Comme quoi il y a pas que CAT pour faire des classements à la con.
On remarquera qu'ils arrivent à tirer des conclusions avec des données différentes entre les prétendants. Balèze !
Il y a 16 heures
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A quatre journées du terme de la saison régulière, le Top 14 voit se dégager un Top 6 : La Rochelle, Clermont , Montpellier, Toulon, Castres et Pau sont en position favorable pour se qualifier pour la phase finale du championnat de France. Mais faut-il vraiment s'en étonner ?
Rugbyrama.fr a analysé le bilan en carrière professionnelle de tous les entraîneurs numéro 1 des quatorze formations de l'élite française, répertoriant pour chacun d'entre eux, leurs statistiques dès lors qu'ils étaient membres d'un staff (intervenant, adjoint ou entraîneur en chef) au niveau professionnel et calculant in fine, leur pourcentage de victoires. Tous les matches officiels ont été considérées (Champions Cup, Challenge Cup et toutes les compétitions domestiques). Ont seulement été exclus de la méthode de calcul, les résultats en sélection ou avec les Barbarians qu'auraient pu faire valoir Laurent Travers, Mike Ford, Gonzalo Quesada et Jake White, Champion du monde 2007 avec les Springboks...
Pierre Mignoni (Lyon)AFP
Les chiffres sont éloquents : dans notre Top 6 figurent les entraîneurs principaux de cinq des six équipes en course pour la phase finale du Top 14, à savoir Franck Azéma (Clermont), Jake White (Montpellier), Simon Mannix (Pau), Patrice Collazo (Stade rochelais) et Mike Ford (Toulon). Il n'en manque qu'un, le meilleur : Pierre Mignoni. Le patron du LOU - actuel 11e du Top 14 et qui, sauf miracle, ne devrait pas goûter cette saison aux barrages du championnat de France - affiche en effet le bilan le plus séduisant de tous les techniciens numéro 1. Entre Toulon (2011-2015) et Lyon depuis 2015, il présente un total de 137 victoires en 206 matches (soit 66,5% de victoires).
Un seul entraîneur peut prétendre le détrôner au terme de la saison à condition d'aller loin en Top 14 comme en Champions Cup : Franck Azéma. L'ex de l'Usap (2006-2010) qui manœuvre Clermont depuis 2010 en est à 65,1% de victoires. Derrière, suivent le Montpelliérain Jake White qui entre les Sharks, les Brumbies et le MHR cumule 81 victoires en 142 matches (57%) ; le Palois Simon Mannix (ex du Racing-metro 92 et du Munster) qui a gagné 166 de ses 292 matches d'entraîneur (56,85%), le Rochelais Patrice Collazo (56,4%) et enfin Mike Ford (celui-ci a été débarqué mardi du RCT).
Patrice Collazo, le manager de La Rochelle - octobre 2016Icon Sport
Cinquième du Top 14 avec Castres, Christophe Urios n'a, lui, que le 8e bilan des entraîneurs du Top 14. Avec Bourgoin (2005-2007), Oyonnax (2007-2015) et le CO (2002-2005 et depuis 2015), il en est à 468 matches dont 246 victoires (52,6%). Urios est situé tout juste devant le Racingman Laurent Travers (52,4%). Suivent Gonzalo Quesada (Stade français ; 51,4%), Nicolas Godignon (Brive ; 50%) et Vincent Etcheto (Bayonne ; 45,8%).
Et puis, tout en bas, il y a ceux que l'on n'attendait pas. Si Mike Prendergast qui s'est retrouvé propulsé entraîneur du FCG possède le moins bon bilan (49 victoires en 126 matches depuis 2013 soit 38,9%), ceux qui l'accompagnent sur l'anti-podium ont une aura supérieure à leurs chiffres en carrière. Prétendant au poste de sélectionneur en 2015, Raphaël Ibanez est 13e avec 70 victoires en 157 matches à la tête de l'UBB depuis 2012 (44,58%). Enfin, Ugo Mola, s'il est bien l'homme qui doit ramener le Stade toulousain vers les sommets, il va lui falloir corriger ses standards. Entre Castres (2006 - 10 décembre 2007 ; Brive 2008-2012 ; Albi – 2014-2015 et le Stade toulousain - depuis 2015), il n'a connu la victoire qu'à 120 reprises en 264 matches. Après la défaite contre le Munster, sa moyenne a encore diminué : 45,4% de victoires…
- Les statistiques complètes
Vincent Etcheto (Bayonne)
Clubs : UBB (2009-2015) ; Bayonne depuis 2015
Bilan : 115 victoires, 7 nuls, 129 défaites
Ratio : 45,8% de victoires
Raphaël Ibañez (Bordeaux-Bègles)
Club : UBB depuis 2012
Bilan : 70 victoires, 4 nuls, 83 défaites
Ratio : 44,6%
Nicolas Godignon (Brive)
Club : Brive depuis 2011
Bilan : 96 victoires, 8 nuls, 88 défaites
Ratio : 50%
Christophe Urios (Castres)
Clubs : Castres (2002-2005) ; Bourgoin (2005-2007) ; Oyonnax (2007-2015) ; Castres - depuis 2015
Bilan : 246 victoires, 18 nuls, 204 défaites
Ratio : 52,6%
Franck Azéma (Clermont)
Clubs : Perpignan (2006-2010) ; Clermont depuis 2010
Bilan : 243 victoires, 13 nuls, 117 défaites
Ratio : 65,1%
Laurent Travers (Racing 92)
Clubs : Clermont (2001-2003) ; Montauban (2005-2009) ; Castres (2009-2013) ; Racing 92 depuis 2013
Bilan : 239 victoires, 29 nuls, 188 défaites
Ratio : 52,4%
Mike Prendergast (Grenoble)
Club : Grenoble depuis 2013
Bilan : 49 victoires, 4 nuls, 73 défaites
Ratio : 38,9%
Jake White (Montpellier)
Clubs : Sharks (2000) ; Brumbies (2012-2013) ; Sharks (2014) ; Montpellier depuis décembre 2014
Bilan : 81 victoires, 5 nuls, 56 défaites
Ratio : 57%
Pierre Mignoni (Lyon)
Clubs : Toulon (2011-2015) ; Lyon depuis 2015
Bilan : 137 victoires, 9 nuls, 60 défaites
Ratio : 66,5%
Gonzalo Quesada (Stade français)
Clubs : Racing (novembre 2011-2013) ; Stade français depuis 2013
Bilan : 94 victoires, 4 nuls, 85 défaites
Ratio : 51,4%
Simon Mannix (Pau)
Clubs : Racing (2007 - novembre 2011) ; Munster (2012-2014) ; Pau depuis 2014
Bilan : 166 victoires, 8 nuls, 118 défaites
Ratio : 56,8%
Patrice Collazo (La Rochelle)
Club : La Rochelle depuis 2011
Bilan : 105 victoires, 9 nuls, 72 défaites
Ratio : 56,4 %
Mike Ford (Toulon) - Limogé depuis mardi
Clubs : Saracens (2004-2006) ; Bath (2012-2016) ; Toulon (Septembre 2016 - Avril 2017)
Bilan : 120 victoires, 9 nuls, 93 défaites
Ratio : 54%
Ugo Mola (Toulouse)
Clubs : Castres (2006 - décembre 2007) ; Brive (2008-2012) ; Albi (2014-2015) ; Toulouse depuis 2015.
Bilan : 120 victoires, 13 nuls, 131 défaites
Ratio : 45,4%
