3399 réponses à ce sujet

[pikopiké]

 

 

Le sin bin est en décrue 

 

Le sin bin est endetté... 

[Arverne03]

Deux joueurs Français sortis sur protocole commotion pour une blessure au genou ? On va finir par avoir mauvaise presse ( après le match FRANCE-GALLES de l'année dernière ) et nous accuser d'utiliser le règlement dans ses grandes largeurs !  

[Le vieux Tullois]

Ne pas confondre avec JC, que Romain aurait en d'autres temps volontiers affublé d'une croix.

 

JC? Mais il a toujours clivé et n'a jamais laissé indifférent.

Pour lui la fin a toujours justifié les moyens.


Rejet, adhésion, haine ou passion. Fonceur, battant, une foi en lui inébranlable. Beaucoup le trouvaient limité et pensaient qu'il n'y arriverait jamais. Il sait plus qu'un autre qu'il faut se méfier de ses amis, même de trente ans. Qu'un plan de carrière ne tient à rien, mais aussi tant au travail et aux compromissions. D'apparence si affable, chacun sait qu'il se damnerait pour parvenir à ses fins. Il vous convaincrait d'aller vous baigner dans la Seine avec lui, de partager une bière ou, à défaut, des pommes. Mais le sentiment de sympathie qu'il génère peut-il faire oublier ses compromissions pour renverser le front office? Son casier, pour certains, est rédhibitoire.

Sans trahir de secret professionnel, il est de notoriété publique qu'il n'a plus toute sa tête depuis un moment.

Et que sa femme l'a toujours mené par le bout du nez.


Ne pas confondre avec JC, que Romain aurait en d'autres temps volontiers affublé d'une croix.

Et sur la croix il aurait fait graver :  I.N.R.I  :  il Nargue Romain Injustement  ...

[Le vieux Tullois]

Un reportage sur Canal + Sport sur les commotions dans le rugby ... 

Docmentaire très riche avec  l'ASM en vedette : Chazal, Cudmore, le KO d'Ezeala, les recherches au CHU de Clermont sur la détection des commotions ... et même Planté (ex-ASM devenu palois) dont on a filmé le test d'après commotion à Jean Bouin,  test dont on peut se demander si le verdict aurait été le même sans la présence de la caméra ....

Tout y passe 

 

Redif demain dimanche 7h 45  et mercredi 21/2 à 20h 05 

[Baba Yaga]

Un reportage sur Canal + Sport sur les commotions dans le rugby ... 

Docmentaire très riche avec  l'ASM en vedette : Chazal, Cudmore, le KO d'Ezeala, les recherches au CHU de Clermont sur la détection des commotions ... et même Planté (ex-ASM devuenu palois) dont on a filmé le test d'après commotion à Jean Bouin,  test dont on peut se demander si le verdict aurait été le même sans la présence de la caméra ....

Tout y passe 

Honnêtement, ce test, même en plein possession de ces moyens, on ne le réussit pas tous. Surtout quand tu sors à peine du feu de l'action, on te demande de répéter à l'envers une série de chiffres, pas besoin d'une commotion pour se tromper.

Je m'attendais pas à ce que ça ressemble à ça franchement...

[xdderf63]

Un grand coup de chapeau à MONSIEUR Luc Ramos arbitre de pro D2 qui vient de mettre un carton jaune à un joueur de Montauban pour l'action ci-dessous

 

La fin du "tout permis au porteur du ballon" en Top 14 ?

Ca m'étonnerai mais enfin, ça fait du bien de voir ces gestes sanctionnés (bon c'est à l'extérieur aussi...)

 

[Gai Novice]

Magne a bien souligné le caractère pénalisable du geste.

[RCV06]

Je voudrais pas faire ma raclette mais YATO a fait la même hier

[xdderf63]

Je voudrais pas faire ma raclette mais YATO a fait la même hier

 

Le gars de cet aprem, il te fait ça à 2 à l'heure, avec les yeux fermés, et un protège tibia strappé sur l'avant bras

Trop visible et pas assez rapide...

 

Pour ma part, tant que ce sera par sanctionné au moins une fois sur Picamoles, je continue la délation... 

Yato a déjà payé 3 matchs... 

 

 

Pour répondre à Tawny, le problème c'est qu'aucun commentateur spécialisé ne dit mot quand ce n'est pas sifflé 

[RCV06]

 

Le gars de cet aprem, il te fait ça à 2 à l'heure, avec les yeux fermés, et un protège tibia strappé sur l'avant bras

Trop visible et pas assez rapide...

 

Pour ma part, tant que ce sera par sanctionné au moins une fois sur Picamoles, je continue la délation... 

Yato a déjà payé 3 matchs... 

 

 

Pour répondre à Tawny, le problème c'est qu'aucun commentateur spécialisé ne dit mot quand ce n'est pas sifflé 

Faudrait qu il fasse gaffe a pas se faire rechopper par la patrouille

[Arverne03]

Un grand coup de chapeau à MONSIEUR Luc Ramos arbitre de pro D2 qui vient de mettre un carton jaune à un joueur de Montauban pour l'action ci-dessous

 

La fin du "tout permis au porteur du ballon" en Top 14 ?

Ca m'étonnerai mais enfin, ça fait du bien de voir ces gestes sanctionnés (bon c'est à l'extérieur aussi...)

 

 

Le bras dans la tête ne peut qu'être "pénalisable" !

[bazooka]

Comme quoi quand un arbitre veut faire le taf...

Pour moi ce genre de geste comme les cordes à linge, c'est rouge, les habitudes changeront vite.

[Ptolémée]

Jamie Cudmore en ITW sur LM ce matin revient sur son

affaire avec le professeur Chazal 

[Ptolémée]

Une étude du Parisien 

Les terrains de foot synthétiques sont-ils dangereux pour la santé ?

[Le vieux Tullois]

Une nouvelle pièce à verser au dossier 

 

Le monde 14 mai 2018 

Le rugby en état de chocs

Comme chez les professionnels, les commotions cérébrales ou les traumatismes crâniens sont de plus en plus fréquents chez les jeunes et les amateurs. A tel point que le milieu s’interroge : ce sport est-il devenu trop violent ?

Montaigut-le-blanc (puy-de-dôme) et Saint-vincent-de-tyrosse (landes) envoyé spécial

La vérité sort parfois de la bouche des parents. Ceux-là attendent derrière la main courante d’une pelouse municipale. Il fait froid, il fait nuit noire : un mercredi soir comme les autres. Ils aiment le rugby, mais ils aiment aussi leurs enfants. « Pour l’instant, on le laisse jouer, il s’éclate avec ses copains », raconte un père de famille, Dominique Froger. Pour la suite, lorsque son fils entrera dans l’adolescence, ce restaurateur « [s]e posera des questions ». « Je n’ai pas envie de le voir sortir sur une civière. Ma femme m’a déjà dit : “Si ça se passe comme ça, il faudra qu’il arrête le rugby.” » Leur petit Emilien, 10 ans, s’entraîne dans le club amateur de Montaigutle-Blanc (Puy-de-Dôme). Ici comme ailleurs en France, la multiplication des commotions cérébrales alimente de plus en plus les craintes. Le nombre de traumatismes crâniens est en forte augmentation, surtout chez les professionnels. Mais ils inquiètent aussi dans les clubs amateurs, chez les adultes comme chez les adolescents. Ces commotions, parents et enfants les voient d’abord à la télévision. A Montaigut-le-Blanc, tout le monde peut citer les débuts pros de Samuel Ezeala, 18 ans, en championnat de France. Le 7 janvier, l’ailier prenait en pleine face un adversaire du Racing, Virimi Vakatawa, 92 kg lancés pleins fers ! A terre, le Clermontois recevait les premiers soins derrière des draps blancs dressés à même le terrain : perte de connaissance, pose d’électrodes, puis sortie sur un brancard, direction l’hôpital. Ezeala va mieux aujourd’hui. Mais les séquelles de ce genre d’incident restent encore mal connues des scientifiques. « Un jour, il y aura un mort », s’alarme Jean Chazal, professeur au CHU de Clermont-Ferrand, qui regrette que Bernard Laporte, le patron de la Fédération française de rugby (FFR), ait simplement qualifié le choc de « malencontreux »… Le neurochirurgien observe que le

rugby professionnel est de plus en plus dangereux. Fini le jeu d’évitement, de mouvement et de passes. Place aux télescopages bêtes et méchants et à l’avènement d’un « rugby bulldozer », selon l’expression de Dominique Lovérini, responsable des équipes de jeunes au sein du Rugby-club Montaigut-Besse. Chez les amateurs, ça court beaucoup moins vite, ça tape beaucoup moins fort. Mais M. Lovérini met en garde contre les mauvais gestes qui peuvent apparaître dès le plus jeune âge : « En cas de coude en avant, on siffle tout de suite. Si l’enfant se retourne et dit : “Mais ils le font bien en Top 14 [le championnat de première division] !”, on leur dit que ce n’est pas bien pour autant… » A ses côtés, Sébastien Deloule, lui aussi entraîneur : « Parfois, je me mets moi-même face aux jeunes pour les inciter à faire des passes, à engendrer du collectif. Ils savent bien que face à un adulte, ils doivent trouver d’autres solutions que de foncer sur moi… »

VERS DE NOUVELLES RÈGLES ? « Ça me fait mal au cœur, j’appréhende cette surenchère physique, reconnaît M. Lovérini, joueur et père d’un rugbyman en herbe. Je me dis que ce serait dommage d’abîmer ce sport qui permet à tous les gabarits de jouer ensemble, les grands, les petits, les gros, les maigres. » Cette tendance au jeu brutal peutelle avoir un impact négatif sur le nombre de licenciés ? Sans établir de lien direct avec la question des commotions cérébrales, la FFR note qu’en 2017, sur près de 286 000 joueurs, 16 500 n’ont pas renouvelé leur inscription. Depuis cinq ans déjà, la « fédé » fournit à ses clubs amateurs des fiches de signalement à remplir après match. Pour la seule saison 2016-2017, elle a recensé 1 820 suspicions de commotions dans le rugby amateur, selon les remontées d’arbitres. Soit au moins un joueur sur 100, précise l’étude, si l’on prend l’ensemble des licenciés âgés de 16 ans et plus. « D’autres sports sont concernés par ce problème, mais c’est le revers de la médiatisation de notre sport : il y a un focus sur le rugby », cherche à nuancer Thierry Hermerel, pourtant responsable actuel de la commission médicale de la FFR.

Direction Alfortville (Val-de-Marne). Ici, aucune caméra de télévision pour filmer le terrain. Ce dimanche après-midi de janvier, le club de région parisienne reçoit Epinay-surOrge (Essonne) pour un match de 2e série, l’équivalent du neuvième échelon national. « Des mecs qui jouent très mal au rugby, y en a, et j’ai des noms ! », s’esclaffe Adrien Biscay. L’homme aux rouflaquettes rousses joue d’habitude pilier droit. S’il est privé de terrain ce dimanche, c’est pour un simple claquage. Selon lui, les commotions existent aussi dans ces divisions les plus reculées du rugby français. Une question de manque d’expérience et de maladresse, explique-t-il : « Il y a des joueurs qui ont un ou deux ans de rugby, ils mettent la tête la première alors qu’ils ne devraient pas. Ils n’ont pas le réflexe de mettre l’épaule avant la tête. » Toujours d’après l’étude fédérale, les chocs au cerveau se produisent principalement dans les phases de plaquages, davantage pour le plaqueur que pour le plaqué, ou lors de « rucks », ces regroupements au milieu desquels les joueurs se disputent le ballon. Sur le bord du terrain, devant quelques spectateurs regroupés sous des parapluies, Julien Gomis a son brassard bien en évidence : une petite croix rouge sur fond blanc. L’ancien talonneur d’Alfortville dépanne le club depuis cette année. Il est le soigneur de l’équipe. « La première fois, je découvrais. J’arrivais près d’un blessé et j’avais juste une gourde pour lui dire : “Tiens, bois un coup”, raconte-t-il après le match, une bière à la main. Maintenant, j’ai acheté une bombe qui diffuse du froid. » C’est le service minimum, car « quand il y a de grosses blessures, de toute façon, on appelle les pompiers. Une fois, le mec d’une équipe adverse avait la jambe totalement vrillée ». Un coéquipier, Simon Fonvielle, regrette ce « manque de suivi médical ». « On n’a pas de médecin, on n’a pas d’ostéopathe, on n’a rien. Même pas un kiné pour diagnostiquer une commotion, une blessure à un genou ou à une cheville. » Pour Bernard Faverel, président de l’US Alfortville Rugby, c’est l’effet du manque de praticiens : « Pour que le club ait un toubib à demeure le week-end, il faudrait avoir la chance de tomber sur un passionné… »

Pour réduire le risque d’accident, la voie peut passer par de nouvelles règles. Plusieurs réformes, au cours de la dernière décennie, ont déjà durci la réglementation des mêlées en championnat amateur. Résultat : une baisse significative des blessures du rachis cervical pouvant entraîner des paralysies. « En 2017, on n’a eu aucun nouveau blessé », précise ainsi Jean Arhancet, ex-président de la Fondation Albert-Ferrasse, chargée du suivi de cette pathologie. Le cas des commotions présente ceci de particulier, selon Joël Dumé, patron des arbitres français, qu’« elles peuvent se produire sans qu’il y ait forcément de jeu déloyal ». Le responsable fédéral avance une piste : « Je m’interroge sur le plaquage. Chez les jeunes, il y a déjà interdiction de plaquer au-dessus de la ceinture, au niveau du sternum. » Dans les écoles de rugby, la saison prochaine, la FFR projette d’étendre à tout le territoire un règlement pour « obliger les gamins à jouer debout, à passer le ballon dès qu’ils entrent en contact avec un adversaire plutôt qu’à se jeter au sol », explique Florian Grill, président du comité d’Ile-de-France, qui met en pratique cette mesure depuis trois ans. Sous le patronage de la « fédé » et de la Ligue nationale depuis une décennie, l’Observatoire médical du rugby a aussi présenté une liste de « préconisations » fin mars. Cette structure souhaite notamment, dans le rugby amateur, l’extension du « carton bleu » à davantage de divisions. Depuis le début de la saison, ce dispositif existe déjà en Fédérale 1, la troisième division masculine, et en Top 8, l’élite féminine. Sur décision de l’arbitre, « le carton bleu a pour effet d’entraîner la sortie définitive » de tout joueur qui pourrait avoir subi une commotion cérébrale et de l’obliger à dix jours de repos ; jusqu’à trois mois d’arrêt, en cas de troisième commotion en un an. Cette mesure se cantonne au plus haut niveau amateur, où les clubs disposent d’un accompagnement médical. La phase aller de la saison a déjà conduit à 34 sorties de terrain, précise le docteur Hermerel : 26 en Fédérale 1 et 8 en Top 8. Cet ajout renforce une règle internationale permettant aux arbitres d’« ordonner que le joueur quitte l’aire de jeu » si sa blessure est jugée « suffisamment grave ».

MOINS DE BAGARRES, PLUS DE VIOLENCE Sur le terrain de l’US Tyrosse, aucun incident n’a été signalé au mois de janvier. Le club landais, vieille gloire du Sud-Ouest, reçoit Niort dans son stade de la Fougère. Ce dimanche, Florian Argel est sorti sans blessure de la confrontation et peut savourer le sandwich d’après-match. Le demi d’ouverture a déjà eu droit à un carton bleu sur le terrain de SaintJean-de-Luz, en septembre 2017, dès la 4e minute de jeu : « D’un coup, lumières éteintes. Pof. » Sitôt relevé, il souhaitait reprendre la partie. « Un médecin m’a fait des tests dans le vestiaire, il m’a posé des questions, je me sentais super bien. Finalement, j’ai pris ma douche, j’ai regardé la 2e mi-temps dans les tribunes. Mais le lendemain, j’étais lessivé, physiquement défoncé alors que j’avais seulement joué quatre minutes. » L’ancien professionnel pointe là « le piège des commotions » : « C’est comme quand tu es bourré, tu te sens bien, tu veux prendre ta bagnole, mais tous les autres autour de toi voient que tu es K.-O. » L’arbitre de ce Tyrosse-Niort, Guillaume Trieux, a suivi deux sessions de formation : « On a appris à déceler les commotions. A peu près seulement, parce qu’on n’est pas médecin. On nous a montré tous les cas visibles, les attitudes de joueurs qui titubent, qui lèvent le bras ou bien qui sont agressifs quand on leur parle. » Encore faut-il que « les entraîneurs jouent le jeu », insiste-t-il. Au niveau amateur, 51 % des signalements de commotions cérébrales viennent directement des arbitres, contre seulement 31 % du staff technique, 15 % des joueurs eux-mêmes, et 3 % d’autres responsables. « Tu peux avoir des entraîneurs qui ont absolument besoin d’un mec, et qui vont lui dire, à l’ancienne : “Allez, t’y retournes, t’es bien.” », regrette Benoît August, l’entraîneur tyrossais, ancien pro du Stade français et de Biarritz. A la buvette, un écran diffuse un match de Coupe d’Europe. « Aujourd’hui, quand tu regardes une rencontre à la télé, t’as pratiquement un gros plaquage ou un gros tampon à chaque match », regrette le deuxième ligne Kevin Kahn. Ces actions brutales, Michel Lasserre aussi les voit. Le septuagénaire et ses anciens coéquipiers viennent encore à La Fougère pour le repas d’avant-match, ses tournées d’Armagnac et ses chansons a capella. Bien sûr qu’il y avait des K.-O. en son temps, mais jamais dans de telles proportions. « On voit de moins en moins de bagarres générales, de marrons, de coups de pied sous les mêlées. Mais toute cette violence dans les rucks, je trouve ça bestial. Très dangereux. » L’aïeul a trois petits-enfants, pour l’instant éloignés des terrains : « S’ils me disent un jour : “Papy, on ne veut pas jouer au rugby”, ça ne me ferait rien du tout. Très sincèrement. » La vérité sort parfois aussi de la bouche des grands-parents.

Adrien Pécout