plutot d'accord avec toi, notamment sur la dernière phrase.
mais il faut savoir se poser les bonnes questions.
Pourquoi un ailier fidjien de 20 ans serait meilleur qu'un ailier français de 20 ans ?
Pourquoi un ouvreur australien de 20 ans serait meilleur qu'un ouvreur français de 20 ans ?
et pourquoi un pilier géorgien de 20 ans serait meilleur qu'un pilier français de 20 ans ?
comment fonctionnent ces pays pour sortir de tels joueurs techniques en juniors alors qu'on pinaille ?
sans manquer de respet aux Lelos, la Géorgie n'est pas (encore) une grande nation du rugby; mais elle sort des piliers à la pelle quand nous on doit en avoir 4/5 de niveau international. Que font-ils de plus, ou de mieux, que nous sur des jeunes pour qu'ils soient si bons aussi tôt ?
quand on voit le nombre de joueurs étrangers en Espoirs, ça m'inquiète grandement. Lors d'ASM/RCT en Espoir, 3 des 4 piliers titulaires étaient géorgiens ! sans parler des ailiers fidjiens (même le 8 chez nous)
en quoi prend-on moins de risques à embaucher un sud-af de 25 ans en deuxième ligne qu'un français de 23 ans, par exemple ?
on sait former, mais encore faut-il s'en donner la peine; et les moyens.
Pour les piliers et les alliers il y a un aspect rustique et génétique indéniable, plus un aspect culturel supplémentaire.
Pour les ouvreurs c'est plutot un déficit de formation, les mecs du sud se bouffent des skills depuis l'école, et leur culture ne juge pas tabou le jeu au pied comme ce peut être le cas chez nous ou il est concidéré comme le dernier recours quand rien d'autre n'est possible.