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[RCV06]

 et RCV...

 

regardez les attaques de AB... et regardez bien leur profondeur... je vous assure que cette dernière est bien présente... tout comme la qualité des passes qui est hallucinante...

 

Ce n'est pas parce que la France est médiocre que le jeu de rugby l'est...

 

Je suis désolé jouer un surnombre correctement, un deux contre un pour aller à dame, prendre de la profondeur, faire des bonnes passes, avoir un jeu au pied cohérent etc..etc... avoir une bonne technique de placages etc... ce n'est pas has been... et même si les mecs sont plus gaillards, plus rapides, etc... la base reste la base... privilégier la passe ou l'évitement au tout droit dans la gueule aura toujours plus d'impact en terme de résultats... car le ballon sera toujours en jeu donc des solutions supplémentaires pour marquer... On je rejoins 1000 fois Rémy, c'est que ce que l'on voit en EDF n'est que le résultat de ce qu'on voit tous les week-end en top 14... bref, il faut changer le jeu du top 14 (arbitrage en premier lieu) et le jeu de l'EDF évoluera dans le bon sens...

 

Ce que je vois, c'est qu'il y a un carence technique évidente chez trop de joueurs... par rapport à d'autres nations...

 

On (je) kiffe Iturria... pourquoi? parce que sans avoir un physique de ouf... il a le sens du jeu, a des appuis, change ses angles de courses, est très adroit, fait des passes des deux côtés, a de la vitesse, et lève la tête car il cherche toujours à faire vivre le ballon etc...un QI rugby très largement au dessus de la moyenne...

 

Si je compare avec Vahaa (que j'aime beaucoup aussi), ce dernier a un physique vraiment monstrueux, est très à l'aise dans le combat, mais est bien plus limité techniquement, et n'a pas le même sens du jeu...que son jeune coéquipier... ce qui crée quelques limites au niveau international même s'il est au dessus du panier en France...

Niveau rugby français, je vois bien ce que le professionnalisme a apporté au physique des joueurs, mais techniquement on est loin d'avoir une évolution aussi spectaculaire, on se demande même s'il n y a pas une certaine régression.

Les autres nations arrivent a multiplier les temps de jeu en se faisant des passes à pleine vitesse et nous dés que ça accélère il y a un déchet incroyable.

C'est flagrant en top 14, et donc il n'est pas étonnant que les clubs français peinent autant en CE, ensuite en équipe nationale vient se greffer le problème de la sélection qui nivelle les automatismes et aggrave encore un peu plus le problème.

[Eria]

le seul, l'unique , a garder sous cloche...

[el landeno]

Camille Lopez : «Tant que je ne suis pas un handicap»

Publié le  vendredi 23 novembre 2018 à 00:00 par Laurent Campistron dans l'Equipe

Titularisé pour la troisième fois d'affilée, samedi (21h05) face aux Fidji, l'ouvreur clermontois parle de son retour après sa grave blessure à une jambe et de son rôle dans un groupe où il prend de plus en plus d'importance.

Peu de temps après l'annonce de sa titularisation dans l'équipe qui affrontera les Fidji samedi soir, au Stade de France, sa troisième d'affilée, Camille Lopez fait le tour des popotes médiatiques, télés, radios, presse écrite. L'ouvreur clermontois de vingt-neuf ans alterne, comme sur le terrain, avant de s'arrêter un moment avec nous dans une salle annexe pour nous dire son ressenti sur cette équipe de France version Brunel. Même si son visage porte encore les stigmates du combat face aux Pumas, samedi dernier, on le sent heureux, apaisé.

«Un ouvreur qui débute trois matches d'affilée en équipe de France, ça n'arrive pas si souvent. Surpris ?
Non, mais ça fait plaisir d'enchaîner. Ça ne m'était pas arrivé depuis le Tournoi des Six Nations 2017. Et c'était déjà avec Baptiste (Serin) à la charnière, on avait fait les cinq matches ensemble (trois victoires, deux défaites).

Que vous apporte cette stabilité ?
Quand tu travailles au quotidien avec les mêmes mecs, tu finis par trouver des repères. Et quand en plus tu joues toujours avec eux le week-end, tu arrives à mettre de la fluidité dans tes transmissions.

Un peu comme sur l'action qui débouche sur le premier essai en première main de Teddy Thomas contre l'Argentine ?
Voilà ! C'est un lancement qu'on avait bossé dans la semaine. Et c'était d'autant plus jouissif que marquer sur un premier temps de jeu se voit de plus en plus rarement à ce niveau-là.

Avez-vous instantanément retrouvé avec Serin les mêmes automatismes que durant le Tournoi 2017 ?
Je me suis toujours entendu avec lui. Je l'ai connu un peu à Bordeaux, quand il a débarqué chez les pros, alors qu'il n'était encore qu'un gamin. C'est très important pour un ouvreur d'avoir du liant avec son demi de mêlée.

«Morgan (Parra) reste le patron de cette équipe de France»

 

En avez-vous autant avec lui qu'avec Morgan Parra à Clermont ?
J'en ai forcément plus avec Morgan parce que je travaille tous les jours avec lui à l'ASM. Morgan a eu le malheur de se blesser juste avant cette tournée, mais je ne suis pas du tout inquiet pour lui. Même si Baptiste fait du très bon boulot, pas de doute là-dessus, Morgan reste le patron de cette équipe de France, comme il est aussi le patron à Clermont. Je pense qu'il reviendra pour le prochain Tournoi des Six Nations et ça sera un plaisir de le retrouver.

Vous considérez-vous aussi comme un des tauliers de cette équipe ?
J'essaie de faire le même job qu'en club, même si c'est plus compliqué. À Clermont, j'ai pris de la place et je côtoie les mecs au quotidien, ils ont l'habitude de me pratiquer. Les choses se font plus naturellement. Ici, je m'efforce d'être le leader de jeu que je suis à l'ASM, d'organiser au mieux, d'aider sur la structure de jeu. Je dois être clair sur la stratégie pour que les mecs puissent être performants dès qu'ils sont sollicités. Après, quand il faut aborder d'autres thèmes que le jeu, je préfère laisser la parole à Guilhem (Guirado), "Mama" (Maestri) ou "Loulou" (Picamoles), qui sont plus légitimes. Moi, je n'ai que dix-huit sélections, je me fais un peu plus petit. J'ai été éduqué comme ça, je suis issu d'un petit club (Mauléon), je sais d'où je viens.

C'est la première fois que vous jouez sous l'ère Jacques Brunel. Avez-vous eu l'impression de débarquer dans un autre monde, au regard de ce que vous aviez connu avant ?
Non, parce qu'il y a des choses qui se ressemblent. Après, chaque homme et chaque staff sont différents. Je vis donc des choses autres que celles que j'ai connues lors de mes expériences précédentes sous deux mandats différents (Saint-André et Novès). Aujourd'hui, ça se passe très bien. Même s'il n'y avait pas que du négatif avant, j'ai l'impression que le relationnel est plus fort avec le staff actuel, ce qui nous permet d'échanger plus facilement. Pour moi qui occupe un poste stratégique et qui aime bien discuter de façon naturelle, c'est plus confortable. Dans la vie de groupe, tu te sens forcément plus à l'aise, ça vit beaucoup mieux.

«Je suis content de pouvoir rejouer normalement au rugby»

 

Quel regard portez-vous sur vos prestations face à l'Afrique du Sud (26-29) et l'Argentine (28-13) ?
Je suis satisfait, surtout content de voir que l'équipe de France est désormais capable de s'adapter au jeu de l'adversaire. Face aux Springboks, on a beaucoup utilisé le pied pour les mettre sous pression ou renverser le jeu parce qu'on avait vu à la vidéo qu'ils pouvaient être vulnérables à ce niveau-là. Ça a plutôt bien fonctionné puisqu'on menait encore au score à quelques secondes de la fin. Et face aux Pumas, on a moins tapé au pied et davantage joué à la main parce que la défense adverse, moins agressive, nous a permis d'agir comme ça. C'est bien, parce qu'après ces deux matches-là, tu te dis que la France est capable d'évoluer comme ci ou comme ça. Et que si elle parvient à utiliser la bonne méthode à bon escient, elle pourra battre n'importe qui.

Comment vous situez-vous à titre personnel par rapport au Tournoi 2017 ?
Je me sens bien. Après être revenu d'une blessure très compliquée (fracture du tibia gauche, octobre 2017), je suis content de pouvoir rejouer normalement au rugby et d'avoir retrouvé l'équipe de France.

Des tribunes, on a parfois l'impression de vous voir encore boiter...
C'est peut-être dans mon inconscient ou par habitude. Il y a des gestes ou des attitudes qui ne s'oublient pas comme ça. Mais ça ne m'empêche pas de jouer. Tant que je ne suis pas un handicap pour mon équipe, ça va.

La Coupe du monde est-elle déjà bien calée dans un coin de votre tête ?
Ouais, forcément. Je n'ai jamais menti sur ce sujet-là. J'ai loupé de très peu celle de 2015, ça a été longtemps un gros regret pour moi et ça le restera toute ma vie. C'est pour ça que je vais tout faire pour aller au Japon.» 

[l'exil]

merci

[inASMweTrust]

Niveau rugby français, je vois bien ce que le professionnalisme a apporté au physique des joueurs, mais techniquement on est loin d'avoir une évolution aussi spectaculaire, on se demande même s'il n y a pas une certaine régression.

Les autres nations arrivent a multiplier les temps de jeu en se faisant des passes à pleine vitesse et nous dés que ça accélère il y a un déchet incroyable.

C'est flagrant en top 14, et donc il n'est pas étonnant que les clubs français peinent autant en CE, ensuite en équipe nationale vient se greffer le problème de la sélection qui nivelle les automatismes et aggrave encore un peu plus le problème.

Je le notais hier. Autant du 9 au 15 on a les joueurs pour jouer au beau rugby (et on a même quelques joueurs qui seraient au top mondial s'ils pouvaient briller en équipe nationale), autant dans le 8 de devant, à part Iturria (Gourdon peut-être ? Tauleigne à voir) on a pas de joueur de ballon qui fluidifie le jeu et transmettant vite et bien. Après, comme on se complaît dans l'épreuve de force, la mêlée etc etc et que le TOP14 favorise ce jeu de m... , il n'y a pas de raison de changer ça, y compris dans la formation des joueurs. 

[cocotte 63]

Je le notais hier. Autant du 9 au 15 on a les joueurs pour jouer au beau rugby (et on a même quelques joueurs qui seraient au top mondial s'ils pouvaient briller en équipe nationale), autant dans le 8 de devant, à part Iturria (Gourdon peut-être ? Tauleigne à voir) on a pas de joueur de ballon qui fluidifie le jeu et transmettant vite et bien. Après, comme on se complaît dans l'épreuve de force, la mêlée etc etc et que le TOP14 favorise ce jeu de m... , il n'y a pas de raison de changer ça, y compris dans la formation des joueurs. 

 

et oui malheureusement... ça commence par là, tous les week ends.. favoriser les équipes offensives, aérer le jeu, donner des cartons, des coups franc, sanctionner les mecs qui chargent les coudes en avant etc...tous les mecs qui pourrissent le jeu et/ou qui ne font qu'ouvrir leur grande gueule tu les mets à 10 mètres et après tu les sors et ça dès la première action... bref tu fais le ménage... et les staffs, les joueurs changeront d'attitude... et après tu verras que tout ira mieux...

 

Je ne peux pas concevoir qu'avec notre vivier, et la puissance de nos clubs pros, que l'on puisse être si en retard face aux Irlandais par exemple... ou les Australiens qui ont un vivier et une économie ridicule rugbystiquement parlant...

[Eria]

Des tribunes, on a parfois l'impression de vous voir encore boiter...

 

Fallait la poser cette question...le canard boiteux c'est lEquipe! pas lui....

[Sushi]

Au repos! On le sent entamé, sa lucidité et son niveau d'exécution technique, s'en ressentent quelque peu.

[xdderf63]

Autant de Touche raté ça fait rager...

Et ça va finir par faire râler les gros

[Sushi]

Autant de Touche raté ça fait rager...

Et ça va finir par faire râler les gros

Au delà de ça, on le sent moins bien qu'en début de saison, dans ses choix, dans sa façon d'attaquer ou pas la ligne et clairement dans son jeu au pied en général. J'en arrive à me demander, s'il ne se ressent pas d'avantage qu'il ne l'avoue ( il l'a pourtant évoqué) réellement!

[Pilou]

Emoussé même si le talent est là.

 

2 semaines de repos devraient lui faire du bien.

[Tonyasm!]

En effet, 2 semaines pour souffler et reviens nous en pleine forme Camille !

[Vynce]

Je l'ai tout de même trouvé pas mal sur la globalité du match.

[George Abitbol]

Clermont réalise une très belle opération cette après-midi...

Camille Lopez : Forcément, c’est un très bon résultat. Venir gagner à Montpellier face à une grosse équipe, c’est plus que positif. Cela fait du bien de gagner et il faut continuer comme ça.

 

Hormis ces dernières minutes où votre équipe se fait un peu peur, vous réalisez le match parfait à l’extérieur non ?

C.L : C’est clairement le match parfait à l’extérieur. Après, il fallait s’envoyer car défensivement il a fallu être très compact et très costaud parce qu’on sait qu’en face c’est très dense. On a su être très solide en défense et on a été assez efficace sur nos rares occasions.

 

Pensez-vous que le MHR ait perdu le fil du match suite à l’essai en contre marqué par Damian Penaud en début de seconde période ?

C.L : Ils sont sur un temps fort à cinq mètres de notre ligne et une fois de plus on ne lâche rien en défense, on est solidaire et il tente une passe au pied… Nous connaissons la qualité des joueurs en face et cela aurait pu marcher pour eux. Mais là, ça s’est retourné contre eux. Damian récupère le ballon et après de part ses qualités, met un essai de cent mètres. Forcément, tu prends un coup derrière la tête. Je pense que ça ne leur a pas fait de bien en effet.

 

Après cette réalisation, Clermont redevient pragmatique en prenant les points au pied notamment sur votre drop-goal. Est-ce que c’était important de faire le break à ce moment-là ?

C.L : Oui, car malgré l’essai de Damian, on sait qu’un match n’est jamais terminé. La preuve en est à la fin… Donc il était important de scorer à chaque fois qu’on venait dans leur camp et on a plutôt bien réussi à le faire. Les “gros” ont encore fait un sacré boulot cette après-midi. On a su scorer quand il le fallait mais malgré ça, on trouve le moyen de se faire peur sur la fin.

 

Certes mais vous confortez surtout votre première place au classement…

C.L : C’est anecdotique. Honnêtement, la première place importe peu. Ce qui est important est d’avoir gagné, à l’extérieur et chez une grosse équipe. C’est ça qui importe. Après, le fait qu’on garde notre première place… Vous savez à l’ASM, ça a longtemps été le cas d’être premier et à la fin de passer à la “trappe”. Le but est forcément d’être dans les six premiers. Pour le reste on verra à la fin.

 

Grâce à ce succès, pensez-vous déjà éliminer un concurrent direct de la course aux phases finales (le MHR a déjà concédé trois défaites à domicile) ?

C.L : Je pense que c’est encore tôt. Mais forcément, ça va être difficile pour eux aussi. On a connu ça l’année dernière. Quand tu commences à prendre du retard et que tu te retrouves vers le bas du classement, ça devient plus compliqué. Les matchs passent et personne ne te fait de cadeau. Au contraire tout le monde est là pour t’enterrer et te laisser au fond. Je le répète, nous avons connu ça. A nous de poursuivre notre chemin en s’occupant de nous.

 

Vous allez désormais mettre le Top14 entre parenthèses en basculant sur une autre compétition et un déplacement exotique à Timisoara…

C.L : L’équipe va basculer sur le Challenge européen et nous devons continuer à travailler pour faire deux bonnes performances et conserver notre dynamique positive. On se doit de faire carton plein sur la coupe d’Europe si nous voulons nous qualifier pour les quarts de finale. Il ne faut surtout rien lâcher. Ce sera plus facile de repartir à l’entraînement lundi avec des sourires et de la bonne humeur. Ce déplacement à Timisoara change forcément… On va tacher de faire une bonne semaine et de respecter cette équipe.

 

Avez-vous chambré Yato pour sa “bourde” derrière la mêlée qui offre l’essai du bonus défensif à Montpellier et son carton jaune à la fin (plaquage dangereux sur Goosen)?

C.L : Non, mais forcément il va se faire chambrer ! Comme je disais à d’autres, on va demander à jouer avec un maillot blanc pour qu’il pense qu’il joue pour les Fidji, car le week-end dernier (avec le XV de France, NDLR), je l’ai connu différemment (sourire) ! Après sa petite erreur sur la mêlée à cinq mètres je pense qu’il veut se racheter et voilà, il fait une petite erreur de jeunesse. Aujourd’hui il y a la victoire et c’est ça qui est le plus important. On sait que Yato est capable de faire des choses bien meilleures et c’est pour cela qu’on va tous l’aider à faire des choses bien meilleures la prochaine fois.

[George Abitbol]

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