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EDF 2016


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2639 réponses à ce sujet

#1336 miro padre

miro padre

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Posté 23 février 2016 - 06:57

L'équipe du jour :

RUGBY

DAVID SMITH
« GUY EST VENU ME VOIR APRÈS MANGER...»


Convoqué dimanche au Centre national de rugby de Marcoussis avec Djibril Camara (Stade Français) en remplacement de Teddy Thomas (Racing) et Marvin O'Connor (Montpellier), blessés, David Smith n'a eu que quelques heures pour toucher du doigt son rêve de porter le maillot bleu. Le temps pour la FFR de s'apercevoir de son erreur car l'ailier castrais (29 ans) n'est pas éligible au quinze de France en raison de sa participation à un tournoi de rugby à 7 avec les All Blacks, en 2008, à Édimbourg.

«Comment s'est passée votre journée de dimanche ?

Je suis arrivé à Paris avec mon coéquipier Rémi Lamerat et les joueurs de Toulouse vers 17 heures. J'ai été présenté au staff et aux joueurs. Puis j'ai été voir le docteur. J'ai fait une petite séance de récupération. Nous sommes allés dîner et c'est là que j'ai appris que je ne pouvais pas être sélectionné avec le quinze de France.

Qui vous a prévenu ?

C'est Guy (Novès). Il est venu me voir après manger. Il était désolé. Il était déçu pour lui et pour moi. Il voulait me voir en équipe de France. Mais il m'a dit que ce n'était pas de ma faute. La Fédération française de rugby n'était pas au courant que je n'étais pas sélectionnable. C'est ma sélection avec l'équipe de Nouvelle-Zélande à 7 en 2008 qui pose problème. Pourtant, je suis en France depuis 2011 et cette sélection remonte à très longtemps. J'étais jeune (21 ans). Je pensais que les règles avaient changé et que je pouvais jouer pour la France, d'autant que je suis marié à une Française.

Quelle a été votre réaction à l'annonce de Guy Novès ?

J'étais très déçu. C'était un rêve pour moi de jouer avec l'équipe de France. Malheureusement, ce n'est pas possible. C'est la vie.

"Je voulais avoir l'impression d'avoir fait partie de cette équipe "

Existe-t-il une possibilité de contourner cette règle 8.2 de World Rugby pour vous permettre de revêtir le maillot bleu ?

Je ne sais pas. La Fédération va se renseigner.

Il semblerait qu'il y ait une opportunité de vous voir avec l'équipe de France à 7, notamment en vue des JO de Rio (lire par ailleurs)...

Peut-être, je n'en ai aucune idée.

Qu'avez-vous fait après avoir appris que vous ne pouviez pas postuler pour l'équipe de France ?

J'ai essayé de ne pas trop y penser. Je voulais essayer de profiter au maximum de faire partie de cette équipe encore quelques heures. Hier matin, j'ai d'ailleurs participé à la vidéo avec les trois-quarts, puis j'ai fait un peu de récupération, du cardio et de la musculation avec ceux qui avaient joué 80 minutes en Top 14. C'était important pour moi. Je voulais avoir l'impression d'avoir fait partie de cette équipe avant de partir. J'ai quitté Marcoussis après le déjeuner et j'ai pris un vol direct pour Castres.

La nuit à Marcoussis n'a-t-elle pas été trop difficile ? Avez-vous trouvé le sommeil ?

(Il rigole.) C'était difficile, je le reconnais. Mais c'est la vie. J'étais dans la chambre avec Camille Chat. Il a été très sympa avec moi. On a parlé de ma situation.

Dans quel état d'esprit êtes-vous désormais ?

Je serai de retour à l'entraînement avec mon club demain matin (aujourd'hui). Je vais me focaliser sur mes performances avec Castres car nous avons un gros match qui arrive chez le Racing 92. Mon objectif est de faire un grand match samedi en espérant avoir un jour l'opportunité de revenir en équipe de France. J'ai apprécié mes vingt-quatre heures à Marcoussis, mais c'est fini. C'est derrière moi.

Allez-vous regarder le match des Bleus vendredi soir ?

Oui ! J'espère qu'ils vont gagner. Je tiens vraiment à remercier Guy (Novès) d'avoir pensé à moi. C'était une opportunité incroyable de faire partie de cette équipe. J'espère pouvoir un jour y revenir.»

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SMITH, UN AVENIR AVEC FRANCE 7 ?

David Smith avec un maillot bleu, ce n'est peut-être pas complètement terminé. Mais avec le 7 plutôt que le XV.Selon nos informations, c'est l'éventualité qui aurait été présentée au Castrais à Marcoussis. Plus de problème d'éligibilité cette fois puisque, après l'intégration du rugby à 7 au programme olympique, World Rugby a dû modifier ses règlements afin de les mettre en conformité avec ceux du CIO, plus souples en matière de changement d'équipe nationale. Cela pourrait donc permettre à David Smith de postuler pour les Jeux de Rio avec l'équipe de France à 7.

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La colère de Camou, la consternation de Novès

La nouvelle est tombée hier en début d'après-midi : David Smith n'aura pas de remplaçant au sein du groupe France. « Remplaçant » n'est d'ailleurs pas le mot juste. Car Smith n'a jamais vraiment appartenu au squad de Guy Novès.«La plus courte carrière internationale en équipe de France», s'est moqué l'ancien centre anglais Will Greenwood. Tout a commencé dimanche matin, lorsque l'encadrement tricolore a téléphoné à Christophe Urios pour l'avertir de son intention de retenir David Smith. Dans la foulée, le manager du CO a prévenu son joueur, qui a pris le premier vol pour Paris. Une fois à Marcoussis, la joie du Castrais fut de courte durée. Rapidement, les portables de tout ce que le CNR compte d'officiels ont sonné. Perplexes, les journalistes s'interrogeaient sur l'éligibilité du Samoan d'origine, international néo-zélandais à 7. Trois heures et quarante minutes plus tard, un communiqué annonçait l'inéligibilité du joueur.
Alors, à qui la faute ? Elle incombe à toute la chaîne de commandement fédéral et ne date pas d'hier. Après la blessure samedi des deux ailiers Teddy Thomas et Marvin O'Connor, Novès a dû parer au plus pressé. Il a choisi d'appeler Smith sans que personne ne vérifie en amont s'il était sélectionnable. En 2014, Philippe Saint-André, alors à la tête des Bleus, avait déjà couché le nom de l'exToulonnais dans sa liste de 74 joueurs «potentiellement sélectionnables», tout en connaissant son passé de joueur de 7 pour l'avoir entraîné au RCT. Un salarié de la FFR devait alors vérifier cette fameuse éligibilité. Il aurait, semble-t-il, mal effectué son travail.
Dimanche, Pierre Camou était, lui, à Angoulême à l'invitation du club local. Le président de la FFR, candidat à sa propre succession en décembre, dont la parole publique est si rare, tenait campagne devant la presse quotidienne régionale. Il n'a donc pas pu suivre, heure par heure, l'épisode des « sousdoués cherchent un ailier ». Son retour à Marcoussis, hier matin, fut nettement moins chaleureux que la table ronde de la veille. Le patron du rugby français est apparu agacé face à la légèreté des salariés administratifs en charge des institutions et des relations à l'international, lesquels avaient été très difficiles à contacter toute la journée du dimanche. Cette affaire tombe évidemment au plus mal pour la gouvernance actuelle en pleine course à la présidence de la FFR alors que certains des trois rivaux déclarés (Bernard Laporte, Alain Doucet et Pierre Salviac) dénoncent l'incompétence des dirigeants actuels. Guy Novès l'a d'ailleurs découvert à son corps défendant. Il a affiché sa consternation devant le manque de sérieux de cet épisode et l'image qu'il renvoie alors que, depuis son entrée en fonction, l'ex-manager de Toulouse s'évertue à remettre de la rigueur dans le quotidien du quinze de France...

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Quelle équipe à Cardiff ?

Une charnière en question

L'équipe de France version Guy Novès n'a disputé que deux matches et la question se pose déjà : le staff, qui annoncera, demain, le quinze aligné vendredi au pays de Galles, doit-il renouveler sa confiance au duo Bézy-Plisson ? En France, les postes de demi de mêlée et d'ouvreur sont culturellement instables. On a souvent l'impression que les remplaçants, entrés en cours de match derrière un paquet d'avants en partie renouvelé, sont meilleurs que les titulaires. Philippe Saint-André, le précédent sélectionneur, avait utilisé dix-sept charnières différentes. Novès et ses adjoints semblent vouloir rompre avec cette valse et asseoir une certaine continuité à des postes aussi déterminants. Reste que Bézy et Plisson n'ont pas suffisamment cassé la baraque en début de Tournoi pour rendre cette tendance immuable. Le premier a raté trois coups de pied contre l'Italie (23-21) et manqué un peu de culot contre l'Irlande. Il a surtout souffert de la comparaison avec Maxime Machenaud, qui a parfaitement su concrétiser la domination française, notamment en mêlée, après la pause, face aux joueurs de Joe Schmidt. Plisson, lui, a planté la pénalité de la gagne contre l'Italie, mais il a parfois souffert en défense. Il sera forcément ciblé à Cardiff. Comme il y a deux ans, quand le centre Jamie Roberts l'avait piétiné avant d'envoyer Sam Warburton à l'essai. L'encadrement des Bleus pourrait donc être tenté de le remplacer par François Trinh-Duc, bien meilleur défenseur. Mais le Montpelliérain relève à peine de blessure. Le relancer directement dans l'enfer du Millennium serait osé.

La tentation Le Roux

Le flanker du Racing 92 a manqué les deux premiers matches du Tournoi pour cause de mariage. Mais le voyage de noces attendra. Car le staff des Bleus a saisi la première occasion pour le réintégrer dans le groupe. Bernard Le Roux est un infatigable défenseur, capable de faire reculer l'adversaire sur un plaquage et de batailler sans relâche autour des rucks. Il n'est donc pas exclu de le voir débuter, vendredi, aux côtés de Damien Chouly et de Wenceslas Lauret (ou Antoine Burban), afin de densifier une troisième ligne en déficit de puissance depuis la blessure de Louis Picamoles (ischios). Si Le Roux est moins rapide et moins joueur que le Toulousain Yacouba Camara, il offre plus de garanties dans les zones d'affrontement. Sa titularisation ne cadrerait pas forcément avec la logique de continuité, impulsée par le nouveau staff, mais elle tiendrait compte du contexte et des qualités de l'adversaire.

Slimani sur sa lancée

Novès, qui ne rechigne pas à quelques remises en question, avait piqué au vif le pilier droit du Stade Français en le reléguant sur le banc contre l'Irlande, après un premier match décevant contre l'Italie. Bien vu. Rabah Slimani avait remplacé Uini Atonio, en début de seconde période, et largement contribué à renverser la mêlée irlandaise et la physionomie de la rencontre. « Quand tu entres en cours de match, tu dois montrer que tu as envie de débuter le suivant », avait reconnu le joueur. Dans sa logique de management, Novès devrait donc titulariser à nouveau Slimani face aux Gallois, tandis qu'Atonio endosserait le rôle d'impact player. À gauche, en revanche, le pilier bordelais Jefferson Poirot débutera une deuxième rencontre de rang. Il sera suppléé, en cours de match, par le Rochelais Vincent Pelo, remplaçant d'Eddy Ben Arous, blessé aux côtes.

Mermoz a pris la place

La ligne de trois-quarts ne devrait pas subir de gros changements. Hugo Bonneval, déjà titulaire contre l'Italie, remplacera l'infortuné Teddy Thomas (adducteurs) sur l'aile droite. Le retour de Gaël Fickou fait juste planer un doute sur la composition de la paire de centres. Le Toulousain, qui n'avait pas particulièrement flambé contre l'Italie, avait été libéré du match contre l'Irlande pour se rendre dans le Var au chevet de sa mère, hospitalisée. En son absence, le Toulonnais Maxime Mermoz, qui aurait de toute façon sûrement débuté ce match à la place de Fickou, a plutôt assuré. La logique voudrait donc que son association avec le Parisien Jonathan Danty soit reconduite à Cardiff. Fickou se contenterait alors du banc, où il couvrirait les deux postes de centre et d'ailier.



#1337 Arverne03

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Posté 23 février 2016 - 07:08

Vivement demain que l'on sache ! ^_^



#1338 Loulou

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Posté 23 février 2016 - 08:25

Y a pas des jeunes en pro-D2 ?

si doit y en avoir

 

d'une est ce qu'ils sont Français ? parce que la aussi le fidjien a la cote

 

si non on peut descendre en Danet aussi



#1339 cocotte 63

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Posté 23 février 2016 - 10:50

Qu'est ce qu'ils nous font sur Rugbyrama? :wacko: ... avec le SF et l'EDF... hier Flanquart le super héros, ce matin Camara l'indestructible, demain Bonneval le supersonique, après demain, Parigot le chat bite...

 

Franchement, est-ce qu'ils se rendent compte de la me... de leurs articles?



#1340 cetotomatos

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Posté 23 février 2016 - 11:03

Qu'est ce qu'ils nous font sur Rugbyrama? :wacko: ... avec le SF et l'EDF... hier Flanquart le super héros, ce matin Camara l'indestructible, demain Bonneval le supersonique, après demain, Parigot le chat bite...

 

Franchement, est-ce qu'ils se rendent compte de la me... de leurs articles?

 

La non-lecture de ce magnifique site me convient très bien.



#1341 Parigot_Paris

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Posté 23 février 2016 - 12:15

Qu'est ce qu'ils nous font sur Rugbyrama? :wacko: ... avec le SF et l'EDF... hier Flanquart le super héros, ce matin Camara l'indestructible, demain Bonneval le supersonique, après demain, Parigot le chat bite...
 
Franchement, est-ce qu'ils se rendent compte de la me... de leurs articles?

Mais je ne suis pas prêt ! Mes marqueurs sont à sec ! Et puis quelle taille fait le bus, que je me fasse une idée ? Ooooooh :crying:

#1342 Loulou

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Posté 23 février 2016 - 14:16

5 jours pour preparer un match contre une grosse equipe, qui elle est au repos depuis deux semaines et a pu se preparer

pas mal de blessés

pas trop de réservoir de joueurs pour palier les défections

a part une equipe courageuse avec des mecs qui s'envoient comme des fous je vois pas bien ce que l'on peut attendre de cette pauvre edf qui part un peu a l'abattoir

pour le projet de jeu, faudra repasser

#1343 gigi

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Posté 23 février 2016 - 15:44

5 jours ?

 

3 jours oui !!!

 

arrivée dimanche soir a Marcoussis, premier jour de travail lundi, jusqu'a mercredi soir car départ jeudi pour le pays de galles...



#1344 RCV06

RCV06

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Posté 23 février 2016 - 15:56

Vous pinaillez, est ce que ça inquiète quelqu'un dans nos instances, est ce que notre bon président et sa cour auront leur banquet parce que bon c'est quand même ça le plus important !



#1345 Parigot_Paris

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Posté 23 février 2016 - 16:18

Vous pinaillez, est ce que ça inquiète quelqu'un dans nos instances, est ce que notre bon président et sa cour auront leur banquet parce que bon c'est quand même ça le plus important !

Ben oui ! Et qu'on n'oublie pas les cure-dents cette fois-ci !

#1346 tekilapaf

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Posté 23 février 2016 - 21:02

Bah c est un match a cardiff. Donc meme en cas de branleee les joueurs seront heureux vers minuit... ;)

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#1347 Arverne03

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Posté 24 février 2016 - 08:11

Ne bousculons pas trop la charnière, laissons la s'aguerrir !



#1348 miro padre

miro padre

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Posté 24 février 2016 - 08:16

L'équipe du jour :

RUGBY
ÉQUIPE DE FRANCE

EMPORTÉS PAR LA FOUGUE

On saura vraiment si les joueurs de l'équipe de France vivent bien ensemble, comme le serine le cliché, le jour où ils connaîtront leur première défaite. En attendant, ils surfent sur la joie de deux courtes victoires de rang contre l'Italie (23-21) et l'Irlande (10-9). Mais pas seulement. Ils surfent aussi sur ce rugby prôné par Guy Novès et ses adjoints, davantage axé sur le mouvement et le jeu de passes que sur le défi uniquement frontal, qui a tendance à les décrisper et les désinhiber.
« Aujourd'hui, on prend vraiment le projet de jeu à notre compte, témoigne l'arrière toulousain Maxime Médard. On n'attend pas qu'on nous donne tout sur un plateau. On essaie de dire quand ça nous va ou quand ça ne nous va pas. Les années précédentes, on avait tendance à se laisser aller, à se laisser porter. »
Avant, il y avait aussi des Dusautoir, Papé, Mas, Szarzewski ou Michalak. Des anciens qui, par leur aura ou leur autorité naturelle, empêchaient peut-être les joueurs des plus jeunes générations de se libérer et de prendre des initiatives. « Aujourd'hui, l'ambiance est très bonne, c'est décontracté, raconte un joueur de l'effectif actuel. J'ai l'impression que c'est plus naturel sans les anciens. Auparavant, on hésitait toujours avant de faire quelque chose, car on ne savait pas comment les anciens allaient réagir. Les jeunes étaient sur la retenue. Là, c'est totalement différent. On se lâche sans se prendre la tête. Il n'y a plus deux générations, on est tous dans le même délire. Ça fait du bien. »

LES LACS DU CONNEMARA

Pour un fin connaisseur des Bleus, « c'est surtout l'homogénéité dans les âges qui frappe. Avant, il y avait des joueurs "adultes", avec des enfants assez grands, une carrière déjà faite. » Il y a toujours des papas, comme Guilhem Guirado, Rabah Slimani, Max Mermoz notamment, mais dont les fils ou filles n'ont guère plus de cinq ans. L'échange serait ainsi facilité entre joueurs qui, dans l'esprit de Novès, peuvent aller tous ensemble ­ ou pour la plupart d'entre eux ­ jusqu'à la Coupe du monde au Japon, en 2019.
Le deuxième-ligne parisien Alexandre Flanquart a connu l'ère Saint-André avant de basculer dans celle de Novès. Il abonde : « La jeunesse amène beaucoup de fougue. C'est ce qui fait que ce groupe vit aussi bien et que tout le monde s'entend bien. Pour tous les nouveaux, c'est aussi plus facile de s'imposer dans ce groupe quand il n'y a pas des mecs de trente-cinq ans. Ce n'est que le début, bien sûr, mais tout le monde joue le jeu à 200 %. » « Toute cette jeunesse apporte plus d'insouciance, ajoute l'ouvreur parisien Jules Plisson. Les joueurs n'ont pas peur de se faire des passes. » Ni de se lâcher en dehors.
Comme au banquet qui a suivi la victoire des Bleus contre l'Irlande (10-9), le 13 février. Ce soir-là, dans les salons du Grand Hôtel, près de l'Opéra de Paris, les joueurs sont restés plus d'une heure après le repas pour boire des bières ensemble au bar. Ils ont plaisanté les uns avec les autres, sans donner l'impression de former des clans de clubs.
Au moment du dessert, une tablée s'est même mise à quelques standards de la chanson française, comme les Lacs du Connemara de Michel Sardou. « Je n'avais pas entendu chanter une équipe de France comme ça depuis de longues années », confiait le président du PérigordAgenais Jacky Laurans, par ailleurs membre du Comité des Six Nations, au sortir du banquet. Bon, en 2011, à Dublin, après une victoire, les Bleus, sous les lustres du superbe hôtel Shelbourne, avaient déjà chanté... en compagnie des joueurs irlandais. Cette ambiance sérieusement guillerette ­ ou légèrement studieuse, c'est selon ­ rejaillit aussi sur Marcoussis (Essonne) où les joueurs passent énormément de temps ensemble, sans grandes distractions, au centre d'entraînement de l'équipe de France, même si la multiplicité des sélections de jeunes, de féminines, à XV comme à 7, a forci la population de l'endroit avec les années.

PLUS DE RETARDS

« Mais n'oubliez pas une chose, quasiment tous ces joueurs ont fréquenté le pôle France, quand ils avaient moins de vingt ans, rappelle un habitué du CNR. Ils connaissent Marcoussis. » Même Virimi Vakatawa ! Le Fidjien, sous contrat fédéral pour jouer à 7 (au départ), squatte l'endroit depuis deux ans. Du coup, il n'était pas un inconnu pour les Bleus qui l'ont vite adopté.
À chaque entraînement sur le terrain d'honneur, des chasubles de couleurs différentes sont mélangées. Les joueurs terminent la plupart des séances en formant un cercle, unis par les épaules. La séance, filmée depuis des caméras fixées sous le toit de la tribune, est débriefée en réunion par le staff un peu plus tard. Les joueurs y arrivent toujours cinq à dix minutes en avance, comme à toutes les autres réunions, rendant ainsi complètement obsolète la caisse autrefois préposée aux amendes pour retard, celle que tenait Morgan Parra pendant la Coupe du monde.
Le bizutage des nouveaux fait également toujours partie des rites. Gentiment. Cette semaine, Djibril Camara a découvert, au CNR, la résidence du quinze de France que les jeunes pensionnaires du pôle regardent avec gourmandise. Camara a mis huit ans pour traverser l'allée.
« Djibril est sur un nuage, comme tous les joueurs pour une première convocation. Là, il est très haut », sourit Alexandre Flanquart, son coéquipier au Stade Français. Camara, comme les autres, n'échappe pas au scanner Novès. Le sélectionneur, qui partage le petit déjeuner avec son staff à 7 h 30 chaque matin, observe ses joueurs sans arrêt. « Il est vraiment fort pour ça, pour sentir ses mecs », nous certifie-t-on. Il regarde beaucoup, parle autant. Ici un entretien informel avec l'un, là une entrevue beaucoup plus formelle avec l'autre.
Rien ne filtre. Novès a tenu le Stade Toulousain et conquis des trophées de cette manière. En restant à sa place, pas du tout intrusif lorsque les joueurs se défient à FIFA 2016, sur PlayStation, ou aux cartes.
Sauf que, pour l'heure, ses jeunes Bleus ont davantage tendance à réviser les combinaisons du nouveau système de jeu sur leurs ordinateurs qu'à se mesurer à la belote coinchée...

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Rien n'a filtré

Plisson, coeur de cible?

L'ouvreur parisien Jules Plisson garde des souvenirs précis de la défaite des Bleus (27-6), il y a deux ans, à Cardiff. Il se souvient de son entrée sur le terrain dans le noir complet, de cette musique assourdissante crachée par la sono et des flammes et lasers rouges accompagnant l'arrivée des Gallois sur le terrain. « Ils étaient aussi venus avec une bête, non ? » Deux, en fait. Un bouc et... Jamie Roberts. On plaisante, bien sûr, mais l'ancien centre gallois du Racing avait réservé un régime de faveur à base de caramels durs au blondinet du Stade Français.
Plisson réfute pourtant l'idée d'avoir été ciblé. Enfin, presque. « Tous les 10 sont ciblés, dit-il. Quand on a le ballon, on essaie de viser les zones où l'on aura le plus de chances d'avancer. » Longtemps, Plisson a constitué une zone privilégiée, car sa défense laissait à désirer. Mais il assure avoir progressé dans ce domaine. « On m'a reproché de louper des plaquages, expliquet-il, mais ce sont des plaquages où je sortais de la ligne, où je ne respectais pas vraiment le plan de jeu défensif et où je me mettais en difficulté tout seul. J'ai appris à rester en ligne. Sur les deux premiers matches du Tournoi, je me suis senti plutôt bien, je n'ai pas défendu en solo comme je le faisais avant. L'Irlande est pourtant l'une des équipes dont les lancements sont les plus compliqués à défendre. »

Guirado sur le terrain

Le capitaine des Bleus, ménagé lundi pour avoir joué (et gagné) à Oyonnax avec Toulon dimanche, a retrouvé le terrain hier matin. Un crachin bien froid a fini de réveiller les Bleus à 9 h 30, après une réunion vidéo, pour une séance de plus d'une heure et demie, avants et trois-quarts séparés pour commencer, avant d'être réunis.
Au départ, comme son coéquipier toulonnais Xavier Chiocci, Guilhem Guirado a surtout fait un semblant d'opposition lors d'exercices techniques où les avants multipliaient les passes en rythme. Chez les troisquarts, on a travaillé la défense avec le spécialiste Gérald Bastide. Le début d'après-midi a été consacré au repos avant un retour sur le terrain, à 16 h 15 pour une séance de quarante-cinq minutes où avants et trois-quarts étaient à nouveau séparés.

Une composition suspense

La semaine particulière, raccourcie par la tenue du match vendredi soir, contraint Guy Novès à annoncer son équipe ce soir (20 h 30 en France) plutôt que jeudi midi. Le sélectionneur tranchera après le dernier entraînement de Marcoussis ce matin, à l'issue duquel cinq joueurs seront renvoyés dans leurs clubs pour disputer la 16e journée de Top 14. Rien n'a franchement filtré des entraînements d'hier, mais l'équipe de France qui a battu l'Irlande (10-9), il y a deux semaines, ne devrait pas connaître de gros bouleversements. La performance de Rabah Slimani à son entrée le replace logiquement en tête de la hiérarchie des piliers droits. Face à des Gallois puissants et joueurs, le staff pourrait en revanche être tenté de faire entrer Bernard Le Roux, à l'abattage toujours impressionnant. Enfin, à la mêlée, les prestations convaincantes de Maxime Machenaud apportent de l'eau au moulin de ses supporters qui insistent sur ses immenses progrès depuis deux saisons.
L'équipe possible : Médard ­ Bonneval, Mermoz, Danty, Vakatawa ­ Plisson (o), Bézy (ou Machenaud) (m) ­ Camara (ou Le Roux), Chouly, Lauret ­ Flanquart, Maestri ­ Slimani, Guirado (cap.), Poirot.

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LES GALLOIS SANS CHARTERIS

Souffrant du genou depuis le match contre l'Écosse, le deuxième-ligne gallois Luke Charteris ne sera pas aligné par Warren Gatland contre la France.Charteris (32 ans, 64 sél.) laisse sa place à Bradley Davies (29 ans, 51 sél.). Les autres changements sont statégiques : en troisième ligne, Dan Lydiate (28 ans, 53 sél.) revient pour former la triplette galloise avec le capitaine Sam Warburton et le numéro 8 Taulupe Faletau. À l'aile, Alex Cuthbert (25 ans, 40 sél.) remplace Tom James, apportant davantage de densité aux lignes arrière avec son gabarit impressionnant (1,98 m, 104 kg).
Le centre de Clermont Jonathan Davies, un temps incertain (douleurs aux adducteurs), débutera bien aux côtés de Jamie Roberts dans un Millennium qui accueillera les Français avec le toit fermé. Le quinze de départ : Li. Willams Cuthbert, J. Davies, Roberts, North ­ (o) Biggar, (m) G. Davies ­ Warburton (cap), Faletau, Lydiate ­ A.W. Jones, B. Davies ­ Lee, Baldwin, Evans.



#1349 Panasonic

Panasonic

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Posté 24 février 2016 - 08:27

Ben oui ! Et qu'on n'oublie pas les cure-dents cette fois-ci !

c'est quoi ?

signé un sans-dent



#1350 RCV06

RCV06

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Posté 24 février 2016 - 11:16

 RMC SPORTS

 

La remarquable histoire des brutes les plus infâmes du rugby français ». Ambiance. 

Moscato 4e du classement

Et dans ce classement peu glorieux,

 

1: Michel Palmie (1971-78, 23 sélections)
2: Alain Esteve (1971-74, 21 sélections)
3: Gerard Cholley (1975-79, 31 sélections)
4: Vincent Moscato (1991-92, 4 sélections)
5: Gregory Le Corvec (2007, 1 sélection)
6: Armand Vaquerin (1971-84, 26 sélections)
7: Olivier Merle (1993-97, 45 sélections)
8: Pascal Ondarts (1986-91, 42 sélections)
9: Laurent Seigne (1989-95, 14 sélections)
10: Marc Cecillon (1988-95, 46 sélections)
11: Jean-Francois Imbernon (1976-83, 23 sélections)
12: Claude Dourthe (1966-75, 33 sélections)
13: Daniel Dubroca (1979-88, 33 sélections)
14: Philippe Gimbert (1991-92, 4 sélections)
15: Eric Champ (1985-91, 42 sélections)
16: Franck Tournaire (1995-2000, 49 sélections)
17: Gregoire Lascube: (1991-92, 12 sélections)
18: Philippe Carbonneau (1995-2001, 32 sélections)
19: Alain Paco (1974-80, 35 sélections)
20: Robert Paparemborde (1975-83, 55 sélections)

 

 

Mettre Merle devant Imbernon fallait oser :lol: