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[Avant match] SF - ASM


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393 réponses à ce sujet

#391 ziob03

ziob03

    Joueur de Fédérale 2

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Posté 07 avril 2018 - 15:28

Tu te maries ?
Ça se dit comment en latin ?

cepa suis erimus eruditionis habes

#392 TITUS

TITUS

    Champion du Monde

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Posté 07 avril 2018 - 15:43

Ils doivent payer pour les 2 finales qu' ils nous ont volées !!



#393 Jesus Hans Hubert Vorme

Jesus Hans Hubert Vorme

    Salut Fred

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Posté 07 avril 2018 - 15:54

Bon, calmos les hardeurs latinistes. Faut leur marcher sur la gueule, et pas en patins.

#394 el landeno

el landeno

    Joueur de TOP 14

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Posté 07 avril 2018 - 16:03

Soyons francs. Contrairement à Agen, Brive et Oyonnax où l'équipe de rugby peut être considérée comme un des poumons de la ville, à Paris, tout le monde ou presque se tamponne de la situation sportive du Stade Français. Quand le club de la capitale a été sacré champion de France pour la dernière fois, en 2015, il y avait au bas mot deux cents « supporters », plus quelques touristes égarés, pour la présentation du Brennus devant l'hôtel de ville.

Si le club est relégué en fin de saison, le Top 14 perdra un monument (14 titres de champion de France), mais à part les anciens du club, qui s'en émouvra ? Pourtant, le Stade Français tente, tant bien que mal, de rameuter ses fidèles supporters. Le hashtag #ParisMobilisé a été lancé le 21 mars afin que le stade Jean-Bouin fasse le plein pour les trois dernières réceptions de la saison (Toulouse, Clermont et Brive). Mieux, avant la venue du Stade Toulousain, un message vocal du capitaine Sergio Parisse invitait tous les abonnés à se rendre au stade pour soutenir l'équipe. 13 439 spectateurs, record de la saison, ont assisté à la rencontre face aux Haut-Garonnais (cette affluence pourrait être battue face à Clermont ce samedi après-midi). Un signe positif ? Pourquoi pas. Mais la défaite (33-37), la cinquième de la saison à domicile, était encore au rendez-vous.

Malgré cette spirale négative, les soldats roses enchaînent les messages sur Twitter. Pas de résignation ! « Merci à tous pour le soutien sans faille ! (...) Nous ne lâcherons rien », pour Alexandre Flanquart ou « (...) C'est loin d'être terminé. (...) On aura besoin de vous encore et toujours », pour Jules Plisson. Des rubans roses ont également été confectionnés pour habiller la capitale aux couleurs du Stade Français. Ça prend doucement.

Un peu comme les joueurs qui ont mis du temps à comprendre que le club était réellement en danger. L'avance de treize points sur la dernière place, synonyme de Pro D 2, au soir de la 17e journée, est tombée à seulement trois unités. De quoi plomber l'ambiance ? « Non, jure Rémi Bonfils. On essaie de garder notre joie de vivre, notre bonne humeur qui est notre marque de fabrique et qui nous a permis de gagner d'autres batailles par le passé. Par contre, sur le terrain, aux entraînements, c'est plus sérieux, poursuit le talonneur parisien. Nous sommes dans une situation d'urgence avec comme unique mission de sauver le club. »

À leur façon, les joueurs sont mobilisés aussi. Et comme évoqué par Djibril Camara (voir L'Équipe de vendredi), quelques discussions, entre quatre yeux, ont déjà entraîné quelques réactions. « Personne ne s'efface, ne se dérobe ou oublie ses responsabilités », assure le demi de mêlée Clément Daguin. « Il y a un véritable attachement pour ce club de toute une génération de joueurs, c'est ce qu'il va leur permettre de trouver les ressources pour s'en sortir », conclut Christophe Moni, ex-troisième-ligne du Stade Français (1997-2006).

 
Cherche taulier sachant buter « On a une vingtaine de bons joueurs et une quinzaine qui ne sont pas assez bons. Il faut changer ça. Il faut deux joueurs par poste, quasiment du même niveau. Actuellement, certains titulaires ne travaillent pas assez dur car ils savent que leur concurrent n'est pas au niveau. » Ainsi s'exprimait Hans-Peter Wild, le propriétaire du Stade Français avant la défaite face à Toulouse fin mars.

Le constat du docteur Wild est juste. Mais, paradoxalement, au poste d'ouvreur, le club de la capitale dispose de deux joueurs du même calibre avec Jules Plisson et Morné Steyn. Le problème : aucun des deux ne s'est imposé, même si au regard du temps de jeu, l'international français fait figure de numéro 1 dans la hiérarchie (18 matches, 15 titularisations pour 1 135 minutes de temps de jeu contre 16 matches, 7 titularisations et 703 minutes sur le pré pour Steyn). « Même si Jules Plisson joue plus, le Stade Français se cherche un ouvreur », estime Christophe Moni, ex-troisième-ligne du Stade Français (1997-2006). « Avec Plisson, on n'est pas convaincu. On attend plus. Plus de leadership, plus de constance, plus de travail, notamment défensivement. L'erreur, c'est qu'on a peut-être trop tendance à mettre Plisson dans un certain confort, poursuit le consultant sur Eurosport et Sud Radio. Il n'est pas assez en balance. Morné Steyn n'a finalement jamais eu le statut de star qu'il avait en Afrique du Sud au regard de son expérience (66 sélections). La seule fois où il a enchaîné, il a mené le Stade Français au titre de champion en 2015 (Plisson était blessé). Aujourd'hui, on attend encore un match référence pour Plisson. On a envie de se dire que ce sera pour ce week-end, qu'il va porter l'équipe, mais ça ne vient pas. »

Jules Plisson va encore démarrer pour la réception de Clermont. Pourtant, les statistiques ne parlent pas en sa faveur. Sur les cinq derniers matches, il en a débuté quatre, tous soldés par des défaites (Agen, Oyonnax, Racing et Toulouse). Morné Steyn un seul, synonyme de victoire face à Castres... « Les coaches font sûrement jouer la fibre du club pour apporter un supplément d'âme », glisse Moni.

L'autre souci de taille pour les deux ouvreurs parisiens : leur faillite face aux perches. Avec 72,1 % de réussite, le Stade Français est le pire élève du Top 14 dans l'exercice des tirs au but. Plisson (73,3 %) et Steyn (71,4 %) sont à mettre dans le même sac. De nombreux points ont été laissés en route. à Brive, à Oyonnax et face à Toulouse pour Plisson notamment, au Racing pour Steyn. « Ce n'est pas acceptable quand on connaît l'importance du jeu au pied dans les matches au couteau, juge Christophe Moni. Soit c'est un manque de travail, soit c'est mental. Mais ce n'est pas un hasard. » Les deux ouvreurs ont quatre matches pour inverser la tendance et sauver le Stade Français.