9267 réponses à ce sujet

[pedro6384]

Pas très en forme sur ce premier match tout de même. Il était souvent en retard et avait du mal à coller au ballon. 
Je l'ai trouvé assez empreinte par rapport à ce qu'il nous avait montré à l'ASM.

il etait empreinte de quoi ? De loup ? De sanglier ?

[Manolito]

Ces deux derniers y arrive, Rados étant le meilleur à ce jeux la je crois.

 

Ah! Ah!...                                                                           Non rien...

 

Sinon, ce n'est pas trop grave, Morgan a tellement donné toute la saison... on va tous lui pardonner.

[el landeno]

Équipe de France : Morgan Parra prend du galon

Publié le mercredi 20 juin 2018 à 00:05

Pour le dernier test face aux All Blacks à Dunedin, samedi, le demi de mêlée clermontois héritera du capitanat en l'absence de Mathieu Bastareaud, laissé au repos.

C'est une curiosité et pourtant l'idée circulait dès le coup de sifflet final du test de Wellington. Malgré le comportement plus qu'honorable de Français réduits à quatorze pendant soixante-huit minutes (défaite 26-13), Jacques Brunel a décidé de procéder à quelques rares ajustements dans son équipe de départ, mais d'une nature plutôt importante. Une démarche qui explique au passage le huis clos total observé aux entraînements en ce début de semaine.

Le sélectionneur tricolore laissera d'abord Mathieu Bastareaud au repos pour ce dernier match, lui qui a déjà disputé trente matches cette saison dont vingt-sept comme titulaire. Il ne s'agit pas d'une sanction mais plutôt de la volonté de l'encadrement tricolore de tester des alternatives à sa paire de centre Bastareaud-Doumayrou alignée contre l'Italie lors du dernier Tournoi et qui, depuis, a enchaîné face à l'Angleterre, au pays de Galles et sur les deux premiers tests contre les All Blacks.Le centre du RCT, qui assurait aussi l'intérim de Guilhem Guirado en tant que capitaine depuis le déplacement à Cardiff cet hiver, cédera donc ses galons à Morgan Parra. Le demi de mêlée de l'ASM, vingt-neuf ans, avait fait partie des premiers appelés de Jacques Brunel quand celui-ci a remplacé Guy Novès à la tête du quinze de France.

Lamerat associé à Fofana au centre

Destiné à démarrer le Tournoi 2018 avec les clés du jeu des Bleus, il avait finalement dû renoncer après s'être blessé au genou gauche juste avant le stage de la mi-janvier. Finaliste de la Coupe du monde 2011, Parra recense déjà soixante-huit sélections, mais il portera pour la première fois le brassard de capitaine en bleu. Avant de démarrer cette tournée derrière la mêlée tricolore, il n'avait plus joué en sélection depuis le quart de finale de Coupe du monde perdu face à la Nouvelle-Zélande (62-13), en octobre 2015. Après Guirado et Bastareaud, il deviendra le troisième capitaine de l'ère Jacques Brunel.

L'absence de Bastareaud entraîne un autre bouleversement au milieu du terrain. Dès le départ pour la Nouvelle-Zélande, Brunel avait l'intention de revoir Wesley Fofana (30 ans, 44 sél.) absent en équipe de France depuis novembre 2016. Touché à une cuisse en tout début de séjour, le trois-quarts clermontois avait été ménagé lors des deux premiers actes. Il débutera finalement sous la verrière du Forsyth Barr Stadium au côté de Rémi Lamerat, lequel remplace le Rochelais Geoffrey Doumayrou, auteur de deux matches solides en défense mais qui souffrait d'une petite contusion à la jambe droite samedi dernier.

Le staff, qui avait dans tous les cas l'intention de profiter de cette série pour opérer une revue d'effectif, a donc choisi une option dynamique sur un revêtement synthétique connu pour être beaucoup plus rapide que le gazon naturel. La dernière des six associations au centre de l'attaque française des deux Clermontois remonte au 26 novembre 2016 et une défaite au Stade de France face à la Nouvelle-Zélande (19-24). Le reste de l'équipe, annoncée ce mercredi soir (22 heures en France), ne devrait subir aucun changement sinon à la marge sur le banc. La très belle performance de la troisième ligne Gourdon-Galletier-Babillot à Wellington invite à sa reconduction complète. Absous dans l'affaire de son carton du week-end dernier, Benjamin Fall devrait quant à lui être reconduit à l'arrière.

[el landeno]

Équipe de France : Morgan Parra, capitaine flamme

Publié le mercredi 20 juin 2018 à 17:30

Promu capitaine pour le dernier test face aux All Blacks, samedi, le demi de mêlée a repris le fil d'une carrière internationale qui devait le conduire, un jour ou l'autre, à cet honneur-là.

Que font les mecs avec beaucoup moins d'expérience quand ceux qui en ont beaucoup plus leur gueulent dessus ? Ils écoutent. Un point c'est tout. À l'entraînement comme en match. C'est en substance l'anecdote narrée par Anthony Belleau du haut de ses six sélections. La semaine dernière, le demi d'ouverture en culotte courte foirait une combinaison en répétition et prenait la foudre de Morgan Parra, vingt-neuf ans, 68 sélections et légèrement tatillon sur le plan de jeu. «Mardi dernier, je me suis trompé sur une annonce. Il m'est rentré dedans. C'est normal. Ce n'est pas le mec qui va gueuler le plus, mais il est franc. C'est pour ça qu'on l'écoute.» Et là tout le monde tombe de l'armoire. Parce qu'on peut avoir l'image du râleur né, avoir été affectueusement surnommé «le merdeux» par Julien Bonnaire environ dix jours après son arrivée avec les pros de Bourgoin, et être pourtant d'une nature plutôt calme et conciliante avec ses partenaires.

Les deux ex-coéquipiers viennent d'ailleurs de se retrouver, avec un rapport de hiérarchie aujourd'hui : «C'est différent. Ça fait bizarre, sourit Parra. On a vécu des trucs énormes en club, un peu en dehors aussi. Là on garde un peu de distance. C'est un peu dur, mais c'est obligé vis-à-vis des autres gars.» Parce que le demi de mêlée entraîne aussi - le CUC (Clermont Université Club) depuis 2009 en Honneur -, il sait la difficulté d'être de l'autre côté : sélectionner, sanctionner, expliquer. Une responsabilité qui l'aurait aidé à mûrir, dit-on du côté de l'ASM, à trouver le temps moins long, aussi, lors des longs mois sans équipe de France.

L'histoire de Morgan Parra en bleu, c'est celle d'une ascension extraordinaire. La confiance offerte à un gamin de dix-neuf ans, trois mois et huit jours pour diriger le pack tricolore face à l'Angleterre, au Stade de France, le 23 février 2008 (13-24). La plus jeune titularisation de l'histoire pour un demi de mêlée. Plus haut et plus vite que le nouveau retraité Frédéric Michalak, pourtant prodige déjà précoce, le Lorrain a atteint les cinquante capes dans un temps de passage record, contre l'Irlande en mars 2013 (13-13), à vingt-quatre ans seulement. Ça vous pose le bonhomme. La suite fut plus chaotique, avec seulement 18 sélections en cinq ans. Entre pépins physiques et choix des coaches Saint-André puis Novès. Lui a toujours eu envie d'y revenir, mais un jour il a cessé de le ruminer pour finalement se libérer du poids de l'attente et des espoirs déçus. Le revoir, ici, en Nouvelle-Zélande, et plus particulièrement sur la pelouse du QBE stadium, exhume encore d'autres souvenirs de sa drôle de carrière. C'est ici, par exemple, que Marc Lièvremont, en pleine Coupe du monde 2011, avait choisi d'en faire son ouvreur. Parra avait succédé à Skrela, blessé, qui lui-même était entré à la place de Trinh-Duc à la suite d'un coaching établi. Le demi de mêlée atteindra la finale à son poste de formation, l'ouverture, avant de passer à l'essoreuse néo-zélandaise et de quitter ses partenaires prématurément (23e), un souvenir sous chaque oeil d'un «déblayage» de Richie McCaw.

Morgan Parra prend du galon

«Il a un fort caractère, sait prendre des décisions. C'est un chef, il a toujours été un chef» - Yoann Maestri, deuxième-ligne des Bleus

Mercredi, donc, à Albany, le temps s'est encore arrêté. À 11h12, derrière un grand coup de pied, le numéro 9 marchait involontairement sur le talon de Mathieu Bastareaud en repli défensif, ce qui envoyait les deux hommes par terre. "Basta" a mis un peu plus de temps à se relever, les deux joueurs se sont enlacés, pas de rouge, pas de mal. Juste un symbole involontaire de la transmission d'une responsabilité. En début de semaine, Parra a été informé qu'il serait le capitaine du troisième test face aux All Blacks en l'absence de Bastareaud, laissé au repos. Un honneur qu'il n'attendait sans doute pas, même si, dès le début du séjour, il savait que son rôle dépasserait nécessairement sa seule fonction de directeur du jeu. «Je ne viens quand même pas sur la pointe des pieds, je connais un peu la façon de faire en équipe de France, mais je ne peux pas non plus exagérer mon rôle, nous avait-il expliqué. La confiance se gagne d'abord sur le terrain en étant bon et exemplaire.»

Morgan Parra : «Je ne viens quand même pas sur la pointe des pieds»

Dès sa prise de fonction en janvier dernier, Jacques Brunel comptait sur lui, comme sur Bastareaud d'ailleurs. Les deux joueurs avaient dû renoncer au début du Tournoi, le Clermontois sur blessure (genou), le Toulonnais étant suspendu. Mais il était clair dans l'esprit du sélectionneur que ces deux-là seraient des leaders à même d'encadrer le capitaine Guilhem Guirado. La promotion de Parra apparaît en tout cas logique pour ses partenaires. «Morgan, c'est Morgan... Un personnage, plante Yoann Maestri, qui confesse une certaine affection pour l'homme. C'est quelqu'un qui ne laisse pas indifférent. Il a un fort caractère, sait prendre des décisions.» N'est-il pas un brin casse-bonbon ? «Il peut donner cette impression, parfois, mais j'ai beaucoup d'affinités avec lui depuis longtemps. On est de la même année (1988) et il a eu un rôle très important pour notre jeune génération de joueurs. En fait, aujourd'hui, je le vois toujours avec les mêmes yeux. C'est un chef, il a toujours été un chef.»

«Il entraîne les autres derrière lui par ses choix stratégiques et son engagement physique. Il n'hésite pas à défendre sur des mecs qui font le triple de lui» - Wesley Fofana, son coéquipier à Clermont

À l'ASM, on a pigé un peu avant tout le monde quil avait ce petit truc en plus. D'abord parce qu'il a décroché deux titres de champion de France en partie au bout de sa botte (2010 et 2017), mais aussi parce qu'il a fini par endosser la fonction à la demande de Franck Azema. «Morgan est un leader partout, décrit Wesley Fofana, qui le côtoie au quotidien. Par la parole, déjà. C'est un mec qui rassemble. Après, sur le terrain, c'est aussi un joueur qui entraîne les autres derrière lui par ses choix stratégiques et son engagement physique. Il n'hésite pas à aller dans les rucks s'il manque des mecs. Ou à défendre sur des mecs qui font le triple de lui.» On pense à ce plaquage sur Rieko Ioane lors du premier test. Ou à ces deux grattages décisifs en finale contre Toulon en 2017. C'est ce qui a toujours suscité le respect de ses partenaires , parce que s'il n'est pas monté comme une tige de frein, ce n'est pas non plus un tronc (1,80 m, 81 kg). «Il est très courageux et n'a pas peur d'aller au contact, confirme Maestri. Mais, surtout, il pèse énormément dans la stratégie et dans l'équipe, que ce soit en club ou ici en équipe de France.»

Un avis assez unanimement partagé chez les avants, dont Uini Atonio : «Morgan ne te lâche jamais. Quand t'es avant, il te guide partout, te fait remonter, pousser en mêlée, etc. C'est bien, parce qu'on a besoin de mecs comme ça. Moi, j'adore qu'on me gueule dessus. À La Rochelle, il n'y a personne qui ose le faire à part Brock James, parfois. Ça me fait du bien. C'est comme si ton patron était tout le temps derrière toi pour te motiver à bosser. Moi, j'ai besoin de ça. Je suis très content de son retour en équipe de France. Il y a beaucoup de très bons 9 en France, comme Dupont, Serin, Machenaud, etc. Mais des patrons comme Morgan, il n'y en a pas beaucoup. Des jeunes avec du gaz, oui, mais des patrons comme lui, non.»

Nouvelle-Zélande - France : comment gagner à Dunedin

Fabien Galthié : «Comme moi, ça va le booster» Fabien Galthié, consultant de L'Équipe, ancien demi de mêlée et capitaine de l'équipe de France.

«Je vois une forme d'évidence dans le fait que Parra soit capitaine des Bleus, même si ce n'est que temporaire. Sur le terrain, il transpire le leadership, l'autorité. Je pense que s'il n'avait pas été blessé cette saison, il aurait eu le capitanat avant. Dans des conditions difficiles, je le trouve très présent depuis le début de cette tournée. Il est autoritaire, propre, serein. Ce capitanat, ça va le booster comme ça m'avait boosté quand Bernard (Laporte) me l'avait confié en 2001 avant une tournée en Afrique du Sud. J'avais 32 ans à l'époque. Quand tu as de la bouteille, et Morgan en a aujourd'hui (il a bientôt 30 ans), tu as la maturité nécessaire pour te rendre compte que c'est un cadeau plus qu'un fardeau. Et puis, c'est bien qu'un demi de mêlée soit capitaine. Dans le rugby français, où ce poste est très exposé et où tu es très vite remis en cause, ce n'est pas si commun. Je suis content pour Morgan.»

 

[cocotte 63]

Mérité, maintenant qu'il reste bien focaliser sur son jeu... mais son profil est obligatoire en EDF pour la CDM, aux Dupont, Serin, Couilloud, Machenaud etc... de faire ce qu'il faut pour l'accompagner...

[bazooka]

C'est plaisant et ça fait plaisir à lire.

[Loulou]

si on devait reprocher un truc un noves, c'est que d'un coté il prétextait un manque de leadership et de l'autre il laissait parra a la maison

 

lorsque tu lis ce que les autres joueurs disent sur lui , et surtout les gros t'as compris que le garcon etait juste indispensable dans l'equipe 

 

au passage je viens de percuter sur le fait qu'il etait plus jeune de Fofana 

[Gai Novice]

si on devait reprocher un truc un noves, c'est que d'un coté il prétextait un manque de leadership et de l'autre il laissait parra a la maison
 
lorsque tu lis ce que les autres joueurs disent sur lui , et surtout les gros t'as compris que le garcon etait juste indispensable dans l'equipe 
 
au passage je viens de percuter sur le fait qu'il etait plus jeune de Fofana

Quand tu vois la moue d'incompréhension au bas mot de Jeff Dubois à l'évocation de Parra...

[Gourine63]

au passage je viens de percuter sur le fait qu'il etait plus jeune de Fofana 

Ouais ben moi aussi, ça fait si longtemps qu'on le voit parmi les grands qu'on le pense plus vieux qu'il n'est

[cocotte 63]

Après la CDM 2015, ce n'était pas un scandale qu'il sorte de l'EDF quelques mois, histoire de remettre son rugby à l'endroit... depuis fin 2016... en revanche....

[Barnabe03]

Quelqu'un a des infos sur sa sortie hier ?
Protocole qu'on espère sans suite ou autre problème physique ?

[jm12]

Quelqu'un a des infos sur sa sortie hier ?
Protocole qu'on espère sans suite ou autre problème physique ?

A priori il semblerait que ce soit pour un protocole commotion suite à un ruck , où comme d'hab/ notre Gavroche s 'envoie et s'expose!

[Jesus Hans Hubert Vorme]

A priori il semblerait que ce soit pour un protocole commotion suite à un ruck , où comme d'hab/ notre Gavroche s 'envoie et s'expose!

Sans ralenti.

[Barnabe03]

Sans ralenti.

Comme d'hab....

[xdderf63]

Protocole Commotion mais je pense que le médecin lui indique qu'il stoppe son match.

Le médecin qui l'a vu 2 fois et ne l'accompagne pas au vestiaire...

 

Entre temps (entre la 2ème et sa sortie) Parra s'est mis en position d'ailier, ce qui lui a permis une belle interception d'ailleurs, puis à joué une 10zaine de ballon sans prise de risque près de la ligne des NéoZ

 

Pas de ralenti mais pas de scandale non plus.

Il faut que Parra arrête de se jeter dans les roues du camions en toute occasion et se préserve.

Un 9 de surcroît capitaine doit rester 80 minutes sur le terrain.

C'est trop bête de laisser ses coéquipiers après 7 minutes alors qu'il y avait pas le feu...