714 réponses à ce sujet

[Le vieux Tullois]

Déjà consultant à Sports-Auvergne.

Il y a une interview de lui dans La Montagne d'aujourd'hui où il est interrogé sur les problèmes actuels de l'ASM en touche ... pour lui il faut beaucoup de travail à l'entraînement et surtout apprendre à s'adapter et à réagir à ce que propose le contre adverse... et le retour des capitaines de touche absents (Lapandry et Iturria) devrait régler une partie des problèmes

[Rugby ?]

Il y a une interview de lui dans La Montagne d'aujourd'hui où il est interrogé sur les problèmes actuels de l'ASM en touche ... pour lui il faut beaucoup de travail à l'entraînement et surtout apprendre à s'adapter et à réagir à ce que propose le contre adverse... et le retour des capitaines de touche absentt (Lapandry et Iturria) devrait régler une partie des problèmes

Oui, son avis me rassure beaucoup.

Je craignais que le problème soit plus profond.

[el landeno]

Paroles d'Ex - Julien Bonnaire : « La Berjallie, ça ne bouge pas ! » L'ancien troisième-ligne aile international de Bourgoin et de Clermont revient sur ses premières saisons dans l'élite et quelques rencontres face aux All Blacks avec le quinze de France.

 

« Quel a été le partenaire avec lequel vous aviez le plus d'affinités ?
C'est difficile de n'en sortir qu'un seul... J'ai joué quasiment dix saisons avec Julien Pierre et Morgan Parra, que ce soit à Bourgoin, à Clermont ou en équipe de France. J'ai vu arriver Morgan à Bourgoin, j'ai été son capitaine, il m'a suivi à Clermont, on faisait chambre ensemble en équipe de France, on a partagé pas mal de choses. Idem avec Julien. Avec lui aussi, le courant est passé, et nous avons gardé le lien. Le point commun entre nous trois, c'est ce qui a été appelé « La Berjallie » ! Et ça, dans une carrière, ça ne bouge pas...

 

 

Quel est l'adversaire qui vous a le plus marqué ?
C'est forcément Richie McCaw (troisième-ligne aile et capitaine des All Blacks), parce qu'il a toujours été plus que casse-pieds sur tous les matches que j'ai disputés face à lui. Très peu sifflé, peut-être à tort parfois, et à raison aussi. C'était vraiment un pénible.

Quelle est l'action de jeu dont vous êtes le plus fier ?
Avec Clermont, il m'est arrivé de réussir un beau coup de pied, du gauche, pour offrir le ballon à Napolioni Nalaga (ailier international fidjien). C'était en Coupe d'Europe, je crois bien, et ça aurait été magnifique. Mais il n'a pas attrapé le ballon (rires). Ça c'est terminé par un en-avant et c'est bien dommage...

On ne savait pas que vous étiez gaucher et précis au pied...
Non, j'étais droitier. Mais j'essayais d'utiliser les deux pieds... En juniors, à Saint-Savin, pendant trois ans, puis en Espoirs à Bourgoin, la première saison, je jouais derrière, arrière, ailier, ouvreur...

 

Sous le maillot de Clermont, Julien Bonnaire affronte son ancien club, Bourgoin. (P. Boutroux/L'Équipe)

Quel est votre plus grand regret ?
De ne pas avoir été champion du monde en 2011. Autant on peut parfois être battu pas plus fort que soi, mais pas là... Si on remporte cette finale (victoire de la Nouvelle-Zélande, 8-7), ce n'est pas un hold-up. Je n'ai jamais revu ce match en entier, si ce n'est quelques extraits. Mais j'ai toutes les actions en tête et je n'ai pas forcément besoin de le revoir pour m'en souvenir. Il y a aussi la finale de Coupe d'Europe en 2013 à Dublin contre Toulon avec Clermont (défaite 16-15). Celle-là aussi me reste en travers, parce qu'on avait largement les moyens de l'emporter.

Est-ce qu'il y a une combinaison de jeu avec laquelle vous étiez mal à l'aise ?
(Rires.) Je ne sais pas comment on l'appelait mais, à Saint-Savin, nous avions une "double sautée" qui réussissait une fois sur vingt... L'ouvreur sautait le premier centre, et le deuxième centre sautait l'ailier pour l'arrière placé en bout de ligne. Quand je jouais ouvreur, je me grattais un peu la tête avant d'allonger ma passe...

Quelle est la plus grosse engueulade dont vous avez été le témoin ?
J'ai le souvenir que Bernard Laporte avait pris Pascal Papé (deuxième-ligne international) en grippe lors d'une visite des All Blacks. On regardait la vidéo pour débriefer le deuxième test-match (défaite, 11-23, au Stade de France) et Bernard (Laporte) râlait parce qu'Ali Williams était arrivé le premier dans un regroupement. Il gueulait après Pascal. Je l'entends encore s'emballer, avec son accent caractéristique : "Mais tu es où, Pascal ? Tu es où ?". Sauf que Pascal, ça faisait dix minutes qu'il était déjà sorti du terrain (rires). Pendant cette séance vidéo, personne n'avait rien dit, parce que lorsque Bernard gueulait, on n'en menait pas large, mais après, oui, on s'est bien marrés entre nous...

Vous avez évolué à Bourgoin puis à Clermont. Y a-t-il un autre club où vous auriez bien aimé jouer ?
Je n'ai aucun regret concernant les choix que j'ai fait, mais peut-être que si le Stade Toulousain m'avait contacté, j'aurai sérieusement réfléchi à cette proposition. Mais à cette époque, à Toulouse, il y avait Jean Bouilhou, qui avait le même profil que le mien. Quant à aller à l'étranger, j'avoue que j'étais attiré par l'Australie : j'ai toujours voulu découvrir ce pays.

 

Julien Bonnaire à côté de son pire adversaire, le All Black Richie McCaw. (F. Mons/L'Équipe)

Quel est le moment où vous vous êtes trouvé ridicule ?
C'était avec Clermont, je ne sais plus où nous jouions mais le terrain était très gras et je ne m'en étais pas aperçu tellement j'étais concentré, dans ma bulle, en train de préparer mentalement ce match. Dans le vestiaire, avant de sortir, j'ai enfilé machinalement des chaussures à crampons moulés (rires). Quand je me suis aperçu de ma méprise, c'était trop tard : je patinais dans la boue... J'ai immédiatement demandé au kiné d'aller me chercher mon autre paire de crampons et je me suis débrouillé pour en changer durant le match, sans trop me faire remarquer...

Y a-t-il une troisième mi-temps plus mémorable qu'une autre ?
L'après-titre avec Clermont en 2010 ! Ce titre, il y avait tellement de temps qu'on l'attendait que la célébration a duré quelques jours (sourire). On a passé des moments magiques : on a monté une discothèque dans le train de retour, on a eu un passage délicat sur le plateau de France 3, où là on a fait n'importe quoi, mais ça restait bon enfant... Dans la foulée, on a vécu la quatrième et la cinquième mi-temps, pour prolonger cette fête.

Quelle est l'anecdote que vous n'avez jamais racontée ?
Durant la Coupe du monde 2011, on prépare un des matches de poule, contre la Nouvelle-Zélande, je crois bien. Après le déjeuner, je mets le réveil pour faire une petite sieste. Je ne sais pas comment je goupille ça, mais je me plante. On avait vidéo à 15 heures et je me réveille à 15 h 30 ! Je saute vite dans mes vêtements, mon sac est déjà prêt pour l'entraînement qui va suivre, j'arrive au rez-de-chaussée, j'ouvre la porte de l'escalier et là, tout le monde est en train de se diriger vers le bus. Je me glisse discrètement dans les rangs et je monte dans le bus, sans un mot. Personne ne m'a vu, personne ne m'a rien demandé, personne ne s'était aperçu de mon absence durant la séance vidéo, et c'est passé comme ça... »

Sa vie d'Ex

« Après la Coupe du monde, j'ai voulu embrasser le métier d'entraîneur mais je n'étais pas forcément bien préparé à ça. » Julien Bonnaire (43 ans, 75 sélections entre 2004 et 2012) avait néanmoins anticipé son après-carrière en créant différents restaurants avec son ancien coéquipier, Julien Pierre. « Nous avons un café-restaurant sur Bourgoin, deux restaurants entre Lyon et Bourgoin, et nous venons d'ouvrir une boulangerie, il y a deux mois. On devrait aussi ouvrir un autre restaurant en janvier. On ne va pas être loin de cent salariés. »
Père de trois filles âgées de 6 à 13 ans, il a fait construire une maison à Saint-Savin, sur le terrain familial. Depuis qu'il a mis un terme à sa carrière, Julien Bonnaire ne pratique plus d'activité sportive. « Je n'ai plus goût à l'effort. J'aimerais bien jouer au tennis, avoue-t-il, mais quand je sers, j'ai des douleurs à l'épaule. Et courir me fait mal aux genoux... »

[SEB ASM]

Quel grand joueur !!! Je le mets au niveau de Rougerie Parra et James

[steph]

Pas souvenir qu'il soit souvent passé à travers lui... sa grande force était une régularité à un haut niveau.

[Vert]

La grande, très grande classe.

[gregouarrrr]

merci 

[ELSAZOAM]

Julien Bonnaire : grand joueur, beau joueur (très esthétique) avec une grande classe !

Pour moi, un des meilleurs que j'ai vus passer à l'ASM.    

[zeguest]

C était aussi un homme qui avait un regard différent et détaché sur le rugby pro et son évolution. Assurément un des meilleurs 3ème ligne passé au club.

[Good Shvili]

Julien Bonnaire : grand joueur, beau joueur (très esthétique) avec une grande classe !
Pour moi, un des meilleurs que j'ai vus passer à l'ASM.    

Sa solidarité avec Boyer Forest lors d'un certain match contre Agen avait éclaté à la face des agenais, du monde et de la main courante de Pierre-Rajon


La classe, c'est aussi de dégoupiller à très bon escient. Parfois quand je vois Lopez ou Parra ramasser, j'aimerais bien un rappel de fondamentaux

Magnéto Serge

[RCV06]

Depuis qu'il a mis un terme à sa carrière, Julien Bonnaire ne pratique plus d'activité sportive. « Je n'ai plus goût à l'effort. J'aimerais bien jouer au tennis, avoue-t-il, mais quand je sers, j'ai des douleurs à l'épaule. Et courir me fait mal aux genoux... »

 

Bienvenu chez les tamalous

[DOUDOU63]

Pareil que plus haut - L'un des plus brillants joueurs ayant porté notre maillot. Une classe naturelle, l'élégance d'un grand joueur - Vraiment, comme dit par certains l'un des plus grands joueurs ayant évolué à l'ASM...La classe absolue...( Juste un souvenir le concernant ) je le revois à DUBLIN après la finale en HCUP, fou de rage sur le terrain, jetant de rage son casque sur le terrain et hochant la tête.... Merci pour l'article.

[RCV06]

Sa solidarité avec Boyer Forest lors d'un certain match contre Agen avait éclaté à la face des agenais, du monde et de la main courante de Pierre-Rajon


La classe, c'est aussi de dégoupiller à très bon escient. Parfois quand je vois Lopez ou Parra ramasser, j'aimerais bien un rappel de fondamentaux

Magnéto Serge

Moi aussi ça me manque, mais c'est plus possible maintenant c'est rouge direct et x semaines de placard

[Good Shvili]

Moi aussi ça me manque, mais c'est plus possible maintenant c'est rouge direct et x semaines de placard

Ça avait été le cas

Mais bon, par exemple lors qu'au bout de deux minutes un 5 rouge scelle quasiment un match en pétant un 10 jaune, j'aurais apprécié une telle séance

[Paolinito]

Ça avait été le cas

Mais bon, par exemple lors qu'au bout de deux minutes un 5 rouge scelle quasiment un match en pétant un 10 jaune, j'aurais apprécié une telle séance

 

Ca doit bien être possible de rendre la pareille dans le jeu. En l'occurence Toulouse l'a découvert le we précédent à Pau. Et le coupable du KO prendra forcément moins que si ça avait été une agression volontaire hors jeu àmha.

 

Y'a aussi des choses qui se passent à l'abris des regards entre gros non ? A mon avis Lavanini doit pas être un bisounours dans ce registre.