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Commotion cérébrale


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3398 réponses à ce sujet

#2686 George Abitbol

George Abitbol

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Posté 21 janvier 2020 - 20:28

Dans la règle selon vous ?
 
 
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Visiblement ça ne méritait pas un appel vidéo.

Même question pour Falgoux :
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Un peu le même geste.

#2687 zebdomes

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Posté 22 janvier 2020 - 13:58

Même question pour Falgoux :
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Un peu le même geste.

Pour moi plus net, épaule dans la tronche, coude décollé, ça doit tomber là ! On voit d'ailleurs le geste de Timani je crois qui demande à l'arbitre d'intervenir.

#2688 Bru

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Posté 22 janvier 2020 - 17:07

Moins net pour moi pour Falgoux, comme quoi l'interprétation ...

Selon ce qui se passe en terme de suivi de arbitres, ça fait quand même 2 fautes que l'on peut considérer graves et qui sont passées à l'as donc l'arbitre pourrait être puni .. ou alors vu qu'il y a une part d'interprétation, l'IGA ne voit rien de répréhensible. D'ailleurs pas de citation à ce jour !



#2689 inASMweTrust

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Posté 23 janvier 2020 - 11:22

Moins net pour moi pour Falgoux, comme quoi l'interprétation ...

Selon ce qui se passe en terme de suivi de arbitres, ça fait quand même 2 fautes que l'on peut considérer graves et qui sont passées à l'as donc l'arbitre pourrait être puni .. ou alors vu qu'il y a une part d'interprétation, l'IGA ne voit rien de répréhensible. D'ailleurs pas de citation à ce jour !

Même avis. Je trouve que le bras est relativement proche du corps au début de l'impact. 



#2690 Rugby ?

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Posté 23 janvier 2020 - 15:43

Et moi, je vois l'inverse.

Sur Parra, le Quin arrive à l'épaule, coude au corps et raffute. C'est impressionnant car la charge est de bas en haut.

Sur Falgoux, il est bras décollé, car déséquilibré par Iturria, et commence sa chute.


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#2691 George Abitbol

George Abitbol

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Posté 27 janvier 2020 - 22:38

Pour les nostalgiques. B)

 


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#2692 Gourine63

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Posté 28 janvier 2020 - 00:18

Pour les nostalgiques. B)
 
https://twitter.com/...167837742080008


Joli le combo.

J'ose même pas imaginer la durée de suspension si c'était aujourd'hui.

#2693 Jesus Hans Hubert Vorme

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Posté 28 janvier 2020 - 00:41

Joli le combo.

J'ose même pas imaginer la durée de suspension si c'était aujourd'hui.

C'est un joueur anglais.
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#2694 tekilapaf

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Posté 01 février 2020 - 23:58

Pour les nostalgiques. B)

 

 

Le style Carbonneau, pure french touch  :arme:



#2695 JB 03

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Posté 03 février 2020 - 06:29

 

Le style Carbonneau, pure french touch  :arme:

 

J'aime bien celle-ci, elle m'avait vraiment plu à l'époque :narquois:

 



#2696 zone et beu

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Posté 03 février 2020 - 08:04

Tu n'as pas celle du bistrot à Brive?  :D


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#2697 bazooka

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Posté 03 février 2020 - 09:21

Je ne connais pas, aujourd'hui encore elle me plait bien.


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#2698 tekilapaf

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Posté 09 février 2020 - 22:43

une des plus belles c'est quand même celle la

 


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#2699 George Abitbol

George Abitbol

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Posté 09 février 2020 - 22:58

Il faut laisser les 9 discuter entre eux.

 

Ils ont leur propre langage qui nous échappe.



#2700 el landeno

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Posté 13 février 2020 - 07:16

Rémi Bonfils, victime de multiples commotions cérébrales : « Mon cerveau ne tolérerait plus les chocs » Poussé à la retraite après une succession de commotions cérébrales, le talonneur parisien demande aux joueurs d'écouter leur corps après les chocs. Et réaffirme l'importance de l'athlétisation, de la prévention et de l'entourage médical.

Samedi, à Jean-Bouin, le Stade Français organisera une petite cérémonie en l'honneur de Rémi Bonfils. Pour une fois, il ne déguerpira pas, lui qui a toujours préféré faire demi-tour devant projecteurs et micros. Champion de France ou convoqué chez les Bleus, le talonneur international préférait se glisser sous la couverture plutôt que la tirer à lui. S'il a choisi de prendre la parole, c'est que le sujet est lourd. Contraint d'arrêter sa carrière prématurément après des commotions cérébrales à répétition, il a voulu témoigner de sa difficile expérience, sans jamais se plaindre, ni blâmer son sport, mais pour passer un message primordial à ses partenaires et aux générations à venir.

 
En bref
Rémi Bonfils
31 ans.
1,78 m ; 101 kg.
Talonneur.
Stade Français (2007-2019, 162 matches).
2 sélections, 1 essai.
2011 (12 février) : victime de sa première commotion cérébrale.
2015 (13 juin) : champion de France, contre Clermont (12-6).
2016 (19 et 25 juin) : dispute les deux matches de la tournée des Bleus en Argentine (1 déf., 1 v.).
2017 (12 mai) : vainqueur du Challenge Européen, contre Gloucester (25-17).
2019 (7 septembre) : dernier match avec le Stade Français, contre Bayonne (33-27).

« Expliquez-nous les véritables raisons quant à votre arrêt de carrière prématuré ?
J'ai fait plusieurs commotions tout au long de ma carrière. Elles ont toujours été très bien prises en charge par mes différents médecins : Alexis Savigny (Stade Français), à qui je dois beaucoup, plus récemment Elliot Rubio, le nouveau médecin du club, et le professeur Jean-François Chermann (neurologue). Le souci, c'est que j'en ai fait quatre très rapprochées depuis le mois de janvier 2019. J'ai commencé à avoir des débuts de symptômes : vertiges, maux de tête, problèmes de concentration. Dès que j'étais dans une pièce avec du monde et du bruit, j'avais l'impression d'être sur un bateau, que tout tournait autour de moi. C'était aussi devenu difficile de faire le focus, de discuter avec quelqu'un. Et puis surtout, je ressentais pas mal de fatigue.

Vous avez pourtant repris l'entraînement...
J'ai d'abord connu une période de repos. J'ai repris pendant l'intersaison. Tout allait bien mais j'en ai refait une assez rapidement contre Bayonne et là, les mêmes symptômes sont revenus mais amplifiés. Le pire, ce sont les vertiges. Ils sont assez brefs, à peine trois ou quatre secondes, mais ils arrivent plusieurs fois dans la journée. Le match contre Bayonne était le samedi 7 septembre, et le mercredi suivant, je commençais une formation en management opérationnel à l'EM Lyon. Tout se passait par visioconférence, le simple fait de rester devant un écran était infernal. C'est là que j'ai ressenti la différence entre être un peu étourdi à cause de la fatigue et la difficulté à retenir une information, à se souvenir de choses.

Quel est votre historique au niveau de ces blessures ?
Depuis 2010, entre les commotions déclarées et non déclarées, j'ai dû en faire entre 8 et 10. Suite au match contre l'Aviron, au bout de trois semaines, j'ai quand même essayé de refaire du vélo, mais les symptômes persistaient. Pendant plus de huit semaines, j'avais l'impression que mon corps était celui d'une très vieille personne. Il fallait que je me repose souvent. J'avais une autonomie de deux heures maximum. De trois semaines, j'étais passé à deux mois d'arrêt. Comme cela ne passait toujours pas, j'ai revu le neurologue : entre la dizaine de commotions avérées sur l'ensemble de ma carrière, l'apparition de symptômes récurrents l'année dernière, leur retour cette saison et leur persistance depuis quatre mois, sa recommandation a été un arrêt du rugby parce que mon cerveau ne tolérerait plus de prendre des chocs à la tête.

« Que les joueurs prennent soin d'eux, qu'ils s'écoutent et que les staffs fassent de la prévention. Il faudrait une liberté de parole totale sur le sujet »

 

 
 
 

Vous souvenez-vous des circonstances de chacune de vos commotions ?
C'est un peu le boulot que nous avons fait avec le neurologue : une sorte d'état des lieux de tout ce qui m'est arrivé. Je me souviens très bien de la toute première, notamment parce que celui qui me l'a causée est devenu l'un de mes amis les plus proches : Raphaël Lakafia. À l'époque, il jouait à Biarritz, on était en plein hiver, à Charléty : renvoi aux 22 pour nous. Un ailier biarrot récupère le long de la touche, il fait une passe vers le milieu du terrain pour mon cher Lakaf et ses bons 113 kilos. Il est allé tout droit ! En termes de rendu visuel, c'est la plus grosse image que je garde en moi. Je me baisse, je place mal ma tête et je prends le genou dans la tempe. Je tombe au sol, inconscient, sur le ventre, pendant de longues secondes. On m'a raconté que sur l'instant le pilier du BO, Alexandre Barozzi, est passé, il m'a vu et s'est arrêté pour me mettre sur le dos encore inanimé. Aujourd'hui, il me reste ce souvenir d'être dans un trou et d'apercevoir une petite lumière qui s'agrandit, puis je me suis mis à entendre des gens me demander : « Ça va ? Ça va ? » Je m'étais relevé, j'étais sorti et le soir je voyais double, comme si je louchais. Je trouvais ça bizarre, mais je me disais que c'était le choc. Sauf que le lendemain et le surlendemain pareil. Là tu commences à te poser des questions. Alexis Savigny m'a emmené voir un orthoptiste qui m'a expliqué que le choc avait pincé le nerf optique. Au fur et à mesure des semaines, mon trouble de la vision s'est réduit mais pour voir normalement, il fallait que je baisse la tête et lève les yeux vers le haut. Je me souviens que pour dédramatiser, Basta (Mathieu Bastareaud) et moi on en rigolait bien.

Vous le prenez avec beaucoup de recul...
C'est passé et j'ai repris sans aucun problème. J'ai été super bien suivi et, surtout, ce problème de vision n'était pas une blessure cérébrale. Dans la foulée, l'autre commotion que j'ai faite, c'est face à Benoît Guyot (ex-Biarritz, 2009-2014, puis La Rochelle, 2014-2016), un autre très bon pote. Il a la tête très dure (rire). Une autre en finale du Championnat, en 2015 (contre Clermont, 12-6). Là je prends le genou de (Jean-Marcellin) Buttin. Je sors à la 30e et je reviens après la mi-temps. Et puis j'en ai fait une autre très grosse en amical, contre Toulon l'été suivant. C'est là que ça a commencé à être un peu compliqué parce qu'elles se rapprochaient. J'en ai fait une à Brive en 2017, une autre en revenant de ma blessure à l'épaule en 2019, l'année dernière, une à Worcester, une la semaine suivante à Toulon, et puis à Castres. À Bayonne aussi, où j'ai pris la hanche d'un adversaire dans la tête. Et toujours cette impression du corps qui lâche, le noir. Ç'a duré deux secondes, pas plus, pendant lesquelles il me manque une partie de l'histoire. Ce n'était pas des commotions aussi impressionnantes que les premières. C'était des chocs à la tête où tout le monde vous dirait : « J'ai vu quelques étoiles, j'ai mis un peu de temps à me relever et c'est reparti. » Sauf que ce sont celles-ci, peut-être les moins spectaculaires mais rapprochées et répétées, qui ont fait naître les symptômes.

Dans votre esprit, ces chocs étaient anodins ?
C'est ça qui est vicieux. J'ai l'impression que dans l'inconscient des joueurs, s'ils ne font pas une grosse perte de connaissance qui les éteint pendant plusieurs secondes sur la pelouse, ce n'est pas une commotion. On peut avoir l'impression d'être juste sonné.

Est-ce le manque d'informations sur le sujet qui vous a peut-être conduit à parfois reprendre trop vite ?
Quand j'ai commencé en 2010, ce n'était pas le sujet que c'est devenu aujourd'hui. Je ne cracherai jamais dans la soupe. Alexis Savigny a toujours été strict : le joueur commotionné allait voir le professeur Chermann, qui prenait la décision. La prise en charge était optimale au club. Je crois qu'en réalité, il existe une part de malchance. On fait un sport de contact. Certains joueurs vont passer au travers des mailles sans se blesser et d'autres vont enchaîner. Mais les choses ont réellement bougé. Le discours catastrophiste ou alarmiste sur le thème : « on ne fait rien, c'est un scandale », n'a plus lieu d'être. Il y a un médecin référent pendant les matches, un protocole, Provale (le syndicat des joueurs) qui présente des témoignages de victimes de commotions... Au club, on a un préparateur physique dédié au renforcement des cervicales... Mais on peut faire plus, surtout en matière de prévention.

Quel conseil donneriez-vous ?
Le message est vraiment que les joueurs prennent soin d'eux, qu'ils s'écoutent et que les staffs fassent de la prévention. Il faudrait une liberté de parole totale sur le sujet. Ce qui est bâtard avec une commotion, c'est que, souvent, quarante-huit heures après, vous pouvez refaire du sport, alors que votre cerveau a besoin d'une véritable plage de récupération. Les joueurs ont le devoir de s'écouter, parce qu'une fois la mécanique négative enclenchée, cela devient difficile de s'en sortir. Et puis le neurologue va tirer des conclusions sur ce que le joueur lui dit. Or s'il ne lui dit pas tout... On n'est pas sur une rupture des croisés où l'IRM est sans appel. Il n'y a que les joueurs qui peuvent se préserver eux-mêmes. Je ne veux faire la leçon à personne. Je veux juste partager mon expérience pour éviter à des joueurs, des coéquipiers de vivre la même chose. Quand on fait un sport aussi magnifique, le but, c'est de durer et on ne peut le faire qu'en prenant soin de soi.

Comment allez-vous aujourd'hui ?
Quand je suis allé voir Chermann, fin décembre, je me doutais qu'il pourrait m'annoncer ma fin de carrière. Après, il y a une grosse différence entre y songer et y être confronté. Ça n'a pas été évident. Il y a toujours cette petite voix qui me dit que je ne jouerai plus au rugby, que j'ai fait mon dernier match sans le savoir, que je n'ai pas dit au revoir aux copains...

Est-ce que vous voyez un moyen de légiférer pour diminuer les commotions ?
C'est difficile. Baisser la ligne de plaquage en dessous des pectoraux, c'est du bon sens. Malheureusement, on peut faire des commotions sur tout et rien. Je n'ai jamais été un talonneur hyper costaud. Donc j'ai toujours cherché à plaquer aux jambes et c'est là qu'on prend les genoux ou les hanches dans la tête. J'ai du mal à voir ce que l'on peut faire de plus dans la législation du jeu. En revanche, les joueurs peuvent être pris en charge dans leur athlétisation de sorte à se renforcer au maximum contre ce risque. Le protège-dents devrait être obligatoire parce qu'il est prouvé scientifiquement qu'il minimise les impacts au niveau de la mâchoire. Le travail de renforcement des cervicales, que l'on fait au Stade Français, ne doit pas être réservé aux premières lignes mais étendu du 1 au 15. Et puis il faut bosser la technique de plaquage. Après, ça va tellement vite qu'il y a aussi le facteur chance qui entre en jeu...

« J'encourage les gens à jouer au rugby, à aller voir du rugby. C'est un sport magnifique »

 

 
 
 

Vous n'en voulez pas à votre sport ?
Je n'ai aucune rancoeur envers quoi que ce soit ou qui que ce soit, même les adversaires contre lesquels j'ai fait des commotions, parce que c'est un sport de contact. Au contraire, j'encourage les gens à jouer au rugby, à aller voir du rugby. C'est un sport ! J'ai vécu des émotions de toutes formes, rencontré des personnalités de tous horizons, tous âges, dont certains sont encore des amis très proches qui font que : merci le rugby ! De tout mon coeur ! Et merci mon club ! L'histoire se termine mal mais je ressens plus de la tristesse que de la rancoeur. Jusqu'à ma dernière commotion, je vivais un rêve éveillé de jouer au Stade Français, d'avoir évolué avec des gars que je badais devant ma télé comme Mathieu Blin, Pierre Rabadan, Sergio (Parisse)... Je sais que je n'aurais pas joué jusqu'à 38 ans comme (Iosefa) Tekori - respect maximum à lui (rire) - mais j'aurais aimé que cela dure quelques années de plus. Après, si c'était à refaire, sachant même comment l'histoire se termine, je recommencerais. En mettant la tête du bon côté sur les plaquages (sourire).

Où en êtes-vous des symptômes ?
Ça va mieux mais ce n'est pas encore ça. Les vertiges sont encore là. Depuis Noël, je refais un peu de vélo et de course. Cela me fait du bien. En revanche, la musculation, ce n'est toujours pas possible.

Quels sont vos projets à court terme ?
Déjà digérer la décision, toutes les démarches d'une fin de carrière qui n'arrive pas forcément au bon moment. Et puis gérer ma situation personnelle à court, moyen et long terme. Cela me pompe déjà pas mal d'énergie. J'ai toujours aimé le rugby, est-ce que je veux y rester ? Je pense que oui. À moi de trouver dans quoi je serai utile. »


  • JB 03, cocotte 63 et yann76 aiment ceci




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