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Olivier Merle


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19 réponses à ce sujet

#16 Bad Zé

Bad Zé

    Si yen a qu'ça les dérange... Et ben on va vous en debarrass

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Posté 08 avril 2020 - 08:49

Je me souviens d'un derby contre les brivistes dans les années 96-97 ou il s'était mis de bonnes peignées avec Carminati. Meynieux étant dédié au dossier Moscato.

#17 ELSAZOAM

ELSAZOAM

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Posté 08 avril 2020 - 10:22

Je me souviens d'un derby contre les brivistes dans les années 96-97 ou il s'était mis de bonnes peignées avec Carminati. Meynieux étant dédié au cas Moscato.

Plutôt 96 car en 97 Moscato n'était plus à Brive mais au SF...   ^_^



#18 Gourine63

Gourine63

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Posté 08 avril 2020 - 14:30

????
Il jouait à Vichy.


Championnat du 3ème Reich du coup.

#19 Rugby ?

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Posté 08 avril 2020 - 14:33

Championnat du 3ème Reich du coup.

Dites donc monsieur Ramirez,!



#20 el landeno

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Posté 25 mars 2021 - 21:59

Stéphane Glas : « Califano a mis une banane très mûre dans une chaussure d'Olivier Merle » L'ancien centre de Bourgoin et de l'équipe de France, membre des Grands Chelems 1997 et 1998, se souvient d'une blague de Christian Califano juste avant un match de l'équipe de France qu'Olivier Merle avait moyennement appréciée.

« Vous avez débuté votre carrière internationale face à l'Écosse (3 février 1996, défaite 19-14 à Murrayfield). Quel est votre premier souvenir personnel contre cet adversaire ?
Ce jour-là, j'ai été le premier joueur du quinze de France à expérimenter le remplacement temporaire au niveau international, puisque la règle venait tout juste d'évoluer. J'étais remplaçant, on venait de s'installer en tribunes après les hymnes, et, à peine assis, Thierry Lacroix s'est fait ouvrir une joue à la réception du coup d'envoi. Je crois que c'est Max Godemet (alors préparateur physique des Bleus) qui s'est tourné vers moi et m'a dit : « Allez, vas-y, tu rentres ! ». Il y avait moins d'une minute de jeu et je suis resté quinze minutes sur le terrain, le temps que Thierry Lacroix soit soigné.

 
 

Avec Jean-Luc Sadourny, vous êtes le seul joueur des Grands Chelems 1997 et 1998 à avoir disputé les 80 minutes des huit matches. Quels souvenirs gardez-vous de ceux contre l'Écosse (47-20 à Paris en 1997, 51-16 à Murrayfield en 1998) ?
Le souvenir de 1997 (4 essais à 2), c'est « La Marseillaise » qui descend des tribunes à cinq minutes de la fin. « Charly » (Olivier Magne) avait marqué en bout de ligne en fin de match (76e), et cette « Marseillaise », c'était la signification que dix ans après celui de 1987, on réalisait un nouveau Grand Chelem. Franchement, dix ans, c'est long ! Et là, c'était un grand moment où, depuis le terrain, j'ai pu profiter de l'ambiance, lever les yeux, sans être sous tension. D'ailleurs pour faire un lien avec aujourd'hui, je me souviens que Fabien Galthié a débuté et terminé ce Tournoi 1997 dès l'ouverture à Dublin (15-32). Il s'était « fait » les ligaments croisés dès le début de la deuxième mi-temps (42e). Un an après le 47-20 du Parc, en 1997, ça avait encore bien roulé pour nous à Murrayfield (7 essais à 1). On avait beaucoup de confiance car on avait battu les Anglais 15 jours avant en ouverture du Tournoi au Stade de France (24-17).

Quel est votre pire souvenir avec l'équipe de France à Paris ?
Dans le Tournoi, c'est le France-Irlande de 2000 (défaite 25-27) avec 3 essais de Brian O'Driscoll. Je jouais centre, lui aussi. Ce n'était pas un face-à-face personnel, je n'ai pas eu de responsabilité purement individuelle engagée sur ses essais, mais ç'a été dur à encaisser quand même. Hors Tournoi, l'autre pire souvenir, c'est évidemment la déroute contre l'Afrique du Sud (10-52, le 22 novembre 1997). Ce jour-là, les gens chantaient « Zéro, Zéro, Zéro... » pour dire qu'on était des nuls. J'ai encore ça en tête. On avait pris un essai d'entrée puis une interception qui nous avait plombé le match (3-28 à la mi-temps). Après, ils avaient enchaîné, enchaîné, et on n'était plus invités. Et finalement, ce fut un mal pour un bien. Si on a fait un nouveau Grand Chelem dans le Tournoi, trois mois après, c'est parce que la branlée de ce jour-là avait provoqué un électrochoc et l'arrivée d'une nouvelle génération.

« Ça fait trois minutes qu'on joue, l'essai est pour moi, et là, je me retrouve dans l'en-but avec Pienaar et Williams, champions du monde en titre, Sella etc., la vraie honte quoi ! »

Stéphane Glas

 
 
 

Quelle est la consigne d'entraîneur qui vous a le plus marqué en équipe de France ?
Je me souviens d'une prédiction de Pierre Villepreux, la veille d'Angleterre-France, troisième match du Grand Chelem 1997 (20-23). On est menés 14-6 à la mi-temps, puis 17-6 (46e), et 20-6 (52e). Les chants descendent des tribunes, « Sweet Chariot », « God Save The Queen », et tu sais que si tu perds le bras de fer, ça peut aller vite et faire encore plus cher à l'arrivée. Mais il y a un essai de Leflamand et on recolle un peu à 20-13 (62e). Et là, sur le terrain, me reviennent en tête les propos de Pierre Villepreux lors du briefing de veille de match à l'hôtel. Il nous avait dit : « Si on est roue dans roue en fin de match et qu'ils commencent à douter un peu, ils vont revenir à ce qu'ils savent bien faire pour se rassurer : coup de pied dans la boîte du numéro 9 pour l'ailier en bord de touche. S'ils repartent dans ce système-là, ça sera le signe qu'ils doutent et que le match, on peut le gagner ! » Et à 20-13, ils ont effectivement remis du jeu au pied. Je me suis fait la réflexion : « C'est le moment de les prendre. ». Derrière, « Titou » (Christophe Lamaison) a mis un essai et la transformation qui nous ont ramenés à 20-20 (70e). Plus un but final (75e). Et on a gagné...

Le plus grand moment de honte de votre carrière ?
En mai 1998, j'ai été invité au sein d'une sélection mondiale pour affronter Newcastle, tout récent Champion d'Angleterre, à Twickenham. C'était d'ailleurs le tout dernier match de Philippe Sella, et il y avait aussi Philippe Bernat-Salles comme autre joueur français. Le capitaine était le Springbok François Pienaar et il y avait aussi le Sud-Africain Chester Williams, le Néo-Zélandais Grant Fox, Agustin Pichot côté argentin. Surtout en face, au centre, il y avait l'ex All Black Va'aiga Tuigamala (19 sélections avec la Nouvelle-Zélande puis 22 avec les Samoa). Il était surnommé « le camion » vu son gabarit, plus d'1,80m et plus de 110 kilos. Et donc, en tout début de match, sur une touche déviée, il arrive face à moi, lancé plein fer. Je suis prêt à le plaquer, très bas sur mes appuis car je sais que ça va taper fort. Mais à 1,50 m de moi, sur deux appuis, il me dépose littéralement ! Cadrage-débordement d'école, évitement parfait, je ne le touche même pas ! Derrière, il décale son second centre, le mouvement va au large, essai pour Newcastle... Ça fait trois minutes qu'on joue, l'essai est pour moi, et là, je me retrouve dans l'en-but avec Pienaar et Williams, champions du monde en titre, Sella etc., la vraie honte quoi ! Et me voilà très emmerdé à aller voir tous les coéquipiers, des références mondiales, disant à chacun : « sorry ! », « sorry ! », « sorry ! ». Mais vingt minutes après, Sella prend le même « cad-dé » par Tuigamala, même si lui, il l'accroche un peu. On prend un essai. Et « Selloche » a été seigneur. Il est venu vers moi et m'a dit : « Tu vois, moi aussi... On a en a pris un chacun ! »

« David (Skrela) a tout balancé à son père : ''Il n'avait pas d'entorse, il voulait juste aller bronzer à l'Île Maurice'' »

Stéphane Glas

 
 
 

L'anecdote concernant les Bleus que vous n'avez jamais osé raconter ?
En décembre 1997, le week-end avant Noël, je joue un Castres - Bourgoin en Coupe de France (22-13, le 19 décembre). C'est la fin d'une année civile fatigante, où j'ai notamment fait la finale de Bouclier Européen (victoire 18-9 contre Castres), les quatre matches du Grand Chelem 1997, et où on est allés au bout de la saison en club avec deux autres finales, en Challenge Du Manoir (défaite 13-11 contre Pau) et en Championnat de France (défaite contre Toulouse 12-6), et où j'ai attaqué le deuxième semestre aussi fort : Championnat, Coupe latine en octobre et les deux tests contre l'Afrique du Sud en novembre. Bref, là, en plein hiver, j'ai besoin de souffler et je sais, en plus, que je suis pressenti pour le Tournoi 1998 avec le France-Angleterre en ouverture (7 février).

Pour Noël, j'ai prévu d'aller passer une semaine au soleil à l'Île Maurice. Mais, cette même semaine, la FFR décide d'organiser un stage de préparation au Tournoi à Narbonne... Donc, avant ce match à Castres, je dis au kiné : « Je te préviens, dans les deux dernières minutes, je vais sûrement me blesser à une jambe et je vais sortir en boitant... ». À la 75e, je marque un essai et à la 79e, effectivement, je me blesse et je sors, soutenu par le kiné. Mais à la fin du match, qui descend de me voir aux vestiaires ? Jean-Claude Skrela (alors sélectionneur) ! Je lui dis que ça va, que ce n'est pas trop grave, petite entorse...


Finalement, pas de stage, une semaine au soleil, où je m'entretiens, et je rentre tout bronzé. À la reprise, avec le CSBJ, on joue à Agen, et à la fin du match, aux vestiaires, alors que je suis assis, penché en train d'enlever les chaussettes, je vois deux pieds qui se plantent face à moi. Je lève la tête, Jean-Claude (Skrela) ! Je suis noir de peau... Il me demande si ç'a été, si j'ai mal, il ne dit rien, et s'en va. Derrière, j'ai fait les quatre matches du Tournoi 1998 comme titulaire encore. Mais quelques années après, au Stade Français, où je suis devenu très proche de « La Skrèle » (David Skrela, le fils de Jean-Claude), à qui j'avais raconté l'histoire, Jean-Claude a appris le truc par David un jour qu'il est venu nous voir aux vestiaires à Jean-Bouin après un match. David a tout balancé à son père : « Il n'avait pas d'entorse, il voulait juste aller bronzer à l'Île Maurice ! ».

Le plus gros moment de tension dans un vestiaire ?
C'est lors du Grand Chelem 1997 avant France-Galles au Parc (27-22). Une histoire qui a déjà été racontée, avec « Cali » (Christian Califano) qui a mis une banane très mûre dans une chaussure d'Olivier Merle, qui s'est aperçu de la chose en mettant ses crampons juste avant le match, à 3 ou 4 minutes des hymnes. La grande majorité d'entre nous n'étaient pas au courant mais je me souviens de « Merluche » qui hurle, vraiment fou de rage, et de « Cali » à la porte du vestiaire, la main sur la poignée et qui dit à Jean Dunyach (alors manager-adjoint) : « Il faut sortir, l'arbitre a sifflé ». Et Jean Dunyach qui lui dit : « Non, on ne sort pas encore ». « Cali » n'était pas trop fier à cet instant... »

 
 

 


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