Bon alors la recette pour se taper un déplacement princier : dépenser beaucoup, beaucoup d'argent, un peu comme Corsi qui prostitue ses soeurs vend ses lingots dépense la fortune familiale.
Donc une fois la décision prise de faire le déplacement - mais n'est elle pas facile à prendre quand on connaît l'ambiance du Bib Park ? - je me renseigne. SNCF enculés : le train est détourné pour cause de travaux sur les voies. Pas grave, j'ai pas envie de me taper deux changements dont un passe à Lyon, je prendrai l'avion.
Honnêtement c'est cher, mais pas tant que ça 137 €, à comparer avec un billet de première en train. Et ça va plus vite. Ensuite on va pas mégoter pour prendre son billet de match, hein ? Allez hop, Volvic centrale. 55 € ou 53, me souviens plus.
Mais surtout, surtout, on veut être à l'hôtel avec les joueurs du glorieux Stade Français Paris Rugby ! Alors non seulement il faut dépenser encore 90 € mais il faut frotter sa tête chauve sur la jambe d'un de mes contacts au club en ronronnant comme un gros chat pour qu'il me donne le nom de l'hôtel. Gagné ! Je suis devenu un peu la grosse mascotte quinquagénaire et bedonnante, et franchement, les groupies de 16 ans qui font Yiii sur le passage de Jules Plisson ils en ont tant qu'ils veulent, nan mais c'est vrai, merde !
Donc la grosse groupie débarque à l'hôtel. Personne, mais le tableau qui indique le programme des entraînements, sieste et collation est là.
Et les joueurs reviennent de l'entraînement du capitaine : salut Rémi avec la franche poignée de main virile qui fait mal aux ligaments. Oi Scott, Oi Kevin, salut Geoffrey etc...
Repas en ville : c'est là qu'on voit qu'on est pas à Paris : 10,35€ le repas complet avec des pâtes et uen compote et de l'eau qui pique. A paname à ce prix là tu as une entrée.
Match de l'après midi : devant la télé de l'hôtel avec Gonza Quesada et une partie de la troupe. Et LA, ben je vous raconte pas ce qu'il dit des uns et des autres, d'abord passque
1) vous n'en avez rien à branler
2) si je le faisais je perdrai ma crédibilité de groupie discrète et attentionnée.
Ensuite départ au PPDSMM : j'adore cet instant, les visages concentrés, les casques sur les oreilles ou pas, sont beaux mes guerriers !
Taxi pour le Bib, match. Oh. Ooooooooh La fessée. Bon, on prend peu de plaisir à un match à sens unique, surtout si le sens unique conduit en haut de votre rectum. MAIS le Michelin ça reste une expérience unique : ça claque, ça chante, ça vit. Je note que le speaker salue les titis de l'otarie, alors que les vrais bons c'est le Virage des Dieux, représenté par votre serviteur
Fin du match. Supporter le chambrage avec bon coeur, d'autant que c'est moinsse qu'à Mayol ou Jean Dauger, mes deux autres stades préférés.
Ensuite, le drame : on retrouve ces feignants de Magichris, Caplan, les deux échappés d'un freak show Babou36 et Dim50, Rémy 63 le super connard et Jicé, heureusement qu'il est là pour apporter un peu d'âge. Alors au d'Estaing j'ai pris le foie gras, le maxi d'Estaing et le clafoutis. Et c'était bon. Mais POURQUOI Baou, Dim et Magic connaissent tous les joueurs de cette putain de ligue 2 !!!
Retour dans le nuit, raccompagné par Rémy 63 et Médème. (Merci, un taxi en moinsse)
Les joueurs boivent une bière au bar, quelques échanges. Surtout leur parler du positif. Si y'en a pas on en invente. Scott LaValla m'envoie gentiment chier quand je le remercie pour sa course de trente mètres.
Bon et les joueurs s'enfoncent dans la nuit auvergnate pour un dernier au délirium. Moi j'y vais pas, chacun à sa place, comme on dit, et il n'y a rien à fêter. Conversation passionnante avec Gonzalo et au lit.
ET SI CETTE CHARMANTE JEUNE FEMME DE LA RECEPTION M'AVAIT REVEILLE A L'HEURE, J'AURAIS PU PRENDRE MON PETIT DEJ' AVANT DE COURIR APRES MON AVION !!!
A bientôt mes Auvergnats !!!