Aller au contenu


Photo
* * * * - 5 note(s)

La FFR et ses magouilles


  • Veuillez vous connecter pour répondre
9333 réponses à ce sujet

#2806 Y&B

Y&B

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 3 247 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Pau & La Seyne
  • Mon club:

Posté 12 avril 2018 - 06:39

Ça fait chier, mais j'ai peur que tout ça fasse pschitt .
Un an bientôt, beaucoup de blabla et ..... RIEN.
Y a qu' au cinéma que les gangsters se font choper !!!
  • ELSAZOAM aime ceci

#2807 Loulou

Loulou

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 855 messages
  • Ville:Le Havre

Posté 12 avril 2018 - 07:55

La saison se termine et toujours rien ! Ceux qui attendaient un verdict rapide sont déçus ! Ils le seront encore plus l'année prochaine................... B)

on est pas obligé de vouloir un verdict rapide mais un verdict juste et que la lumiere soit faite

 

c'est pas plus mal que le parquet financier avance a sa guise en dehors des considérations des parties ou spectateurs 

 

en plus une fois que le parquet fianncier aura fini il y aura peut etre proces et la encore ca va prendre du temps 

 

la justice expéditive c'est pour les républiques bananières ou les fédérations qui ne respectent pas les droits de la défense  


  • le nougatier, Frédéric58, Le Modérateur et 2 autres aiment ceci

#2808 Bad Zé

Bad Zé

    Si yen a qu'ça les dérange... Et ben on va vous en debarrass

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 17 163 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Barcelonne
  • Mon club:

Posté 12 avril 2018 - 09:25

Ça fait chier, mais j'ai peur que tout ça fasse pschitt .
Un an bientôt, beaucoup de blabla et ..... RIEN.
Y a qu' au cinéma que les gangsters se font choper !!!

Ah oui?...à la lumière de l'article d'aujourd'hui, j'ai pas vraiment l'impression qu'on soit en train d'étouffer l'affaire.

#2809 Eloyan

Eloyan

    Joueur de Pro D2

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 2 871 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Sud d'Orléans !
  • Mon club:

Posté 12 avril 2018 - 09:58

https://www.minutesp...altrad-laporte/

 

nous avons quand même de bons clients !!



#2810 Eria

Eria

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 16 168 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Clermont ferrand
  • Mon club:

Posté 12 avril 2018 - 11:01

effectivement on apprend ce que l'on sait déjà,c'est énorme merci 20 minutes...



#2811 Arverne03

Arverne03

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 34 515 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:HURIEL (03380)
  • Mon club:

Posté 13 avril 2018 - 06:02

on est pas obligé de vouloir un verdict rapide mais un verdict juste et que la lumiere soit faite

 

c'est pas plus mal que le parquet financier avance a sa guise en dehors des considérations des parties ou spectateurs 

 

en plus une fois que le parquet fianncier aura fini il y aura peut etre proces et la encore ca va prendre du temps 

 

la justice expéditive c'est pour les républiques bananières ou les fédérations qui ne respectent pas les droits de la défense  

 

Tu as entièrement raison dans ton analyse. Cependant, plus le temps passe, plus il joue en faveur des "présumés coupables" . Comme le disait BREL : "Avec le temps...." :ermm: 



#2812 ELSAZOAM

ELSAZOAM

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 35 092 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Clermont-Ferrand
  • Mon club:

Posté 13 avril 2018 - 06:13

 

Tu as entièrement raison dans ton analyse. Cependant, plus le temps passe, plus il joue en faveur des "présumés coupables" . Comme le disait BREL : "Avec le temps...." :ermm:

Léo Ferré (et surtout lui...) l'a dit aussi... 


  • marco43, Arverne03 et xdderf63 aiment ceci

#2813 el landeno

el landeno

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 4 899 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:dax
  • Mon club:

Posté 04 mai 2018 - 20:57

C'est plus fort que lui : le président de la FFR est un champion du lobbying qui a toujours habilement joué de ses amitiés à droite comme à gauche. Mais cet animal politique est désormais étroitement surveillé.

 

LE SEIGNEUR DES RÉSEAUX (hiver 2015 - automne 2016)

Depuis son passage au gouvernement, Laporte fustige la «médiocrité» des politiques. Mais en campagne pour la FFR, il manie leurs codes avec talent, et renforce ses amitiés autant à droite qu'à gauche.

Le Pradet (Var), le 16 novembre 2016. Une foule matinale s'agite autour de l'Espace des arts. Dans quelques instants, Bernard Laporte, candidat à la présidence de la Fédération française de rugby (FFR), tiendra l'un de ses derniers meetings devant plus de deux cents fans. En fin d'après-midi, il est attendu à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques). Au cours de sa campagne, lancée le 1er septembre 2015 à Gaillac, il aura animé plus de cent vingt réunions publiques. Claquer des bises, serrer des paluches, narrer des anecdotes, «Bernie» adore ça. Il y a pris goût lorsqu'il était secrétaire d'État aux Sports (2007-2009). «Je me réjouis de sillonner la France profonde. [...] Les élus locaux tombent la veste et la cravate, les blagues de potache fusent. [...]», écrit-il dans Un bleu en politique (éd. Presses de la Cité, 2009). Ici, à une dizaine de kilomètres à l'est de Toulon, son fief, Bernie joue sur du velours. Dans l'assistance se mêlent Mourad Boudjellal, le président du RCT, le député LR du Var Philippe Vitel, mais aussi Robert Gaïa, une figure du PS local, ou encore Pierre Dantin, un universitaire marseillais, au puissant réseau dans le monde sportif français. Ami intime de l'ex sélectionneur de hand Claude Onesta, cet ancien secrétaire général de l'OM (2011-2013) fréquente aussi l'influent Cercle des Nageurs de Marseille par le biais de son manager, Romain Barnier.
 

4cdcb.jpg Lors de la Coupe du monde 2007, avec le président Sarkozy et sa ministre Roselyne Bachelot qu'il rejoindra au gouvernement juste après. (POCHAT/L'Equipe)

Laporte a confié la direction de sa campagne à son vieux compère et coéquipier à Bègles, Serge Simon, «estampillé à gauche», précise-t-il dans Ce rugby que j'aime (éd. Solar, 2016). «C'est l'une des forces de notre tandem, nos réseaux étant complémentaires.» Simon, 50 ans, champion de France avec Laporte en 1991, gravite depuis plus de vingt ans dans les coulisses du PS. En 2012, il participe à la campagne présidentielle de François Hollande au sein de la cellule sport pilotée par Valérie Fourneyron, la maire de Rouen. Il y côtoie l'ancien judoka Thierry Rey. Hollande élu, Fourneyron est nommée ministre des Sports, Rey conseiller sport à l'Élysée, et Simon n'obtient rien. «Un poste d'inspecteur général jeunesse et sport (IGJS) lui est proposé mais il le refuse, raconte un témoin. Il se rêvait ministre des Sports mais il vampirise tout. Il en est ressorti aigri.»

Comme Laporte, exclu du gouvernement lors du remaniement ministériel en 2009, qui pulvérise ses ex-collègues dans Un bleu en politique : «Je ne veux surtout pas devenir comme eux. Ce sont des médiocres. Des gens lâches, étroits d'esprit et privilégiés.» Seuls son mentor Nicolas Sarkozy et ses amis du gouvernement Fillon, Xavier Bertrand et Éric Besson, échappent aux missiles. Mais le lobbying politique ne peut être négligé dans la conquête d'une fédération sportive. Simon soigne donc sa proximité avec le président Hollande, élu en mai 2012. L'ancienne journaliste de Canal + Nathalie Iannetta, qui conseille le chef de l'État sur le sport depuis juin 2014, entretient une «relation amicale» avec Simon qu'elle dit avoir croisé «au début des années 2000» lorsqu'il était consultant pour la chaîne cryptée. «Je l'ai reçu après les attentats du 13 novembre 2015 parce qu'il a vécu des choses dramatiques ce soir-là (1) mais nous n'avons jamais discuté du projet de Bernard Laporte», jure-t-elle. «Pendant la campagne, Simon était déjà en lien direct avec l'Élysée», nous assure-t-on. À l'Assemblée nationale, «un cirque» où règnent les «coups bas fumants et nauséabonds» (in Un bleu en politique), il préserve aussi ses entrées : le 22 mars 2016, Laporte y présente son programme à l'Amicale parlementaire du rugby. Selon lui, trente-cinq parlementaires sont intéressés par son projet.
 

72c82.jpg Bernard Laporte fait campagne avec Serge Simon dont les liens avec le PS lui permettent d'avoir accès jusqu'à l'Élysée et François Hollande. (PREVOST/L'Equipe)

En ce printemps 2016, Laporte et Simon avancent leurs pions pour la FFR, mais le candidat politique demeure un homme de terrain qui quitte le RC Toulon en juin, après quatre années et demie (depuis décembre 2011) d'une incroyable réussite : un Brennus et quatre finales de Top 14, plus trois Coupes d'Europe. En juillet, le président du Montpellier Hérault Rugby Mohed Altrad tente d'attirer le winner Laporte. Altrad, businessman, écrivain à succès, immigré sans le sou devenu 36e fortune de France en 2017 (2), a le coup de cœur facile pour les personnalités au parcours atypique, qu'il identifie au sien. À ses yeux, Bernard Laporte est de cette même veine.

Celui-ci décline le MHR, mais la connexion subsiste. Elle renforce encore le réseau politique de «Bernie», puisqu'Altrad a pour sa part tapé dans l'œil des plus importants personnages de l'État. L'entrepreneur français d'origine syrienne, patron d'un groupe leader européen des échafaudages et services au BTP (17 000 collaborateurs), vient de remporter le prix mondial de l'entrepreneur. Le chef de l'État, François Hollande, lui a confié la présidence de l'agence France entrepreneur (AFE) et, par ce biais, l'a rapproché du ministre de l'Économie Emmanuel Macron. Entre eux, ça matche ! Altrad et Macron déjeunent ensemble à plusieurs reprises en 2016. Le 17 octobre, le candidat d'En Marche, en meeting à Montpellier, loue publiquement ce «Syrien débarqué en France sans rien» qui est «aujourd'hui l'un des plus beaux modèles de réussite de notre pays».

Le 16 novembre 2016, Macron annonce sa candidature à la présidentielle. Dix-sept jours plus tard, Laporte, alors âgé de 52 ans, triomphe à Marcoussis.
 

QUAND L'ÉTAT DÉROULE LE TAPIS ROUGE (automne 2016 - été 2017)

Le président de la FFR constitue son équipe, débrouille l'affaire du grand stade et trouve des appuis pour la candidature française à la Coupe du monde 2023. Sous le regard bienveillant des locataires de l'Élysée.

Dès son premier comité directeur, le 14 décembre 2016, Bernie, officiellement élu président onze jours plus tôt, enterre le grand stade du rugby dans l'Essonne, porté par Pierre Camou, son prédécesseur, et Serge Blanco, vice-président en charge du dossier. Pendant sa campagne il n'a cessé de pilonner ce projet à 600M€, pointé du doigt par la Cour des comptes. Mais cette décision unilatérale et radicale, outre la menace de très fortes pénalités financières qu'elle fait peser sur la FFR (des engagements étaient pris avec des constructeurs), provoquera aussi une action en justice de l'association Callisto XV, qui était porteuse d'un projet d'enceinte à moindre coût, et sur laquelle Laporte et Simon s'étaient appuyés. Les animateurs de Callisto, d'anciens dirigeants et joueurs du RC Nice, demandent carrément leur «destitution». Selon un dirigeant de Callisto, Laporte et Simon auraient fait appel à leur ami le maire de Nice Christian Estrosi (ancien du gouvernement Fillon lui aussi), pour tenter (en vain pour l'instant) de faire reculer Callisto et éviter la menace d'une procédure.

La politique est toujours au menu quand il s'agit, fin 2016, de composer l'équipe du nouveau président et de son numéro 2, Serge Simon, vice-président (rémunéré) aux allures de dircab. Pour le poste de directeur général adjoint, Laporte a puisé dans la galaxie varoise en choisissant Laurent Gabbanini, directeur général des services de la mairie du Pradet, chargé de mission au conseil régional PACA. Après des candidatures malheureuses sous l'étiquette PS à Toulon (municipales 2008, départementales 2015), le quadragénaire a soutenu pour les régionales la liste PS de Christophe Castaner, qui s'est retiré au second tour pour faire barrage à Marion Maréchal-Le Pen (et permettre la victoire de... Christian Estrosi). Le profil politique de Gabbanini en fait l'interlocuteur principal des conseillers des cabinets ministériels.

À Marcoussis, Laporte relance rapidement le dossier de candidature à la Coupe du monde 2023, initié auprès d'Hollande par son prédécesseur, Pierre Camou. Il en confie la direction à Claude Atcher, son trésorier de campagne. Ce proche collaborateur de l'ancien président de la FFR Bernard Lapasset traîne une réputation sulfureuse. En 1995, un rapport conjoint de l'IGJS et des Finances torpille la manière avec laquelle il dirige le business de la Fédération. En janvier 2017, Laporte, Simon et Atcher sont reçus par le secrétaire d'État aux Sports Thierry Braillard qui les rassure quant à l'engagement de l'État en faveur de France 2023. La FFR choisit alors d'externaliser le montage de la candidature. Prestataire retenu, moyennant un contrat de 120 000 €, la société de consulting Score XV, propriété de Claude Atcher, ainsi chargé de faire jouer son expérience et son immense réseau déjà décisif dans l'obtention des Coupes du monde 2007 (France) et 2019 (Japon).
 

6e8f9.jpg Comme François Hollande avant lui, le président Macron, fraîchement élu, soutient Laporte et la candidature de France 2023. Ici, lors de la dernière finale du Top 14 entouré d'un aéropage de ministres (Darmanin, Flessel, Blanquer...), de chefs d'entreprise (Altrad) et de personnalités du rugby (Revol, Guazzini). (S. Mantey/L'Equipe)

Preuve d'un soutien sans faille, le président de la République dîne avec le quinze de France à Marcoussis le 7 mars. «Laporte démontre là toutes ses qualités de séducteur, raconte un témoin. C'est une soirée sympa, conviviale. Hollande, qui adore ces moments-là, a droit à un numéro de charme.» Effet immédiat : le 30 mars, le président reçoit une délégation de World Rugby, l'organisme qui gère le rugby mondial, dans les jardins de l'Élysée. Élu le 7 mai, Emmanuel Macron lui succède. En dépit de ce bouleversement au sommet de l'État, le pouvoir politique continue de dérouler le tapis rouge à Laporte.

Comme son prédécesseur, Emmanuel Macron soutient la candidature française pour 2023. Le président envisage même de se déplacer à Londres le 25 septembre, jour du grand oral de présentation devant la Fédération internationale. Pour valider le dossier français, déposé en juin, il ne manque à la FFR que la garantie financière de l'État de 171M€, à remettre avant le 31 juillet. Elle l'obtient à dix jours de l'échéance, auprès de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) après une intervention de Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des Comptes publics, un proche de Xavier Bertrand. On l'a dit, le président du conseil régional des Hauts-de-France est un grand ami de Bernard Laporte. Bertrand et Laporte se retrouvent souvent l'été à L'Île-Rousse. C'est d'ailleurs depuis l'agence de la Société générale de la localité corse que, le 28 juillet, ce dernier, en toute décontraction, rédige la lettre d'engagement de la FFR pour obtenir une garantie bancaire supplémentaire de 236M€. Le dossier France 2023 est bouclé et, après sept mois, la présidence Laporte baigne dans le soleil.
 

GROS NUAGE ET CHARME ROMPU (été - automne 2017)

L'horizon s'assombrit après la révélation d'un contrat personnel conclu entre Laporte et Mohed Altrad, propriétaire du club de Montpellier. L'ambiance se tend dans la galaxie des soutiens gouvernementaux.

Et puis soudain, à l'aube du mois d'août, le temps se gâte. Gabbanini, DGA de la FFR, apprend d'abord de Cyril Mourin, le conseiller sport du président de la République, que Macron ne se rendra finalement pas à Londres. «Une réunion internationale l'empêcherait, écrit Gabbanini à Laporte, Simon et Atcher. Il nous propose de le remplacer au cas où... par le Premier ministre.» Deux semaines plus tard, c'est la tempête : le JDD révèle que Laporte, qui a signé un contrat privé avec le groupe Altrad, serait intervenu en faveur du MHR pour alléger des sanctions disciplinaires prononcées par la commission d'appel fédérale. Emmanuel Macron, qui a placé l'éthique au cœur de ses préoccupations, peut enrager contre ce mauvais coup de pub...

Sous la pression du gouvernement, Laporte casse son contrat avec Altrad, renonçant aux 150 000 € promis. Deux semaines plus tard, la ministre des Sports, Laura Flessel, annonce à L'Équipe l'ouverture d'une enquête de l'IGJS. Laporte reste serein. Il dispose d'un relais de poids au sein même du cabinet de la ministre, son nouveau conseiller spécial Pierre Dantin, l'universitaire marseillais. «Dantin a sans doute supervisé la rédaction de la lettre de mission adressée à l'IGJS», nous souffle une source bien informée. Supervisé, c'est-à-dire «contingenté», «délimité», pour que l'enquête ne déborde pas sur d'autres sujets. Le 22 septembre, Mediapart révèle que le champ d'action de Dantin dans le rugby est ancien : dès l'été 2007, Claude Atcher lui avait confié des missions d'étude sur la Coupe du monde en France au nom de la FFR. Pour que «sa probité» ne soit pas mise en cause, Dantin fait alors parvenir au site d'information le courrier qu'il aurait adressé à Chantal de Singly, la directrice de cabinet de Flessel. «Par la présente, écrit-il le 20 août, je vous informe de mon déport, à compter de ce jour, du dossier FFR, conformément à nos directives et principes déontologiques.»
 

32e9d.jpg Un contrat personnel de 150 000 € passé avec Altrad sème le trouble. La ministre Laura Flessel annonce l'ouverture d'une enquête. (S. Thomas/L'Equipe)

L'étau se resserre autour de Bernie, qui communique pour que l'on dissocie son cas personnel du dossier France 2023. Certains politiques plongent. Début septembre, Philippe Folliot, le président de l'Amicale parlementaire de rugby, prophétise dans le Figaro : «Si la France organise la Coupe du monde en 2023, plus personne ne se souviendra des problématiques de Laporte et d'Altrad.» Dans ce contexte houleux, le député LREM du Tarn vient d'ailleurs de récolter la signature de 189 parlementaires soutenant la candidature française. Dont celle de la députée du Var Cécile Muschotti, une vieille connaissance socialiste de Gabbanini. Pour apaiser les tensions, ce dernier s'est-il rappelé au bon souvenir de l'étoile montante Christophe Castaner, alors secrétaire d'État et porte?parole du gouvernement ? «Je n'en ai pas entendu parler, nous jure-t-elle.» L'actuel délégué général de la République en marche n'a pas donné suite à nos sollicitations.

Le 25 septembre, Laura Flessel accompagne le trio Laporte-Simon-Atcher à Londres. Macron, en déplacement à New York, n'est finalement pas intervenu dans une vidéo qui devait être diffusée à World Rugby. Le Premier ministre, Édouard Philippe, s'est lui aussi trouvé une autre occupation. À l'issue du grand oral, l'Afrique du Sud devance la France, qui se lance dans un lobbying intense, avant le vote. Sur le terrain politique, la pression s'accentue. Le 8 novembre, Laporte, Simon et Atcher sont auditionnés par la commission des affaires culturelles de l'Assemblée. Michel Larive, député ariégeois de la France insoumise, interpelle le président de la FFR sur les soupçons dont il fait l'objet. Aude Amadou, sa consœur LREM de Loire-Atlantique, l'interroge sur l'éthique. «Ma question s'inscrivait dans une logique de transparence, nous dit l'ancienne handballeuse, coprésidente du groupe de travail sur les JO 2024. En la matière, le sport est loin d'être une référence.» Pirouette de Laporte : «Nous avons lancé la Haute Autorité de la transparence, qui sera présidée par Me Szpiner.» Aux dernières nouvelles, cette instance n'a toujours pas vu le jour. Et Francis Szpiner, ténor du barreau, ancré à droite, n'a pas souhaité répondre à nos questions.
 

a1bde.jpg Malgré la tempête, le 15 novembre, la France obtient l'organisation de la Coupe du monde 2023.

La France obtient l'organisation du Mondial 2023 le 15 novembre. Une bouffée d'air pour le président Laporte, qui réussit un sacré tour de passe-passe. Les représentants de l'État saluent la victoire du pays... sans en nommer les artisans.Il y a de la gêne. Le 9 décembre, les listes de Laporte font néanmoins une razzia lors de l'élection des Ligues régionales. En PACA, Marie-Pierre Dantin, épouse de Pierre Dantin, le conseiller de Flessel, est élue sur la liste d'Henri Mondino, vice-président de la FFR, un des plus proches collaborateurs de Laporte (il avait rédigé son programme de campagne).
 

MARQUAGE À LA CULOTTE (depuis l'automne 2017)

La Coupe du monde est en poche, mais au sommet de l'État, on n'entend pas laisser les mains libres à Bernard Laporte et son clan. C'est une vraie tour de contrôle que bâtit le gouvernement.
 
L'année de Laporte aurait dû finir en apothéose au côté de Nicolas Sarkozy. Il n'en sera rien. Le 20 décembre, l'ancien chef de l'État parle durant une heure aux cadres du groupe Altrad, réunis en séminaire annuel à La Grande-Motte. Bernie devait y intervenir mais la rupture de son contrat avec Altrad l'en empêche. Invité de la chaîne L'Équipe le 23 janvier 2018, Sarkozy estime que «Bernard Laporte a des qualités extrêmes» : «Il amène un dynamisme formidable, des idées nouvelles. Il est élu triomphalement. Il gagne dans une vraie campagne.» Et il ajoute : «Je trouve assez admirable que M. Altrad, qui est un très grand écrivain, mette son argent dans le club de Montpellier pour se faire grosso modo insulter en permanence. [...] Laissons-les aller au bout du système.»

C'est tout le contraire qui va se produire. Avec, paradoxalement, l'entrée en scène d'un ancien proche de l'ex-président. Le Mondial 2023 en poche, le gouvernement place en effet Laporte sous la surveillance de celui qui fut le secrétaire général adjoint de la présidence, lors de la dernière année du quinquennat Sarkozy (février 2011 - mai 2012). Jean Castex, haut fonctionnaire, maire de Prades (Pyrénées-Orientales) devient en septembre 2017 délégué interministériel aux JO de Paris 2024. Le 24 janvier 2018, son champ d'action est étendu aux grands événements sportifs. C'est lui qui prend le pas sur Laura Flessel, et suit désormais le dossier Coupe du monde, au titre de l'ensemble des ministères concernés. Il surveille en particulier la formation du groupement d'intérêt public (GIP), chargé d'organiser l'épreuve, dont les statuts sont signés le 10 mars et la convention constitutive approuvée par un arrêté du 26 avril. Le GIP France 2023 rassemble la FFR (à hauteur de 62%), l'Etat (37%) et le CNOSF (1%). L'été dernier, Laporte et Simon projetaient d'en confier la présidence à Mohed Altrad. Puis ce devait être à Didier Guillaume, présenté à tort en coulisses comme un choix de Laporte, soucieux d'atténuer son image d'homme de droite. En réalité, selon nos informations, le sénateur PS de la Drôme aurait été recommandé à Marcoussis avec insistance par Matignon, via le chef de cabinet de Laura Flessel Guillaume Macher, qui a été son assistant parlementaire.

ba34b.jpg La ministre Laura Flessel et son chef de cabinet, Guillaume Macher. Une source gouvernementale assure : «Si la ligne rouge est franchie (dans le cadre de France 2023), l'État sera inflexible, Laporte a été prévenu.»

Depuis plusieurs semaines, Didier Guillaume, reçu par Castex le 17 avril pour évoquer sa future mission, marquait d'ailleurs Laporte à la culotte. Le 21 avril, il accompagnait encore le président de la FFR à Romans-sur-Isère (Drôme), venu visiter les nouvelles installations du club local. Mais jeudi, coup de théâtre : il renonçait à figurer dans la liste des cinq membres que doit choisir la Fédération pour siéger au GIP. Le bureau fédéral de la FFR devait alors se réunir dans l'urgence le lendemain pour désigner son remplaçant.

La volte-face de Didier Guillaume, qui n'a pas répondu à nos sollicitations, surprend d'autant plus que sa place semblait promise jusqu'à ces tout derniers jours. Dans les couloirs du pouvoir, deux informations circulent à propos de son revirement, sans que nous ne puissions en vérifier la véracité. La première rapporte que l'ancien sénateur souhaitait un poste salarié au sein du GIP et qu'il n'aurait pas obtenu satisfaction. La seconde indique qu'il pourrait occuper un rôle important au Biarritz olympique dans les semaines à venir, des raisons d'ordre privé l'amenant notamment à quitter la Drôme pour le Pays basque. Mardi, il se trouvait en tout cas non loin de là, à Mont-de-Marsan, pour assister à la belle du quart de finale de la Ligue féminine de basket, remportée par l'ASVEL contre Basket Landes.

Le GIP France 2023, dont le premier conseil d'administration se tiendra le 15 mai, doit maintenant trouver un nouveau président. Pour ce faire, les consignes de l'Etat pourraient transiter une fois de plus en circuit court : Macher, le directeur du cabinet de Flessel, est marié à Elise Fajgeles. Députée LREM de Paris, celle-ci est la suppléante de Benjamin Griveaux, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre et porte-parole du Gouvernement. Le revirement de dernière minute de Didier Guillaume ne changera en effet rien à la volonté de l'Etat de contrôler l'organisation du Mondial 2023. A cet égard, le controversé Claude Atcher, auquel serait promis le poste de directeur général du GIP, n'aurait pas la main sur les finances, nous apprend une source gouvernementale : «Si la ligne rouge est franchie, l'Etat sera inflexible, Laporte a été prévenu.» Ainsi, la direction financière du GIP sera bientôt confiée au Saint-Cyrien Hugues Esquerre, ancien lieutenant-colonel de l'armée de terre, inspecteur général des finances, et membre la DNACG, le contrôle de gestion des clubs pros, dont il va démissionner.

D'après nos informations, l'Etat exige enfin que le GIP intègre le groupement d'intérêt économique (GIE) qui a acquis, pour 118 M€, le programme partenariats et hospitalités du Mondial 2023. Une façon pour lui de garder aussi à l'œil le juteux business de la compétition. Ce GIE regroupe aujourd'hui la FFR et Sodexo. Courant mai, Jean Castex devrait obtenir l'accord de Nathalie Bellon-Szabo, la dirigeante du département « Sports et Loisirs » de ce géant du service aux entreprises. Ainsi, le quadrillage dessiné par le gouvernement sur le président de la FFR sera total. En deux ans et demi, Laporte a intrigué puis séduit ce monde politique qui n'avait plus voulu de lui en 2009. Le voilà de retour au cœur du système, mais bien verrouillé.


(1) Présent sur le lieu des attaques dans le XIe arrondissement, Serge Simon, qui est aussi médecin, a prodigué des soins à plusieurs blessés.
(2) Source : Challenges.


  • JB 03, exilé-sud-ouest et Spadone aiment ceci

#2814 el landeno

el landeno

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 4 899 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:dax
  • Mon club:

Posté 17 mai 2018 - 06:24

Affaire Laporte : Les affranchis sont de retour
Publié le jeudi 17 mai 2018 à 00:05
Au mépris des préconisations du ministère des Sports, Jean-Daniel Simonet, pourtant au coeur des soupçons de favoritisme dans l'affaire Laporte-Altrad, a de nouveau siégé à la commission d'appel, il y a un mois. Et le président de la FFR, ancien secrétaire d'État aux Sports, le savait.

Le 4 décembre, le ministère des Sports décidait de transmettre le rapport de ses inspecteurs généraux au Parquet national financier. Dans un communiqué de presse, Laura Flessel détaillait les raisons l'ayant convaincue d'activer l'article 40 du Code pénal. « La commission d'appel de la FFR a commis un certain nombre d'irrégularités de fond et de procédure dans ses prises de décision. Le président de la FFR a contacté le président de la commission d'appel (Jean-Daniel Simonet), le 30 juin au matin. Cet appel a précédé un changement de décision de la part des membres de la commission (au bénéfice du club de Montpellier). Les preuves manquent, à ce jour, pour connaître la teneur exacte de cet appel téléphonique. »

Vous conviendrez que c'est écrit en français tout à fait intelligible. Pourtant, Bernard Laporte et son vice-président Serge Simon, ventriloques amateurs, ne loupent jamais une occasion de faire dire à la ministre et aux inspecteurs de l'IGJS le contraire de ce qu'ils ont écrit le 4 décembre. Au journal Sud-Ouest, Simon déclarait en janvier : « La ministre reconnaît elle-même qu'il n'y a pas de faits avérés révélés par l'inspection. » En mars, sur RMC, Laporte persistait dans le déni : « Il y a un rapport de l'Inspection générale qui dit qu'il n'y a effectivement aucun élément disant qu'il y a pu avoir une intervention, aucun. » Un ministère transmettrait un rapport administratif pour occuper les longues soirées d'hiver des magistrats du PNF ? À moins que, le doute sérieux n'ayant pu être levé, il décide de remettre le dossier à la justice qui a d'autres moyens d'enquête (écoutes, perquisitions...) que les inspecteurs de l'IGJS. Un indice : depuis, des perquisitions ont eu lieu aux domiciles de Laporte, Simon, Atcher et Altrad ainsi qu'aux sièges de la FFR et du groupe Altrad à Montpellier.

«Les inspecteurs ont dépassé leur fonction,
ils n'étaient pas missionnés pour ça» Jean-Daniel Simonet

Le 4 décembre, le ministère assortissait sa communication d'une liste de huit préconisations, précédées d'un avertissement : « La ministre demande à la FFR d'exécuter un plan d'action avec des mesures correctrices afin que ces irrégularités ne puissent plus se reproduire. » La huitième et dernière de ces mesures était ainsi énoncée : « Procéder au renouvellement intégral de la commission d'appel. » La demande semble on ne peut plus claire. Vous vous dites qu'entre le 4 décembre et le 17 mai, la FFR a eu plus de temps qu'il n'en faut pour accéder à la demande du ministère ? Pourtant, le 19 avril, Jean-Daniel Simonet a de nouveau siégé en qualité de président, donc détenteur d'une voix prépondérante en cas d'égalité. La ministre préconise, la caravane passe. « Vous n'allez pas pinailler avec ça, objecte Maurice Buzy-Pucheu, chargé des commissions à la FFR. C'était une préconisation, pas une obligation immédiate. Que je sache, il n'y a pas eu d'opérations de police chez monsieur Simonet. » À croire que la fouille policière est devenue un critère à la FFR. « Je vous rappelle que pour renouveler, les bénévoles, il faut les trouver », poursuit Buzy-Pucheu. Ne nous avait-il pas assuré, il y a plusieurs mois, qu'il croulait sous les candidatures ?

8bc22.png

« Si, mais il faut trouver les personnes de qualité, précise-t-il. Écoutez, Simonet a siégé une fois et on n'a aucune raison de modifier la commission. » L'injonction du ministère n'est donc pas une raison suffisante. Ni le fait que le Parquet national financier instruise pour déterminer si Simonet a cédé aux pressions de Laporte pour modifier la fameuse décision du 29 juin. Pendant six mois, Simonet et Malterre, autre protagoniste de l'affaire, s'étaient mis en retrait de la commission, sans que cela empêche l'organe de fonctionner.

« Il a siégé de nouveau ? C'est pas vrai ? Qu'il le veuille ou non, une enquête est ouverte sur un de ses dossiers, rappelle un ancien membre de la commission, atterré. Pour ne pas faire courir de risque à l'institution, pour préserver sa sérénité, il ne devrait pas siéger. » Décomplexé au téléphone, Simonet motive ainsi son retour à Marcoussis : « J'ai attendu que le harcèlement médiatique cesse. Je considère que la décision que nous avons prise (en faveur de Montpellier) est conforme au droit et aux faits. » Compte-t-il siéger encore ? « Je vous ai répondu. » Quid du renouvellement intégral demandé par le ministère ? « Si ça vous amuse d'en parler. Les inspecteurs ont dépassé leur fonction, ils n'étaient pas missionnés pour ça. » Fin août, le procureur de la République de Toulouse Patrice Michel, qui n'appartenait pas au trio de « juges » du 29 juin, justifiait ainsi sa démission de la commission : « Dès lors que le doute n'a pas été levé, je considère que je ne suis pas en mesure de siéger en toute sérénité. »

«Monsieur Simonet ne siégera plus, c'est clair» Chantal de Singly, directrice de cabinet de la ministre des Sports

Au ministère, « on est extrêmement attentifs sur le sujet, indique Chantal de Singly, la directrice de cabinet de Laura Flessel. Clairement, je n'ai pas été informée que monsieur Simonet avait de nouveau siégé. Je ne sais pas si le président de la FFR l'était. » Maurice Buzy-Pucheu a la réponse : « Bien sûr que le président Laporte était au courant. » Même si les préconisations n'étaient pas assorties d'un délai, on a bien vu que la FFR avait su remplacer fissa les sept démissionnaires de l'été (sur treize membres), tout en laissant Simonet, Malterre et Basnier, ancien avocat personnel de Laporte, dans l'organigramme.

Chantal de Singly attend du concret pour dans dix jours. « La FFR a mis en place la procédure, avec saisie du comité d'éthique, assure-t-elle. Les modifications seront actées au comité directeur de la FFR, le 26 mai prochain. L'ensemble de la commission sera renouvelé, et monsieur Simonet ne siégera plus, c'est clair. » Interrogé par nos soins, Bernard Foucher, président du comité d'éthique, n'a bien sûr pas été consulté avant le retour de Simonet. « En vue du 26 mai, complète-t-il, on ne nous a pas demandé d'examiner la composition initiale de la commission. » Simonet veut continuer à siéger et la gouvernance de la FFR ne compte pas l'en empêcher. Il faut dire que l'exemple venu d'en haut n'a aucune raison de dissuader l'avocat de métier. Qu'il soit mis en examen ou même condamné, Laporte a toujours dit qu'il ne s'effacerait pas : « Combien de mises en examen se terminent par un non-lieu ? Donc, je ne démissionnerai jamais », promettait-il sur RMC en mars. Et si la.justice le déclarait.coupable, il resterait aussi, « parce que dans ma tête, il ne peut pas y avoir de sanction. »

«Nous avons validé avant-hier les noms des six membres supplémentaires, désignés sur proposition de la Ligue. Leur nomination devrait être entérinée le 26 mai par la FFR. Lorsque la commission d'appel sera saisie de dossiers impliquant des clubs professionnels, le collège de « juges » devra respecter une parité entre les membres désignés par la LNR et ceux nommés par la FFR» Bernard Foucher, président du comité d'éthique

  • exilé-sud-ouest et Frédéric58 aiment ceci

#2815 reo63

reo63

    Joueur de Fédérale 1

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 2 445 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:saint sandoux
  • Mon club:

Posté 17 mai 2018 - 15:04

On ne change pas une équipe qui triche, non mais des fois !!!!
Moralisation de la vie publique on verra une autre fois, là ils ont pas le temps il y a gueuleton chez Serge simon pour fêter son doctorat es magouilles 😎

#2816 Loulou

Loulou

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 6 855 messages
  • Ville:Le Havre

Posté 18 mai 2018 - 07:49

soit ils considèrent qu'ils en ont rien à battre des féminines et ils font ce qu'ils veulent, soit ca fera jurisprudence et la ils se sont mis sacrement dans la merde

 

https://rugbyamateur...-est-a-rejouer/


  • Velveteethol aime ceci

#2817 exilé-sud-ouest

exilé-sud-ouest

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 5 313 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Auch (32)

Posté 18 mai 2018 - 08:02

soit ils considèrent qu'ils en ont rien à battre des féminines et ils font ce qu'ils veulent, soit ca fera jurisprudence et la ils se sont mis sacrement dans la merde

 

https://rugbyamateur...-est-a-rejouer/

:blink: :blink: :blink: :blink: :blink: :blink:

La vache!!!! Ils viennent d'ouvrir la boite de Pandore!!!! Comme tu le dis si bien si cela fait jurisprudence on va bien rigoler (ou pas!!) avec Ruiz et compères on n'a pas fini de rejouer des matchs!!! Il va falloir des équipes avec des effectifs de football américain car on va avoir des saisons à 60 matchs!!! Et avec un peu de chance tu joues la finale pour le titre de champion Top14 2019 en............ juin 2020!!! :P

c'est indéniable le rugby est un sport formidable et unique!!!


  • Loulou et Velveteethol aiment ceci

#2818 gigi

gigi

    Champion d'Europe

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 5 929 messages
  • Genre:Homme
  • Mon club:

Posté 18 mai 2018 - 08:23

je ne sais pas quelle commission a jugé cela, mais elle peut commencer a recruter....

' vont avoir du taf... :hat:


  • Loulou aime ceci

#2819 cocotte 63

cocotte 63

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 18 597 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Puy de Dôme
  • Mon club:

Posté 18 mai 2018 - 08:45

:blink:  c'est ouf cette histoire... :funnye:



#2820 zebdomes

zebdomes

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 21 253 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Clermontois exilé à Marseille
  • Mon club:

Posté 18 mai 2018 - 09:21

Heureux d'apprendre que les juges de touches ne jugent que les touches et le jeu déloyal. Et nous qui gueulons comme des putois parce qu'ils ne signalent pas les hors-jeu ou les pilards qui mettent une main ou un genoux au sol. Qu'est-ce qu'on est con !
  • Velveteethol, bazooka et pedro6384 aiment ceci




0 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 members, 0 guests, 0 anonymous users