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Jacquet Loïc


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747 réponses à ce sujet

#721 cocotte 63

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Posté 24 octobre 2016 - 08:53

Tiens après le match du CO j'ai noté l'étourdissant silence des journalistes rugby sur la performance de Picamoles face à Tulou et le CO... 



#722 Rémy63

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Posté 24 octobre 2016 - 08:59

Tiens après le match du CO j'ai noté l'étourdissant silence des journalistes rugby sur la performance de Picamoles face à Tulou et le CO... 

 

Je suis un très grand détracteur de Picamoles depuis longtemps, mais force est de constater que depuis son arrivée à Norphampton, son jeu a grandement changé. Peut être les 5 kilos en moins (enfin !) qui lui permettent d'avoir un plus de temps pour faire des off-loads et mieux se déplacer.



#723 cocotte 63

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Posté 24 octobre 2016 - 09:03

je suis comme toi pas un grand fan de Pica, même si je lui reconnais des qualités de percussion que peu de joueurs ont..., et j'imagine aisément qu'un nouveau club et une préparation made in England va lui faire du bien... mais j'aime bien le contraste des journalistes comme Escot qui vont réclamer du Picamoles à longueur d'articles, et en parallèle démonter sournoisement Chouly... et je trouve que la performance de Castres aurait mérité un plus gros focus!



#724 cetotomatos

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Posté 01 novembre 2016 - 18:14

La chèvre Jacquet (d'après Escroc) meilleur défenseur du CO pour la 9e journée, 17 plaquages.


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#725 anje

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Posté 25 janvier 2021 - 11:55

juste un petit commentaire sur Loïc...Je l'ai trouvé très touché à la fin du match, il est resté seul vers le poteau un moment.

ça + la petite signature hommage sur le FB de l'ASM....on se rapprocherait pas d'une fin de carrière.

Ce serait triste qu'il est pas eu l'ovation qu'il aurait mérité.


  • JB 03, Tonyasm! et el landeno aiment ceci

#726 ELSAZOAM

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Posté 12 septembre 2021 - 08:32

Le grand Loïc sans être flamboyant est toujours là à 36 ans, il pèse beaucoup physiquement !



#727 TH69

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Posté 12 septembre 2021 - 08:35

juste un petit commentaire sur Loïc...Je l'ai trouvé très touché à la fin du match, il est resté seul vers le poteau un moment.

ça + la petite signature hommage sur le FB de l'ASM....on se rapprocherait pas d'une fin de carrière.

Ce serait triste qu'il est pas eu l'ovation qu'il aurait mérité.

 

 

Le grand Loïc sans être flamboyant est toujours là à 36 ans, il pèse beaucoup physiquement !

 

comme quoi en quelques mois...



#728 SEB ASM

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Posté 12 septembre 2021 - 09:21

Il a pris les sifflets du public en sortant en même temps que Kockott, jai trouvé ça maladroit, jespère quil a compris que ça ne lui était pas destiné.
En interview après le match il était gêné et plutôt discret.

#729 Le Marseillais

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Posté 12 septembre 2021 - 11:19

Je me suis fait exactement la même réflexion.

Il a eu d'abord un petit moment d'hésitation, mais après je crois qu'il a compris qui on voulait célébrer une dernière fois.  :D



#730 RCV06

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Posté 16 juin 2022 - 11:25

Castres: "Je demandais des autographes à Merceron et Magne", Loïc Jacquet se remémore sa carrière avant de raccrocher
Wilfried Templier
Le 15/06/2022 à 12:47

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Comme quelques joueurs de sa génération (Guirado, Ouedraogo, Chouly, Médard…), le deuxième ligne de Castres Loïc Jacquet, va raccrocher les crampons à l’issue de la saison de Top 14. Qualifié pour les demi-finales et avant d’affronter le Stade Toulousain vendredi, l'avant de 37 ans s’est posé quelques instants pour évoquer sa longue carrière auprès de RMC Sport. Dix-huit saisons, de Clermont au CO, où il a tout connu. Titres, défaites en finale, joueurs de générations différentes et codes qui changent, Jacquet veut vivre ces derniers jours sereinement. Et retrace un parcours rempli d’émotions variées, autour d’un objet mythique: le Bouclier de Brennus.

Comment vont les jambes d’un deuxième ligne de 37 ans, qui a derrière lui 18 saisons au plus haut niveau?

Franchement? Elles ne vont pas trop mal! Je ne passe aucune minute sur la table des kinés pour le massage des jambes, donc c’est que ça va plutôt bien. Non, ça va, j’arrive encore à épater certains de mes collègues, qui se demandent encore comment, à mon âge, j’arrive encore à courir (il rigole)! Donc ça va.

Vous vous étiez imaginé sur les terrains jusqu’à 37 ans?

Honnêtement, je m’étais dit: « si je joue en Top 14 jusqu’à 34 ans, j’aurais fait une belle carrière ». Donc on va dire que ça fait trois ans que je suis en bonus, c’est top ! Et j’arrive sur mes dernières années et j’ai encore du temps de jeu. C’est surtout ça qui fait plaisir. Ce qui m’aurait vraiment, peiné, c’est de faire ce que tout le monde appelle la saison de trop. Mais on ne sait jamais avant si c’est la saison de trop! Mais de finir sur une saison où je n’aurai pas eu de temps de jeu.

Dix-huit saisons, c’est vertigineux!

Là où je suis vraiment content et fier, c’est d’en avoir fait dix-huit en Top 14. Ça c’est bien. C’était un objectif. D’ailleurs, c’est ce qui a aussi compté dans mon choix d’arrêter. L’année prochaine, j’aurai pu aller jouer en Pro D2, mais je m’étais toujours dit que je voulais faire une carrière uniquement en Top 14. Et donc c’est pour ça que j’ai décliné l’offre de Carcassonne. Ça n’allait pas avec ce que je m’étais toujours dit. Dix-huit années, c’est bien.

Vous avez débuté le 17 septembre 2004 contre Auch (victoire 34 à 6).

(Il coupe) J’avais pris un carton jaune même! J’étais rentré 10 minutes, carton jaune et j’étais revenu à la fin.

Et à quoi rêvait le jeune Loïc à cette époque?

En fait, ce premier match était un rêve pour moi! Et je ne rêvais pas plus loin, car c’était un aboutissement. Quand j’étais petit, je rêvais de jouer à Clermont, c’était le club de mes rêves. J’allais voir quelques matchs avec l’école de rugby de mon club d’origine (l’USF Saint Florent sur Cher, ndlr) et j’avais quelqu’un de ma famille, Eric Lecomte, qui jouait à Clermont et qui était capitaine. Donc forcément, quand on a quelqu’un de sa famille qui joue là-bas, on a envie de faire comme lui. Mon rêve c’était donc de jouer dans ce club. Et quand j’ai eu la chance de faire ce premier match en pro… pffff (il souffle), c’était l’apothéose. C’était le début de quelque chose et en même temps, quand on arrive à réaliser un rêve, on se dit: « maintenant, qu’est-ce que je vais faire ? ». J’étais vraiment très heureux.
Loïc Jacquet avec Clermont en 2006
Loïc Jacquet avec Clermont en 2006 © Icon Sport

Ce jour-là, vous jouez quelques minutes en deuxième ligne aux côtés de Lionel Vaïtanaki, qui lui à ce moment-là a 34 ans. On est guidé par ce genre d’hommes dans ces moments?

Ce n’était pas guidé. J’étais protégé (il sourit). Parce que c’était vraiment un shérif. Un tonton. Je l’adorais. Lionel c’était vraiment quelqu’un qui était bienveillant. Et sur le terrain, il se faisait respecter. Donc ça a fait partie des nombreux grands deuxième lignes avec qui j’ai eu la chance de jouer. Et notamment à Clermont, il y en a eu un paquet. J’étais content. Il m’avait dit un truc du genre, « vas-y joue, personne ne t’embêtera ». Bon… c’était un papa. J’ai eu la chance de jouer avec lui, c’était bien. Il y a eu aussi Thibaut Privat, Nathan Hines, Jamie Cudmore. Il y en a eu beaucoup. Et après, des plus jeunes comme Sébastien Vahaamahina.

Que retenez-vous de vos années clermontoises?

J’ai eu la chance de faire partie de ces années dorées de l’ASM, où on a fait énormément de finales, où on était toujours plus ou moins en haut du classement, où on était toujours qualifiés en phases finales. Il y avait de grands, grands joueurs. Moi quand j’étais petit, j’allais voir les matchs et il y avait Gérald Merceron et Olivier Magne qui jouaient. Et quand j’ai commencé à m’entraîner avec les pros, je m’entraînais avec ces joueurs-là. Des joueurs que j’allais voir et à qui je demandais des autographes! C’est incroyable. D’ailleurs, au musée de l’ASM, il y a mon carnet d’autographes, je leur ai donné. Et dessus, c’est que des joueurs que j’ai fait signer, petit, et avec qui j’ai eu la chance de jouer. Des joueurs de Clermont mais aussi d’ailleurs. Comme Laurent Emmanuelli ou Pierre Mignoni, qui lui commençait à Toulon et avec qui j’ai joué à Clermont. Ça fait partie de la magie du rugby ça. De rêver et après de se retrouver dans le rêve. C’est top.
"J’ai réussi à réintroduire le tarot dans le groupe"

Quelle est la différence quand on commence aux côtés de Vaïtanaki et ses 34 ans à Clermont et quand on termine avec Vanverberghe et ses 21 ans à Castres?

Il y a une différence: le rugby est moins violent, dans les mauvais gestes on va dire. Aujourd’hui, je n’ai pas besoin de dire aux jeunes: je vais te protéger. Il n’y a quasi plus de mauvais coups, le rugby a évolué. Et puis ces jeunes qui arrivent, même si dans leur tête ils ne sont pas prêts, physiquement, ils ont une maturité bien au-dessus de celle que j’avais quand j’ai commencé. Le rugby a évolué, dans les centres de formation, ils travaillent plus dur et ils sont prêts physiquement beaucoup plus tôt. C’est bien.

Les codes sont différents? Il faut s’adapter?

Il faut toujours d’adapter. Les générations changent, les états d’esprits aussi. Il faut s’adapter. Comme me dit souvent Kevin Kornath, « fait pas le vieux con! ». Il a raison. Il fait savoir d’adapter. Il faut garder ses principes, mais le rugby a changé, il faut en avoir conscience. J’ai toujours su m’adapter et c’est peut-être pour ça qu’à 37 ans, je fais toujours partie de ce groupe et que les joueurs sont surpris de mon âge parce qu’ils pensent que je suis plus jeune. Parce que dans ma tête je suis encore un gamin.

Vous leur imposez des jeux de carte dans le bus ou vous jouez vous-même à la Playstation?

Ah non, Playstation je n’y joue pas mais jeu de cartes, oui! J’ai réussi à réintroduire le tarot dans le groupe. C’est un vieux jeu de cartes, car maintenant ça joue plus au poker. Mais il y a un petit groupe de tarot qui est sympa. Il y a des Thomas Combezou, Gaëtan Barlot, Baptiste Delaporte qui s’y est mis, Antoine Guillamon, Jérémy Fernandez, pas mal de jeunes. C’est chouette.

Ces hommes vous aident à rester jeune?

Bien sûr qu’ils me gardent jeune! Quand vous êtes entourés que de jeunes, soit on s’adapte et on garde un peu de jeunesse en soi, soit on rejette ça, on devient vieux et on ne prend pas de plaisir parce qu’on est décalé. Je ne fais pas le jeune, mais je mets ma bonne ambiance en racontant deux, trois blagues et en faisant deux, trois plaisanteries. Et on me dit que je suis un gamin. Ça, c’est bien, ça veut dire que je ne prends pas mon rôle de doyen au sérieux. Je ne me prends pas pour le papa de l’équipe. Ça ne sert à rien, à part faire des raisonnements pour rien.

C’était plus codifié à vos débuts?

Ah oui! Il y avait un règlement moral bien plus strict qu’aujourd’hui on va dire. Quand on était jeune, on passait la première année à faire des cafés pour tout le monde, à nettoyer le bus, à ramasser tout le matos. Aujourd’hui, ça se perd un peu, mais ça ne me dérange pas. L’année prochaine, ça ne me concernera plus (il rigole)!

A Clermont vous jouiez au sein d’une grosse machine, mais il y a eu beaucoup de douleurs avant la libération du titre de 2010?

Oui! ça a été un long travail, ça a été dur, mais c’était beau. Car on a fait quatre finales de suite, perdues en 2007, 2008, 2009 pour enfin gagner ce Bouclier en 2010. Moi malheureusement, j’ai perdu trois finales et je n’étais pas dans le groupe en 2010. Mais pour le club et pour une génération de joueurs, c’était la récompense de toutes ces années. Et une libération. C’était le premier titre de champion de France de l’ASM, c’était incroyable. Vraiment fier d’avoir pu participer à ça.
"En 2015, je me suis dit: un jour, je reviendrai dans ce stade, je serai titulaire et je gagnerai le Bouclier"

L’étiquette de perdant de finales, dure à porter?

J’avais participé à la victoire en finale de Challenge Européen en 2007. Mais en 2015, avant que je ne parte, il y avait la finale contre le Stade Français, perdue aussi, mais pour laquelle je ne jouais pas. Et ce jour-là, je l’avais mal vécu. Je m’étais dit: « un jour, je reviendrai dans ce stade, je serai titulaire et je gagnerai le Bouclier ». Je m’en rappellerai tout ma vie. Ce jour-là, peut-être parce que j’avais bu trop de bières je ne sais pas, je m’étais dit ça. J’ai eu la chance de pouvoir le faire avec le CO et c’était incroyable.

Cela vous laisse un goût d’inachevé à Clermont?

Non. Pas un goût d’inachevé, même si à Clermont je n’ai jamais pu m’imposer comme un titulaire en force et plus ou moins faire partie des légendes du club. J’ai quand même plus de deux cents matchs avec eux, je suis resté quatorze saisons, j’ai participé à l’aventure toutes ces années.

J’ai travaillé dur et tous les moments difficiles que j’ai pu vivre dans ma carrière, ça m’a fait grandir en tant que joueur mais en tant qu’homme aussi. Ça m’a forgé un caractère, une éthique de travail et c’est grâce à ça que j’ai trouvé ma place dans le groupe quand je suis arrivé à Castres. Si je n’avais pas eu ça, je ne serai peut-être pas là, à préparer des phases finales.

Qu’est-ce qui a motivé votre venue à Castres?

Une rencontre avec Christophe Urios. Humaine. Et puis un nouveau défi qui s’imposait à moi. L’environnement aussi. D’être dans une petite ville, c’était rassurant. Un nouveau challenge.

Une autre destination était-elle possible à l’époque?

Oui. Il y avait le Racing, mais ils m’avaient fait faux bond. J’avais été assez vexé d’ailleurs. Montpellier s’était aussi renseigné sur moi, mais je n’avais aucune envie d’y aller. A l’époque, c’était Jack White qui entraînait et le groupe ne me plaisait pas du tout. Brive aussi. Mais je ne me voyais pas aller là-bas après tant d’années à Clermont (sourire).

Que vous dit Christophe Urios?

Il me dit qu’il construit un groupe de bons joueurs, avec de grosses qualités et qui ne sont pas forcément épanouis là où ils sont. J’ai envie de dire qui sont un peu revanchards, qui pourraient faire mieux mais que ça coince à un moment donné. Qu’ils ont besoin de la confiance de quelqu’un et que lui, il est cette personne. Il m’a donné envie de le suivre. Lui, il va tout nous donner, à nous de lui rendre sur le terrain. Et ça m’a plu. Il fallait que j’accepte le deuil de partir de Clermont. Mais je ne regrette pas aujourd’hui.
"A 37 ans, c’est quand même bien d’être sur le terrain et être acteur"

En 2018, vous avez une incroyable montée en puissance vers le Bouclier de Brennus. Avec le recul, comment vous l’expliquez?

L’aventure humaine. Vraiment. Un groupe génial, une excitation collective, tout le monde s’est transcendé. Ça a été énorme. On a été des chiens. Tout le monde le voulait ce Bouclier. Très, très peu de joueurs avaient touché ça du doigt. Donc tout le monde avait faim. On savait qu’on n’était pas favoris, que personne ne nous voyait aller au bout. On n’avait rien à perdre. Donc on avait juste envie de s’envoyer sans penser au résultat. On était presque surpris du résultat à chaque fois. On bat Toulouse, 3e, on prend le Racing, qui finit 2e, on gagne et tu prends Montpellier qui a terminé premier du championnat et qui en a mis 40 à Lyon en demie! Voilà, à chaque fois on n’était pas invité sur le papier, mais ça nous transcendait!

Et quelque part vous soulevez réellement le Bouclier de Brennus…

En fait ce jour-là, moi, j’ai été deux fois champion de France. Parce qu’en 2010, quand on est pas sur le terrain, quand on est hors-groupe, on n’a pas le sentiment d’être champion de France. On a du mal à vraiment s’approprier ce titre. J’avais fait vingt matchs dans l’année, mais sans être sur le terrain en finale. Tu n’es pas réellement champion de France. Et quand j’ai eu la chance de gagner avec Castres, en plus en étant titulaire, j’ai vu les mecs en costumes arriver sur le terrain, sauter partout comme des fous. Et je me suis dit: « ces mecs sont autant champions de France que toi ».

Peut-être qu’ils sont en costumes ce jour-là, mais s’ils n’avaient pas été là toute l’année pour jouer les matchs, s’entraîner et participer à la vie du groupe, il n’y avait rien! On ne gagnait rien. Et ce jour-là, je me dis que peut-être que j’ai commencé le match mais que je ne valais pas plus que les mecs qui étaient en tribunes. Donc j’ai compris aussi qu’en 2010, avec Clermont, j’avais aussi eu l’importance que ces mecs-là avec Castres. Ce jour-là, j’ai été deux fois champion de France. J’ai vraiment accepté le titre de 2010 en 2018. C’est bizarre mais c’est comme ça. J’avais une petite rancœur en 2010, j’en ai eu une deuxième en 2018 en me demandant pourquoi j’avais pensé ça. Tu ne peux pas dénigrer un mec hors-groupe. On est quarante, il y a des choix, mais les mecs comptent autant que toi.

Et on pense à quoi quand on le soulève?

Oh, pfff… on est tellement heureux, on crie, on est comme des fous. Après on est dans un état second. Et il y avait mon père dans les tribunes, j’étais tellement fier de pouvoir lui faire soulever le Bouclier… lui a été joueur de rugby, à Saint-Florent-sur-Cher, d’où je viens, mais il n’a jamais eu la chance de jouer au niveau auquel j’ai joué. Que son fils ait des sélections en équipe de France (quatre, ndlr), touche le Bouclier de Brennus… j’étais fier de pouvoir le rendre fier.

Pouvez-vous refaire le coup de 2018 avec le CO?

Quand tu arrives en phases finales, à la base, tu as six équipes qui peuvent être championnes de France. Et on est bien placé au CO pour savoir que peu importe la place à laquelle tu termines, dans les matchs éliminatoires, tout peut se passer. Donc c’est trop difficile de prévoir. Il y a trop de clubs qui sont costauds. Quand je vois Montpellier qui fait toute l’année en tête, l’UBB qui au début de l’année roulait sur tout le monde et a eu un creux, Toulouse la qualité de leur effectif, qui a été impacté par le Tournoi, mais s’ils n’avaient pas eu tout ça… le plus dur, c’est de finir dans les six. Après tout est ouvert. Le plus dur dans ce championnat, c’est d’arriver à se qualifier.


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#731 Buckaroo

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Posté 16 juin 2022 - 11:27

Castres: "Je demandais des autographes à Merceron et Magne", Loïc Jacquet se remémore sa carrière avant de raccrocher

Trop long.


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#732 frednirom

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    le Var est dans le fruit.

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Posté 16 juin 2022 - 11:30

c'est caniculaire , qui fait un résumé ? Ou un classement. 



#733 Good Shvili

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Posté 16 juin 2022 - 11:46

Ça ne parle même pas de sa passe sur un pas pour l'essai de Marsh en demie 2007

RCV démission



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#734 RCV06

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Posté 16 juin 2022 - 12:03

Trop long.

Oui mais c'est pas moi qui l ai écrit :P



#735 RCV06

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Posté 16 juin 2022 - 12:23

c'est caniculaire , qui fait un résumé ? Ou un classement. 

Voila je t'ai surligné la substantifique moelle, le reste ça parle du CO c'est de la merde B)






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