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Nyanga dans Sport24.com


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#1 JB 03

JB 03

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Posté 03 février 2006 - 08:10

«En ressortir grandi»

Eblouissant contre l’Afrique du Sud à l’automne dernier, Yannick Nyanga est en passe de devenir un élément incontournable de l’équipe de France. Néanmoin, le troisième ligne toulousain sait qu’il lui reste encore beaucoup à apprendre d’ici le Mondial 2007, son objectif numéro 1. Interview

Par Cédric Callier

A Marcoussis

Sport24.com : Yannick, on vous avait quitté en équipe de France sur une prestation superbe contre l’Afrique du Sud. Cela ajoute-t-il un peu de pression sur vos épaules avant l’entame de ce Tournoi 2006 ?
Yannick Nyanga : De la pression ? Non, je ne pense pas. De la motivation, oui, en revanche beaucoup plus car je ne suis pas insensible à la confiance que l’on place en moi et je n’ai évidemment pas envie de décevoir qui que ce soit dans le staff ou parmi les joueurs. Surtout qu’il y a beaucoup de qualité en troisième ligne en France et que beaucoup de très bons joueurs n’ont pas été sélectionnés, comme Serge (Betsen) ou Thierry Dusautoir, qui font de très bons matches avec Biarritz. Il y a aussi Imanol Harinordoquy ou encore Olivier Magne, qui revient à peine de blessure. Donc pour moi, ce sera un honneur de porter le numéro 6 dimanche, à Murrayfield, et je vais essayer de faire le meilleur match possible pour conforter le choix du sélectionneur.

Sport24.com : Justement, puisque vous parlez de concurrence très rude, avez-vous peur d’une blessure qui pourrait remettre en cause votre statut au sein de l’équipe de France, étant donné que tout change très vite en rugby ?
Yannick Nyanga : C’est sûr qu’on la craint, que c’est quelque chose qu’on garde toujours dans un coin de la tête. Maintenant, lorsqu’on entre sur le terrain, on ne peut pas se permettre de penser à la blessure car sinon, cela ne sert à rien de jouer. L’important à ce moment-là est de se donner à fond, tout simplement. Ensuite, je crois au destin et malheureusement si une blessure doit survenir, c’est que cela devait arriver. Comme on ne peut rien faire contre ça, il faut donc se donner à fond et profiter pleinement de la chance que l’on a de pouvoir représenter notre pays en Europe et dans le monde.

Sport24.com : On vous voit beaucoup travailler les alignements depuis le début de la semaine lors des entraînements. Pensez-vous que la touche sera une des clés du match contre une équipe d’Ecosse redoutable dans ce domaine ?
Yannick Nyanga : Oui, on a vu sur les vidéos que lors de leurs trois-quatre derniers matches, les Ecossais avaient pris pratiquement 30% de ballons sur lancers adverses. Leur contre est vraiment très performant. Nous, on a vu qu’on avait encore pas mal de lacunes au niveau de la touche et de la mêlée, donc on s’attache principalement à travailler là-dessus. Après, j’espère que le travail qu’on effectue paiera dimanche.

Sport24.com: Face à l’une des équipes a priori les moins fortes de ce Tournoi et après des victoires probantes contre l’Australie et l’Afrique du Sud, le risque n’est-il pas de prendre à la légère cette équipe d’Ecosse ?
Yannick Nyanga : Honnêtement, je ne pense pas. C’est vrai que l’on sort invaincu de la dernière tournée d’automne, avec notamment deux succès contre deux des meilleures nations mondiales, mais on a tous conscience qu’il nous faut confirmer ce statut contre l’Ecosse dimanche, et puis contre l’Angleterre, l’Italie, l’Irlande et le Pays de Galles. Si on peut sortir de ce Tournoi toujours invaincu, ce serait évidemment extrêmement positif pour nous. Donc cela passe par beaucoup de travail, beaucoup de remise en question et beaucoup d’envie.

Sport24.com : Au niveau remise en question, Jo Maso évoquait récemment les entretiens individuels que chaque joueur avait passés avec lui ou avec Bernard Laporte. Cela vous paraît-il très utile dans l’approche psychologique des rencontres ?
Yannick Nyanga : Oui, car c’est toujours une bonne chose de savoir ce que le staff pense de nous, là où il est content, là où il veut que l’on progresse davantage. C’est vraiment très positif pour nous dans notre plan de travail. Quand on arrive, on sait ce qu’il nous reste à produire, dans quels domaines on doit progresser. C’est bien d’avoir des objectifs précis et notre progression n’en devient que plus facile. En fait, c’est un peu comme à l’école, lorsqu’on est là pour apprendre. Surtout qu’en ce qui me concerne, à 22 ans, je pense avoir encore beaucoup de choses apprendre. Donc j’ai vraiment les yeux grands ouverts et les oreilles à l’écoute pour savoir dans quels domaines je dois m’améliorer pour devenir un grand joueur (sourire).

Sport24.com : Et arrivez-vous à détacher ce Tournoi du futur Mondial 2007 ou bien trotte-t-il déjà fortement dans votre tête ?
Yannick Nyanga : C’est clair que le Mondial est déjà bien présent dans mon esprit. Maintenant, je ne pense pas que ce soit uniquement pendant le Tournoi qu’il faille penser à cette échéance. Personnellement, j’y pense souvent et ce Tournoi est comme une évaluation avant le grand rendez-vous. Je sais qu’il me faut être bon contre l’Ecosse et lors des quatre autres matches, pour en ressortir grandi et engranger du capital confiance dès maintenant, et pas seulement deux mois avant le début de la compétition.



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Posté 03 février 2006 - 08:16

:flowers: :flowers: Merci Mr le Professeur !!




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