Bon en attendant, j'ai pris le temps de regarder ce que j'ai sorti
On note déjà 4 équipes invariablement au fond du classement, avec une vraie rupture avec le reste du classement : Pau, Toulon, Montpellier, Oyonnax.
Pour Oyonnax on peut y voir la conséquence du statut de promu : pour se renforcer vite, bien souvent il faut recruter étranger. Même si ça n'explique pas tout, puisqu'Agen ne montre pas les mêmes symptômes.
Pour Pau, conséquence directe du recrutement étranger de standing, beaucoup de cadres sont étrangers.
Et Toulon et Montpellier... la simple illustration de ce que tout le monde affirme, ni plus ni moins.
Ensuite je note surtout la très bonne tenue de clubs du haut du classement, ce qui démontre plutôt bien que les doublons ou que l'ambition de titres sont de bien mauvais arguments pour justifier un recrutement international.
Qui a le plus de titularisations de sélectionnables au total ? Le finaliste de Coupe d'Europe, également le plus impacté par les doublons.
Qui a le plus de titularisations de sélectionnables par match ? Le champion de France.
Conclusion : miser sur les français, y compris des internationaux, est une politique qui gagne.
Dans son interview à Rugby Infos Clermont, M. de Cromières arrive à la même conclusion en répondant à une question portant sur la manière de recruter et de trouver un équilibre entre joueurs étrangers et joueurs français (bien que je doute qu'il se soit amusé aux mêmes types de calculs que toi ) et voici la fin de sa réponse : "Certains de mes collègues présidents disent qu'ils ne veulent pas d'internationaux chez eux. Il faut des JIFF mais pas internationaux, mais pratiquement du niveau international... C'est l'idéal."