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L'Histoire s'invite en Auvergne


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120 réponses à ce sujet

#1 Rémy63

Rémy63

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Posté 02 juin 2014 - 18:33

Aujourd'hui, l'Histoire avec un grand "H" s'invite en Auvergne en un jour historique.

 

Il y a 70 ans jour pour jour, au Mont Mouchet, dans le massif des Margerides, les allemands lançaient, avec l'aide de volontaires Azerbaïdjanais, la première attaque sur le Mont Mouchet, occupé par l'Armée Secrète (AS) d'Auvergne d'Emile Coulaudon (Colonel Gaspard).

 

On connait plus les dates du 10 et 11 Juin 1944, dates de la principale attaque allemande amenant à l'évacuation du réduit du Mont Mouchet, mais c'est bien le 2 Juin 1944 que la bataille commença.

 

Dès Février, la résistance auvergnate changea de cap, transformant une guerre de guerilla en une concentration du maquis pour contrecarrer les armées allemandes qui remonteraient à la rencontre des alliés débarqués sur les plages. C'est ainsi que dès Avril 1944, les maquis de toute l'Auvergne font une "transhumance" vers le Mont-Mouchet en Haute-Loire. Et c'est ce 2 Juin 1944 que les premiers combats ont lieu entre 2500 résistants, réunis en 15 compagnies et des allemands (et leurs alliés) bien mieux équipés et bien plus nombreux.

 

Les Azerbaïdjanais sont rapidement repoussés avec de fortes pertes avant de subir une contre-attaque du corps franc dit "des Truands". Mais ceci n'est qu'une manière pour les allemands de tater le terrain et la résistance des insurgés. Les FFI ne comptent que 3 blessés, les premières pertes du Mont Mouchet, "Le Vicomte", "Claude" et Francisque.

 

Les allemands sont bousculés par le débarquement le 6 Juin et décident de préparer une lourde attaque contre le réduit. Celle-ci intervient le 10 Juin avant de se poursuivre le 11. Le 10, 8 000 allemands attaquent le réduit. Avec de lourdes pertes, les FFI résistent et poussent les allemands à se replier sur leurs bases de départ.

 

Vers 9h, le 11 Juin, l'attaque reprend. Les allemands ont encore reçu des renforts et sont plus de 20 000 (contre 3 500 maquisards). La luftwaffe intervient et bombarde la maison forestière du Mont-Mouchet (PC de Gaspard). Mais les maquisards tiennent au prix d'énormes pertes. L'ordre d'évacuation du réduit est donné dans la soirée. L'opération se déroulera de nuit, les compagnies maquisardes se donnant le repli tour à tour.

 

Quand les Allemands atteignent, bien tard, la Maison forestière, ils ne trouvent plus rien, ni hommes, ni matériel. Durant ces combats acharnés, les Allemands ont incendié et pillé les villages de Clavières, Lorcières, Paulhac, une partie de la petite ville de Ruynes-en-Margeride, ainsi que toutes les fermes isolées se trouvant sur leur passage, dans un rayon de 10 km autour du Mont-Mouchet.

La bataille se poursuivit au réduit de la Truyère les jours suivant, mais c'est une autre histoire.

 

Ils fusillèrent aussi des habitants:

26 à Ruynes en Margerides (Cantal)

13 à Clavières (Cantal)

11 à Pinols (Haute-Loire)

5 à Auvers (Haute-Loire)

Enfin 25 otages furent exécutés au Pont de Souvizergues (commune de Saint-Georges - Cantal) le 14 juin.

 

Au réduit de la Truyère, le service de Santé, encerclé à Saint-Just vit 6 Résistants gravement blessés et 3 accompagnateurs sanitaires, froidement exécutés par les allemands.

 

Le courage et le sacrifice des Maquisards, dont les lourdes pertes, 283 tués et 180 blessés, ne dépassent guère celles du côté allemand, ont permis de bloquer deux divisions allemandes, au moment opportun, alors en train de remonter sur le front de Normandie. 100 otages furent abattus par les Nazis.

 

Je n'y conterai pas l'histoire de Marinette Menut, Martyr de la résistance que vous trouverez ici.

 

http://lesamitiesdel...ien10-menut.php

 

Mais je tenais à rendre hommage à toutes ces femmes et tous ces hommes qui ont sacrifié leur vie pour la France au Mont-Mouchet et à la Tuyère.



#2 juleroumain

juleroumain

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Posté 02 juin 2014 - 18:53

Aujourd'hui, l'Histoire avec un grand "H" s'invite en Auvergne en un jour historique.

 

Il y a 70 ans jour pour jour, au Mont Mouchet, dans le massif des Margerides, les allemands lançaient, avec l'aide de volontaires Azerbaïdjanais, la première attaque sur le Mont Mouchet, occupé par l'Armée Secrète (AS) d'Auvergne d'Emile Coulaudon (Colonel Gaspard).

 

On connait plus les dates du 10 et 11 Juin 1944, dates de la principale attaque allemande amenant à l'évacuation du réduit du Mont Mouchet, mais c'est bien le 2 Juin 1944 que la bataille commença.

 

Dès Février, la résistance auvergnate changea de cap, transformant une guerre de guerilla en une concentration du maquis pour contrecarrer les armées allemandes qui remonteraient à la rencontre des alliés débarqués sur les plages. C'est ainsi que dès Avril 1944, les maquis de toute l'Auvergne font une "transhumance" vers le Mont-Mouchet en Haute-Loire. Et c'est ce 2 Juin 1944 que les premiers combats ont lieu entre 2500 résistants, réunis en 15 compagnies et des allemands (et leurs alliés) bien mieux équipés et bien plus nombreux.

 

Les Azerbaïdjanais sont rapidement repoussés avec de fortes pertes avant de subir une contre-attaque du corps franc dit "des Truands". Mais ceci n'est qu'une manière pour les allemands de tater le terrain et la résistance des insurgés. Les FFI ne comptent que 3 blessés, les premières pertes du Mont Mouchet, "Le Vicomte", "Claude" et Francisque.

 

Les allemands sont bousculés par le débarquement le 6 Juin et décident de préparer une lourde attaque contre le réduit. Celle-ci intervient le 10 Juin avant de se poursuivre le 11. Le 10, 8 000 allemands attaquent le réduit. Avec de lourdes pertes, les FFI résistent et poussent les allemands à se replier sur leurs bases de départ.

 

Vers 9h, le 11 Juin, l'attaque reprend. Les allemands ont encore reçu des renforts et sont plus de 20 000 (contre 3 500 maquisards). La luftwaffe intervient et bombarde la maison forestière du Mont-Mouchet (PC de Gaspard). Mais les maquisards tiennent au prix d'énormes pertes. L'ordre d'évacuation du réduit est donné dans la soirée. L'opération se déroulera de nuit, les compagnies maquisardes se donnant le repli tour à tour.

 

Quand les Allemands atteignent, bien tard, la Maison forestière, ils ne trouvent plus rien, ni hommes, ni matériel. Durant ces combats acharnés, les Allemands ont incendié et pillé les villages de Clavières, Lorcières, Paulhac, une partie de la petite ville de Ruynes-en-Margeride, ainsi que toutes les fermes isolées se trouvant sur leur passage, dans un rayon de 10 km autour du Mont-Mouchet.

La bataille se poursuivit au réduit de la Truyère les jours suivant, mais c'est une autre histoire.

 

Ils fusillèrent aussi des habitants:

26 à Ruynes en Margerides (Cantal)

13 à Clavières (Cantal)

11 à Pinols (Haute-Loire)

5 à Auvers (Haute-Loire)

Enfin 25 otages furent exécutés au Pont de Souvizergues (commune de Saint-Georges - Cantal) le 14 juin.

 

Au réduit de la Truyère, le service de Santé, encerclé à Saint-Just vit 6 Résistants gravement blessés et 3 accompagnateurs sanitaires, froidement exécutés par les allemands.

 

Le courage et le sacrifice des Maquisards, dont les lourdes pertes, 283 tués et 180 blessés, ne dépassent guère celles du côté allemand, ont permis de bloquer deux divisions allemandes, au moment opportun, alors en train de remonter sur le front de Normandie. 100 otages furent abattus par les Nazis.

 

Je n'y conterai pas l'histoire de Marinette Menut, Martyr de la résistance que vous trouverez ici.

 

http://lesamitiesdel...ien10-menut.php

 

Mais je tenais à rendre hommage à toutes ces femmes et tous ces hommes qui ont sacrifié leur vie pour la France au Mont-Mouchet et à la Tuyère.

 

Y'a vraiment des gens qui forcent le respect!



#3 jp66

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Posté 02 juin 2014 - 19:14

Je crois qu'on peut dire chapeau bas à Mr Rémy ...  :)



#4 Rémy63

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Posté 02 juin 2014 - 19:24

Je crois qu'on peut dire chapeau bas à Mr Rémy ...  :)

 

C'est gentil mais je ne vois pas pourquoi.

 

Ce sont ces gens là, ces acteurs de l'Histoire, à qui l'on doit tirer notre chapeau. Ces hommes et ces femmes qui se battirent, parfois pour la liberté, parfois pour leurs familles, pour leurs amis et parfois pour leurs idées politiques ou simplement pour leur pays.

 

Et je crois qu'en ces temps si troublés, il serait bon de se rappeler d'où l'on vient, surtout que dans l'échelle de l'histoire, tout ceci s'est passé hier et pourrait arriver demain.



#5 jeromechik

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Posté 02 juin 2014 - 19:32

Quand j'entends VGE dire qu'on ne devrait plus chômer le 08 mai ça m'irrite quelque peu!
C'est vrai qu'en France ce jour férié sert surtout aux parisiens (et pas qu'eux!) a se faire un WE a la plage mais merde on doit un minimum de respect à toutes ces personnes qui ont donné leurs vies!
Qu'aurais-je a leur place? Résistant? Collabos? J'aurais fuit? J'en sais rien et personne ne le sait car nous n'avons rien vécu de tel!
Heureusement il y a les commémorations du débarquement ou l'on va pouvoir parler du prix du gaz à l'Ukraine!!!!

#6 jp66

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Posté 02 juin 2014 - 19:39

 

C'est gentil mais je ne vois pas pourquoi.

 

Ce sont ces gens là, ces acteurs de l'Histoire, à qui l'on doit tirer notre chapeau. Ces hommes et ces femmes qui se battirent, parfois pour la liberté, parfois pour leurs familles, pour leurs amis et parfois pour leurs idées politiques ou simplement pour leur pays.

 

Et je crois qu'en ces temps si troublés, il serait bon de se rappeler d'où l'on vient, surtout que dans l'échelle de l'histoire, tout ceci s'est passé hier et pourrait arriver demain.

 

Tu fais le modeste et c'est tout à fait honorable ... évidemment les résistants sont les héros cela va de soi ...

 

Je louais simplement la narration et le rappel nécessaire que tu en fais qui doit nous permettre de relativiser les évènements dans une époque qui ne le permet ou ne le fait pas toujours ....

 

Rien que pour ça je me suis permis de te saluer ... 



#7 VGE is back

VGE is back

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Posté 02 juin 2014 - 20:03

Rémy si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place.

Pas loin, au même moment, il y eut les 99 Pendus de Tulle le 9 juin 1944, et Oradour le lendemain par la Division Das Reich

#8 Rémy63

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Posté 03 juin 2014 - 10:07

Pour ceux qui aimeraient en savoir plus sur la résistance en Auvergne, je conseillerai ce livre :

 

http://www.amazon.fr...5/dp/2952368805

 

Cela relate l'histoire de Stéphane Belmont dit Commandant Luc, l'un des chefs des maquis d'Auvergne au moment de la bataille du Mont Mouchet, qui prit plus tard la tête de la 1ere colonne rapide d'Auvergne (celle qui libéra Clermont le 27 Août 1944 et ravitailla en territoire ennemi la population affamée de Lyon), et qui finit la guerre dans le 92e Régiment d'Infanterie reconstitué jusqu'en Allemange à Berchtesgaden au nid d'aigle d'Hitler.

 

Stéphane Luc Belmont (comme il s'appela après la guerre en hommage à son nom de guerre) est décédé à Courbevoie le 19 Juillet 2010 à l'âge de 91 ans. Il s'enorguellit toute sa vie de voir en lettre d'or sur le drapeau du régiment la victoire "Résistance Auvergne 1944" aux côtés des mythiques "Austerlitz" et "Verdun". Il est inhumé au cimetière d'Aubière.



#9 RCV06

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Posté 03 juin 2014 - 13:14

Pour ceux que ça intéresse on a la même de notre coté (d'adoption pour moi ) avec les maquisards de G Guingouin qui déclenchèrent  le même genre d'opération et pour les mêmes raisons à savoir bloquer la remonté vers la Normandie des troupes allemandes la division SS Das REICH. Ceci aboutira malheureusement au massacre d'Oradour sur Glane. 



#10 babou36

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Posté 04 juin 2014 - 20:20

Rémy si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place.

Pas loin, au même moment, il y eut les 99 Pendus de Tulle le 9 juin 1944, et Oradour le lendemain par la Division Das Reich

 

Oradour, ça me rappelle un voyage scolaire en classe de 3ème là-bas.

Rien de tel pour sensibiliser les gamins que nous étions à l'époque.



#11 brayaud's

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Posté 05 juin 2014 - 07:35

merci pour avoir ouvert ce sujet ! :flowers:

 

je ne suis pas très calé en Résistance; mais j'ai un profond et immense respect pour ces gens qui ont mis leurs vies en périls pour notre Liberté !



#12 jeromechik

jeromechik

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Posté 05 juin 2014 - 08:05

Et est-ce que l'on sait combien il y avait d'Ohms dans la resistance???



#13 ELSAZOAM

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Posté 05 juin 2014 - 08:10

Aujourd'hui, l'Histoire avec un grand "H" s'invite en Auvergne en un jour historique.

 

Il y a 70 ans jour pour jour, au Mont Mouchet, dans le massif des Margerides, les allemands lançaient, avec l'aide de volontaires Azerbaïdjanais, la première attaque sur le Mont Mouchet, occupé par l'Armée Secrète (AS) d'Auvergne d'Emile Coulaudon (Colonel Gaspard).

 

On connait plus les dates du 10 et 11 Juin 1944, dates de la principale attaque allemande amenant à l'évacuation du réduit du Mont Mouchet, mais c'est bien le 2 Juin 1944 que la bataille commença.

 

Dès Février, la résistance auvergnate changea de cap, transformant une guerre de guerilla en une concentration du maquis pour contrecarrer les armées allemandes qui remonteraient à la rencontre des alliés débarqués sur les plages. C'est ainsi que dès Avril 1944, les maquis de toute l'Auvergne font une "transhumance" vers le Mont-Mouchet en Haute-Loire. Et c'est ce 2 Juin 1944 que les premiers combats ont lieu entre 2500 résistants, réunis en 15 compagnies et des allemands (et leurs alliés) bien mieux équipés et bien plus nombreux.

 

Les Azerbaïdjanais sont rapidement repoussés avec de fortes pertes avant de subir une contre-attaque du corps franc dit "des Truands". Mais ceci n'est qu'une manière pour les allemands de tater le terrain et la résistance des insurgés. Les FFI ne comptent que 3 blessés, les premières pertes du Mont Mouchet, "Le Vicomte", "Claude" et Francisque.

 

Les allemands sont bousculés par le débarquement le 6 Juin et décident de préparer une lourde attaque contre le réduit. Celle-ci intervient le 10 Juin avant de se poursuivre le 11. Le 10, 8 000 allemands attaquent le réduit. Avec de lourdes pertes, les FFI résistent et poussent les allemands à se replier sur leurs bases de départ.

 

Vers 9h, le 11 Juin, l'attaque reprend. Les allemands ont encore reçu des renforts et sont plus de 20 000 (contre 3 500 maquisards). La luftwaffe intervient et bombarde la maison forestière du Mont-Mouchet (PC de Gaspard). Mais les maquisards tiennent au prix d'énormes pertes. L'ordre d'évacuation du réduit est donné dans la soirée. L'opération se déroulera de nuit, les compagnies maquisardes se donnant le repli tour à tour.

 

Quand les Allemands atteignent, bien tard, la Maison forestière, ils ne trouvent plus rien, ni hommes, ni matériel. Durant ces combats acharnés, les Allemands ont incendié et pillé les villages de Clavières, Lorcières, Paulhac, une partie de la petite ville de Ruynes-en-Margeride, ainsi que toutes les fermes isolées se trouvant sur leur passage, dans un rayon de 10 km autour du Mont-Mouchet.

La bataille se poursuivit au réduit de la Truyère les jours suivant, mais c'est une autre histoire.

 

Ils fusillèrent aussi des habitants:

26 à Ruynes en Margerides (Cantal)

13 à Clavières (Cantal)

11 à Pinols (Haute-Loire)

5 à Auvers (Haute-Loire)

Enfin 25 otages furent exécutés au Pont de Souvizergues (commune de Saint-Georges - Cantal) le 14 juin.

 

Au réduit de la Truyère, le service de Santé, encerclé à Saint-Just vit 6 Résistants gravement blessés et 3 accompagnateurs sanitaires, froidement exécutés par les allemands.

 

Le courage et le sacrifice des Maquisards, dont les lourdes pertes, 283 tués et 180 blessés, ne dépassent guère celles du côté allemand, ont permis de bloquer deux divisions allemandes, au moment opportun, alors en train de remonter sur le front de Normandie. 100 otages furent abattus par les Nazis.

 

Je n'y conterai pas l'histoire de Marinette Menut, Martyr de la résistance que vous trouverez ici.

 

http://lesamitiesdel...ien10-menut.php

 

Mais je tenais à rendre hommage à toutes ces femmes et tous ces hommes qui ont sacrifié leur vie pour la France au Mont-Mouchet et à la Tuyère.

Hommage à tous ceux du Mont-Mouchet, de la Tuyère et à ceux d'ailleurs aussi qui ont donné leurs vies pour que nous soyons libres aujourd'hui !

MERCI !!!   :hat:



#14 gigi

gigi

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Posté 05 juin 2014 - 08:10

Et est-ce que l'on sait combien il y avait d'Ohms dans la resistance???

 

 

What ?



#15 RCV06

RCV06

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Posté 05 juin 2014 - 08:22

 

Oradour, ça me rappelle un voyage scolaire en classe de 3ème là-bas.

Rien de tel pour sensibiliser les gamins que nous étions à l'époque.

Quand je suis arrivé à Limoges j'ai bossé 2 ans avant qu'elle parte à la retraite avec une rescapée d'Oradour, elle était très discrète et ne nous a raconté son histoire qu'à notre demande, ça marque de côtoyer des gens ayant vécu des choses pareilles.

Dans le même ordre d'idée, mon père a été blessé pendant cette guerre, il a d'ailleurs fait sa convalescence à Clermont, mais quand j'étais môme j'en avais rien a faire de ces histoires dont il parlait d'ailleurs très peu, et maintenant que j'aurais plein de questions à lui poser ben c'est trop tard !!!