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Rougerie Aurelien


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2021 réponses à ce sujet

#1906 ELSAZOAM

ELSAZOAM

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Posté 06 avril 2018 - 10:21

http://www.sports-au...s_12801761.html



#1907 Arverne03

Arverne03

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Posté 07 avril 2018 - 05:53

J'ai connu l'ASM avec Rougerie père (Jacques) et fils (Aurélien) !

Le "Cube" a commencé sa carrière à l'ASM la même année où je me suis intéressé au club (1968)...

J'étais fasciné par les Rougerie, Thomas, Pujol, Combeuil, Darbas, Ciéply, Coudeyre, prat et les autres !!!  

Peut-être qu'un jour je connaîtrai la 3ème génération des Rougerie (fils d'Aurélien) avec l'ASM...

 1970 pour moi et la demi-finale. C'était.......................HIER ! :rolleyes:  



#1908 chienvert

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Posté 10 avril 2018 - 10:34

Quelle belle sortie pour Aurélien Rougerie!

 

ps: putain rien que pour ça ils auraient pu se bouger le cul contre le Racing!  Merci les copains!



#1909 Roro Pesca

Roro Pesca

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Posté 23 avril 2018 - 12:54

Très beau petit reportage hier soir sur France 3 auvergne : Que l'on pense ce qu'on veut de Roro, mais là, la joie du gamin et l'émotion de la mère ne sont pas feintes !!! Bravo à RORO !

"""Un baptême en voiture de course sur les pistes d'essais Michelin offert aux enfants malades  
 
 
 
 
  
Le petit Léandre a eu la chance de faire un tour en voiture de course avec son idole, le joueur de rugby Aurélien Rougerie / © A. John



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Dimanche 22 avril, l’association Les Amis de Françoise a accueilli 80 enfants malades sur les pistes d’essais Michelin, près de Clermont-Ferrand. L’objectif : les faire oublier leur quotidien le temps d’une journée en leur faisant tester des voitures de course.

Par MCP avec V. Mathieu
Publié le 22/04/2018 à 18:50



Porsche, Ferrari, Lamborghini : c’est à bord de ces bolides que 80 enfants malades ont pu monter dimanche 22 avril. À l’origine de cet événement, l’association fondée en hommage à Françoise Roland. Depuis sa disparition, ses nombreux amis continuent son œuvre en offrant aux enfants malades un peu de rêve : un tour en voiture de sport.

Pour ajouter encore un peu d’incroyable à cette journée, certains ont eu la chance de faire une virée aux côtés de pilotes prestigieux. C’est notamment le cas de Léandre, qui a pu faire un tour avec le joueur phare de l’ASM Aurélien Rougerie. « C’était génial on a dépassé les 200 km/heure ! » s’exclame le jeune garçon en sortant d’une voiture de luxe. « Depuis qu’on avait découvert qu’il était malade, il ne pouvait pas sortir ou aller dans des manifestations, explique sa mère avec émotion. Donc là c’était l’occasion rêvée. Et il rencontre son idole, c’est vraiment top ».

Michelin offre aux amis de Françoise cette journée sur les pistes, l'association peut donc réinvestir ses bénéfices. Les bénévoles comptent d’ailleurs organiser une nouvelle journée détente au profit des enfants malade le 9 juin prochain. Cette fois, pas de pointe à 200km/heure mais une belle balade dans les monts du Sancy.


NI_1223909_1524414246_550.jpg
 



 





Une virée en voiture de course sur les pistes de Ladoux offerte aux enfants malades
Dimanche 22 avril, l’association Les Amis de Françoise a accueilli 80 enfants malades sur les pistes d’essai Michelin, près de Clermont-Ferrand. L’objectif : les faire oublier leur quotidien le temps d’une journée en leur faisant tester des voitures de course. Avec Aurélien Rougerie, centre de l'ASM Clermont-Auvergne ; Amélie Geoffroy, maman de Léandre et Jean-Pierre Roch, président de l'association des "Amis de Françoise".  - Un reportage de V. Mathieu, A. John, C. Munro et M. Canuto.
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#1910 el landeno

el landeno

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Posté 25 avril 2018 - 06:10

Cela faisait longtemps qu'il savait que ce moment arriverait, puisque, en prolongeant son contrat une dernière fois la saison dernière, Aurélien Rougerie (37 ans) avait promis que ça serait sa dernière. Mais, pour la première fois hier, l'icône de Clermont est revenue, en conférence de presse, sur cette fin qui approche inexorablement. L'homme aux 19 saisons (depuis 1999/2000) et 417 matches avec l'ASM n'a plus que deux rencontres au maximum à disputer en jaune et bleu.

« Un pincement au coeur, il y en aura un, voire deux ! a-t-il admis, de bonne humeur, dans un salon du stade Michelin. Il y aura de l'émotion, pour moi, mes proches et quelques fans... Mais je sais où je vais après, donc je ne suis pas trop nostalgique. » Là où il va, c'est son club de toujours, celui de sa première licence, mais sans les crampons, dans un rôle de recruteur d'abord. Un phénomène, cette fidélité ?

«J'ai eu envie de partir deux fois»

« Une exception, plutôt, a-t-il nuancé. Je suis parti du principe que l'herbe n'était pas plus verte ailleurs. On a toutes les infrastructures ici, dans un club que j'ai vu évoluer. Au départ, on faisait de la muscu sous la tribune, avec les haltérophiles de l'omnisports ! J'ai eu envie de partir deux fois. En 2005, parce que ça n'allait pas du tout, le club était au bord de la Pro D 2. Mais on a réussi à se maintenir et le projet sportif derrière était intéressant. Puis au Japon, quand je voyais ma fin de carrière arriver. Je me disais qu'une expérience différente pouvait être intéressante pour ma famille et moi. On avait bien avancé, il y avait un contrat en or, mais l' accident de Fukushima m'a refroidi... »

Rougerie est donc resté auvergnat. « Mais, au début, on avait prévu un style de vie où, vers trente-trois ou trente-quatre ans ans, on allait repartir sur une vie normale... Mais j'ai prolongé le plaisir ! sourit-il. Et c'est là où j'ai pris mon pied. J'ai rencontré de jeunes joueurs et j'ai découvert une autre facette, la transmission. » Et ce qui lui a permis de soulever la saison dernière un second Brennus, après celui de 2010, dont il a répété hier qu'il constituait son meilleur souvenir.

Rougerie a aussi évoqué ces finales perdues, cinq en Championnat (entre 2001 et 2015) et trois en Coupe d'Europe (2013, 2015, 2017). Et y a ajouté sans hésiter celle abandonnée en bleu, contre la Nouvelle-Zélande, en 2011. L'équipe de France, l'autre grande histoire de sa carrière : « Je rappelle parfois à mon père (Jacques, pilier dans les années 1970) qu'il n'a qu'une sélection, et moi, 76, je le chambre un peu ! J'ai un profond respect pour Bernard Laporte, qui m'a lancé à vingt et un ans, et Marc Lièvremont, qui m'a fait confiance sur sept matches en 2011. Je retiens cette aventure humaine. Même si les matches n'étaient pas des plus beaux, il a fallu tout mettre bout à bout pour arriver en finale. Le lendemain, un supporter français que j'ai rencontré dans un bar m'a dit : "Vous ne méritiez pas d'aller en finale. Par contre, vous méritez d'être champion du monde." Il avait bien résumé la situation... »

Rougerie ne disputera pas de finale pour sa dernière saison, hachée par les blessures et gâchée par une ASM à bout de souffle. Mais il n'en garde aucune amertume. Parce qu'il s'est fait une place à part dans sa ville et son club, qui en ont fait une icône. « Au départ, j'avais une carapace, admet-il. Et j'ai compris que les gens n'étaient pas là pour me juger en tant qu'homme, et ça s'est beaucoup mieux passé. Tant qu'il y a du respect, ça se passe bien ! » Et tout finit bien.

 

Source : https://www.lequipe....et-raquo/895737


Modifié par JB 03, 25 avril 2018 - 06:39 .
Ajout de la source

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#1911 Le vieux Tullois

Le vieux Tullois

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Posté 01 mai 2018 - 23:14

La fin de carrière du grand blond au maillot jaune et bleu ne passe pas tout à fait inaperçue : sur FR 3 Auvergne il a eu droit à un reportage dans le 19h du dimanche 29 avril et le lendemain 30 avril il était l'invité de match retour dans ce même journal. Sur FR 3 National il était l'invité de Clémentine Sarlat dans Tout le Sport à 20h .... une télé par jour .... il va être sur les genoux pour son dernier match 


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#1912 OliveR

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Posté 03 mai 2018 - 13:13

Pêché sur le site de l'ASM : "9 entraineurs et 3 présidents ! Durant ses 19 ans de carrière, Aurélien a été coaché par 9 entraineurs : Victoir Boffelli (1999-2000), Tim Lane (2000-2001), Steve Nance (2001-2002), Laurent Travers (2002-2003), Alain Hyardet (2003-2004), Olivier Saisset (2004-2005), Philippe Agostini (2005-2006), Vern Cotter (2006-2014) et Franck Azéma (2014-2018) ; et connu 3 Présidents, Jean-Louis Jourdan (1996-2004), René Fontès (2004-2013) et Eric de Cromières (depuis 2013)".

Avant l'arrivée de Cotter, il en aura usé des entraîneurs...



#1913 el landeno

el landeno

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Posté 03 mai 2018 - 21:30

issu de l'équipe :

 

C'est une ritournelle qui a eu son succès, à l'époque. Le groupe auvergnat Wazoo chantait La Manivelle et dédiait sa chanson, dans le refrain : «À toi le guerrier auvergnat cette chanson est pour toi / Les Jaune et Bleu sont tous armés pour conquérir le Bouclier». Et lui, pendant ce temps-là, en cette même année 1999, faisait ses premiers pas avec Montferrand, comme on disait alors. C'est une concomitance de dates qui dit à quel point la figure d'Aurélien Rougerie était guettée en Auvergne : le club et la région rêvaient du Brennus, il a su se faire prophète en son pays pour répondre aux plus profondes aspirations des siens, en 2010.

C'est ce qui fait le côté grandiose et unique de sa carrière. Bientôt 418 matches avec l'ASM, samedi contre Toulouse. Et une aura d'icône. La semaine dernière, il récusait lui-même le terme, mais c'est ainsi : fils de Jacques, pilier grande gueule et figure du club dans les années 1970, et de Christine Dulac, basketteuse des Demoiselles de Clermont à la même époque, qui compte 107 sélections chez les Bleues et est aujourd'hui adjointe au maire de Clermont, il s'est émancipé pour s'inscrire totalement dans la vie de sa région. Il n'a jamais quitté l'Auvergne, malgré deux réelles tentations, et l'Auvergne l'aime autant pour cela que pour ce qu'il a apporté sportivement.

Alors nous avons interrogé des personnalités du Massif central pour qu'elles racontent ce qu'il y représente et leur attachement respectif. Qui, à partir de dimanche, trouvera d'autres formes pour se perpétuer.

Jean-Dominique Senard (président du Groupe Michelin depuis 2012) : «L'enfant de la région»

«Comment voyez-vous le caractère populaire d'Aurélien Rougerie en Auvergne ? Il représente l'enfant de la région. Il est entré à l'ASM à l'âge de cinq six ans, il y a vécu jusqu'à aujourd'hui sans interruption... ç'a un caractère mythique ! Et lui-même étant loyal et fidèle, ça crée un tissu fort de solidarités entre lui et la région. De ce point de vue-là, c'est une icône ! D'autant plus qu'il a un abord sympathique et chaleureux, de façon naturelle. Ce n'est pas quelque chose de construit chez lui. Cette simplicité fait que tout le monde se l'attache.Aviez-vous pu l'observer en tant que joueur ? Oui, il m'est arrivé parfois d'aller dans le vestiaire à la fin des matches et je ne pouvais que constater à quel point il était un vrai leader. Quand il faisait les débriefs, je le voyais parler aux uns et aux autres en dosant ses propos en fonction des personnes. Un leader sportif a-t-il des qualités qu'on peut retrouver dans le monde de l'entreprise ? Oui, il y a des liens énormes ! C'est un rôle de chef d'orchestre où il faut être capable de mettre en valeur les talents des autres et c'est ce qu'on demande à un chef d'entreprise. Aurélien a ce talent fou, en étant au centre du terrain, comme capitaine, de distribuer les rôles et de mettre en valeur les autres joueurs et pas seulement lui-même. C'est toute sa grandeur !

e8758.jpg (A. Martin/L'Equipe)

Qu'incarne-t-il de sa région, de l'Auvergne ? La persévérance, cette incroyable force de rebond, malgré les périodes difficiles que le club a pu traverser, avec des frustrations terribles... J'ai assisté à un nombre de finales... Toutes, sauf une, pas de chance, celle où ils ont gagné le premier Brennus (2010) ! Mais tout ce temps à tenir en haut malgré les échecs, pour moi, c'est très caractéristique de l'Auvergne. Avec la fin de sa carrière de joueur, c'est la fin d'une époque à l'ASM. Peut-elle le remplacer ? On ne peut pas remplacer les gens tel que lui, ça n'existe pas. Il ne faut pas forcer l'histoire, sinon, c'est artificiel. Mais on voit des jeunes qui arrivent et je suis sûr qu'Aurélien sert de modèle à tellement d'entre eux. Ça aussi, c'est son rôle de rayonnement. Beaucoup vont essayer de l'imiter et on verra apparaître dans les années qui viennent des générations de jeunes rugbymen venant d'Auvergne qui auront son image en tête.Est-ce une bonne chose qu'il reste au club dans un rôle différent ? On ne peut pas se détacher, ce n'est pas possible ! Il restera toujours dans le giron pour témoigner. Les gens, à notre époque, ont besoin de sens. Des paroles peuvent suffire, quelque chose de vrai. Parce que les gens sont sensibles à la sincérité, et Aurélien rayonne la sincérité. S'il continue dans les années qui viennent à témoigner de ça, c'est le meilleur service qu'il puisse rendre à l'ASM, à l'Auvergne et au rugby.»

Romain Bardet (3e du Tour de France 2017) : «Il suffit d'une phrase d'Aurélien...»

«Je suis le rugby depuis que j'ai déménagé à Clermont-Ferrand en 2008. Bien sûr, j'étais place de Jaude pour le titre en 2010 ! Et je fais ma prépa physique dans les installations de l'ASM maintenant. Je me rends au stade plus régulièrement depuis deux ou trois ans, Aurélien était plus souvent remplaçant que titulaire sur cette période. Mais on sentait un profond respect du public et une attention particulière chez les joueurs parce qu'il arrivait à ressouder le groupe et à recréer du lien. Même si son influence sportive n'était plus comme elle l'était notamment au moment du titre, en 2010, son influence humaine était là.

50d2e.jpg (A. Martin/L'Equipe)

Chaque fois qu'il rentrait, il avait un impact sur le groupe. On sentait que c'était l'un des patrons, avec Morgan (Parra). Quand un jeune comme Damian Penaud arrive, il suffit d'une phrase d'Aurélien Rougerie pour que des mecs comme ça soient formés ! Son aura sur le club est très importante. Il personnifie les valeurs du club, comme la persévérance, parce que c'est une figure emblématique qui est restée contre vents et marées, le dernier parmi les derniers.»

Jean-Luc Petitrenaud (chroniqueur gastronomique, animateur radio et télé) : «Il pourrait être le maire de la ville»

«Que représente pour vous Aurélien Rougerie ? C'est un homme qui tient à ses terres, à son volcan. Tous les Auvergnats ont migré pour ouvrir un bistrot à Paris, il y a un siècle... Eh bien, lui, il serait resté au pays ! Il a une "auvergnatitude" emballante ! Ses premiers spectateurs, les premiers membres de son fan-club, ce sont les monts d'Auvergne. Je me souviens, quand il a eu son accident terrible (blessure au larynx, en 2002). La clinique lui avait mis une chambre pour qu'il puisse apercevoir un bout de stade Marcel-Michelin et ses volcans d'Auvergne. Comme si c'était une prescription médicale, les deux comprimés à prendre chaque matin pour calmer la douleur. Aujourd'hui, il pourrait être le maire de la ville. Il est le "Roro" de tout le monde. Il sort avec son sac et les plus petites gens le saluent, le klaxonnent et il répond d'un signe de la main. C'est son essence, il a besoin de ça pour fonctionner. Vous connaissez aussi sa famille ? Oui, elle est très impliquée dans la vie auvergnate. La baby-sitter qui a gardé les frères m'a raconté que quand elle gardait les deux, Baptiste et lui, il y en a un qui faisait toujours des conneries et les menait jusqu'au bout, c'était Aurélien. Mais au moment où il allait se faire choper, il faisait un cadrage débordement pour que ça soit son frère qui prenne ! Il avait ce côté malicieux et astucieux. Quand je le vois jouer, ça me rappelle ça ! J'ai aussi regardé des matches au stade avec les parents. Lorsque sa mère le voit avec un ballon, elle se tient la tête, elle se dit qu'il va se faire mal ! Autant le père a connu ça, les gnons, la baston, autant la maman, elle, est torturée. C'est son petit Roro, il ne faut pas qu'il se fasse mal, sinon le soir elle va être obligée de lui mettre un Tricosteril sur le genou ! Vous l'avez fréquenté plus tard ? J'ai un fils qui a dix-sept ans et qui a beaucoup joué au rugby. Quand il avait une dizaine d'années, Roro se mettait à genoux et disait : "Allez, mêlée, maintenant !" Il tombait sur le dos en disant : "Tu pousses trop fort !"Je l'aime beaucoup, parce que derrière son aspect rude de joueur il a ce côté extrêmement doux. Un jour, je l'ai croisé au sommet de sa gloire à Orly, il a traversé tout l'aéroport pour venir me faire la bise, comme si j'étais un grand tonton de la famille Rougerie. Il a ce côté profondément familial. Ses parents ne restent jamais plus de deux jours sans nouvelles d'Aurélien ! Puis je l'ai invité pour mon émission Les Escapades et il s'est prêté très facilement au jeu, en invitant plusieurs joueurs. On avait tourné au Hpark, son resto. J'avais fait venir le papa, Jacques, pour qu'il dise aussi ce qu'il aimait quand il passait à table. Mais Aurélien surveillait son père comme théoriquement le père doit surveiller le fils ! Il avait un oeil sur Jacques parce qu'il suivait un régime et lui disait : "Oh, mais enfin papa, arrête !" Il était d'une gentillesse, d'une proximité, il voulait arranger tout le tournage ! Avec ce regard extraordinaire, c'est qu'il n'oublie jamais un cameraman, un ingénieur du son. S'il ouvre une bouteille, c'est pour tout le monde !»

f79d0.jpg (S. Mantey/L'Equipe)
«Le premier guerrier à soulever le Bouclier» Didier Veillault (directeur de la Coopérative de mai) : «Aurélien a commencé en 1999, l'année où je suis arrivé à Clermont pour ouvrir la salle de concerts... C'est mieux qu'un drapeau ! Il représente ce que les gens aiment ici. Avec son aura, il symbolise le côté populaire, proche des gens. Quand on le croise en ville c'est quelqu'un de formidable de gentillesse. Il n'est pas dans le buzz, les gens apprécient ça. Et comme les résultats ne sont pas bons cette saison, j'ai vu que tout le monde, les supporters, avaient les boules pour lui, autant que pour le club.»

Camille (23 ans, membre de la Yellow Army) : «Je supporte l'ASM depuis une douzaine d'années. J'ai vu les trois finales de 2007, 2008 et 2009 au stade de France, et en 2010, mon père m'a dit : "Non, on n'y retourne pas, pour les voir perdre, encore !" Je lui ai répondu : "Je sens qu'on va gagner, cette année !" mais j'ai suivi ça place de Jaude... Rien que pour ça, on lui sera toujours reconnaissant, à Aurélien. Le premier guerrier à soulever le Bouclier... ça faisait tellement longtemps qu'on l'attendait ! Je serai au Michelin (samedi) pour sa dernière. Rien que d'en parler, je suis émue. On aura du mal à retenir nos larmes au stade... Je n'arrive pas à me dire qu'on ne va plus prononcer son nom à l'annonce de la composition des équipes. Il arrête... Mais il sera toujours là !»

Serge Boudu («roi de la nuit de Clermont-Ferrand») : «J'avais un club à Orcines, le Phidias, et ses parents étaient mes voisins. Le papa est un personnage extraordinaire... Il venait chercher Aurélien quand il faisait le mur pour faire la fête chez moi... Quand Jacques arrivait à la porte, le portier venait me voir et me disait : "Il y a Monsieur Rougerie devant la porte, en pantoufles !" Lui me demandait : "ils sont où les enfants ?!" Je répondais l'air surpris "ah bon ? Ils sont là ?" Il passait devant mais c'est toujours Baptiste (le frère) qui attrapait le coup de pied au cul ! On est devenus amis comme ça. C'est une famille qui a du coeur, des gens qui s'aiment ! C'est rare de nos jours ! On a envie de les côtoyer parce que ce sont des gens qui détendent, qui sont à l'aise partout. Comme Aurélien. Il est devenu le symbole de sa région. On lui ferait une statue, je serais bien content ! Un petit square vers le stade Michelin, ça serait pas mal...»

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#1914 ASMducentre

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Posté 04 mai 2018 - 04:17

Late Canal Rugby Club :
https://www.mycanal....-club/p/1492798 (11 minutes)

On peut gueuler sur Canal mais la, il faut reconnaître qu'ils mettent les petits plats dans les grands.
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#1915 jm12

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Posté 04 mai 2018 - 05:19

Late Canal Rugby Club :
https://www.mycanal....-club/p/1492798 (11 minutes)

On peut gueuler sur Canal mais la, il faut reconnaître qu'ils mettent les petits plats dans les grands.

Avec une certaine émotion affichée par Bayle...ressentie comme sincère...un  Clement  Poitrenaud,  toujours aussi sympa...résumer ciblé sur le top 14...pour moi il manquait que cette finale de CDM volée ce jour là aux Français par un arbitrage d'une grande intégrité...décidément il n 'y a pas qu'en top 14....

 

Sinon très bon reportage...un moment de plaisir et une belle reconnaissance à l 'encontre d'Aurélien Rougerie...un icône comme les  Sella   Blanco....des gens qui auront fait grand bien à ce sport !



#1916 el landeno

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Posté 04 mai 2018 - 06:22

dans Sud Ouest du jour :
Il aurait peut-être préféré finir
sur titre, soulever un troisième
Bouclier de Brennus
ou une première Coupe d’Europe
Place de Jaude sous les
acclamations d’un peuple auvergnat
qui a fini par en faire son idole.
Mais finalement, ce dernier match
de la saison, à domicile et sans enjeu
face à un Stade Toulousain déjà qualifié
pour les barrages, aura le mérite
d’offrir à Aurélien Rougerie une
fête rien que pour lui. Un jubilé en
hommage à ses 19 saisons sous le
maillot jaune et bleu. Un record,
dans le rugby français actuel, où aucun
joueur encore en activité ne
peut se prévaloir de pareille fidélité.
De la à parler d’exploit, l’intéressé
lui-même ne s’y hasarde pas, conscient
qu’il est plus simple de rester
fidèle au club de sa ville quand
c’est un des meilleurs et des plus riches
du rugby français. « Je n’ai jamais
considéré que la pelouse était
plus verte ailleurs. Le club a toujours
su s’adapter, se moderniser et
rester parmi les plus compétitifs,
résume la gloire locale, qui a pourtant
failli quitter l’Auvergne deux
fois. « En 2005 ça n’allait pas du tout,
le club était au bord de la Pro D2.
On a réussi à se maintenir et le projet
sportif pour se relancer était intéressant.
Je suis resté et j’ai bien fait
puisque ça a coïncidé avec l’arrivée
de Vern Cotter. La deuxième fois, ça
a été avec une piste japonaise. Je me
disais qu’une expérience différente
pouvait être intéressante. Mais l’accident
de Fukushima m’a refroidi. La
nouvelle culture et le contrat en or
ok, mais je ne voulais pas revenir
avec beaucoup d’argent et une maladie.
Donc j’ai préféré rester à la
maison. »
Le plus grand à Clermont
À Clermont, il est en effet chez lui.
Sa mère, Christine Dulac, est une
gloire locale, ancienne basketteuse
(107 sélections en équipe de France
et adjointe aux sports à la mairie de
Clermont), Jacques, son père est un
ancien pilier de l’ASM (1 sélection)…
Un héritage aussi confortable que
potentiellement lourd à porter.
« Mais je n’ai pas eu à en souffrir. Au
début, j’étais un peu planqué sous
ma carapace et j’ai mis un peu de
temps à m’ouvrir, mais j’ai compris
que les gens ne jugeaient que le
rugbyman, pas l’homme. Il y a toujours
eu beaucoup de respect. »
Rougerie va partir et c’est tout le
peuple d’Auvergne qui s’apprête à
célébrer le meilleur marqueur de
l’histoire du club (134 essais, devant
Philippe Saint-André, 119), mais surtout
le premier capitaine de l’ASM à
avoir soulevé le Bouclier, après une
si longue attente (10 finales perdues).
Il a remis ça en 2017, dans le
prolongement d’une carrière où il
est devenu un trois-quart centre fiable
et solide, mais forcément moins
utilisé, au sein d’un effectif de très
haut niveau. Quelle trace laissera-til
?
« Celle du plus grand joueur de
l’histoire de l’ASM », estime Pierre
Mignoni, ancien demi de mêlée
jaunard. « Il aimait l’ASM et le montrait
toujours », confirme Vern Cotter,
dans un documentaire hommage
sur Canal+.
Mais au niveau du rugby français,
c’est peut-être différent. Frédéric
Michalak ou Vincent Clerc, qui
s’arrêtent aussi, ne peuvent pas se
targuer de la même longévité ou
de la même fidélité à un club, mais
rivalisent largement au niveau de
l’empreinte laissée.
Car s’il s’en va par la grande porte
clermontoise, l’Auvergnat n’a pas
été à l’heure à tous les rendez-vous
de sa carrière internationale, malgré
trois Coupes du Monde disputées.
Bien sûr, son talent et ses qualités
physiques hors-norme en ont
fait très vite un très grand espoir et
son bilan de 76 sélections est très
présentable. Bernard Laporte
n’avait pas hésité à l’appeler à 21 ans
tout juste pour remporter une
tournée d’automne et un Grand
Chelem dans la foulée. L’époque
était bénie, Rougerie s’est gavé au
sein d’une génération dorée.
« Sales gosses »
« Il est arrivé avec sa vitesse, sa puissance,
c’était un phénomène, se
souvient l’ancien sélectionneur qui
évoque « un bon mec et un grand
joueur ». Pour moi, c’était le John
Kirwan français », référence à l’un
des plus fameux trois-quarts All
Black de l’histoire. « Mais il avait des
lacunes, en défense notamment. Et
jamais je n’aurais pensé qu’il puisse
finir sa carrière au centre. Il a bossé
et réalisé une très belle fin de carrière.
Peut-être même a-t-il mieux
fini qu’il n’a commencé… »
Les blessures et les échecs ont en
effet émaillé la carrière du colosse
clermontois. Ainsi, tout a failli s’arrêter
après la percussion, coude en
avant, du talonneur des Wasps, Phil
Grenning, au cours d’un match
amical, en août 2002. Touché au larynx,
Rougerie a mis plus de quatre
mois à s’en sortir. « Et je pense
que je l’ai payé lors de la Coupe du
Monde 2003, où je n’ai pas évolué
mentalement, à mon meilleur niveau
», estime-t-il dans son livre de
mémoires. Relégué sur en tribunes
par Bernard Laporte, au profit de
Vincent Clerc durant la Coupe du
Monde 2007, il a finalement connu
un retour en grâce en 2011, sous
l’ère Lièvremont. Finaliste face aux
Blacks, avec les fameux « sales gosses
», le Clermontois faisait alors partie
des leaders aussi doués que capricieux,
de cette équipe qui a tant
déçu, mais qui a failli surprendre
les All Black (7-8). Failli, seulement.
Et ça change tout…
REPÈRES
76
Nombre de sélections en
équipe de France, avec qui il a
inscrit 23 essais. La première
cape, le 10 novembre 2001,
face à l’Afrique-du-Sud (test
match), 20-10. Il a remporté
deux Tournois des Six
Nations, en 2002, 2006 et
2010 (dont deux Grand
Chelems, 2002 et 2010)
8
Nombre de victoires,sur ses
huit premiers matches en
équipe de France. Une tournée
d’automne et un Grand
Chelem enchaînés. Jamais le
XV de France n’a atteint les 9
succès de rang.
Plein cadre
Portrait


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#1917 Kiwifrog

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Posté 04 mai 2018 - 12:10

Mes premiers souvenirs de l'ASM remonte a la saison 1993-94 (saison à 2 finales perdues...). Ca fait 25ans que je suis ce club et Rougerie joue depuis 19 saisons. C'est difficile pour moi d'imaginer l'équipe sans lui. Il restera LE joueur mythique de l'ASM.



#1918 Spadone

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Posté 04 mai 2018 - 15:03

Late Canal Rugby Club :
https://www.mycanal....-club/p/1492798 (11 minutes)

On peut gueuler sur Canal mais la, il faut reconnaître qu'ils mettent les petits plats dans les grands.

Reportage fait par un jeune clermontois; arthur bourdeau



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Posté 04 mai 2018 - 19:17

Mes premiers souvenirs de l'ASM remonte a la saison 1993-94 (saison à 2 finales perdues...). Ca fait 25ans que je suis ce club et Rougerie joue depuis 19 saisons. C'est difficile pour moi d'imaginer l'équipe sans lui. Il restera LE joueur mythique de l'ASM.


Pareil pour moi ... doù mon pseudo
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Posté 04 mai 2018 - 21:07

Merci Aurélien et chapeau pour ta carrière :hat:






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