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[Lourugby]

Bin pour une fois que le émachère parie sur un jeune jiff et pas sur un mercenaire sudaf, ça mérite d'etre noté, c'est surprenant mais peut etre au'ils apprennent de leurs erreurs passées, des mecs qui coutent des fortunes, plombent le SC et rapportent peu .... Il en a peut etre marre le père Altrad, il tente autre chose.

 

En fait, je m'exprimais davantage sur Cadot plutôt que sur Montpellier. Je trouvais que le choix de Cadot était risqué, pour lui, car il va tout de suite devoir affronter un changement de club, de championnat et une concurrence très forte après une seule saison en pro. Ce qui risque de porter préjudice à sa progression selon moi alors qu'une nouvelle saison en Pro D2, avec la quasi assurance d'enchainer les matchs, n'aurait pas impacté celle-ci.

[Alex chocolatines]

 

En fait, je m'exprimais davantage sur Cadot plutôt que sur Montpellier. Je trouvais que le choix de Cadot était risqué, pour lui, car il va tout de suite devoir affronter un changement de club, de championnat et une concurrence très forte après une seule saison en pro. Ce qui risque de porter préjudice à sa progression selon moi alors qu'une nouvelle saison en Pro D2, avec la quasi assurance d'enchainer les matchs, n'aurait pas impacté celle-ci.

C'est à prendre en considération mais regarde Jaminet et Capuozzo, ils se défendent plutot bien et en plus ils jouent en sélection nationale. 

 

PS. pour une fois que je défend le émachère, tout le monde s'en fout. Vous ne m'y reprendrez pas de si tôt 

[inASMweTrust]

Latu reviendrait en France, au MHR, qui trouve enfin un talon. 

Tolu Latu (Waratahs) a dit oui à Montpellier - L'Équipe (lequipe.fr)

[l'exil]

Officiel pour Cadot et Erdocio.

[Un jaune dans un ballon]

dommage pour cadot j'aurais aimé qu'on se positionne..

[TH69]

C'etait pas cadot non plus... Peut être.

[steph]

Dire qu'on a failli avoir et Cadot, et Nowell !

[bazooka]

Depuis ça sent un peu le sapin

[Gourine63]

Dire qu'on a failli avoir et Cadot, et Nowell !

Guérison de Matthieu Lartot intensifies*

[Silhouette]

Dire qu'on a failli avoir et Cadot, et Nowell !

Alors qu'a la place on a les boules...

 

De Noel...

 

Ah bin si...

 

[Lima]

Stanley entraineur de la défense d'après Altrad.

[Yellow]

Cockerill, Stanley, Elissalde, Saint-André... 

[xdderf63]

Il signe bien au MHR 

 

[Alex chocolatines]

Il a fait de la prison ou il est au moins en attente de jugement ? Au émachère faut un certain pédigré quand meme.

[el landeno]

Richard Cockerill (manager de Montpellier) : « Je ne suis pas venu en vacances » Le nouveau manager de Montpellier, Richard Cockerill, qui a fait une croix sur la Coupe du monde avec le staff de l'Angleterre, arrive avec de grandes ambitions et sa rigueur anglo-saxonne.

Après une matinée de travail chargée en cette période de reprise et une réunion avec le staff qui s'est prolongée, Richard Cockerill, 52 ans, s'est présenté avec une heure de retard. Il s'en est excusé avant, pendant et après l'entretien : « Ce n'est pas moi, ça... » L'ancien talonneur aux 27 sélections avec l'Angleterre, devenu entraîneur à succès, n'a pas la réputation d'un tendre mais l'image est vite brisée par un sourire communicatif. Il s'est confié pendant plus de quarante-cinq minutes, en français, sur ce nouveau projet à Montpellier. On comprend entre les lignes que ça va bosser dur dans l'Hérault, où il faut oublier une saison post-titre très compliquée.

 

 

« Comment s'est fait votre choix de rejoindre Montpellier ?
C'était une opportunité. Pour les entraîneurs étrangers, elles sont rares en France. J'ai joué à Clermont (2002-2004), j'ai entraîné à Toulon (en 2017) où j'ai perdu la finale (contre Clermont, 16-22), c'est encore une déception pour moi... Mais j'aime ce Championnat, il est dur, c'est le plus relevé du monde, c'est long, c'est difficile physiquement, il y a de très bons joueurs. C'était un challenge pour moi et j'adore ça. J'ai passé un super moment à Toulon, sur six mois. Mais six mois, c'est facile (rires). J'ai signé ici pour trois ans et je veux de la constance.

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Vous étiez dans le staff de l'Angleterre la saison dernière mais vous avez pris votre décision assez vite même s'il y avait la Coupe du monde en perspective ?
J'ai beaucoup discuté avec Philippe (Saint-André, le directeur du rugby) et le président (Mohed Altrad). On a commencé à parler d'une arrivée après la Coupe du monde mais ça voulait dire que je manquais de nombreuses semaines de préparation cet été, celles où vous construisez votre équipe. Il était hors de question pour moi d'arriver en cours de route. Donc j'ai préféré ici pour venir ici dès la reprise (fixée au 3 juillet), bosser à fond sur la présaison et ne pas faire la Coupe du monde avec l'Angleterre. C'était une décision difficile mais c'était important d'être là, dès la reprise. Aucun regret. Vis-à-vis des joueurs, c'est une question de confiance et de légitimité.

Le départ d'Eddie Jones et l'arrivée de Steve Borthwick à la fin de l'année 2022 ont-ils précipité votre départ ?
Non. Eddie est un super entraîneur, Steve aussi. Il n'y avait aucun problème humain avec Steve. L'Angleterre voulait que je reste mais si je partais à Montpellier, la bonne décision était de partir après le Tournoi pour me tourner vers ce nouveau projet.

 

 

« C'est ce que j'ai dit aux joueurs, le Championnat n'a plus de respect pour cette équipe qui a fini onzième »

Richard Cockerill, manager de Montpellier

 

 

 

Qu'est-ce qui vous motive dans ce projet à Montpellier ?
Mon premier objectif en arrivant ici, c'est que l'équipe travaille dur. Onzième du Championnat (le classement du MHR la saison dernière) après avoir été champion au bout d'une saison incroyable... C'est ce que j'ai dit aux joueurs, le Championnat n'a plus de respect pour cette équipe qui a fini onzième. Cette équipe, c'est la mienne maintenant, il faut regagner ce respect et ça commence par un travail très dur cet été.

Avez-vous envie de les secouer après cette saison ratée ?
Je suis prêt à accepter toutes les responsabilités que l'équipe joue bien ou mal. J'ai beaucoup d'expérience, à Leicester (2005-2016), Toulon (2017), Édimbourg (2017-2021), en équipe nationale d'Angleterre (2021-2023)... Je veux que l'équipe travaille bien la semaine et quand arrive le match, j'exige 100 % d'efforts, tout le temps. Si vous perdez en respectant cette exigence - et même si je déteste perdre -, il y a moins de regrets pour les joueurs.

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Comment analysez-vous cette saison compliquée à Montpellier après le titre ?
Vous gagnez le Bouclier pour la première fois, vous finissez votre saison tard, votre préparation est plus courte, ce qui entraîne beaucoup de blessures, Yacouba (Camara), (Geoffrey) Doumayrou, Arthur Vincent... Toutes les circonstances étaient difficiles. La saison du titre, c'était une bonne conquête, une grosse défense, un engagement physique total. Sans qu'on sache pourquoi, alors qu'il y avait à peu près les mêmes joueurs, ce n'était pas la même équipe la saison dernière. L'expérience de (Guilhem) Guirado, (Fulgence) Ouedraogo et (Benoît) Paillaugue qui sont partis a manqué aussi.

Avec Philippe Saint-André directeur du rugby, vous manager et Jean-Baptiste Elissalde entraîneur en chef, comment allez-vous vous répartir le travail ?
Philippe ne sera pas avec l'équipe au quotidien. Je suis le manager de l'équipe, en échange permanent avec Philippe qui va assurer les relations avec l'équipe première, le président, les partenaires... Je suis le chef du rugby, Jean-Baptiste Elissalde est responsable de l'attaque avec Benson (Stanley, arrivé cet été) qui travaille sur la défense. La hiérarchie est faite comme ça mais elle n'est pas importante pour moi. Je vais travailler AVEC les entraîneurs, je serai plus en charge du travail avec les avants au quotidien mais le but est de développer notre projet de jeu ensemble.

« C'est important d'avoir un chef qui tranche »

Richard Cockerill, manager de Montpellier

 

 

 

Qui prend les décisions pour les compositions d'équipe ?
C'est moi. C'est important d'avoir un chef qui tranche.

Quel est votre axe de travail prioritaire ?
C'est d'avoir un bon processus pour la mise en pratique du projet de jeu. Et trouver cette consistance chaque semaine de travail pour gagner tous les matches. Je suis réaliste, je sais que c'est impossible mais je veux que sur les trois prochaines années, on soit constants.

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Les champions de France ont d'abord un gros paquet d'avants...
Oui, mais ça, c'est valable dans n'importe quel Championnat. Pour moi, le plus important, c'est de faire de gros entraînements la semaine, d'avoir une éthique de travail, que les joueurs comprennent mon travail et qu'à chaque match, on entre sur le terrain pour gagner. Je veux un engagement à 100 %. Si un joueur ne respecte pas ça, il ne jouera pas.

Quel est votre projet de jeu ?
Avec l'expérience, les idées évoluent. Pour le moment, je découvre les joueurs, le club. Je vais créer cette relation et développer le projet en fonction des profils des joueurs mais encore une fois, je veux qu'ils bossent dur. En dehors des entraînements et des matches, on peut discuter, ils peuvent rigoler, mais quand on bosse, je veux que ça travaille très dur. Il faut que ce club soit constant. Si vous êtes dans les meilleurs chaque année, vous avez une chance de remporter le Championnat. Toulouse ? Constant. La Rochelle ? Constant. Le Leinster ? Constant. Saracens ? Constant.

« Quand vous êtes un joueur de rugby professionnel, c'est un privilège. Mais c'est un privilège qui se mérite à force de travail »

Richard Cockerill, manager de Montpellier

 

 

 

Donc l'objectif est d'être dans les six chaque année ?
Bien sûr, mais on sait que la concurrence est rude ici. Si cette équipe donne le meilleur d'elle-même, elle a une bonne chance d'y arriver. Pour ça, il faut travailler dur. Moi, je ne suis pas venu en vacances ici.

Est-ce que vous voulez amener une certaine rigueur ?
Oui, et c'est normal. Je suis rigoureux donc je vais transmettre ça. Quand vous êtes un joueur de rugby professionnel, c'est un privilège. Mais c'est un privilège qui se mérite à force de travail. À Toulon, je ne suis resté que six mois mais j'ai donné à 100 % et les joueurs aussi. Et on aurait pu être champions.

Faut-il s'adapter à la culture française ?
(Il sourit) Je suis Anglais, donc un peu différent. Ici, c'est un peu plus... (il cherche le mot) tranquille. Mais ce n'est pas un problème quand on est en dehors des horaires d'entraînement (rires). Il faut forcément s'adapter mais il y a des choses qui ne changent pas : le travail et l'engagement. Si vos joueurs voient qu'ils gagnent, ils vont s'épanouir dans ce travail. Je sens ça en ce début de préparation, les joueurs font des efforts incroyables. En plus, ils ont été déçus de leur saison, donc ils ont cette envie. Maintenant, il faut garder ça pendant les quarante-huit semaines qui arrivent. J'y suis prêt et j'en ai envie. »