2460 réponses à ce sujet

[La goutte]

Maynadier en partance pour Toulon l'an prochain d'après MIDOL.

[cocotte 63]

ouais ... c'est clair MB is back...

[Toorop]

C'est clair que ça claque moins que Malcolm Marx

[le radis]

Bon il semble que Maxime Lucu ait selon Sud Ouest déjà signé un pré contrat avec l'UBB il y a qq semaines à l'instar des Botica et Lamérat. L'UBB aurait retiré l'offre de prolongation faite à B Serin depuis le printemps dernier faute de réponse de ce dernier.

[el landeno]

Rory Teague (manager de l'UBB) : «Pour grandir, il faut se dire les vérités»

Publié le  mercredi 31 octobre 2018 à 00:05  | Mis à jour le  31/10/2018 à 00:45

Le manager général de Bordeaux-Bègles apprécie la 5eplace de son équipe qu'il juge en progrès, mais dont il attend encore plus.

Hamid Imakhoukhene pour l'Equipe

 

 

Lundi pluvieux, studieux mais heureux. Au lendemain du probant succès sur Lyon (35-13) qui a hissé Bordeaux-Bègles à la cinquième place, tandis que ses nombreux assistants planchaient sur le déplacement à Toulouse samedi, Rory Teague est revenu sur le début de la saison de l'Union. Le technicien anglais (33 ans), arrivé à l'été 2017 et qui a succédé à Jacques Brunel au poste de manager général le 4 janvier, avait des choses à dire.

Top 14 : Bordeaux-Bègles domine nettement Lyon

Rory Teague (UBB) : « Un match complet » contre Lyon

Le parcours bordelais, les critiques : «Je sais que l'UBB fait le buzz»

«La prochaine journée marquera le premier tiers de la phase qualificative. Quel bilan dressez-vous d'ores et déjà ?
On est contents des progrès à l'issue de ce premier bloc. Pour moi, la victoire contre Lyon (35-13), c'est un match de référence, oui. Avant, il y a eu d'autres matches qui ne se sont pas très bien passés : à Paris, face au Stade Français (défaite 8-20), contre Montpellier (9-9), à Grenoble (25-28), contre Perpignan en Challenge européen (25-25). On a eu un peu mal au ventre et on a ressenti parfois de la honte. Mais on savait qu'on pouvait en retirer des choses. C'est globalement satisfaisant, mais on peut faire encore mieux. Puis, on a un groupe qui se dit la vérité, qui ne se cache pas et est capable de passer de l'échec à la réaction nécessaire. On l'a fait contre Lyon après Perpignan. L'étape suivante, c'est la régularité, dès cette semaine à Toulouse. Il faudra maintenir le niveau nécessaire pour gagner à Toulouse.

Vous évoquiez le match nul contre Montpellier (9-9, le 8 septembre). Un match très ennuyeux et qui a provoqué beaucoup de critiques sur la qualité de votre jeu...
Franchement, dans de nombreux matches, y compris contre Montpellier, on s'est toujours créé des occasions. Elles sont recensées, les chiffres parlent. Mais on n'est pas toujours arrivés à les concrétiser. Et on dit quoi aujourd'hui ? Qu'on est formidables parce qu'on est cinquièmes après huit journées ? Et quand a été neuvièmes, on était nuls ? Non, ce n'est ni l'un ni l'autre. Je sais que l'UBB fait le buzz, qu'on a un métier soumis à la critique, mais quand même... Il faut prendre conscience que dans le Top 14, cette année, le classement va changer chaque week-end. Et ce n'est pas parce que votre classement change que vous n'êtes pas sur la bonne voie ou pas en progression. Si on continue sur le type de performance vue contre Lyon, on peut y arriver. Mais si on avait changé d'approche, un coup à droite, un coup à gauche, peut-être que la performance contre Lyon n'aurait pas existé.

Rory Teague, le manager de l'UBB : «Je suis en colère»

Vous êtes jeune et anglais ? Vous pensez le payer ?
(Il sourit.) Je vous retourne la question. Je sais juste que le match le plus important dans le Tournoi des Six Nations, c'est le Crunch, c'est France-Angleterre.... Mais, dans mon état d'esprit de manager, ça m'a donné encore plus de motivation. Je viens de Gloucester, je n'ai pas fait une grande carrière de joueur (il a raccroché les crampons en 2011, à 26 ans, après une dernière saison en Pro D 2 avec Grenoble), mais j'ai l'ambition de faire le maximum comme entraîneur en France. Et ma famille est très bien ici, à Bordeaux. Il y a eu des tags hostiles envers moi, sur les murs du stade, ici, à Moga (le centre d'entraînement de l'UBB). Des gens qui ont mal parlé de moi. O.K. Mais je sais trois choses :
1. tous les entraîneurs font des erreurs et j'ai toujours fait le maximum pour le club ;
2. je sais que les gens qui sont énervés par ce que j'ai dit ou fait sont des passionnés du club ;
3. je suis conscient qu'il y a beaucoup d'attente autour de Bordeaux-Bègles. Notre recrutement, notre nouveau centre de performance, le fait qu'on ne se soit jamais qualifié pour le Top 6. Et je sens aussi que la France du rugby aimerait que l'UBB fasse quelque chose. Ce n'est pas compliqué. Bordeaux et Bègles, c'est important dans le rugby français.

Le management : «J'ai dit des choses qui piquaient»

Depuis que vous êtes seul aux commandes du groupe pro, vous avez beaucoup fait bouger les lignes. Dans le vestiaire, parmi votre staff...
Oui. Et si demain je devais partir, je serais content d'avoir fait le maximum pour ce club. Aujourd'hui, l'UBB est mieux qu'avant. C'est plus professionnel. Les joueurs ont beaucoup travaillé l'aspect mental. Ils peuvent mettre la pression sur l'adversaire mais sont aussi davantage capables de la subir. Le meilleur exemple, c'est le final du match contre Lyon dimanche. Si vous aviez suggéré ce scénario en début de saison, qu'à la dernière minute du match, il fallait récupérer le ballon et aller chercher le bonus offensif, combien de personnes auraient dit qu'on était capables de le faire ? Pas beaucoup, non ? Et les joueurs l'ont fait. Ils l'ont fait pour le club, pour les supporters, pas pour l'ego de Rory Teague.

Classement Top 14

Mais l'ambiance a parfois été tendue au printemps. Vous n'avez pas toujours mis les formes. Ni dans les paroles ni dans les actes. (*)
Pour grandir, il faut se dire les vérités. J'aurais pu dire des choses qui faisaient plaisir, qui flattaient, mais je ne l'ai pas fait. Je voulais changer des choses. Et je sais que j'ai dit des choses qui piquaient, qui n'ont pas plu à tout le monde en interne. Mais, après réflexion, à plus long terme, c'est un équilibre à trouver entre les joueurs et le staff, le management. Les meilleures équipes dans le monde ont trouvé cet équilibre. Il faut que le pouvoir soit attribué aux joueurs pour de bonnes raisons. Et qu'eux poussent au maximum le staff et le manager à leur donner cette confiance. Et, à l'UBB, on construit le futur comme cela en désignant ces leaders, comme Jeff Poirot, nommé capitaine, ou « Mamad » (Mahamadou) Diaby. Ils font un excellent début de saison. Dimanche, vous avez vu les images de joie de notre banc de touche sur l'essai de Yann Lesgourgues après la sirène contre Lyon ? C'est un vestiaire qui vit bien ou pas ?

Le jeu : «Je veux un pack à la béglaise»

Le contenu des matches, les statistiques de l'UBB prouvent que vous avez procédé à une rupture avec le style du club depuis plusieurs saisons.
Peut-être ai-je mal communiqué... Sur ces matches du premier bloc de la saison, on ne pouvait pas tout construire en même temps. On a travaillé la défense et, jusque-là, on a gardé la même ligne. Pour récupérer le ballon dans les meilleures conditions alors que l'adversaire est désorganisé. Mais c'est un type de jeu. Et je ne suis pas convaincu que tu puisses gagner le Top 14 avec un seul type de jeu. Notre défense est bonne (la 4e du Championnat avec 152 points encaissés). Et je suis aussi conscient que la réputation de l'UBB, son histoire, c'est autre chose, un autre style. Contre Lyon, malgré le mauvais temps, tout le travail qu'on met en place est ressorti un peu. Sous la pluie, il y a eu beaucoup de courses et de passes. Cela indique bien qu'on n'a jamais sciemment abandonné les valeurs de l'UBB. Il faut juste prendre le temps de mettre les choses en place et continuer à améliorer. On ne va pas quitter ce chemin....

Quelle est votre inspiration en termes de jeu ?
Des avants qui tapent fort et des arrières qui mettent de la vitesse. Si on est performants en conquête, avec des avants qui cravachent plus que l'adversaire, on va avoir des occasions de donner le ballon aux trois-quarts dans de bonnes conditions.

Rory Teague (UBB) : « Un match complet » contre Lyon

C'est très français comme raisonnement de miser sur la conquête...
C'est très béglais aussi non ? Regardez l'histoire de l'UBB. Les Béglais, d'un côté, les Bordelais, de l'autre. Et ils se sont unis (en 2006). Quel était le point fort de Bègles, champion de France en 1991 ? La conquête. Bien plus tard, avec l'UBB, le jeu a évolué avec plus de passes, du mouvement, des joueurs comme Heini Adams, Matthew Clarkin, Hugh Chalmers. Mais je pose la question : est-ce que pendant quelques saisons l'UBB n'a pas manqué de combat ou d'agressivité au niveau de son pack ? J'ai toujours envie de lancer le jeu. Mais ça ne sert à rien de lancer le jeu pour lancer le jeu. L'objectif, c'est de construire un pack qui lutte avec les meilleurs en Championnat. Or, pour moi, l'an dernier encore, ce n'était pas le cas. Je veux un pack qui tape fort, un pack à la « béglaise ».

C'est une référence qui va plaire aux plus anciens supporters...
J'ai vraiment envie de construire un paquet qui va faire mal. Je ne connais pas personnellement beaucoup d'anciens joueurs du pack de l'époque dont je parle. Mais j'ai déjà discuté un peu avec Serge Simon (ancien pilier du CA Bègles entre 1987 et 1992, puis du Stade Bordelais entre 1993 et 1996). Ils n'acceptaient rien, ils mettaient la pression sur l'adversaire et ils avaient un gros caractère. Petit à petit, on trouve cette dynamique. Avec des avants qui respectent les trois-quarts, et des trois-quarts qui respectent le boulot des avants. Quand les deux sont mélangés, que chacun travaille pour l'autre, ça fait une bonne équipe.»

(*) Dans une interview accordée au journal « Sud Ouest », fin février, le nouveau manager général de l'UBB avait eu des mots très forts et lourds de sens : « Les décisions que je prends découlent de toutes celles qui n'ont pas été prises depuis deux ou trois ans [...]. L'an dernier, ou il y a deux ans, les joueurs avaient plus de pouvoir que l'encadrement. Ça a changé dans l'autre sens maintenant. »[...] « Je veux que tout le monde monte son niveau de travail et aille dans la même direction. »

 

 

[le radis]

Kevin Le Guen devrait rejoindre l'UBB . C'est un retour. 

 

Petit récapitulatif en cours de saison

Maynadier : Le Guen

Serin : Lucu

James : Botica

Rey : Lamerat

Lonca : Uberti (retour de prêt)

 

Dans les départs : Braid Houston pour l'instant non compensés ; peut-être sur ce sera en interne : Adrien Vigne et Pierre Olivier Batangken. 

[steph]

Kevin Le Guen devrait rejoindre l'UBB . C'est un retour. 
 
Petit récapitulatif en cours de saison
Maynadier : Le Guen
Serin : Lucu
James : Botica
Rey : Lamerat
Lonca : Uberti (retour de prêt)
 
Dans les départs : Braid Houston pour l'instant non compensés ; peut-être sur ce sera en interne : Adrien Vigne et Pierre Olivier Batangken.

Hormis la générosité et la volonte d'un Lamerat qui fera forcément du bien, la très bonne pioche c'est Botica !

[Lima]

Lamerat a été officialisé ?

[Gourine63]

Oui, parce qu'il y'a Lamerat Bordeaux, faut suivre un peu

[Lourugby]

Lamerat a été officialisé ?

 

Plusieurs médias parlent d'un contrat de 4 saisons bel et bien signé par les deux partis au contrat : le figaro, france 3 région, le Midol...

[Fanchic]

Maynadier en partance pour Toulon l'an prochain d'après MIDOL.

Il empile les talons?

[Bougnat et Breton]

Maynadier en partance pour Toulon l'an prochain d'après MIDOL.

 

C'est dur la pro D2, il vaut mieux être armé en conséquence !!!

[Gai Novice]

Il empile les talons?

Nan


Collazo compte le faire jouer à l'ouverture

[Silhouette]

Il empile les talons?

Il perd quand meme son ecureuil leader de combat..

[George Abitbol]

Lamerat a été officialisé ?

Non. Plusieurs médias en parlent, et allrugby le considère comme acté, mais ni le joueur ni le club n'ont officialisé sauf erreur de ma part.