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La FFR et ses magouilles


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#8416 el landeno

el landeno

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Posté 28 janvier 2023 - 00:15

La démission de Bernard Laporte marque la fin de son passage tumultueux à la FFR Un mois et demi après sa condamnation en première instance et au lendemain du non au référendum, Bernard Laporte, désavoué, s'est résolu vendredi à démissionner. Ce choix devenu inéluctable marque la fin d'un passage tumultueux à la tête de la Fédération française.

De la part d'un personnage si volubile et remuant, on aurait pu s'attendre à une sortie fracassante. Mais Bernard Laporte, acteur central du rugby français, a bien quitté vendredi la scène fédérale sans qu'on entende le son de sa voix. Pour seuls commentaires après sa démission du poste de président de la Fédération, le dirigeant a publié un post Facebook en fin d'après-midi. « Cette décision est mienne car je continue de penser que la famille du rugby français a besoin d'unité et de rassemblement », écrit-il. Des mots sobres et une fin brutale pour celui qui s'imaginait encore, il y a peu, un destin international à la tête de World Rugby à l'issue de son second mandat fédéral.

 
 
 
 

Ça a été court, sa décision est venue en cours de nuit, ou au petit matin

Laurent Gabbanini, directeur général de la Fédération

 
 
 

Vendredi matin, c'est l'un de ses fidèles, Laurent Gabbanini, le directeur général de la FFR, qui a annoncé la nouvelle de sa démission à Amélie Oudéa-Castéra. Au coeur de la nuit, Bernard Laporte, cerné, s'était en effet résolu à prendre le chemin de la sortie. Un bureau fédéral extraordinaire de la FFR lui avait montré la direction à prendre.

 
 

« Les discussions ont été longues au sein de la majorité (jeudi soir), a reconnu Gabbanini. Je me suis fait fort de lui rendre compte de l'état des discussions des élus. Je lui ai dit quel était l'état de réflexion de son équipe, et c'est ainsi qu'il a pris le temps de la réflexion. Ça a été court, sa décision est venue en cours de nuit, ou au petit matin. »

Si la silhouette longiligne de Laporte n'est pas apparue vendredi dans les grises allées du CNR de Marcoussis, c'est qu'elle n'y avait plus non plus tout à fait sa place. Depuis sa condamnation en première instance à deux ans de prison avec sursis, 75 000 euros d'amende et deux ans d'interdiction d'exercer toute fonction en lien avec le rugby, pour corruption passive, trafic d'influence, prise illégale d'intérêts, recel d'abus de biens sociaux et abus de biens sociaux (il a fait appel), ses jours à la tête de l'instance semblaient comptés, même s'il avait jusque-là toujours refusé l'idée d'une démission, s'affirmant « certain d'être innocent ».

Sa mise en retrait sous la pression conjointe de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, de la Ligue nationale de rugby (LNR) et du comité d'éthique de la FFR, fin décembre, l'avait destitué de tous ses pouvoirs et avait tari sa parole, jusqu'à extinction ces derniers jours. Le rejet, jeudi, par les clubs amateurs de Patrick Buisson, le candidat qu'il avait désigné pour devenir président délégué, a sonné comme un échec pour lui et sa gouvernance. Désavoué par sa base, Laporte a donc fini par remiser au placard son costume de président.

« J'ai évidemment une pensée pour lui, il a pris la bonne décision »

Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports

 
 
 

Il l'avait endossé fin 2016, à l'issue d'une première campagne électorale remportée alors qu'il s'y était lancé comme un outsider. S'il peut se targuer d'avoir eu longtemps une cote de popularité élevée auprès des amateurs, d'avoir pris part à l'obtention de la Coupe du monde 2023 et d'avoir donné les moyens à l'équipe de France de se relancer vers les sommets, Laporte a aussi entraîné la Fédération dans les turpitudes des affaires. Jusqu'à la plonger dans une situation de crise inédite. Même s'il en est sorti libre, la journée qu'il a passée en garde à vue mardi, au deuxième jour du référendum, pour des faits de blanchiment de fraude fiscale aggravé, a encore ravivé le spectre judiciaire qui l'accompagne.

Le dirigeant était parvenu à se faire réélire en 2020 quelques jours après avoir été placé en garde à vue par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance économique, son poste n'a cette fois pas survécu à une condamnation en première instance. « J'ai évidemment une pensée pour lui, il a pris la bonne décision, a remarqué Amélie Oudéa-Castéra. C'est quelqu'un qui a apporté au rugby français, il y a des éléments positifs dans son bilan. »

Dans le mot de départ qu'il a laissé sur les réseaux sociaux, Laporte, 58 ans, n'évoque pas son propre avenir. Il est escorté de points d'interrogation, et on ne pense pas là à ceux qui entourent les frais d'avocats avancés par la Fédération qu'il devra rembourser ni à ceux qu'il devra débourser pour son procès en appel, à l'horizon 2024. Non, plus globalement, comment Laporte, ancien joueur, ancien entraîneur à succès, ancien sélectionneur, ancien secrétaire d'État pourra-t-il rebondir ? Et le fera-t-il dans le monde du rugby ? Une journée comme celle de vendredi peut nous apprendre qu'il ne faut jurer de rien. Encore moins avec Bernard Laporte.

Les avocats de Denis Charvet et Bernard Laporte précisent
Mardi dernier, Denis Charvet et Bernard Laporte ont été entendus en garde à vue dans le cadre d'une enquête ouverte par le Parquet national financier (PNF) pour blanchiment de fraude fiscale aggravé - enquête confiée au Service d'enquêtes judiciaires des finances (SEJF). Leurs avocats Mes Michel Gryner et Thierry Nesa ont tenu à apporter la précision suivante : « Les fonds dont il est fait état dans l'article du 26 janvier 2023 n'ont pas été versés à la société CLR Holding mais à une société appartenant en propre à un tiers investisseur. Par conséquent, ils n'en ont aucunement profité ni à titre personnel, ni en leur qualité d'associés de la société CLR Holding. » À l'issue de la garde à vue, aucune charge n'a été retenue à leur encontre.

Après la démission de Bernard Laporte, la LNR réclame de nouvelles élections fédérales René Bouscatel, président de la LNR, et Didier Lacroix, président du Stade Toulousain, les deux représentants de la Ligue, ont démissionné du comité directeur de la FFR. Le monde professionnel réclame plus que jamais de nouvelles élections fédérales.

Cette fois, la Ligue nationale a parlé d'une seule voix. Alors que les présidents de Top 14 et Pro D2 n'étaient pas tous d'accord, ces dernières semaines, sur la ligne officielle à (ré)adopter par rapport à la Fédération française de rugby, la LNR a haussé le ton vendredi après cette folle matinée à Marcoussis.

 
 
 

Le communiqué publié en début d'après-midi se veut offensif. « Le bureau (de la LNR) n'est pas en accord avec ce processus qui ne tire pas les conséquences du vote des clubs qui ont refusé d'approuver le président délégué proposé (Patrick Buisson), et qui peut aboutir à une situation de blocage de l'institution si le président élu en juin n'est pas issu du groupe actuellement majoritaire au sein du comité directeur. »

« La position adoptée par les soutiens de (Bernard) Laporte n'est pas tenable

Un homme fort du Top 14

 
 
 

Comme il l'avait déjà fait mi-décembre après la condamnation de Bernard Laporte, le monde professionnel réclame aujourd'hui de nouvelles élections fédérales. « Ainsi que l'a préconisé la ministre des Sports lors de la réunion, la LNR considère que la voie de la sagesse est d'organiser dans les meilleurs délais des élections générales, qui permettront aux clubs de faire leur choix et à la gouvernance ainsi désignée d'avancer sereinement vers les grandes échéances qui se présentent au rugby français », poursuit le communiqué.

 
 

Dans ces conditions les deux représentants de la LNR, à savoir le président René Bouscatel, et Didier Lacroix, président de Toulouse et vice-président en charge des relations avec la FFR, ont ainsi démissionné du comité directeur.

« Celui-ci n'a pas été à la hauteur de l'événement, regrette amèrement Paul Goze, l'ancien patron de la LNR (entre 2012 et 2021). Il aurait dû démissionner dans son ensemble au lieu de se contenter d'une demi-mesure qui est faite pour conserver sa place. C'est un peu "sauvons sa place coûte que coûte" ». L'avis est visiblement unanimement partagé par les présidents de Top 14 et Pro D2. « Parfois nous sommes un peu frileux, là le communiqué a le mérite d'être clair et sans équivoque », nous a confié un homme fort du Championnat.

« La position adoptée par les soutiens de Laporte n'est pas tenable, selon un de ses confrères. Alexandre Martinez (le trésorier de la FFR) avait, lui-même, dit voilà quelques semaines qu'ils (les dirigeants de la Fédération) ne seraient pas absurdes... »

 

Le récit de la démission de Bernard Laporte et de la résistance de ses fidèles à la FFR Tous les élus de l'opposition ont quitté vendredi le comité directeur de la FFR, les représentants de la Ligue aussi, mais les colistiers de Bernard Laporte ne se sentent ni concernés par le « non » au référendum ni par la démission de leur chef. Ils ne veulent pas non plus entendre parler des élections générales que préconise le ministère des Sports.

C'est calme Marcoussis un matin de janvier à 8 heures et quelques. Très calme. Derrière la grande grille, côté parking, une quinzaine de journalistes guette une fumée, blanche, noire, on n'en sait rien. À 9 heures du matin doit s'ouvrir un comité directeur de la FFR, en présence de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, au lendemain du vote de défiance des clubs amateurs (51,06 %) ayant rejeté le candidat Patrick Buisson, proposé par Bernard Laporte au référendum pour le poste de président délégué.

 
 
 

La veille au soir, le « clan » Laporte a retourné le problème dans tous les sens. Le vote « non » leur a porté un coup terrible, un coup qu'il n'avait pas vu venir, ni voulu voir venir. Le vote « non » décrédibilise encore un peu plus cette gouvernance. Il est tard, Bernard Laporte propose de démissionner mais ne veut pas partir seul. Les autres ne veulent pas le suivre. Le côté « vas-y toi d'abord » dans toute sa splendeur ; la politique au sens le plus nain du terme.

« La voie qui me paraissait la plus claire était celle de la démission du comité directeur »

Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports

 
 
 
 
 
 

Bernard Laporte prendra sa décision au coeur de la nuit de mercredi à jeudi : il démissionne. L'annonce devra passer par un intermédiaire puisque M. Laporte a été débranché de toutes ses applications présidentielles début janvier. À la demande de son ministère de tutelle, le quintuple condamné du 13 décembre pour corruption ou trafic d'influence - pour des faits directement en relation avec ses fonctions à la FFR malgré le déni insensé de son bureau fédéral - n'a plus le droit d'assister à ce genre de conclaves. Ni de parler au nom de la FFR, ni de la représenter.

L'information de sa démission fuite alors que le comité directeur vient à peine de commencer. Au bout d'une demi-heure, la ministre sort. Amélie Oudéa-Castéra salue la démission de M. Laporte comme « une décision qui s'imposait ». Mais pour elle, une vraie sortie de crise digne de ce nom réclame une suite : « Je leur ai indiqué que la voie qui me paraissait la plus claire, la plus nette, la plus légitime et aussi la plus rapide, car on a tous envie que cette crise puisse aller à son terme et être résolue rapidement, était la voie d'une démission du comité directeur. »

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Bernard Laporte de dos, au côté d'un de ses conseils, Fanny Colin, le 7 septembre. (E. Garnier/L'Équipe)

La préconisation du ministère de tutelle est donc de se conformer à l'article 15 des règlements de la FFR qui prévoit qu'en cas d'une démission d'au moins une majorité des membres du comité directeur (soit 19), un bureau provisoire se voie charger de gérer les affaires courantes et d'organiser dans un délai de six semaines une assemblée générale devant élire un nouveau comité directeur. Le temps de convoquer cette « AG », une élection pourrait intervenir d'ici fin mars-début avril, après le Tournoi et bien avant le Mondial (8 septembre-28 octobre).

L'opposition, tout comme la Ligue nationale (qui représente les clubs pro), rejoint le ministère sur la ligne de ceux qui estiment qu'on ne pourra rien reconstruire, ni confiance ni légitimité, sans en passer par des élections générales, liste contre liste, programme contre programme. Après trois quarts d'heure de comité directeur, le chef de file des opposants Florian Grill quitte la réunion.

Il ne reste qu'une gigantesque pétaudière visible depuis la Lune

La frange pro-Laporte du comité directeur rejette l'éventualité d'une démission et se raccroche à l'article 21 : la vacance de pouvoir engendrée par le départ de Laporte peut être comblée par la nomination d'un président intérimaire parmi les membres du bureau (via un vote du comité directeur) jusqu'à la prochaine assemblée générale (en juin prochain à Lille) où les clubs seraient appelés à élire un nouveau président. Grill annonce froidement la démission des neuf élus de l'opposition.

« On ne peut pas cautionner ce hold-up. Ils veulent décider entre eux d'un président par intérim, issu du bureau fédéral, qui devra gérer la Fédération jusqu'en juin, sans légitimité, sans passer par les urnes. Ils veulent nommer un président que les clubs n'ont pas choisi, à quelques mois de la Coupe du monde et alors que la convention avec le Stade de France est à renégocier. Je suis très déçu pour le rugby. Cette attitude qui manque de dignité. On a demandé leur avis aux clubs et, aujourd'hui, on vient leur dire que leur avis ne sert à rien. Tout ça n'est pas sérieux, tout ça n'est pas responsable. C'est grossier envers les clubs. C'est grave. »

En démissionnant, l'opposition sait que si le processus de l'article 21 va à son terme, elle ne pourra pas présenter de candidat à Lille. Elle a fait le choix de privilégier un principe clair (des élections générales) à une visée opportuniste (Grill aurait eu de grandes chances d'être élu en juin mais il aurait dû gouverner avec un comité directeur qu'il estime défaillant).

À 14 heures, les deux représentants de la LNR au comité directeur de la Fédération (le patron de la Ligue, René Bouscatel, et celui du Stade Toulousain, Didier Lacroix) actent à leur tour leur démission (les 11e et 12e du jour), relayant la volonté unanime des clubs pro d'en passer au plus vite par des élections.

Et voilà le résultat, il est de toute beauté : il n'y a plus d'opposition au comité directeur de la FFR, plus de contre-pouvoir, plus de représentation de la Ligue ; il n'y a plus vraiment de président de la FFR, ni de président délégué. On ne sait plus si la FFR est représentée au Six Nations ou à World Rugby, et par qui. Il ne reste qu'une gigantesque pétaudière visible depuis la Lune.

Laporte seul démissionnaire

Notons tout de même que les forcenés de Marcoussis, qui s'enchaîneront peut-être un jour à l'immense grille d'entrée, n'ont pas osé proposer un nouveau Buisson pour un nouveau référendum, avant de soumettre le suivant à la façon des Deschiens « 36-15 code qui n'en veut ». Ils ont préféré à la place se moucher avec le résultat d'un référendum fort représentatif (plus de 90 % de participation). Car chacun aura compris de quoi ce vote était le « non ».

Comme l'indiquait lui-même le candidat Buisson dans un entretien au Monde le 18 janvier, la raison d'être de ce référendum était aussi de « revalider le comité directeur ». La base l'ayant invalidé à la majorité, en conséquence rien ne changera. « On est aussi les clubs, dit Virginie Deprince, membre du comité directeur. On ne peut pas m'expliquer qu'il va y avoir une guerre après une consultation même pas obligatoire, qui n'est pas dans les statuts. Il y a eu un vote, notre président en a tiré des enseignements, c'était certainement une manière de nous protéger. On n'a rien fait, l'affaire qui nous impacte aujourd'hui est à l'écart de la FFR (ce qui est factuellement faux). Je soutiens Bernard (Laporte), toujours, la justice lui permettait de rester, je regrette qu'on en soit là. C'est pas qu'on s'accroche aux sièges, on travaille. »

Ce qui est certain, c'est que la démission de Laporte permet à ses condisciples d'espérer garder leur place. Tous ceux qui auront épousé tous ces agissements jusqu'ici, tous ceux qui n'ont jamais tiqué devant une faute éthique avérée (« Bernard Laporte est intervenu auprès du président de la commission d'appel de la FFR afin qu'il diminue les sanctions contre le club de Montpellier et ses joueurs », dixit le jugement de la 32e chambre correctionnelle de Paris), tous ceux qui n'ont jamais manifesté la moindre distance critique, ni saisi le comité d'éthique, ni remis en question le contrat maillot avec Altrad alors que la justice l'a déclaré né d'une relation de corruption, tous ceux-là auront tout assumé et auront suivi leur chef partout, sauf sur le chemin de la démission.

« La consultation était consultative et non prescriptive, c'était une forme de référendum qu'on écoute ou pas »

Laurent Gabbanini, directeur général de la FFR

 
 
 

La solidarité s'arrête là. Ils font aujourd'hui mine de ne pas comprendre que l'enjeu du référendum n'était pas la présidence de Laporte puisqu'elle était vidée de sens depuis le débranchement du 6 janvier. L'enjeu n'était évidemment pas non plus le seul Patrick Buisson. Mais cette gouvernance joue la montre et réagit toujours avec une bataille de retard.

La démission de Laporte aurait dû intervenir dès après le jugement et celle du comité directeur comme une réponse appropriée au référendum. Aujourd'hui, il se réfugie derrière des statuts qui n'ont pas été conçus pour répondre à la situation d'un président condamné pénalement, suivie d'un vote disqualifiant adressé à sa gouvernance. « La consultation était consultative et non prescriptive, c'était une forme de référendum qu'on écoute ou pas », dit le DG Laurent Gabbanini.

Les clubs seront ravis de l'apprendre car on s'était bien gardé de leur tenir un tel discours avant le vote. D'ici mardi ou mercredi, le bureau fédéral aura recensé qui en son sein souhaite postuler au poste de président intérimaire. Vendredi prochain, ce qu'il reste de ce comité directeur compte donc propulser sur le trône quelqu'un qui, à ses yeux, était un moins bon candidat que Patrick Buisson, battu au référendum. Peut-on vraiment gouverner l'une des plus grandes fédérations de ce pays dans ces conditions-là ?

 


#8417 Fanchic

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Posté 28 janvier 2023 - 05:02

LACROIX et BOUSCATEL qui démissionnent, çà risque de faire tout drôle au ST sur le pré lorsque les arbitres vont commencer à siffler les hors jeu et les en-avant. Quant à la commission vas-y fouettes moi...


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#8418 Buckaroo

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Posté 28 janvier 2023 - 08:17

 

Ou comme reponse a la question "Donnez nous un de vos defauts ?" dans les entretiens d'embauche, vu que c'est un "handicap" visiblement.

Oui, c'est ce que je voulais dire, mais j'ai confondu les deux termes.

 

Je m'insurge certes souvent quand des membres du forum parlent d'une soit-disant "mentalité anglo-saxonne" (surtout que celle-ci contient bien souvent l'Afrique du Sud) qui s'opposerait à une "mentalité latine", mais un article comme celui-là me semble symptomatique de maux typiquement français, oui.


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#8419 Good Shvili

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Posté 28 janvier 2023 - 08:22

Perso c’est la « consultation consultative » qui m’éclate


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#8420 pims

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Posté 28 janvier 2023 - 08:34

ils ont pas de race mais en attendant ils sont toujours aux manettes



#8421 Bad Zé

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    Si yen a qu'ça les dérange... Et ben on va vous en debarrass

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Posté 28 janvier 2023 - 08:45

ils ont pas de race mais en attendant ils sont toujours aux manettes

Enfin a l'heure où l'on parle, il n'y a pas de pilote dans l'avion. Et pas sûr qu'il soit possible d'en trouver un, tant le manque de légitimité est pesant.
C'est encore tout neuf comme situation. Ça doit pouvoir encore évoluer.

#8422 Arverne03

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Posté 28 janvier 2023 - 08:46

« La consultation était consultative et non prescriptive, c'était une forme de référendum qu'on écoute ou pas »

Laurent Gabbanini, directeur général de la FFR.

 

"Et voilà le résultat, il est de toute beauté : il n'y a plus d'opposition au comité directeur de la FFR, plus de contre-pouvoir, plus de représentation de la Ligue ; il n'y a plus vraiment de président de la FFR, ni de président délégué."

 

Au final, si j'ai bien compris, la tête de LAPORTE est tombée dans le panier, mais pas celles du comité qui peut continuer jusqu'aux prochaines élections .  :innocent:

Décidément, le rugby, ses règles, son système, sont souvent incompréhensibles.......................


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#8423 Y&B

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Posté 28 janvier 2023 - 09:48

Comme le disait Coluche : Mais jusqu’où s’arrêteront-ils ?

#8424 dj0e

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Posté 28 janvier 2023 - 10:33

Les choses vont encore beaucoup bouger dans les semaines et mois qui viennent.
Je crains que les restants du comité directeur ne continuent de faire pression avec ce qu'ils peuvent, et que les club opposants dont fait partie l'ASM ne chargent encore pour les prochains mois (vote "non" avec soutien du club, Lhermet dans l'opposition, ...)

Sacrée passe d'arme politique, avec tous les attirails utilisés.

Vivement des jours meilleurs, quand même.

#8425 Y&B

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Posté 28 janvier 2023 - 12:17

Les choses vont encore beaucoup bouger dans les semaines et mois qui viennent.
Je crains que les restants du comité directeur ne continuent de faire pression avec ce qu'ils peuvent, et que les club opposants dont fait partie l'ASM ne chargent encore pour les prochains mois (vote "non" avec soutien du club, Lhermet dans l'opposition, ...)
Sacrée passe d'arme politique, avec tous les attirails utilisés.
Vivement des jours meilleurs, quand même.


Dans la mesure où les statuts de la FFR légitiment cette “résistance”, je ne vois malheureusement pas ce qui pourrait bouger d’ici fin juin, voire même après.
Sauf coup de théâtre (et je ne vois vraiment pas d’où ça pourrait venir) on est parti avec les mêmes baltringues jusqu’à la CDM et si on la gagne Corleone et ses porte-flingues en tireront tout le bénéfice…. (et si on la perd, ce sera la faute des agitateurs …)
On est dans la merde !

#8426 renardmontferrandais

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Posté 29 janvier 2023 - 23:02

je ne sais pas si le lien a déjà été donné ...  mais au cas où la réponse est non ;) la pétition sur Change.org :

Sortir de la crise du rugby : le comité directeur de la FFR doit démissionner ! :

https://www.change.o...5493825-fr-fr:1



#8427 Y&B

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Posté 30 janvier 2023 - 06:53

je ne sais pas si le lien a déjà été donné ...  mais au cas où la réponse est non ;) la pétition sur Change.org :
Sortir de la crise du rugby : le comité directeur de la FFR doit démissionner ! :
https://www.change.org/p/sortir-de-la-crise-du-rugby-le-comité-directeur-de-la-ffr-doit-démissionner?recruiter=false&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=psf_combo_share_initial&utm_term=psf_combo_share_initial&recruited_by_id=1a412cc0-9ffb-11ed-943b-bd385ff58181&utm_content=fht-35493825-fr-fr%3A1


Merci, c’est signé !

#8428 el landeno

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Posté 30 janvier 2023 - 07:10

Amélie Oudéa-Castéra appelle à une démission collective du comité directeur de la FFR Dans un long entretien accordé au journal Midi Olympique, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a appelé à la démission collective du comité directeur de la FFR.

Dans un long entretien qu'elle a accordé au journal Midi Olympique, la ministre des Sports Amélie Oudea-Castera a appelé à la démission du comité directeur de la FFR, après celle de Bernard Laporte, vendredi.

 
 
 

« Je reste convaincue que la meilleure solution est de passer par la voie de l'article 15 (une démission collective ou d'un nombre suffisant de membres du comité directeur). C'est l'option la plus claire, la plus respectueuse de l'expression des clubs et aussi la plus efficace pour sortir de l'ornière puisqu'un scrutin serait alors organisé dans les six semaines, laissant ensuite une ligne droite de plusieurs mois avant la Coupe du monde », a déclaré la ministre.

« Je le leur ai dit : puisque vous n'avez rien à vous reprocher personnellement, puisque vous faites valoir que votre bilan est positif, pourquoi auriez-vous à redouter qu'il y ait des élections ? », a-t-elle poursuivi.

Incompréhension sur l'argumentaire de Claude Atcher

Elle a ensuite nié avoir été en contact Bernard Foucher, le président du comité d'éthique vendredi. « Je n'ai pas appelé le président du comité d'éthique vendredi. Je lui ai simplement envoyé un SMS jeudi après-midi pour le remercier de son investissement dans la supervision de la consultation, ce qui me semblait normal»

Aussi, Oudéa-Castéra a assumé ne pas avoir eu de contact avec le secrétaire général de la FFR (Christian Dullin) après la démission de Bernard Laporte, ni avec Alexandre Martinez, trésorier de la FFR. « C'est lui qui est venu me voir à la fin de mon intervention à Marcoussis (vendredi) pour me demander un échange dans le week-end. Je lui ai dit d'accord, et nous avons échangé samedi soir. »

La ministre a ensuite reconnu qu'elle ne comprenait pas l'argumentaire de Claude Atcher, mis à pied depuis plusieurs mois à cause de son management au sein du GIP 2023. « Ce qui a été analysé dans le malaise social à France 2023, c'est que c'était bien le management de Claude Atcher [...] qui était à l'origine de risques psychosociaux pour les salariés. Aujourd'hui, la stabilité est revenue autour de Julien Colette (directeur général adjoint du GIP France 2023) et Jacques Rivoal (président). »



#8429 Arverne03

Arverne03

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Posté 30 janvier 2023 - 07:29

Alors, aux dernières nouvelles, ce serait le trésorier Alexandre MARTINEZ le futur président 'intérimaire" à la F.F.R ? 



#8430 Bougnat et Breton

Bougnat et Breton

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Posté 30 janvier 2023 - 12:58

FFR - Démission Laporte : La Ministre des Sports appelle à la démission collective du comité directeur
 
 

Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 30 janvier 2023 à 10h09

Comme elle l'avait déjà fait vendredi dernier après la démission de Bernard Laporte puis des deux représentants de la Ligue, la Ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra appelle de nouveau, ce lundi dans Midi Olympique, à la démission collective du comité directeur de la FFR.

 

 

Amélie Oudéa-Castéra en remet une couche. Vendredi dernier, déjà après la démission de Bernard Laporte au lendemain du non des clubs à Patrick Buisson, le remplaçant désigné par Laporte pendant sa mise en retrait et ce jusqu'à son procès, la Ministre des Sports avait appelé à ce que le comité directeur de la Fédération française de rugby rende également son tablier. Cela n'a pas été le cas et après que l'ancien sélectionneur du XV de France a jeté l'éponge, seuls la liste de l'opposition Ovale Ensemble représentée par son leader Florian Grill et les deux représentants de la Ligue nationale de rugby (LNR) à la FFR René Bouscatel et Didier Lacroix en avaient fait de même. En revanche, rien du côté du comité directeur, comme de Buisson, l'ancien demi de mêlée en charge du rugby amateur à la FFR depuis 2020 désavoué majoritairement jeudi par les 1 500 clubs amateurs français via un référendum. Dans les colonnes de Midi Olympique, ce lundi, Oudéa-Castéra revient donc à la charge, en demandant une nouvelle fois la démission collective du comité directeur fédéral, comme elle l'avait déjà fait en fin de semaine après la démission de Laporte, mais sans être entendue.

 

Oudéa-Castéra : "Pourquoi auriez-vous à redouter qu'il y ait des élections ?"

 


"Je reste convaincue que la meilleure solution est de passer par la voie de l'article 15 (NDLR : à savoir une démission collective ou d'un nombre suffisant de membres du comité directeur). C'est l'option la plus claire, la plus respectueuse de l'expression des clubs et aussi la plus efficace pour sortir de l'ornière puisqu'un scrutin serait alors organisé dans les six semaines, laissant ensuite une ligne droite de plusieurs mois avant la Coupe du monde", a de nouveau insisté la ministre, qui souhaite que de nouvelles élections générales soient organisées pour désigner le successeur de Laporte et ne comprend pas pourquoi le comité directeur de la FFR, qui souhaite, lui, faire confiance à un président délégué intérimaire choisi en interne, s'y oppose. "Je le leur ai dit : puisque vous n'avez rien à vous reprocher personnellement, puisque vous faites valoir que votre bilan est positif, pourquoi auriez-vous à redouter qu'il y ait des élections ?" L'ancienne joueuse de tennis n'aura peut-être jamais la réponse à sa question. Il aura au moins eu le mérite d'essayer. Et la balle est de nouveau dans le camp de la FFR.






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