Bon. Alorsse on était pas nombreux, dû au fait que la circulation à Paname un vendredi soir c'est vraiment pas ça. Alorsse les joueurs, y compris ceux des Ospreys portaient un T-shirt à l'effigie du jeune joueur défunt. Alorsse nous notre kop nous avait dit de venir avec des roses roses, et j'en ai pas trouvé heureusement y en avait de rab. Alorsse on a applaudi à tout rompre au moment de la minute d'applaudissement et il y avait toutes les équipes du jeune garçon y compris son club formateur pour faire la haie d'honneur aux pros, qui portaient un brassard noir.
Et on s'est retenu de pousser notre cri de guerre à la première mêlée ("Les cervicales, dans l'trou d'balle").
Le match c'était à désespérer du rugby : cinq fois on a lancé un joueur dans leur cinq mètres, cinq fois il a fait une faute de main, dont une fois Danty sans aucune opposition. Heureusement défense et discipline (Ditzipline, Ja, gut !) étaient de retour et Sanchez a passé ses pénalités dans un fauteuil. (dans un fauteuil sans chaise, si je croise Lartot je lui casse la gueule, tiens). Résultat 12-3, 3 comme la Voulte des belles années.
Le tour d'honneur était à vous briser le coeur, avec la famille de Nicolas qui marchait en tête au milieu des joueurs des deux équipes. La sono a joué Winds of Change, que je n'apprécie pas particulièrement mais ça a eu l'air de faire plaisir. On a jeté des roses sur le cortège et on est rentré chez nous, sans volonté particulière de faire la fête, voilà.