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VAHAAMAHINA Sébastien


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4158 réponses à ce sujet

#2461 inASMweTrust

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Posté 29 octobre 2019 - 21:47

J'ai vu que Dintrans et Garuet critiquaient Vahaa pour son geste  .......On peut comprendre car lorsqu'ils étaient joueurs, autant l'un que l'autre n'auraient fait un geste pareil !!!!

Deux poivrots d'un autre temps, dépassés par le monde d'aujourd'hui, à qui on donne un temps de parole parce qu'on a fini d'interviewer les gens qui comptent.
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#2462 le nougatier

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Posté 29 octobre 2019 - 22:14

Y a pas un truc qui cloche la ?

 

C'est le coup le plus visible qu'on l'a vu mettre et tu voie qu'il le fait pas devant l'arbitre mais en loucédé en croyant que cela passerait dans le mouvement du placage....

Bon c'est pas passé...



#2463 catpower

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Posté 29 octobre 2019 - 22:42

Courage mon gars !!

T'as bien m..dé mais voilà... ce qui est fait est fait.

Je ne comprend pas ce geste qui vient ruiner un investissement sans faille et des efforts énormes.

C'est dommage et bien malheureux pour toi.

N'empêche. Tu es toujours un jaunard et ici on te soutient.

Allez Séb ! Nous, on t'aime ! :flowers: :flowers: :wub:


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#2464 el landeno

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Posté 30 octobre 2019 - 07:14

cet article pour rafraichir la mémoire de Garuet et Dintrans  B)

 

 

Wayne «Buck» Shelford, ancien joueur des All Blacks : « À mon signal, vous le dézinguez ! » L'ancien troisième-ligne se souvient de la soif de revanche qui animait les All Blacks face aux Français en finale du Mondial 1987, un an après un âpre combat à Nantes.

 

« Quelle fut votre plus belle troisième mi-temps ?

Après notre premier match de poules lors de la Coupe du monde 1987. On venait de battre l'Italie 70-6. Pour la réception d'après-match, on ressemblait à des bouseux dans nos blazers officiels mal taillés. Les gars les plus grands avaient les manches qui leur arrivaient aux coudes. Les Italiens, eux, ont débarqué avec un chic rare : cravates et costards Pierre Cardin, des pompes magnifiques. Eux ont remporté le match de l'élégance. On a passé une super soirée avec eux. À boire des bières, du vin, chanter, fraterniser. Puis, dans la nuit, notre manager nous a demandé d'aller supporter une levée de fonds pour notre compatriote Susan Devoy, championne du monde de squash en 1985. On a débarqué assez tard dans cette soirée, organisée par Peter Leitch, surnommé "Mad Butcher" (le boucher fou). On ne s'est pas couchés très tôt, mais le lendemain matin on était sur le terrain. Notre Coupe du monde démarrait bien.

 

 
En bref
(NZL)
61 ans.
Ancien numéro 8.
Principaux clubs : Auckland (NZL), North Harbour (NZL), Northampton (ANG), Rome (ITA) 
1995 : il prend sa retraite et devient entraîneur aux Saracens (ANG), avant de retourner en Nouvelle-Zélande.

 

Quel a été votre coéquipier le plus impressionnant ?

Michael Jones. Ses courses, ses plaquages, sa présence en défense. Superbe. Il a élevé le niveau. Avec lui, on a formé une grosse troisième ligne. Michael a été all black pendant près de douze ans (55 sélections) malgré une méchante blessure. Six mois après s'être rompu les ligaments d'un genou, il était de retour sur un terrain. Ça en dit long sur le mec. Toujours motivé aux entraînements, inspirant. Un type fantastique respecté dans le milieu du rugby comme en dehors.

Le plus coriace de vos adversaires ?

Zinzan Brooke, qui jouait pour Auckland, une équipe que j'ai quittée en 1984 et où il est arrivé en 1985. Moi, j'ai traversé le pont pour aller jouer à North Harbour. Un joueur talentueux, avec des mains extraordinaires. Un compétiteur enragé. Tout était un défi, même une partie de cartes, il fallait qu'il la gagne. On est tous les deux d'origine maorie, ça détonnait. Je précise qu'il n'a jamais marqué un essai face à moi.

 

 

Votre moment le plus heureux sous le maillot noir ?

Sans hésiter, cette Coupe du monde 1987. Pour nous tous. On avait perdu ce fameux match face à la France, à Nantes en 1986 (16-3). Cette défaite face aux Bleus nous avait fait perdre beaucoup de "mana" (terme maori que l'on peut traduire par "aura, fluide, force, honneur"). On était réunis pour regarder leur demi-finale fantastique face aux Australiens (victoire française 30-24). Avec un chassé-croisé au score. Et puis cet essai magique des Français (Blanco, 85e). Toute l'équipe s'est levée d'un bond avec des cris de joie. "Ils ont eu ces bâtards !" On voulait jouer la France en finale. On tenait à se venger de l'humiliation que nous avaient infligée les Bleus. Le lendemain, on a écrasé le pays de Galles (49-6). On la voulait trop cette finale face à la France. Toute la semaine on ne s'est pas trop entraînés, juste un peu de rugby au toucher. Après six semaines de boulot, on voulait arriver frais parce qu'on avait de la monnaie à rendre aux Français.

Quel a été votre moment le plus douloureux sur un terrain ?

Le match de Nantes face à la France. J'en ai pris plein la gueule. D'abord, j'ai pris un K.-O. J'étais dans un ruck et j'ai vu débouler Jean-Pierre Garuet. Sa tête a heurté la mienne. Je ne suis pas sorti du terrain. Pourtant, deux mois après, j'avais encore des séquelles d'une commotion cérébrale. Durant ce même match, j'ai aussi perdu trois dents après un coup de pied dans la gueule d'un Français. Je ne sais pas de qui. Et puis, surtout, j'ai eu le scrotum déchiré par des coups de crampons. J'avais un testicule qui sortait. Ça c'est un cadeau de Daniel Dubroca. Je ne me souviens pas du match. Je ne l'ai jamais revu à la télé. Vu qu'on avait perdu, je n'en ai pas eu envie.

Quel fut votre haka le plus intense ?

J'en ai fait beaucoup durant ma carrière militaire. Chaque fois, j'y ai mis mon âme. Le ka mate qu'exécutent les All Blacks est assez basique. On a des hakas plus élaborés, plus vicieux aussi. Bien plus encore que le kapa o pango, le haka où les All Blacks tirent la langue. Dans la tradition maorie, on peut lever nos jupes et montrer nos parties. Aller beaucoup plus loin. Ce que ne comprend pas toujours le grand public, c'est que c'est notre façon de respecter l'adversaire, ou l'ennemi, en lui attribuant de la valeur. Quand un homme important meurt, on le vénère en exécutant un haka avec tout notre être. Je fais moins de hakas aujourd'hui, je suis ce qu'on appelle un ancien, hein. Pas encore un sage mais plus vraiment un guerrier. Je vais sur mes 62 piges.

 

 

Quel fut votre moment le plus étonnant en match ?

Parfois, dans le coeur de l'action, on fait de ces trucs... Un jour, en Bledisloe Cup (rencontre annuelle opposant Nouvelle-Zélande et Australie), j'ai demandé aux gars de dézinguer un pilier australien dont je tairai le nom. J'ai dit aux piliers Richard Loe et Steve McDowall, qui était ceinture noire de judo : "À mon signal, vous le dézinguez ! Faut qu'il sorte du terrain !" Richard et moi, on chope le gars, Steve arrive pour le terminer. Et, comme dans un film au ralenti, au dernier moment, Sean Fitzpatrick (le talonneur néo-zélandais) s'intercale et se prend Steve pleine poire (il éclate de rire). Sean est tombé raide K.-O. On était morts de rire et pour ne pas que ça se voie trop, on a cavalé jusqu'au prochain ruck. Toujours éclatés de rire en entendant Sean se relever et grommeler : "Steve, pourquoi tu m'as fait ça !" On en rit encore. Sean Fitzpatrick a eu des points de suture et toujours une cicatrice sur la joue gauche. Se marrer en Bledisloe Cup, c'est quand même un truc.

 

Sa vie d'ex
Âgé de 61 ans, Wayne « Buck » Shelford, d'ascendance maorie, a dirigé le haka avec une intensité jamais égalée. Champion du monde 1987, il a connu mille vies. Militaire, il a servi onze ans dans la marine néo-zélandaise. Une vocation qu'il a transmise à son fils qui a servi, lui, en Afghanistan. Surtout, Shelford, qui a survécu à un lymphome, semble en rémission depuis onze ans maintenant.
 

 


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#2465 FanTalon 63

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Posté 30 octobre 2019 - 07:23

Ah oui, quand même... De grands malades les types !

#2466 Bougnat et Breton

Bougnat et Breton

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Posté 30 octobre 2019 - 08:51

J'étais membre de l'organisation du match de Nantes en 1986 et je garderai toujours l'image de la sortie des vestiaires et notamment de Pascal Ondarts qui jouait là son premier match en équipe de France.

 

Le mec était complétement dans un autre monde avec les yeux exorbités et des traces blanches autour de la bouche, je ne sais pas ce qu'ils avaient avalé mais je pense que ça n'avait rien à voir avec de la Volvic.

 

José Touré, le fameux joueur du FC Nantes surnommé le Brésilien avait été désigné comme accompagnateur de l'équipe de France puisqu'il était blessé et qu'il connaissait particulièrement bien la ville et toute les installations.

 

Il avait pour rôle de donner toutes les bonnes adresses et de mener tous les contacts nécessaires.

 

Il s'est retrouvé dans le vestiaire au moment de la préparation et il a pris peur, il avait l'impression de se retrouver coincé dans une cage aux fauves , il avait tellement eu peur qu'il n'a pas osé sortir tellement il craignait d'être massacré.

 

Je me souviens de l'avoir vu sortir du vestiaire une fois que les fauves étaient parti , il était tout pale (un exploit car c'était un homme de couleur) et il m'avait dit '' c'est des fous, ils m'ont fait peur''.

 

Il a d'ailleurs confirmé cette version dans ses mémoires quelques années plus tard.

 

Dans le stade ça sentait la poudre et je pense que ça devait ressembler aux jeux du cirque dans l'intensité de la violence.

 

Non, vraiment pas un match à montrer aux jeunes et surtout pas aux mamans :crying:


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#2467 BAZ63

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Posté 30 octobre 2019 - 09:05

Ah oui, quand même... De grands malades les types !

Special dedicace au hygieniste de ce sport!
Je cautionne pas!
il y a un gouffre entre ce rugby et celui d aujourd hui que certains anciens feraient bien de ne pas oublier.
Merci pour l article

Envoyé de mon SM-G928F en utilisant Tapatalk

#2468 Bougnat et Breton

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Posté 30 octobre 2019 - 10:11

Special dedicace au hygieniste de ce sport!
Je cautionne pas!
il y a un gouffre entre ce rugby et celui d aujourd hui que certains anciens feraient bien de ne pas oublier.
Merci pour l article

Envoyé de mon SM-G928F en utilisant Tapatalk

 

Ceci dit, je n'ai jamais vu ni avant ni après un match qui atteigne ce niveau de violence, et franchement c'était trop .

 

Maintenant pour ce qui se passait couramment, il ne faut quand même pas exagérer car c'était surtout des mandolines qui n'amenaient rien d'autres que quelques points de suture et finalement beaucoup moins de blessés graves qu'aujourd'hui même si c'était plus ''spectaculaire''.



#2469 Gourine63

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Posté 30 octobre 2019 - 10:13

Ah oui, quand même... De grands malades les types !


Autant on peut regretter les envolées magiques de l'époque, autant le reste c'était de la merde sérieux.

#2470 Bougnat et Breton

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Posté 30 octobre 2019 - 10:30

Autant on peut regretter les envolées magiques de l'époque, autant le reste c'était de la merde sérieux.

 

Oui, mais pour avoir les envolées magiques il fallait que la troisième ligne reste collée au travail de la mine et pour ça il y avait intérêt à créer des ''besoins''.

 

Quand le 5 de devant dominait dur et malmenait l'équipe adverse la 3eme ligne était obligée de rester en renfort et là les 3/4 avaient la vie belle vie et des espaces.

 

Rien de mieux pour garder une 3eme ligne collée qu'une bonne partie de manivelle !!



#2471 cocotte 63

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Posté 30 octobre 2019 - 11:33

C'est pour ça que quand tu lis l'interview de Dintrans... sur Vahaa... tu te dis que certains glorieux anciens ont la mémoire sélective...


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#2472 Ptolémée

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Posté 30 octobre 2019 - 11:39

C'est pour ça que quand tu lis l'interview de Dintrans... sur Vahaa... tu te dis que certains glorieux anciens ont la mémoire sélective...

 

la résultante des chocs 

la tête suit plus ..


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#2473 George Abitbol

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Posté 30 octobre 2019 - 11:50

On peut aussi retenir que les mecs défoncent un coéquipier par erreur qui finit KO et ça leur occasionne un fou rire. :-o
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#2474 Bougnat et Breton

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Posté 30 octobre 2019 - 12:07

On peut aussi retenir que les mecs défoncent un coéquipier par erreur qui finit KO et ça leur occasionne un fou rire. :-o

 

Pas étonnant quand tu sais que des partenaires te balançaient des mandales tout en dénonçant et en désignant l'adversaire qui soit disant avait fait ça.

 

Forcement ça te donnait des ailes pour aller châtier le fautif désigné !!! :rolleyes: :rolleyes:



#2475 bazooka

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Posté 30 octobre 2019 - 12:26

J'étais membre de l'organisation du match de Nantes en 1986 et je garderai toujours l'image de la sortie des vestiaires et notamment de Pascal Ondarts qui jouait là son premier match en équipe de France.

 

Le mec était complétement dans un autre monde avec les yeux exorbités et des traces blanches autour de la bouche, je ne sais pas ce qu'ils avaient avalé mais je pense que ça n'avait rien à voir avec de la Volvic.

 

José Touré, le fameux joueur du FC Nantes surnommé le Brésilien avait été désigné comme accompagnateur de l'équipe de France puisqu'il était blessé et qu'il connaissait particulièrement bien la ville et toute les installations.

 

Il avait pour rôle de donner toutes les bonnes adresses et de mener tous les contacts nécessaires.

 

Il s'est retrouvé dans le vestiaire au moment de la préparation et il a pris peur, il avait l'impression de se retrouver coincé dans une cage aux fauves , il avait tellement eu peur qu'il n'a pas osé sortir tellement il craignait d'être massacré.

 

Je me souviens de l'avoir vu sortir du vestiaire une fois que les fauves étaient parti , il était tout pale (un exploit car c'était un homme de couleur) et il m'avait dit '' c'est des fous, ils m'ont fait peur''.

 

Il a d'ailleurs confirmé cette version dans ses mémoires quelques années plus tard.

 

Dans le stade ça sentait la poudre et je pense que ça devait ressembler aux jeux du cirque dans l'intensité de la violence.

 

Non, vraiment pas un match à montrer aux jeunes et surtout pas aux mamans :crying:

 

Ils avaient entre autre bouffé du Captagon, la Garuche avait dit quelques temps après :

"On avait un peu forcé la dose, trois jours après, j'avais pas dormi, et je sautais encore les haies".


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