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Des suds-africains en bleu ?


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142 réponses à ce sujet

#31 zimbawe

zimbawe

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Posté 08 janvier 2016 - 16:40

 

Claassen est français, il a été naturalisé en 2013. Comme bien d'autres (Spedding, Vosloo, James, Zirak). Il me semble que Naka en a fait la demande, si ce n'est pas déjà fini.

 

Pour Le Roux, je ne sais pas. Kockott n'est pas encore éligible à la nationalité française.

Il me semble qu'arrivé à 18 ans, inconnu et désirant vivre en France, il a la double nationalité depuis quelques temps....  :huh:

sauf défaut de mes neurones cervicales :lol: .... :angryfire:



#32 Arverne03

Arverne03

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Posté 08 janvier 2016 - 19:39

Au regard de la question posée, je me disais que l'inverse n'était pas prêt d'arriver ! :P  



#33 Lourugby

Lourugby

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Posté 22 mars 2016 - 20:22

Ce n'est pas un sud-africain mais je suis tombé sur cet article de l'équipe qui parle d'une possible sélection dans 3 ans de Ben Tameifuna :

Le surpuissant pilier néo-zélandais, qui dispute la phase finale du Super 15 avec les Chiefs, évoluera au Racing 92 la saison prochaine. Et n'exclut pas de postuler pour le quinze de France.

TOKYO, 20 OCTOBRE 2019. Finale de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande. Ben Tameifuna remplace Uini Atonio peu avant l'heure de jeu. La France devient championne du monde face aux All Blacks (8-7, tant qu'à faire) avec deux piliers droits… néo-zélandais. Improbable ? Pour le titre de champion du monde, peut-être. Pour la cohabitation prochaine de ces deux poids lourds en première ligne du quinze de France, pas si sûr.

Avec 1,84 m et 137 kg à la sortie du sauna, Ben Tameifuna, vingt-trois ans, est un joli bébé comme les îles du Pacifique en produisent à la chaîne. D'origine tonguienne, comme il le rappelle fièrement sur son profil Twitter (baptisé @ImTongan) et neveu de Sona Taumalolo, le nouveau pilier de Grenoble, passé aussi par le Racing, « Big Ben » a pris la bonne habitude de sonner les cloches de ses adversaires dans le Super Rugby avec les Chiefs, l'équipe de la province de Waikato, qui disputent demain matin le barrage du Super 15 chez les Highlanders. Ses charges dévastatrices et ses plaquages désintégrants, après avoir fait le bonheur des internautes, ont aiguisé la curiosité de plusieurs clubs français : Toulouse, Toulon et le Racing 92, qui a finalement décroché le gros lot. « L'offre était telle qu'il était difficile de ne pas y réfléchir à deux fois », résume le pilier joufflu.

Timide et attendrissant dans son tee-shirt RIP (« Repose en paix ») à l'effigie de sa grand-mère disparue l'an dernier, Ben Tameifuna, rencontré cette semaine à Hamilton, se fait tout petit à l'évocation du grand départ vers la France, prévu en novembre : « Je suis à la fois excité et nerveux. Paris, c'est une grande ville et je crois que le trafic est fou là-bas, non ? Partir loin, laisser ma famille et mes amis ici, c'est sans doute le plus gros challenge de ma vie. Sans compter la barrière de la langue… » Liam Messam, le troisième-ligne all black (31 ans, 40 sél.) qui le couve comme son petit frère, sait à qui confier la garde de l'enfant : « Je compte sur Chris Masoe (qui arrivera de Toulon) pour bien s'occuper de lui et le motiver. » Quant à l'apprentissage du français, Ben a engagé deux profs : une appli sur son smartphone et Carl Hoeft, l'ancien pilier de Castres (2005-2011) et Toulouse (2011-2012), désormais coach de la mêlée des Chiefs. « Carl me donne des conseils, aussi bien sur la vie en France que sur le rugby. »

Son coach aux chiefs : « reste à l'écart des croissants »

Le Néo-Zélandais, qui a débuté le rugby à l'ouverture (« à l'époque où j'étais maigre », s'esclaffe-t-il), n'a ainsi pas eu besoin de discuter avec l'entraîneur des avants du Racing, Laurent Travers, pour savoir que la mêlée est une affaire culturelle en France. Il ne s'en fait pas une montagne. « J'aime ça, je peux compter sur mon poids, même si j'ai entendu que les piliers sont plus costauds et plus forts là-bas. » Des plus costauds que lui, il n'en trouvera pas beaucoup. À part, donc, Uini Atonio (1,96 m, 145 kg). « On s'est rencontrés il y a quelques semaines ici, car Uini est ami avec Augustine Pulu (le demi de mêlée des Chiefs). On a un peu parlé de la France. Il m'a dit : “Fais en sorte que le public te soutienne et ça se passera bien.” »

Tameifuna, champion du monde avec les moins de 20 ans en 2013, mais qui n'a jamais été sélectionné par Steve Hansen malgré quelques participations à des camps d'entraînement des Blacks, ne serait pas contre imiter le Rochelais (25 ans, 7 sél.) en optant, après trois ans passés en France, pour le maillot bleu. « Qui sait ? Oui, c'est une option que j'envisage », admet-il. À moins que les Tonga, qui le draguent depuis quelques mois, ne reviennent à la charge en cette année de Coupe du monde…

Quel que soit son avenir international, Tom Coventry, le coach des avants des Chiefs, qui l'a fait venir de Hawkes Bay en 2012, ne se fait guère de souci pour son adaptation au Racing. « Je lui ai dit l'autre jour : “Tu seras bien en France.” Je sais que, chez vous, vous aimez les gars costauds et vous aurez du mal à trouver plus costaud que Ben. Il est un peu comme Brodie Retallick(le deuxième-ligne), à la fois solide mais hyper agile. Il est technique, il peut courir, passer la balle, mais il est aussi très fort en mêlée. Je pense qu'il va révolutionner le rugby et devenir une star très rapidement chez vous. »

Que peut-il craindre, alors, en France ? Pas grand-chose, si ce n'est, à l'instar d'Atonio, de prendre du bide, la balance et la pince à masse graisseuse n'étant pas ses meilleures copines. « Son défi sera toujours de surveiller son poids », confirme Coventry, qui apostrophe son joueur à la sortie de l'entraînement : « Hé, Ben, reste bien à l'écart du pain frais, des croissants et de toutes ces choses délicieuses que tu trouveras là-bas… »

CLÉMENT DOSSIN

#34 Arverne03

Arverne03

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Posté 23 mars 2016 - 07:08

Ce n'est pas un sud-africain mais je suis tombé sur cet article de l'équipe qui parle d'une possible sélection dans 3 ans de Ben Tameifuna :

Le surpuissant pilier néo-zélandais, qui dispute la phase finale du Super 15 avec les Chiefs, évoluera au Racing 92 la saison prochaine. Et n'exclut pas de postuler pour le quinze de France.

TOKYO, 20 OCTOBRE 2019. Finale de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande. Ben Tameifuna remplace Uini Atonio peu avant l'heure de jeu. La France devient championne du monde face aux All Blacks (8-7, tant qu'à faire) avec deux piliers droits… néo-zélandais. Improbable ? Pour le titre de champion du monde, peut-être. Pour la cohabitation prochaine de ces deux poids lourds en première ligne du quinze de France, pas si sûr.

Avec 1,84 m et 137 kg à la sortie du sauna, Ben Tameifuna, vingt-trois ans, est un joli bébé comme les îles du Pacifique en produisent à la chaîne. D'origine tonguienne, comme il le rappelle fièrement sur son profil Twitter (baptisé @ImTongan) et neveu de Sona Taumalolo, le nouveau pilier de Grenoble, passé aussi par le Racing, « Big Ben » a pris la bonne habitude de sonner les cloches de ses adversaires dans le Super Rugby avec les Chiefs, l'équipe de la province de Waikato, qui disputent demain matin le barrage du Super 15 chez les Highlanders. Ses charges dévastatrices et ses plaquages désintégrants, après avoir fait le bonheur des internautes, ont aiguisé la curiosité de plusieurs clubs français : Toulouse, Toulon et le Racing 92, qui a finalement décroché le gros lot. « L'offre était telle qu'il était difficile de ne pas y réfléchir à deux fois », résume le pilier joufflu.

Timide et attendrissant dans son tee-shirt RIP (« Repose en paix ») à l'effigie de sa grand-mère disparue l'an dernier, Ben Tameifuna, rencontré cette semaine à Hamilton, se fait tout petit à l'évocation du grand départ vers la France, prévu en novembre : « Je suis à la fois excité et nerveux. Paris, c'est une grande ville et je crois que le trafic est fou là-bas, non ? Partir loin, laisser ma famille et mes amis ici, c'est sans doute le plus gros challenge de ma vie. Sans compter la barrière de la langue… » Liam Messam, le troisième-ligne all black (31 ans, 40 sél.) qui le couve comme son petit frère, sait à qui confier la garde de l'enfant : « Je compte sur Chris Masoe (qui arrivera de Toulon) pour bien s'occuper de lui et le motiver. » Quant à l'apprentissage du français, Ben a engagé deux profs : une appli sur son smartphone et Carl Hoeft, l'ancien pilier de Castres (2005-2011) et Toulouse (2011-2012), désormais coach de la mêlée des Chiefs. « Carl me donne des conseils, aussi bien sur la vie en France que sur le rugby. »

Son coach aux chiefs : « reste à l'écart des croissants »

Le Néo-Zélandais, qui a débuté le rugby à l'ouverture (« à l'époque où j'étais maigre », s'esclaffe-t-il), n'a ainsi pas eu besoin de discuter avec l'entraîneur des avants du Racing, Laurent Travers, pour savoir que la mêlée est une affaire culturelle en France. Il ne s'en fait pas une montagne. « J'aime ça, je peux compter sur mon poids, même si j'ai entendu que les piliers sont plus costauds et plus forts là-bas. » Des plus costauds que lui, il n'en trouvera pas beaucoup. À part, donc, Uini Atonio (1,96 m, 145 kg). « On s'est rencontrés il y a quelques semaines ici, car Uini est ami avec Augustine Pulu (le demi de mêlée des Chiefs). On a un peu parlé de la France. Il m'a dit : “Fais en sorte que le public te soutienne et ça se passera bien.” »

Tameifuna, champion du monde avec les moins de 20 ans en 2013, mais qui n'a jamais été sélectionné par Steve Hansen malgré quelques participations à des camps d'entraînement des Blacks, ne serait pas contre imiter le Rochelais (25 ans, 7 sél.) en optant, après trois ans passés en France, pour le maillot bleu. « Qui sait ? Oui, c'est une option que j'envisage », admet-il. À moins que les Tonga, qui le draguent depuis quelques mois, ne reviennent à la charge en cette année de Coupe du monde…

Quel que soit son avenir international, Tom Coventry, le coach des avants des Chiefs, qui l'a fait venir de Hawkes Bay en 2012, ne se fait guère de souci pour son adaptation au Racing. « Je lui ai dit l'autre jour : “Tu seras bien en France.” Je sais que, chez vous, vous aimez les gars costauds et vous aurez du mal à trouver plus costaud que Ben. Il est un peu comme Brodie Retallick(le deuxième-ligne), à la fois solide mais hyper agile. Il est technique, il peut courir, passer la balle, mais il est aussi très fort en mêlée. Je pense qu'il va révolutionner le rugby et devenir une star très rapidement chez vous. »

Que peut-il craindre, alors, en France ? Pas grand-chose, si ce n'est, à l'instar d'Atonio, de prendre du bide, la balance et la pince à masse graisseuse n'étant pas ses meilleures copines. « Son défi sera toujours de surveiller son poids », confirme Coventry, qui apostrophe son joueur à la sortie de l'entraînement : « Hé, Ben, reste bien à l'écart du pain frais, des croissants et de toutes ces choses délicieuses que tu trouveras là-bas… »

CLÉMENT DOSSIN

 

"jus de raisin" , fromage, etc..... B)



#35 HugoltBolt

HugoltBolt

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Posté 23 mars 2016 - 09:28

On a rarement fait plus mercenaire que Tameifuna. 

 

Si  y en a bien un que je n'aimerais pas voir en bleu c'est bien lui. Et pourtant on a besoin d'un pilier droit.



#36 Lourugby

Lourugby

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Posté 23 mars 2016 - 09:46

De toute manière il n'est pas sélectionnable avant 3 ans, ça laisse du temps pour que Atonio et Slimani changent de statut et que nos jeunes (Aldegueri, Gomes sa, Ric ou Guillamon) deviennent crédibles pour le niveau international. Pour le moment, Ben est clairement dans la logique mercenaire : je ne suis pas pris en Nouvelle-Zélande donc je part en France car je vaut mieux que les Tonga. On sait que Novès souhaite un état d'esprit irréprochable en bleu donc il va devoir faire les efforts nécessaires s'il veut prétendre au maillot.

#37 Ptolémée

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Posté 23 mars 2016 - 09:59

Pierre Spies est t'il arrivé à Montpellier ?



#38 HugoltBolt

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Posté 23 mars 2016 - 11:27

De toute manière il n'est pas sélectionnable avant 3 ans, ça laisse du temps pour que Atonio et Slimani changent de statut et que nos jeunes (Aldegueri, Gomes sa, Ric ou Guillamon) deviennent crédibles pour le niveau international. Pour le moment, Ben est clairement dans la logique mercenaire : je ne suis pas pris en Nouvelle-Zélande donc je part en France car je vaut mieux que les Tonga. On sait que Novès souhaite un état d'esprit irréprochable en bleu donc il va devoir faire les efforts nécessaires s'il veut prétendre au maillot.

 

Slimani j'ai déjà expliqué ici ce que j'en pensais. Trop limité dans le jeu courant et même pas dominant en mêlée donc bon. Tout les médias en ont fait un cador parce que c'est un pilier issu de la formation française et parisienne,qu'il a bénéficié d'être associé à un pilier gauche monstrueux en mêlée fermée (Van der Merwe) et qu'il a eu la clémence des arbitres sur sa position plus que douteuse en mêlée avec laquelle il attire tout le monde constamment vers le bas.

Sauf que là au niveau international ça ne passe plus.

 

C'est un excellent pilier de top 14 sans aucun doute mais pour moi trop limité techniquement pour pouvoir exister au niveau international.

Atonio par contre j'y crois beaucoup. Je pense que lui a toutes les qualités requises que ce soit physiquement et techniquement. Il lui manque juste un peu de tenue en mêlée (mais il a déjà fait de gros progrès dans ce domaine).

 

Là où j'ai peur c'est que je ne vois aucun jeune jouant actuellement régulièrement en Top 14 pouvant prétendre à atteindre le niveau international. 

Après dans un futur plus lointain pourquoi pas Simutoga ? Etant donné les échos que j'ai sur lui de la part des membres du centre de formation de l'ASM, il a tout pour devenir un top mondial. Donc espérons qu'il confirmera tous les espoirs placés en lui.



#39 Lourugby

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Posté 23 mars 2016 - 12:04

Slimani j'ai déjà expliqué ici ce que j'en pensais. Trop limité dans le jeu courant et même pas dominant en mêlée donc bon. Tout les médias en ont fait un cador parce que c'est un pilier issu de la formation française et parisienne,qu'il a bénéficié d'être associé à un pilier gauche monstrueux en mêlée fermée (Van der Merwe) et qu'il a eu la clémence des arbitres sur sa position plus que douteuse en mêlée avec laquelle il attire tout le monde constamment vers le bas.
Sauf que là au niveau international ça ne passe plus.
 
C'est un excellent pilier de top 14 sans aucun doute mais pour moi trop limité techniquement pour pouvoir exister au niveau international.
Atonio par contre j'y crois beaucoup. Je pense que lui a toutes les qualités requises que ce soit physiquement et techniquement. Il lui manque juste un peu de tenue en mêlée (mais il a déjà fait de gros progrès dans ce domaine).
 
Là où j'ai peur c'est que je ne vois aucun jeune jouant actuellement régulièrement en Top 14 pouvant prétendre à atteindre le niveau international. 
Après dans un futur plus lointain pourquoi pas Simutoga ? Etant donné les échos que j'ai sur lui de la part des membres du centre de formation de l'ASM, il a tout pour devenir un top mondial. Donc espérons qu'il confirmera tous les espoirs placés en lui.


Je suis entièrement d'accord, j'ai toujours préféré l'option Atonio titulaire et Slimani sur le banc. Atonio use beaucoup ses adversaires et participe bien au jeu tandis que Slimani fait d'excellentes entrées à chaque rencontre. Contre l'Irlande, cela a parfaitement fonctionné même si Atonio a été pénalisé en mêlée (son axe de travail prioritaire).

Cependant, je pense que Slimani reste un joueur au fort potentiel, quant il est remplaçant il met très souvent son adversaire en difficulté en mêlée (Irlande, Italie l'an passé...). Les deux sont jeunes, je suis optimiste quant à leur progression.

Par contre, je pense qu'un spécialiste de la nouvelle mêlée (comme Dal Maso) est nécessaire dans le staff de l'équipe de France. Car nos piliers manquent un peu de technique.

Pierre Spies est t'il arrivé à Montpellier ?


Oui, il a été remplaçant il y a deux semaines et titulaire contre le Racing samedi.

#40 Lourugby

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Posté 23 mars 2016 - 14:45

Paul Willemse souhaite également représenté le maillot bleu, soutenu par Jake White :

MONTPELLIER – Les Alpes vont gronder, ce soir, au moindre déblayage dans les rucks de Paul Willemse, à la moindre charge du deuxième-ligne sud-africain. Personne, à Grenoble, n'a oublié le gros bébé de Pretoria au sourire de chérubin. Marc Chérèque souhaitait que le joker médical de Naude Beukes aille au terme de son contrat Espoirs, en juin 2016. Mais le colosse (2,01 m, 135 kg) de vingt-deux ans a dénoncé sa convention de formation pour s'engager avec Montpellier. Les deux clubs se sont longtemps chamaillés à coup de communiqués, puis se sont accordés pour un montant jamais vraiment dévoilé. On sait juste que Willemse était prêt à verser 80 000 euros pour racheter sa liberté et rejoindre Jake White en Hérault.

bientôt en Bleu ?

Après quatre matches de Top 14, tout Montpellier est déjà sous le charme du champion du monde des moins de 20 ans en 2012. Il est l'avant le plus utilisé avec Kélian Galletier, le plus gros pourvoyeur en touche (13 prises dont 3 sur lancers adverses), l'un des gros plaqueurs, aussi. « En Afrique du Sud, rigole-t-il, les deuxième-ligne sont des travailleurs, ceux qui font mal dans le jeu. J'aime les gros plaquages, les rucks, oui, j'aime vraiment tout ça. »

Il aime marquer aussi. Déjà deux essais cette saison. Un troisième à Grenoble ? « Là n'est pas l'essentiel, je préfère me concentrer sur l'ensemble des choses que je peux apporter à mon équipe, ­répond-il. Je pense que je vais avoir droit à un accueil un peu spécial, mais j'aime ce type de confrontations, ça m'excite même un peu. »

Jake White sourit lorsqu'on évoque le profil de son jeune compatriote : « Il est fort, puissant, rapide, costaud dans les mauls et en mêlée. C'est aussi un très bon défenseur dans les mauls. » Le coach marque alors une pause puis enchaîne, malicieux : « Il a tout ce que l'équipe de France recherche (il sera éligible en juin 2017). Je suis absolument certain qu'il finira en bleu. » « Je suis encore jeune, nuance Willemse, je dois continuer à ­apprendre. Un grand gabarit comme moi doit sans cesse travailler son déplacement, la manière de se relever très vite après un plaquage. Plus je jouerai de matches de Top 14 et plus j'aurais l'opportunité de mesurer ce qu'il me manque. Mais c'est aussi très important d'avoir des objectifs élevés et si l'opportunité de jouer un jour pour l'équipe de France se présente, alors je ferai tout pour la saisir. »

#41 cocotte 63

cocotte 63

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Posté 23 mars 2016 - 15:04

Willemse a été impressionnant lui aussi face au Racing, moins visible que Du Plessis, mais à son âge, il est vraiment très bon... après pour revenir à la discussion, si chaque club de top 14 a une dizaine de joueurs étrangers rentrant dans le statut JIFF vous imaginez aisément dans deux ans maxi, le nombre de joueurs capable de postuler en EDF... la liste est déjà de plus en plus longue, mais va l'être encore plus... de quoi faire une équipe complète sous peu...



#42 Racing forever

Racing forever

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Posté 06 avril 2016 - 13:55

Franchement vu les résultats de l'équipe de France, il est indispensable de sélectionner quelques étrangers (comme le font toutes les équipes) pour qu'on se remette à gagner quelques matchs. Avec l'ère du professionnalisme, il faut prendre les meilleurs, même étrangers, à condition bien sur qu'ils fassent preuve de toute la motivation nécessaire. Quand je vois des Willemse, Jacques Duplessis, Liebenberg... ce serait une véritable chance de les avoir à nos cotés, surtout que ce n'est pas des seconds couteaux comme l'ont pu être certains étrangers en bleu.



#43 Lourugby

Lourugby

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Posté 06 avril 2016 - 15:38

Personnellement, sur un groupe d'une trentaine de joueurs, je pense qu'il peut être utile de prendre 5/6 étrangers apportant réellement quelque chose à l'équipe. J'ai regardé un peu les étrangers potentiellement intéressants :

 

- Paul Willemse, deuxième ligne, 2,01M - 135 kilos, Montpellier:

Il veut jouer avec les bleus et sera sélectionnable dans environ un an. Deuxième ligne surpuissant mais tout de même assez rapide et endurant, extrêmement fort dans les taches obscures (mêlée, rucks, percussions...) tout en étant fort en touche et en constante progression. Pas vraiment de point faible. Pourrait apporter beaucoup de puissance et d'efficacité dans les zones de rucks, quelque chose qu'il nous manque en bleu. Néanmoins je me demande s'il serait capable de jouer en intégralité un match international avec ce rendement.

 

- Jacques du Plessis, deuxième/troisième ligne, 2,01M - 119 kilos, Montpellier :

Un de mes préférés. Très mobile, très puissant, constamment en mouvement, agressif, très fort sur les fondamentaux de la deuxième comme de la troisième ligne. Je le mettrai plutôt en troisième ligne car pour moi c'est un peu le problème de la France : beaucoup de flankers intéressants, mais très peu de niveau international. Il apporterait plus qu'un Bernard le Roux.

 

- Ben Tameifuna, pilier droit, 1,82M - 135-140 kilos, Racing 92 :

Il veut jouer avec les bleus par dépit. Un état d'esprit qui ne correspond pas vraiment à ce que recherche Novès (et certainement beaucoup d'internautes dont moi), mais reste un joueur intéressant d'un point de vue rugbystique : surpuissant, fiable en mêlée, excellente technique... Reste que le rythme très élevé du niveau international pourrait lui poser problème. Personnellement, je préférais me passer de cette solution en espérant que nos jeunes piliers droits s'affirment.

 

- Steven Kitshoff, pilier gauche, 1,83M - 120 kilos, UBB :

Un excellent pilier gauche, très fort sur les fondamentaux du poste (mêlée, percussions, défense) tout en présentant une mobilité intéressante dans la lignée des piliers modernes. Un joueur très prometteur, mais je pense qu'on peut trouver des gauchers de niveau international en France, on a un réservoir conséquent de jeunes à ce poste dans des registres différents.

 

- Edwin Maka, deuxième ligne/troisième ligne centre, 2,02M - 130-140 kilos, Toulouse :

Un jeune qui devrait faire son trou au Stade. On le présente comme un nouveau Tekori, certains le trouvant encore plus prometteur (en terme de technique et de puissance). Déjà sélectionnable, il est encore trop tendre mais il faudra suivre on évolution.

 

- Wiaan Liebenberg, flanker, 1,89M - 105 kilos, Montpellier :

Pas vu beaucoup de ses matchs, mais il était le capitaine des baby boks champion du monde en 2012 (avec son coéquipier Willemse). Les supporters Montpelliérain le présente comme un "lion" puissant, technique et toujours à la pointe du combat. 



#44 dim50

dim50

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Posté 06 avril 2016 - 15:47

 

À part, donc, Uini Atonio (1,96 m, 145 kg). « On s'est rencontrés il y a quelques semaines ici, car Uini est ami avec Augustine Pulu (le demi de mêlée des Chiefs). On a un peu parlé de la France. Il m'a dit : “Fais en sorte que le public te soutienne et ça se passera bien.” »

Ça va être compliqué vu qu'il va au Racing... ^_^



#45 cocotte 63

cocotte 63

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Posté 06 avril 2016 - 15:52

Kitshoff est un super joueur effectivement...Pour les autres sudafs, c'est clair qu'ils ont un physique et un sens du combat qui nous ferait du bien dans l'exploitation des rucks où nous sommes clairement déficient... pas simple quand même cette histoire... si tu mets 3/4 sudafs et 2 fidjiens en EDF..; on sera plus compétitifs mais bon... je sais pas ça me ferait un peu bizarre quand même... 

 

Doit-on avoir un quota et/ou une bonne proportion? Est ce que 2 ou 3 est plus acceptable que 5 ou 6? ou bien doit-on juste se concentrer avec le potentiel joueurs sélectionnables, et se foutre de leur nationalité...et donc mettre la meilleure équipe sur le papier... quitte à dégager Slimani, Poirot, Jedraziak, Chouly, Lauret, Huget, Thomas, Dulin, Medard, Parra etc...etc...

 

Pas simple le truc et pourtant, le nombre de joueurs étrangers potentiellement sélectionnables en EDF va continuer à augmenter ses prochaines années...jusqu'à ce que peut être les règles se resserrent...