L'ennui,
Voila un sentiment bien étrange qui doit être avec le rire le propre de l'homme. En effet cette espèce homo-sapience qui a son crédit l'invention de la truffade et de la bombe nucléaire possède des sentiments uniques qui le pousse toujours à des comportements les plus étranges qu'il soit.
Par exemple, les humanistes du XVème et XVIème siècle s'ennuyaient tellement dans leurs bibliothèques qu'ils n'ont ni plus ni moins traduit la Bible en langue vernaculaire. Les Lumières du XVIIème et XVIIIème siècle s'ennuyaient dans leur bureaux dorés et mondains si bien qu'ils ont cherchés à récolter tous les savoirs connus sur terre dans l'oeuvre colossale qu'est l'Encyclopédie. Proust s'ennuyant dans ça grande propriétée à regarder sa vie défiler sur un fauteuil face à la mer n'a pas cessé d'écrire des phrases de plus en plus longues pour retrouver sa madeleine.
Puis Mister Mark devait probablement lui aussi s'ennuyait en ce dimanche 18 Décembre devant un match fade et sans enjeux qu'était ASMCA / Ulster. Les essais, les échanges de plaquages musclés mais corrects, les courses tranchantes, les envolées à l'aile tout ceci n'était que facéties. Alors il s'est demandé comment pimenter un peu son dimanche sachant qu'en plus qu'il y avait Titanic ce soir là. Il a eu la bonne idée de rereregarder le match avec un bon pack de bière industrielle pour se donner du courage. Au bout du deuxième pack sentant quelques picotements au bout de ses orteils et quelques remontées gastriques il trouvait le spectacle bien plus appréciable. Puis à un moment il eu le coup d'oeil tel Lee Harvey Oswald, il vu l'inacceptable, il vu le mal en personne, une fourchette. Attention il ne s'agissait pas de la fourchette que l'on utilise pour manger une belle entrecôte, non il s'agit de la prise de kun-fu fourchette qui consiste à se saisir des yeux de son adversaire pour les ajouter dans son assiette pour donner un peu plus de goût. Une technique que vous pouvez voir et revoir dans le film Kill Bill volume 2. Mais là qui était l'auteur de ce crime. C'est bien sur l'ignoble, le terrifiant, le détestable Etienne Falgoux, le bourreau de Besse, l'arracheur de corne de salers, le thug du 63610. Ce diable sans le moindre soupçon de moral s'est livré à un pareil acte déloyale envers son adversaire Irlandais en lui effleurant le visage de ces gros doigts d'assassins. Le garçon étant connu pour ses actes les plus violents comme la mort de l’araignée gypsy qui montait à sa gouttière ou de BigBoss 426 qui s'est vu one shot dans la dernière partie de Battelfield 01, qui prouve que cet être devons nous dire humain puisse pouvoir exercer le rugby. Heureusement monsieur Mark était là et hurle à l'outrage en devenant le défenseur du respect de la règle.
Alors voila comment une jeune recrue qui a un talent prometteur de cette équipe de l'ASM va devoir s’asseoir sur sept semaines de jeux où il aurait pu justifier week end après week end que sa place n'est pas volée ou un coup du destin, qu'elle est parfaitement justifier et c'est grâce à des petits gars comme lui que se construit l'équipé futur de l'ASM. Voila comment il est possible de faire couler du plomb dans les ailes de ceux qui font le travail sans s'en venter, ceux qui respectent les règles et ne font pas de vagues.
Nous n'avons que des mots qui ne seront lus et écouté par personne même en 140 caractères, il ne s'agit pas là d'une quelconque victoire volée, ou d'une erreur de jugement d'un joueur pour une passe qui n'aurait jamais due avoir lieu, il s'agit là d'un manque de respect d'un homme qui est accusé sur une vision, là où les images ne montrent rien de plus qu'un déblaiement comme bien d'autres. Après nous voulons que les joueurs soient respectueux de la justice du corps arbitrales mais pour que se respect s'installe la commission devrait apprendre la définition du mot juste et ne pas perdre du temps et de l'argent à punir les innocents.
Une question demeure pourquoi Mister Mark ne s'ennuyait pas samedi dernier à la 60 ème minutes?
Monsieur Falgoux, soyez fort, nous attendons votre retour pour faire encore vibrer nos petits palpitants qui s'émeuvent en voyant les prouesses de votre générations prometteuse.
Mister Mark je ne vous félicite pas...