Aller au contenu


Photo
* * * * - 4 note(s)

Commotion cérébrale


  • Veuillez vous connecter pour répondre
3399 réponses à ce sujet

#3166 ELSAZOAM

ELSAZOAM

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 35 093 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Clermont-Ferrand
  • Mon club:

Posté 18 mars 2023 - 10:30

 
Alix Popham, ancien joueur de Brive touché par les commotions : "Il faut éduquer la jeunesse sur les risques encourus"
Diagnostiqué il y a deux ans pour une encéphalopathie traumatique chronique (ETC), Alix Popham se bat désormais pour faire de la prévention et de la sensibilisation. L’ancien international gallois, qui a passé trois saisons au CAB, se confie sur son quotidien, ses combats et la rencontre du Tournoi de ce samedi, France - pays de Galles.

ETC. Trois lettres qui ont changé la vie d’Alix Popham il y a désormais plus de deux ans. Trois lettres qui ont, enfin et surtout, permis de mettre des mots sur des maux dont souffrait l’ancien joueur du CAB, âgé de 43 ans depuis de longs mois.

 

Pertes de mémoire de ses propres rencontres disputées, oublis récurrents au quotidien, douleurs incessantes à la tête ou même accidents domestiques, l’international gallois a longtemps souffert en silence des nombreuses commotions dont il a été victime au cours de sa riche carrière.

rugby-cabcl-entrainement_6435321.jpegLe 3e ligne légendaire du CAB moderne : Gerhard Vosloo, Alix Popham, Antonie Claassen
 

Avant donc, d’être diagnostiqué comme étant très certainement atteint d’encéphalopathie traumatique chronique, une maladie neurodégénérative des cellules cérébrales.

"Quand la nouvelle tombe, notre monde s’écroule. C’est très, très difficile à encaisser. Surtout qu’on l’a appris par téléphone, en raison du confinement. Il y a de l’incompréhension, de la colère aussi et quelque part, en cherchant bien, du soulagement d’enfin savoir ce qu’on a. Il y a ensuite deux façons de réagir : se laisser abattre ou décider de lutter. Avec ma femme et mes filles, on a choisi la deuxième option", pose, sans détour, Alix Popham.rugby-cabcl-entrainement-avant-stade-fra

 
 

Entre plusieurs traitements expérimentaux, l’ancien Briviste rejoint un collectif de cent joueurs, dont son ancien coéquipier au Stadium Steve Thompson, ayant décidé de se retourner contre World Rugby et les Fédérations anglaises et galloises, pour mauvaise prise en charge des commotions.

« Head for Change » pour éduquer et financer la recherche

"C’est le problème majeur qu’on a eu durant notre carrière. Nous n’étions pas du tout au fait des conséquences qu’auraient tous ses chocs subis. On était K.-O. mais on retournait sur le terrain, nous n’avons reçu aucune éducation sur la question", confesse Alix Popham qui a, avec sa femme Melanie et Judith Gates, femme d’un joueur de football anglais aussi atteint de démence, créé l’association « Head for Change ».

 

"Nous avons développé trois piliers : l’aide financière aux soins pour les joueurs touchés, l’éducation parce que je suis persuadé que cela peut être une clé pour les générations futures et aussi un soutien important pour la recherche indépendante. On organise pour cela des événements caritatifs comme dernièrement une randonnée à vélo entre Cardiff et Édimbourg pour lever des fonds", indique le 3e ligne aux deux Coupes du monde disputées qui suit toujours avec grande attention les performances du CAB et du pays de Galles.

"Je ne regarde plus le rugby de la même façon »

"J’ai commencé le rugby à l’âge de quatre ans, ce sport fait partie de ma vie, j’ai tellement aimé y jouer. Cependant, je ne regarde plus les matches de la même façon. Je suis plus attentif aux contacts et aux impacts que peuvent subir les joueurs. Le match de ce soir entre les Français et les Gallois ? Évidemment que je vais le regarder. Bon, je n’ai pas trop d’espoirs pour nous. On traverse une période compliquée, aussi bien sur qu’en dehors des terrains. J’espère au moins qu’on fera bonne figure." 

 

Benjamin Pommier (La Montagne - 18/03/2023)


  • Pâquerette aime ceci

#3167 zeguest

zeguest

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 797 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Paris

Posté 18 mars 2023 - 10:36

Selon Sexton c est la 63eme qui constitue un cap. Après ça se maintient jusqu à la 108eme.
  • Silhouette et Buckaroo aiment ceci

#3168 Codoràvie

Codoràvie

    Joueur du Grand Chelem

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 9 480 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:On the road again
  • Mon club:

Posté 18 mars 2023 - 15:42

Nous ne sommes pas les seuls.

https://www.leparisi...V4EUL35FHZE.php

#3169 inASMweTrust

inASMweTrust

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 13 969 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:On the banks of the Odon
  • Mon club:

Posté 21 mars 2023 - 13:46

Atteint de démence, le champion du monde Steve Thompson promet de donner son cerveau pour la recherche - rugbyrama.fr

rien de neuf sous le soleil. Perso, je m'inquiète pour des jeunes encore plus  depuis que la semaine un M14 de mon EDR a fait une commotion (il savait en tout cas plus où on était, dans quel stade...). Er entendre de la part des éducateurs et du monde du rugby que c'est normal, c'est le risque au rugby, je crois que ça ne suffit plus. 


  • Codoràvie aime ceci

#3170 el landeno

el landeno

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 4 900 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:dax
  • Mon club:

Posté 05 avril 2023 - 23:32

Le combat de Philippe Chauvin après la mort de son fils à la suite d'un plaquage haut Depuis le décès de son fils, Nicolas, des suites d'un plaquage haut qui lui avait arraché une vertèbre cervicale, l'ancien troisième-ligne amateur Philippe Chauvin se bat pour rendre le rugby plus sûr.

C'est un livre qui aurait pu ne pas naître. 22 janvier 2019. Dans un salon du stade Jean-Bouin, Philippe Chauvin prend Bernard Laporte à témoin. Un mois plus tôt, cet ancien joueur amateur de rugby a enterré son fils, Nicolas, 18 ans, décédé des suites d'un plaquage haut. Il faut écrire l'horreur : le choc lui a arraché la deuxième vertèbre cervicale, son coeur s'est arrêté, l'oxygène a cessé d'alimenter le cerveau.

 
 

Après trois jours de lutte, malgré les caresses régulières de ses parents sur son front et le long de ses bras, les médecins du CHU de Bordeaux ont arrêté les machines qui maintenaient Nicolas en vie. Le garçon jovial, gaillard d'1,95 m qui posait fièrement avec son nouveau maillot du Stade Français l'été précédent, est devenu une absence insupportable. Et, pour le rugby, une statistique effrayante : le troisième joueur décédé des suites d'un plaquage en France en 2018.

Devant Bernard Laporte, alors encore président de la Fédération française, Philippe Chauvin ne verse pas dans l'émotion. C'est un peu sa nature, beaucoup sa volonté. Il raconte : « Je lui ai dit : "je ne parlerai pas aux médias pour ne pas contribuer à un brouhaha qui n'aidera pas à prendre des décisions. Je vous laisse travailler. Par contre, si vous ne me démontrez pas une volonté de changer les choses, vous allez m'entendre. Et j'écrirai peut-être même un livre." »

Le livre est là. Constat d'échec, aux yeux de son auteur. Récit étouffant et accablant de quatre années de démarches largement vaines. Manifeste, surtout, pour un rugby qui ne tue plus. Le père endeuillé ne l'a envoyé ni à Bernard Laporte ni à la FFR. « Le message clé est dans le titre, ils ne pourront pas le louper », lâche-t-il, l'air malicieux. Sur la couverture, Rugby : mourir fait partie du jeu (éd. du Rocher) est écrit en lettres noires.

 
 
8038e.jpg
 
Les joueurs du Stade Français portent un maillot en l'honneur de Nicolas Chauvin lors d'un match de Coupe d'Europe, le 15 janvier 2019. (Jean-Marie Hervio/L'Equipe)

La formule lui est venue avant même d'avoir écrit la moindre ligne, sur son scooter. Elle renvoie la Fédération à son « enquête interne » (jamais rendue publique), qui avait conclu qu'il n'existe pas d'éléments « probatoires » pour saisir la commission de discipline. Le plaqueur, qui n'avait écopé ni d'une pénalité ni d'un carton et dont le geste n'a pas été mentionné dans le rapport du match, n'a pas été suspendu.

« Si tout est réglementaire dans cette action, alors mourir fait effectivement partie du jeu. Dans ce cas-là, il faut arrêter de racoler, de parler du rugby comme d'une école de la vie »

Philippe Chauvin

 
 
 

Avec l'esprit logique qui le caractérise, Philippe Chauvin, qui attend encore de lire une enquête sérieuse sur la mort de son fils, lâche : « Si tout est réglementaire dans cette action, alors mourir fait effectivement partie du jeu. Dans ce cas-là, il faut arrêter de racoler, de parler du rugby comme d'une école de la vie. »

Ça n'y paraît pas, mais ces mots sont ceux d'un amoureux. Assis dans le bar d'un hôtel du XVe arrondissement de Paris, celui qui continue de regarder les matches à la télé raconte une famille peu tournée vers le rugby avant qu'il ne s'y mette, à 7 ans. Le troisième-ligne a tant aimé ça, les espaces, la course, intervenir dans l'action « au bon moment, signe que vous vivez avec l'équipe dans un même mouvement » qu'il a pratiqué jusqu'à 43 ans. Ses trois fils ont suivi ses pas.

La transmission est devenue une meurtrissure. Laissant deviner son refus des compromis, y compris avec lui-même, et son sens aigu des responsabilités, il souffle : « J'aurais dû être plus attentif et protecteur. Ne pas regarder le rugby comme un pratiquant qui assume son risque, mais comme un père qui a des enfants qui vont peut-être le suivre et se retrouver exposés eux-mêmes à des dangers. Je vais vivre avec cette idée. Là où je serais coupable, aujourd'hui, c'est de ne rien faire. »

« Paradoxalement, je fais ça pour le bien du rugby. Je veux responsabiliser les joueurs, qui peuvent être à la fois victime et bourreau. Si j'y arrive, je réduis le risque, donc je sers l'intérêt du rugby »

Philippe Chauvin

 
 
 

Alors il fait. L'engagement lui a coûté, au début. Dans le livre, le quinquagénaire raconte ce moment, entre l'accident et l'annonce de la mort, où un cas de conscience l'a saisi : le père voulait savoir pourquoi son fils, troisième-ligne lui aussi, se retrouvait dans cet état, le passionné de rugby ne souhaitait pas porter atteinte à l'image de son sport. Comment a-t-il réglé ça ? Un sourire apparaît au milieu de son visage carré et sérieux. « Paradoxalement, je fais ça pour le bien du rugby. Je veux responsabiliser les joueurs, qui peuvent être à la fois victime et bourreau. Si j'y arrive, je réduis le risque, donc je sers l'intérêt du rugby. »

Philippe Chauvin est en mission. Ceux qui ont vu la vidéo du plaquage fatal savent la violence, le corps qui s'affaisse, et le cran qu'il faut pour y faire face. Lui s'est posé devant deux jours après l'enterrement. Froidement, ce fils de gendarme qui travaille dans le conseil a tout décortiqué, de la vitesse du plaqueur au temps que Nicolas a eu entre la réception du ballon et l'impact. « Un deuil, c'est tellement difficile à gérer qu'il faut trouver la clé soi-même, lance-t-il. Moi, c'est l'analytique. J'analyse, et j'agis. »

Avec méthode. Armé de conclusions difficilement contestables, renforcé dans ses convictions par la découverte de la règle 9 alinéa 11 de World Rugby qui dit que « les joueurs ne doivent rien faire qui soit dangereux ou imprudent pour autrui », il a multiplié les rencontres, mails, textos avec tout ce que le rugby et le sport français comptent de décideurs. Même Brigitte Macron a eu droit à un courrier.

Déni, reculades et impuissance des instances

C'est peu dire que, malgré le symposium sur la sécurité organisé par la Fédération internationale et quelques avancées, il ressort déçu de cette plongée dans les instances. Il pointe le déni, les reculades, l'impuissance, l'absence de réponse parfois. « On t'hypnotise, on t'endort. Mais on ne peut plus dormir quand on a perdu son fils, c'est fini ça. » Quand il dit ça, un rire triste surgit. Mais pas une once de colère. Jamais.

Le « faux calme », comme il se définit, se contient. On ne peut mesurer l'effort que cela représente qu'après avoir lu les deux cents pages du livre. Philippe Chauvin le fait pour servir sa cause. « Si je suis en colère, va-t-on m'écouter ? Ne va-t-on pas me classer dans les fous furieux ? Ou me dire : « C'est votre émotion qui parle » ? Ce n'est pas mon émotion que je veux qu'on entende. C'est un raisonnement. Et ne pas être en colère permet également de ne pas rompre le dialogue. »

3
Le nombre de joueurs de rugby décédés après un plaquage, en France, en 2018 : Adrien Descrulhes (17 ans), junior du RC Billom, en mai ; Louis Fajfrowski (21 ans), professionnel à Aurillac, en août ; Nicolas Chauvin (18 ans), en décembre. En janvier 2019, Nathan Soyeux (23 ans), non-licencié à la FFR, est également décédé après un choc lors d'un tournoi inter-écoles.

C'est ainsi qu'il continue de parler avec toutes les instances, avec une abnégation qu'il juge lui-même « presque surhumaine ». Récemment, il a rencontré le nouveau DTN, Olivier Lièvremont, demandant une énième fois que la fameuse règle 9 alinéa 11 soit affichée dans les stades. On lui a dit depuis longtemps que ce serait fait, il attend toujours. « Qu'ils soient tranquilles, ils ne vont pas m'épuiser », s'amuse-t-il, attribuant une partie de sa force mentale et sa constance à la pratique du rugby. Le combat se mène aussi sur le terrain judiciaire, après le dépôt d'une plainte contre X pour homicide involontaire, toujours en cours d'instruction.

Quand aura-t-il l'impression d'être arrivé au bout ? « Quand on verra un changement d'attitudes », répond-il, visant en premier lieu les joueurs, donc également les staffs, pour que les discours de destruction cessent, les instances, pour qu'elles préviennent et sanctionnent mieux, les médias enfin qu'il ne manque pas d'alerter quand il entend un commentaire complaisant après un acte d'antijeu.

Depuis 2018, une évolution se fait sentir. Mais les gestes dangereux perdurent. En décembre, le jeune Matthias Dantin est resté tétraplégique après un plaquage non maîtrisé. Philippe Chauvin sait que le chemin sera encore long, et peut-être vain. Il devine aussi que son engagement le met en danger personnellement. Il lève les yeux au ciel : « Si ça doit s'arrêter, comment ça se passera après, en termes de décompression ? Je n'en ai aucune idée. Il y a un risque. Mais je le dois à Nicolas. »

EN BREF
Philippe Chauvin, 54 ans
1976 : première licence de rugby, à Langon (Gironde). Troisième-ligne, il arrêtera en 2013 avec la réserve des Boucles de la Marne (Val-de-Marne).
2000 : naissance de Nicolas, le 11 juillet. Comme Antoine, l'aîné de la famille, et Thomas, le cadet, il se met au rugby aux Boucles de la Marne. Puis au Stade Français en 2018.
2018 : mort le 12 décembre de Nicolas, victime trois jours plus tôt d'un plaquage violent à la 5e minute d'un match du Championnat Espoirs entre Bordeaux-Bègles et le Stade Français.
 

  • Velveteethol, bazooka, Pâquerette et 1 autre aiment ceci

#3171 Gourine63

Gourine63

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 14 808 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Nîmes
  • Mon club:

Posté 08 avril 2023 - 20:46


Quand on compare à l'action de Simone hier, ça donne envie de noyer des chatons dans le lac Pavin.
  • Silhouette, el landeno et Codoràvie aiment ceci

#3172 Buckaroo

Buckaroo

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 5 477 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Lucky #13!
  • Mon club:

Posté 08 avril 2023 - 21:30


Quand on compare à l'action de Simone hier, ça donne envie de noyer des chatons dans le lac Pavin.

Il a reçu un carton rouge. Il y a une nouvelle règle en SR depuis cette saison. L'arbitre de champ, peut donner un carton jaune, et l'arbitre vidéo dispose de 8 minutes pour le requalifier en carton rouge. C'est ce qu'il a fait. Cette règle permet de gagner du temps de jeu. D'ailleurs, hier, BOK savait très bien qu'il allait être requalifié. Il disait au capitaine, venu lui réclamer un rouge : l'arbitre vidéo s'en occupe.

 

La personne qui a écrit ce message sur Twitter devrait peut-être regarder les matchs, au lieu de se contenter d'une vidéo d'une minute.


  • steph, ELSAZOAM et Arverne03 aiment ceci

#3173 Gourine63

Gourine63

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 14 808 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Nîmes
  • Mon club:

Posté 08 avril 2023 - 22:11

Il a reçu un carton rouge. Il y a une nouvelle règle en SR depuis cette saison. L'arbitre de champ, peut donner un carton jaune, et l'arbitre vidéo dispose de 8 minutes pour le requalifier en carton rouge. C'est ce qu'il a fait. Cette règle permet de gagner du temps de jeu. D'ailleurs, hier, BOK savait très bien qu'il allait être requalifié. Il disait au capitaine, venu lui réclamer un rouge : l'arbitre vidéo s'en occupe.
 
La personne qui a écrit ce message sur Twitter devrait peut-être regarder les matchs, au lieu de se contenter d'une vidéo d'une minute.


Ce n'est pas le souci à mon sens, le véritable problème c'est que l'arbitre, malgré le ralenti largement incriminant ne laissant aucune place au doute, ait besoin de l'avis de son tmo par la suite pour sortir le rouge.

J'ai parfois l'impression que les référés ont leur propre spectre colorimétrique et une perception des dimensions différente du reste de l'humanité.

Mais c'est une excellente chose que cette possibilité de revenir par la suite sur la couleur du carton si d'aventure une erreur a été commise, quand est-ce qu'on fait pareil en France ?
  • bazooka aime ceci

#3174 Buckaroo

Buckaroo

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 5 477 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Lucky #13!
  • Mon club:

Posté 08 avril 2023 - 23:03

Ce n'est pas le souci à mon sens, le véritable problème c'est que l'arbitre, malgré le ralenti largement incriminant ne laissant aucune place au doute, ait besoin de l'avis de son tmo par la suite pour sortir le rouge.

J'ai parfois l'impression que les référés ont leur propre spectre colorimétrique et une perception des dimensions différente du reste de l'humanité.

Mais c'est une excellente chose que cette possibilité de revenir par la suite sur la couleur du carton si d'aventure une erreur a été commise, quand est-ce qu'on fait pareil en France ?

Ce n'est pas vraiment comme ça que BOK a procédé. Je pense qu'il savait qu'il y avait rouge, c'était évident dans le match, mais il ne voulait pas perdre de temps et revisionner les images. Donc il sort rapidement le joueur, aucun temps n'est perdu, et l'arbitre video se charge de mettre le carton rouge. C'est presque comme si c'était une nouvelle division des tâches. Et puis, ce sont aussi sûrement les consignes données au début de saison, pour faire de cette expérience une réussite.

 

Donc, oui, la règle peut permettre à un arbitre vidéo de revenir sur une décision de l'arbitre de terrain. Mais dans ce cas, elle a été utilisée par BOK afin de gagner du temps. Il savait qu'il aurait mis rouge, mais comme c'est une dćision qui prend toujours un peu de temps, il laisse son arbitre vidéo s'en charger.


  • bazooka et Silhouette aiment ceci

#3175 Gourine63

Gourine63

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 14 808 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Nîmes
  • Mon club:

Posté 09 avril 2023 - 05:44

Ok ça va, mais c'est vraiment parce que c'est toi hein !

#3176 ELSAZOAM

ELSAZOAM

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 35 093 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Clermont-Ferrand
  • Mon club:

Posté 09 avril 2023 - 06:23

Il a reçu un carton rouge. Il y a une nouvelle règle en SR depuis cette saison. L'arbitre de champ, peut donner un carton jaune, et l'arbitre vidéo dispose de 8 minutes pour le requalifier en carton rouge. C'est ce qu'il a fait. Cette règle permet de gagner du temps de jeu. D'ailleurs, hier, BOK savait très bien qu'il allait être requalifié. Il disait au capitaine, venu lui réclamer un rouge : l'arbitre vidéo s'en occupe.

 

La personne qui a écrit ce message sur Twitter devrait peut-être regarder les matchs, au lieu de se contenter d'une vidéo d'une minute.

A mon avis, sur ce coup-là, la vidéo d'une minute suffit largement pour voir qu'il y a carton rouge !   :sbof:


  • bazooka aime ceci

#3177 bazooka

bazooka

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 12 380 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Cournon
  • Mon club:

Posté 09 avril 2023 - 07:00

Ce n'est pas le souci à mon sens, le véritable problème c'est que l'arbitre, malgré le ralenti largement incriminant ne laissant aucune place au doute, ait besoin de l'avis de son tmo par la suite pour sortir le rouge.

J'ai parfois l'impression que les référés ont leur propre spectre colorimétrique et une perception des dimensions différente du reste de l'humanité.

Mais c'est une excellente chose que cette possibilité de revenir par la suite sur la couleur du carton si d'aventure une erreur a été commise, quand est-ce qu'on fait pareil en France ?

Pas non plus surpris, c'est malheureusement récurent.

Quitte à faire grincer des dents, il y a un moment que pour moi les premiers assassins sont les arbitres.


  • Gourine63 aime ceci

#3178 Gourine63

Gourine63

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 14 808 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Nîmes
  • Mon club:

Posté 09 avril 2023 - 07:13

Pas non plus surpris, c'est malheureusement récurent.
Quitte à faire grincer des dents, il y a un moment que pour moi les premiers assassins sont les arbitres.


C'est aussi mon avis, épaule dans la tête = rouge automatique.

Pas de circonstances atténuantes, pas de "oui mais joueur 1 se baisse à cause d'une rafale de mistral du coup joueur 2 arrive épaule lancée machin truc Buckaroo deux bites machin etc..."

Ça serait extrêmement sévère, on verrait beaucoup de rouge au départ mais les joueurs n'auraient pas le choix de prendre le pli et de se baisser pour plaquer.

Deux effets positifs indéniables :

1) Baisse conséquente du nombre de commotions vu que les mecs n'entreraient en contact avec l'adversaire qu'au niveau du bassin ou des côtes.

2) Hausse du niveau de jeu grâce aux nombreuses passes après contact rendues possible par le fait que les attaquants auront les bras libres.

Ça ne me semble pas compliqué à mettre en oeuvre mais pas compliqué et rugby dans la même phrase, on est à la limite de l'antinomie.
  • OliveR et bazooka aiment ceci

#3179 bazooka

bazooka

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 12 380 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Cournon
  • Mon club:

Posté 09 avril 2023 - 07:16

La courbe serait la même que pour les coups de pompe dans la cafetière, descente rapide et disparition de ce genre de gestes, exception faite de O'Connell. :whistling:



#3180 Pâquerette

Pâquerette

    Supportrice en Toque

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPip
  • 1 401 messages
  • Genre:Va savoir
  • Mon club:

Posté 09 avril 2023 - 20:46

Il a reçu un carton rouge. Il y a une nouvelle règle en SR depuis cette saison. L'arbitre de champ, peut donner un carton jaune, et l'arbitre vidéo dispose de 8 minutes pour le requalifier en carton rouge. C'est ce qu'il a fait. Cette règle permet de gagner du temps de jeu. D'ailleurs, hier, BOK savait très bien qu'il allait être requalifié. Il disait au capitaine, venu lui réclamer un rouge : l'arbitre vidéo s'en occupe.

 

La personne qui a écrit ce message sur Twitter devrait peut-être regarder les matchs, au lieu de se contenter d'une vidéo d'une minute.

 

 Tout cela donne la mauvaise impression d'une sorte de déresponsabilisation de l'arbitre de champ, qui ne serait plus assez grand pour prendre et assumer lui-même ses décisions : demander la vidéo et/ou plusieurs extraits, consulter les arbitres de touche [dont je me demande encore à quoi ils servent, même s'ils font semblant d'être concernés, comme récemment ici (Source La Dépêche)], prendre l'avis du TMO... puis rendre sa propre décision.

 

  Je ne vois pas trop où peut se situer ici le "gain de temps", à part si l'arbitre de champ et le public sont privés des divers ralentis vidéo nécessaires, d'autre part cela donne trop de pouvoir au TMO, qui dispose lui-même d'un assistant technique puisqu'il est infoutu de sélectionner les actions litigieuses à revoir, ledit opérateur pouvant posséder des oeillères et louper LE plan crucial !

 Mais comme a réagi Fabien Galthié, "il faut être fair-play" ! Et avec le sourire ! 1paysan.gif






6 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 members, 5 guests, 0 anonymous users


    Google (1)