En fait on en sait rien. Arrêtez de jouer les Madame Irma !
Pourtant il me semblait que mon message était une évidence, du niveau d'un pour gagner il faut marquer plus de points que l'adversaire.
Posté 03 novembre 2018 - 13:35
En fait on en sait rien. Arrêtez de jouer les Madame Irma !
Posté 03 novembre 2018 - 13:48
Pourtant il me semblait que mon message était une évidence, du niveau d'un pour gagner il faut marquer plus de points que l'adversaire.
Même pas, car on a gagné face à Castres en dégueulant les ballons, et sans dominer en mêlée… Comme quoi !
Posté 03 novembre 2018 - 14:07
Posté 03 novembre 2018 - 14:09
Ca sent l'accord avec la selection ecossaise: il est dispo, mais on gere egalement avec le joueur son etat de forme pour pas l'envoyer "crame" en selection. Si on veut le garder sur les 3-4 prochaines annees (ce qu'il a largement dans les jambes), ca parait malin.
Posté 03 novembre 2018 - 14:15
«Scrum Doctor», comme l'a surnommé Dewald Senekal, le comanager du FCG, ne s'attarde pas sur le fait que son équipe, promue, affiche le plus fort taux de réussite (97 %) du Top 14 sur introduction maison. Pas plus qu'il ne tire le moindre bout de couverture à lui lorsqu'on lui rapporte les propos de l'expérimenté troisième-ligne Fabien Alexandre. Qui résumait, jeudi : «Depuis que Jean-Noël est à nos côtés, nous ne sommes plus jamais inquiets avant une mêlée. J'ai le sentiment que, dans ce secteur, nous n'avons jamais été aussi costauds depuis la période 2012-2014.»
Perrin (43 ans) sourit à ces phrases rapportées. Et enchaîne : «Je suis ultra-dépendant des gars dont je m'occupe. Leur réussite actuelle est le fruit de leur boulot, de leur envie, de leur remise en question. Avec ce groupe, je suis gâté.» Toujours humble, et, comme pour pointer du doigt le chemin qu'il reste à parcourir aux siens, il souligne que l'ASM, leur adversaire du jour, a récolté trente-huit pénalités ou bras cassés sur mêlée au cours des huit premières journées (record du genre) contre seulement dix-huit pour les Isérois.
Les sourires sont fréquents et le flegme à la Gérard Darmon, chez cet ex-pilier de Rumilly (alors en Pro D2), père de deux enfants et ancien éducateur devenu directeur du service des sports d'Échirolles, à côté de Grenoble. Et qui, parallèlement à son emploi, s'immergera dans le rugby grenoblois dès 2012. En qualité de coach des juniors Crabos, puis des Espoirs, et des Crabos à nouveau, avec lesquels il sera sacré champion de France, l'an passé. En grande partie grâce à une mêlée référence.
«C'est un vrai spécialiste de cet exercice, reprend Senekal. Il en a une philosophie. Quand je me suis mis en quête d'un adjoint pour m'épauler, à l'intersaison, je me suis dit qu'il me fallait un type qui parle la langue des première-ligne et qui bosse sur les nuances. Quelqu'un qui, contrairement à moi, avait toutes les réponses techniques pour utiliser au mieux le potentiel des joueurs.»
«La mêlée est devenue pour moi une recherche permanente. Quelles positions, quelles orientations, quel travail va permettre à mes joueurs d'imprimer de la force et d'empêcher l'adversaire d'en faire de même»
Après quelques échanges, Perrin s'avérera une évidence. Et se muera rapidement en banque de données très appréciables pour le huit de devant rouge et bleu. Passé de Brive à Grenoble cette année, le talonneur Mike Tadjer témoigne : «Jean-Noël est un intello qui a fait des études très poussées sur la biomécanique et qui démontre que ses théories fonctionnent concrètement. Il est perché, et donc passionnant sur la mêlée. Avec lui, tout y a son importance : les positionnements, les distances, les pressions, les liens... Il est hyper pointu.» «Et jamais chiant, ajoute le deuxième-ligne Mickaël Capelli, qui le fréquente depuis 2015. Sa priorité, c'est la sensation des piliers, qu'ils se sentent bien, soient placés comme ils le souhaitent. Jean-Noël, c'est l'homme qui nous manquait.»
Son savoir, sa méthode, JNP (appelé aussi parfois «Nono») les a notamment forgés avec des vidéos et dans les rares bouquins d'experts qui existent au sujet de cette séance de combat qu'il schématise ainsi : «La mêlée, c'est l'une des rares phases collectives où on peut rassembler l'ensemble des avants en un seul point et où on préserve de l'espace pour les attaquants. C'est aussi un des moyens de peser physiquement et mentalement sur l'adversaire avec trois gars qui donnent l'occasion à cinq autres de transmettre de l'énergie aux trois-quarts.»
Bien avant de se faire connaître, Perrin a testé, expérimenté et pas mal discuté avec des kinés, des préparateurs physiques, des judokas ou des lutteurs. «Avant cela, à la base même, ce qui a initié ma démarche, c'était ma volonté de traduire en mots des choses qui sont très kinesthésiques, poursuit le passionné. Joueur, je me suis posé la question de savoir pourquoi ce que je faisais marchait ou pas. La mêlée est devenue pour moi une recherche permanente. Quelles positions, quelles orientations, quel travail va permettre à mes joueurs d'imprimer de la force et d'empêcher l'adversaire d'en faire de même. Comment utiliser au mieux les caractéristiques du bloc d'en face, aussi. Comme un judoka de 80 kg qui en affronte un autre de 100 kg, par exemple. Ou comment évoluer en fonction d'une équipe dont on sait ce qu'elle propose habituellement, mais dont on sait aussi qu'elle pourrait proposer tel ou tel scénario pour nous surprendre.»
Un silence et Jean-Noël Perrin lâche : «La mêlée, c'est prouver tous les jours. C'est être puni quand tu es en confiance.» C'est également, dans son cas, faire corps avec ses «gros». «C'est tout le contraire d'un bourrin, apprécie Fabien Alexandre. Il est attachant, réconfortant et mise beaucoup sur les rapports humains. Il est fin, et, lorsqu n'il nous parle, il dose. C'est un sacré pédagogue.» Et un garçon qui se dit volontiers privilégié d'exercer dans un Top 14 qui le découvre.
Posté 03 novembre 2018 - 14:21
Quelqu'un aurait un petit lien pour suivre le match ?
Posté 03 novembre 2018 - 14:28
Même vital avant la Noël.Avec la liste de blessés qui s'est bien allongée ces derniers temps et les internationaux qui vont partir en EdF, ce serait rassurant de voir cette compo nous sortir une belle perf à Grenoble.
Posté 03 novembre 2018 - 14:35
Allez "ca va le faire" !!!