Je suis de la maison depuis 35 ans et si un prof pouvait devenir riche je le saurais.
Mes remarques portent sur l'étroitesse de vue des enseignants par rapport à leur discipline. En refusant tout aménagement du statut de 50: bi ou trivalence en collège, calcul uniquement en heures de cours. Ces blocages de principe ont une seule conséquence, pas d'évolution pédagogique sans crise majeure.
La meilleure illustration c'est le B.O. de la semaine: pour rassurer un maximum de profs, on met en avant la grille horaire hebdomadaire. Il ne faut pas brusquer les habitudes. Certains râlent, d'autres sont rassurés: La même soupe pour tout le monde, pas de possibilité de donner par exemple trois heures à des élèves qui réussissent et 4 ou 5 heures pour certains qui ont du mal. Un fonctionnement du type "ateliers de besoins". Pourquoi ? il faudrait des emplois du temps hebdomadaires "souples" pour les élèves et les profs. Petite remarque "perfide": en juin chaque enseignant émet des voeux pour son emploi du temps hebdomadaire (liberté le mercredi, le vendredi...). Et bien de plus en plus ce sont les nounous des enfants de nos enseignants qui guident nos constructions d'emploi du temps: pas avant 9h, pas après 16h, pas de 11h à 12h...
Trop d'enseignants oublient que c'est un métier avec dispo à plein temps.
Je suis favorable à 35h de présence avec bureau dans les bahuts, et les mains dans les poches ensuite. Le prof de lettres qui fait 45h, je veux bien, mais pour la correction du brevet deux jours sont prévus, et bien je n'ai jamais vu un prof revenir le deuxième jour. S'il lit le dernier Modiano, c'est du temps de travail ?
Tant que les enseignants n'accepteront pas la remise en cause du fonctionnement actuel: figé, disciplinaire et sans obligation d'encadrer les élèves hors des temps d'apprentissage spécifiques, notre système continuera à se crisper et à se scléroser définitivement. Je pense que ce moment n'est plus si lointain.
Rien contre les profs, ils devraient simplement mieux choisir leurs représentants. Le clientélisme pour les mutations ne vaut pas accord avec les positions des syndicats, et pourtant une petite minorité décide de ne rien changer sur le fond sans que la majorité puisse réagir par crainte de ne pas être défendu (discours vécu de la part du SNES)
un certifié qui ferait 14h de cours et 8 heures d'encadrement c'est choquant ? Avec des aménagements en conséquence, qui est contre ?
La réforme actuelle, Quelle réforme ?
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Moi, ça ne fait que 25 ans et je suis dans le premier degré, mais tes remarques sont tout à fait pertinentes. On souffre d'un concervatisme et d'une grande rigidité. C'est pas simple de s'entendre en équipe et c'est aussi lié au problème du mouvement . Maintenant, il y a enseignant et enseignant( comme dans toutes les professions, et les dérives de certains ne doivent pas entacher le travail des autres. Et puis, le pouvoir syndical qui cogère lEducation Nationale depuis les années 70 n'est pas un gage de modernité et d'adaptation à notre époque. Les moyens d'enseigner ont changé, l'auditoire aussi. Malheureusement, la seule chose qui ne change pas, c'est les politiques qui prétendent gérer le mammouth tout en laissant leur trace. Là , on atteint des sommets d'incompétence avec le sourire.
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), ne pas faire ses devoirs, ne pas apprendre ses leçons est très courant.... sans parler de l'amusement permanent en classe, le non-respect du prof et de la communauté éducative dans son ensemble (même des minots de 11 ans répondent avec insolence aux chefs d'établissements, c'est dire !!! 
mais je reconnais que je ne prendrais pas leur place surtout actuellement car je me retrouve tout à fait dans la description que fait Gibbs.
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