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Wesley Fofana est une voix qui compte dans le vestiaire. Avec un temps de jeu plus conséquent, le trois-quarts centre compte bien assumer son rôle de leader et ce dès ce samedi face à Lyon.
On a beaucoup disserté ici et là sur les absences et les blessures de Wesley Fofana. Quand on lui a posé la question s’il se sentait soulagé de pouvoir enchaîner les matchs, le trois-quart centre a affiché un petit sourire comme l’air de dire qu’il s’attendait à cette question. Le joueur le plus expérimenté des lignes arrières (il est au club depuis 2008) a d’ailleurs répondu brièvement mais franchement. « Oui, cela fait du bien de retrouver le groupe et de pouvoir enchaîner. De retrouver tout simplement de bonnes sensations. Je ne me prends pas plus la tête que ça. »
Un rôle de transmission
Depuis le départ de Jean-Pascal Barraque avec l’équipe de France à 7, conjugué avec l’indisponibilité d’Apisai Naqalevu, Wesley Fofana a retrouvé des galons de titulaire. Ce fut le cas lors des trois dernières rencontres (au Stade Français, chez les Wasps et face à Toulouse). Cette saison, cela ne s’était produit qu’une seule fois, lors des trois premiers matchs de la saison. Pour autant, Wesley Fofana n’a jamais perdu de son influence dans le groupe. Il est une voix qui compte dans le vestiaire. Son capitanat à Toulon en fut la preuve. « Un grand plaisir » d’ailleurs pour lui.
Mais un autre rôle lui tient particulièrement à cœur. Avec les jeunes générations, le trois-quart centre se montre très présent. Sur les réseaux sociaux, on le voit souvent blaguer et partager des moments avec ses coéquipiers les moins âgés comme Samuel Ezeala ou Tani Vili. Des instantanés de vie qui traduisent une réelle complicité.
« Avec les jeunes, j’essaie juste de rester comme je suis. C’est-à-dire un bon pote. »
Wesley Fofana (Trois-quart centre de l'ASM)
« Ce sont surtout des potes, insiste Wesley Fofana. Je m’entends très bien avec eux. J’essaie d’avoir un rôle de transmission sur le terrain et dans l’enceinte du stade. Mais en dehors, j’essaie juste de rester comme je suis. C’est-à-dire un bon pote pour eux, un “tonton” en quelque sorte (rires). On a les mêmes délires. Tout cela est naturel. »
Ce rôle de transition sur le terrain dont parle Wesley Fofana n’est pas simplement une vue de l’esprit. Sa position entraîne aussi des responsabilités dans le jeu et dans le rouage de l’attaque clermontoise. Avec l’absence de Camille Lopez pour un mois, le centre sait qu’il devra davantage communiquer avec Tim Nanai-Williams en charge d’occuper le poste d’ouvreur. Histoire de faciliter la tâche à tout le monde et de fluidifier un maximum les transmissions entre avants et arrières.