Ce qui aurait pu (aurait dû !) être la plus belle saison de l'histoire du club, se termine en un incommensurable gâchis, deux (nouvelles) défaites en finale...qui font de la parenthèse enchantée de 2010 un accident bienveillant de l'histoire.
l'ASM est définitivement un club de losers bien propre sur lui. On ne reviendra pas sur la défaite de ce soir, qui est la caricature même des désillusions passées et à venir : des leaders qui se loupent, des mauvais choix, des blessés malvenus etc etc... et une défaite qui risque d'avoir des conséquences bien au-delà de la tristesse partagée ce soir entre joueurs et supporters...la défaite de trop !
Celle d'une cassure entre les supporters et des dirigeants qui font tant de mal à ce club par leur discours ! Pierre-Michel Bonnot, l'une des dernières belle plume de "L'Equipe" parlait ce matin du discours "d'enflure et de balourdise" du président de l'ASM ! Faut-il attendre autre chose de ce Président, mais aussi de son manager, le cul tranquillement installé dans le foie gras, et qui méprisent avec un sourire narquois, tout ceux qui tentent de sortir le club de sa torpeur et de son auto-satisfaction de ne pas "avoir de primes de victoires à verser"... ces mêmes gens qui regardent de travers toute personne qui osent les critiquer avec pour seule ambition de faire avancer le club, ce club qu'ils aiment Messieurs De Cromières et Lhermet ! La compétence ne se limite pas à l'usine et preuve est faite qu'elle y est même bien supérieure en dehors... Ecoeurant, affligeant !
Ces gens-là doivent partir, ce discours doit cesser ! S'ils ne le comprennent pas d'eux-même, alors ceux qui font aussi et surtout ce club doivent les pousser dehors ! Ces supporters "excessifs" et encore très tristes ce soir qui n'acceptent plus de se voir traités avec un tel mépris (petit salut amical à nos amis Brivistes, Perpignanais et Rochelais au passage) ou les sponsors qui doivent continuer à soutenir ce club qui a tant d'atouts pourtant pour triompher !
Alors oui ce n'est que du sport, ça ne changera pas notre vie, et heureusement, mais putain, ça donne quand même le droit de nous rendre heureux de temps en temps...