Clairement, il est impossible de savoir ce que donnerait la présidence de Novès (ou de n'importe qui d'autre d'ailleurs). De même qu'un bon joueur ne fera pas forcément un bon entraîneur, qu'un bon maire ne fera pas forcément un bon député etc.
C'est d'ailleurs la base du principe de Peters : chaque personne compétente est promue à un poste plus haut dans la hiérarchie, différent du précédent, jusqu'à s'élever à son poste d'incompétence maximale. Du coup plus on monte, plus on est entouré d'incompétents. Et encore c'est la vision optimiste. Le principe de Dilbert est encore un peu plus dur : Ce ne sont pas les meilleurs qui s'élèvent plus rapidement, mais les plus nuisibles, les personnes qu'on souhaite éloigner, les personnes qu'on placardise, ou les personnes qui semblent les plus productives (ceux qui parlent bien, qui se arrivent tôt, partent tard, connaissent tout le monde, qui ont toujours l'air débordé, etc.).
Que ce soit Novès, Laporte, ou autre, on ne peut savoir à l'avance s'il sera un bon président. La différence entre les deux, c'est que le passé de Laporte pouvait laisser supposer que l'homme était loin d'être intègre et qu'il était affairiste, magouilleur. On savait également qu'il était le messie du jeu dégueulasse. Et qu'il avait gagné des titres avec 2 Français sur la feuille de match. Donc bon, pour voter pour lui il fallait vraiment ignorer le passé du bonhomme. Ou être très optimiste sur la nature humaine et la capacité d'un être humain à changer du tout au tout, du jour au lendemain.
Pour Novès, il n'y a pas à ma connaissance de tels agissements. RCV dit qu'il était autoritaire du ST. Si c'est juste ça, c'est toujours 100x mieux que le dictateur en place. En cas d'élection, il fera peut-être mieux que Laporte. Peut-être pas mieux. Peut-être pire. Mais bon pour faire aussi bien ou pire, ça va être difficile. Il ne faut pas perdre du temps et s'y mettre dès le lendemain de l'élection.