Faut dire que ça ne vaut pas le cricket !
Au cricket, on compare l'équilibre de nos battes...
Posté 30 janvier 2023 - 07:45
Faut dire que ça ne vaut pas le cricket !
Au cricket, on compare l'équilibre de nos battes...
Posté 30 janvier 2023 - 09:24
Ce match traduit tout les maux de l'EDF...
Tout ce qui nous manque. Un gardien à la rue et bien trop irrégulier et surtout aucun jeune qui arrive derrière pour le moment (on espère fort que Bolzinger fasse une vraie carrière)
Mais également les limites tactiques d'un GG mangé par son compère Danois avec leur défense étagée qui nous a fait beaucoup de mal.
Un Mem également pas en réussite.
Bravo au Danemark qui mérite amplement sa victoire, le score est gentil je trouve et surtout à la mi temps on réussit à être en vie par miracle.
Posté 30 janvier 2023 - 10:42
Il faut aussi se rendre compte que cette équipe du Danemark est actuellement au dessus de toutes les autres équipes. Que ce soit la Suède, l'Espagne, la France voire la Norvège, pour le moment ça gagne un tournoi par ci par là, ceux qui échappent (toujours de peu) aux Danois. Ca reste de belles miettes mais on est dans une époque avec UNE équipe très dominante, avec une génération exceptionnelle comme on a pu avoir il y a 10-15 ans.
Pas non plus honteux de perdre contre eux.
Mais pour les titiller, tu ne peux pas faire ce début de match. A part Remili et par séquences Mem, nos cadres ont été pris et n'ont pas apporté suffisamment (Mahé, Fabregas, très vite gêné par les 2 min, L. Karabatic en défense... sans parler de Gérard ou Karabatic insuffisamment remis de sa blessure et faisant son âge sur ce tournoi).
Il y a encore de quoi faire et les Mine, Nguessan, Konan, etc... viendront renforcer ce squad.
Mais oui on le redit, priorité : trouver un gardien et là rien ne poind vraiment à l'horizon, du moins aucun profil avec déjà des garanties. Et, au niveau staff, on se fait trop vite prendre sans réagir face aux grandes équipes ; ex : hier aucune solution testée quand Lauge est rentré et a fait définitivement tourner le match.
Posté 30 janvier 2023 - 11:17
Il faut aussi se rendre compte que cette équipe du Danemark est actuellement au dessus de toutes les autres équipes. Que ce soit la Suède, l'Espagne, la France voire la Norvège, pour le moment ça gagne un tournoi par ci par là, ceux qui échappent (toujours de peu) aux Danois. Ca reste de belles miettes mais on est dans une époque avec UNE équipe très dominante, avec une génération exceptionnelle comme on a pu avoir il y a 10-15 ans.
Pas non plus honteux de perdre contre eux.
Mais pour les titiller, tu ne peux pas faire ce début de match. A part Remili et par séquences Mem, nos cadres ont été pris et n'ont pas apporté suffisamment (Mahé, Fabregas, très vite gêné par les 2 min, L. Karabatic en défense... sans parler de Gérard ou Karabatic insuffisamment remis de sa blessure et faisant son âge sur ce tournoi).
Il y a encore de quoi faire et les Mine, Nguessan, Konan, etc... viendront renforcer ce squad.
Mais oui on le redit, priorité : trouver un gardien et là rien ne poind vraiment à l'horizon, du moins aucun profil avec déjà des garanties. Et, au niveau staff, on se fait trop vite prendre sans réagir face aux grandes équipes ; ex : hier aucune solution testée quand Lauge est rentré et a fait définitivement tourner le match.
les JO c'est une belle miette quand même...
Tu peux rajouter Briet (forfait pour les phases finales), Descat, Villeminot...
Un gros réservoir...sauf effectivement dans les buts, ce qui est très ennuyeux d'ailleurs. Il faut espérer un retour de Pardin et et une éclosion de Bolzinger
Niveau staff, les meilleurs sont en club... Canayer, Anti...
Posté 30 janvier 2023 - 14:01
Oui le danemark domine et à une belle équipe et y a rien à redire sur le match.
Mais on est censé être plus dominant collectivement.. La on survit par des individualités alors qu'hormis le poste de gardien on a une équipe et un réservoir bien plus complet que les autres pays.
Maintenant y a une mission JO qui débute (sans oublier l'euro mais je pense qu'on va le balancer) pour offrir un dernier titre à NK qui le mérite largement vu sa carrière
Posté 21 mars 2023 - 06:50
Après de longues semaines de tractations et d'hésitation, Bruno Martini (52 ans) a fini par ouvrir la porte de son trois-pièces sommairement meublé qu'il loue au deuxième étage d'un vieil immeuble parisien, lundi 13 mars. L'ancien président démissionnaire de la Ligue nationale de handball (LNH) n'en sort plus que deux fois par semaine pour aller chez sa psy. Le 25 janvier, le tribunal judiciaire de Paris l'a condamné à douze mois de prison avec sursis, à une amende délictuelle de 2 500 € et à cinq ans d'interdiction d'exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des mineurs pour « corruption de mineur de plus de 15 ans, acquisition et détention de l'image d'un mineur présentant un caractère pornographique, fait commis à Paris et dans l'Hérault du 25 mai au 2 juin 2020 ». Depuis, ses relations se limitent à ses six derniers amis, qui se relaient chez lui. Adossé contre le mur blanc de sa cuisine, le regard perdu dans le vide, l'ancien gardien des « Barjots », doubles champions du monde (1995 et 2001), finit par s'avancer, pour se mettre à table, ses grosses mains posées à plat sur le formica.
« Avez-vous conscience que vous apparaissez désormais comme un pédophile aux yeux du grand public ?
Je n'ai toujours pas réussi à lire ce qui est sorti sur l'affaire. J'en suis incapable. Mais je sais, car je reste en contact avec mon ex-femme, que mes deux enfants souffrent. C'est pour ça... (Long silence). Pardon. C'est pour ça que je vous accorde cette interview. Si on regarde froidement la situation, les gens retiennent quoi ? Corruption d'un mineur de 13 ans, détention d'images pédopornographiques et plaider-coupable.
N'est-ce pas la vérité ?
Que le gamin avait 13 ans, c'est incontestable. Mais je ne le savais pas. Ça, c'est le premier point. Ensuite, concernant les images, la police a mené une enquête de deux ans et demi. Elle est venue perquisitionner mon domicile parisien, le 23 janvier, ainsi que mon ancien domicile dans l'Hérault, où vivent mon ex-femme et ma fille. Les policiers ont récupéré des ordinateurs, là depuis une bonne dizaine d'années, des téléphones, des clés USB... Et ils n'ont rien trouvé. Évidemment.
Pourquoi, « évidemment » ?
Je ne suis pas... (il marque un nouveau temps d'arrêt) un pédophile. J'ai l'impression de le dire comme une justification. Mais c'est la vérité. Froid ou calculateur, je ne sais pas faire. De plus, les images pour lesquelles j'ai été condamné ont été retrouvées sur le smartphone du gamin. Je le répète : je pensais qu'il s'agissait d'un jeune adulte.
« En 2019-2020, j'ai traversé les pires moments de ma vie, en termes de dépresssion. Durant le confinement, j'ai vécu seul, à Paris. Je suis allé sur un réseau social en prenant un pseudonyme et me suis inscrit sur tous les sites de rencontres qui existent. Plus rien n'avait de sens »
Vous ne vous considérez donc pas comme un pervers sexuel ?
Intrinsèquement, je suis incapable de supporter la souffrance des enfants, en vrai ou à la télévision, quand on parle d'inceste. De par mon histoire personnelle, aussi. J'ai vécu des choses compliquées.
Sous-entendez-vous que vous avez été victime de violences sexuelles dans votre enfance ?
Je ne veux pas répondre à cette question.
Pourquoi ?
Ce n'est pas lié à l'affaire. Ce que j'ai vécu me permet d'autant plus de ressentir la souffrance des enfants. Qu'on parle d'inceste ou de toute autre forme de souffrance. Ceux qui évoluent dans un milieu pas structuré peuvent en souffrir. Cela peut expliquer par la suite certains comportements. Pas les excuser.
Comment en êtes-vous arrivé là ?
En 2019-2020, j'ai traversé les pires moments de ma vie, en termes de dépression. Le déni et la mémoire traumatique existent pour tout le monde. Un jour, sans trop savoir pourquoi, la merde remonte d'un coup. C'est ce qui m'est arrivé. Le Covid m'a encore plus renfermé sur moi-même. Durant le confinement, j'ai vécu seul, à Paris. Je suis allé sur un réseau social en prenant un pseudonyme et je me suis inscrit sur tous les sites de rencontres qui existent. Plus rien n'avait de sens. Ce n'est pas l'autre qui m'importait, mais l'expression de mon mal-être total. Joueur, j'ai toujours eu beaucoup de failles cachées sous un tempérament agressif sur le terrain. Avec mes amis, je suis très ouvert et chaleureux et en même temps, ce qui fait l'essence de moi, comme beaucoup de gens, je ne l'exprime pas. J'ai toujours eu un côté autodestructeur.
Que vous avez mis dans le sexe ?
Oui. J'aurais pu sombrer dans la violence, l'alcool ou la drogue. Toutes ces formes de destruction qui relèvent de l'ordre de la pulsion de mort et qui engendrent des comportements mortifères. Pour moi, le sexe a été un prétexte. Pas une finalité. J'ai fait des choses qui ne sont pas moi.
Par exemple ?
Alors que je suis hétérosexuel, je me suis livré à des expériences homosexuelles.
« J'ai physiquement rencontré une vingtaine d'hommes et de femmes entre 20 et 40 ans. J'ai eu des relations avec une douzaine d'entre eux. Je cherchais quelque chose qui confinait au dégoût de ma personne »
Êtes-vous devenu accro à ces rencontres sur Internet ? J'ai physiquement rencontré une vingtaine d'hommes et de femmes âgés entre 20 et 40 ans. Une rencontre ne signifie pas forcément du sexe. J'ai eu des relations avec une douzaine d'entre eux. Je cherchais quelque chose qui confinait au dégoût de ma personne. Qui n'était pas moi. C'était le symptôme fort d'un mal-être récurrent.
Qui a fini par vous transformer en prédateur sexuel sur la Toile ?
Si j'en étais un, je serais allé sur TikTok, là où sont les jeunes et vont les pédophiles, comme me l'a expliqué un policier de la brigade des moeurs (devenue la brigade de protection des mineurs). Pas sur Snapchat, où il y a beaucoup d'adultes. C'est là, sur Snapchat, que le gamin m'a contacté, vers la fin de cette période (mai-juin 2020). Je ne suis pas allé le chercher.
À aucun moment, vous ne vous êtes rendu compte qu'il s'agissait d'un mineur de 13 ans ?
Jamais. On a échangé des photos de nu, sur lesquelles il m'a montré des parties de son visage, pas son visage entier. L'officier de police judiciaire a reconnu que sur les photos, il paraissait être un jeune adulte.
Que s'est-il passé, ensuite ?
On s'est dit : on va se voir. Il habitait dans le XIIIe arrondissement de Paris ; moi, dans le XVIe, à l'époque. Je lui ai pris un Uber. Quand il est arrivé au pied de mon immeuble, il m'a dit qu'il fallait qu'il reparte et il m'a demandé de lui commander un autre Uber. Ce que j'ai fait. Je ne l'ai donc jamais vu et je n'ai plus eu de nouvelles de lui. Jusqu'à ce que les policiers frappent à ma porte, le lundi 23 janvier, à 6 heures du matin.
Saviez-vous qu'une enquête préliminaire était menée par la brigade de protection des mineurs, suite à une plainte déposée contre vous durant l'été 2020, alors que vous étiez encore manager du Paris-SG Handball ?
Bien sûr que non. Si je l'avais su, je ne me serais pas présenté à la présidence de la Ligue nationale de handball (LNH, dont il a été élu président le 29 novembre 2021), pour ne pas l'embarquer là-dedans. D'ailleurs, dès que je suis ressorti libre de l'hôtel de police, mon premier texto a été pour la mère de mes enfants. Le deuxième, pour démissionner de mon poste de président. Il paraît que la Fédération a publié un communiqué de presse un peu dur contre moi (*). Si c'est le cas, je la comprends. J'ai toujours considéré que les représentants d'une institution devaient avoir un comportement irréprochable. Le handball m'a sauvé du mal et je lui ai fait du mal. Je m'excuse auprès de tous ceux, notamment auprès de mes mentors, qui m'ont accompagné et aidé à grandir dans mon parcours de vie.
Quelle a été votre première réaction quand vous avez pris connaissance des faits qui vous étaient reprochés ?
Quand j'ai découvert que celui que je pensais être un jeune adulte était en fait un gamin de 13 ans, j'ai été sidéré. Puis, j'ai eu honte. Tellement honte... Tout ce qui doit faire de moi un adulte, le sens moral, le sens de la responsabilité, de l'éthique, le recul : tout ça a volé en éclats et a disparu d'un coup. Lors de ma garde à vue, j'ai appris que c'était sa mère qui lui a téléphoné pour lui demander de rentrer, alors qu'il arrivait en bas de chez moi, et qu'elle a ensuite déposé plainte pour protéger son enfant.
« Le gamin est une victime. Même si je me dis qu'il aurait pu tomber sur un prédateur, c'est dramatique, ce qui lui arrive. Je m'excuse auprès de lui et de sa famille »
C'est logique et humain. J'aurais agi de même. Le gamin est une victime. Même si je me dis qu'il aurait pu tomber sur un prédateur, c'est dramatique, ce qui lui arrive. Je m'excuse auprès de lui et de sa famille. Je m'excuse surtout auprès de mes enfants, pour la peine et la souffrance que je leur inflige, et auprès de leur mère aussi, évidemment. Cette affaire remet en question mon image de père. Les parents sont censés les guider et les accompagner. Et moi, j'ai failli dans mon rôle. Je n'ai même pas été capable de m'aider moi-même.
Avez-vous accepté une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) afin d'éviter un procès long et médiatisé ?
Cela va vous paraître complètement débile ce que je vais vous dire, mais je ne me suis pas rendu compte des conséquences du "plaider-coupable". Quand l'officier de police judiciaire et mon avocat commis d'office m'ont expliqué que cette procédure m'évitait un procès - "vous payez votre dette et on n'en parle plus, comme ça, le temps de la reconstruction arrivera plus vite" -, j'ai dit oui. Comprenez-moi : la garde à vue te détruit. Si tu n'as pas l'habitude de ce genre de situation, tu te la prends de plein fouet. C'est fatigant, stressant, destructeur et c'est fait exprès.
Ce système est bâti afin que les gens livrent ce qu'ils sont. Mon avocat commis d'office m'a d'ailleurs prévenu : "N'avouez que ce que vous avez fait". Je lui ai répondu : Pourquoi vous me dites ça ? ! J'ignorais que lors d'une garde à vue, tout est mis en place pour que tu craques et avoues des choses. Dans ma tête, je me suis dit : j'ai été un handballeur de haut niveau. La pression, je sais ce que c'est. Résultat des courses : j'ai signé tout un tas de dépositions qui ne correspondent pas à la réalité. Ce n'est pas la justice qui m'a condamné. C'est moi-même.
Pourquoi n'avez-vous pas pris votre propre avocat ?
Je n'en ai pas. Ce n'est pas plus bête que ça. Après, à la réflexion, je me suis dit : oh si, je connais Untel et Untel dans mes relations. Mais je n'en ai pas besoin. Ma garde à vue ne va durer que quelques heures. Un commis d'office ou un autre, c'est pareil. Je ne pensais qu'à mes enfants et à leur mère. Je croyais qu'en acceptant le plaider-coupable, cela allait arrêter symboliquement le truc. Que si, au contraire, je remettais une pièce dans la machine en allant jusqu'au procès, ça allait être encore pire. À ce moment-là, je ne savais pas que ma mise en garde à vue avait déjà fuité dans la presse et que le plaider-coupable ne me protégerait de rien. Bien au contraire. J'ai été confondant de naïveté.
« Mon plaider-coupable accentue l'image montrant que je suis coupable [...] Ma vie est un champ de ruines. Il ne faut pas se leurrer, la réhabilitation, je n'y crois pas »
Ou très habile, dans la mesure où accepter cette procédure allégée se révèle souvent avantageux pour le prévenu et évite un procès médiatisé, qui pourrait convaincre d'autres victimes de se déclarer, même si elles peuvent toujours le faire aujourd'hui ?
Vous pensez vraiment que s'il y en avait d'autres les policiers ne les auraient pas identifiées en deux ans et demi d'enquête préliminaire ? Que si j'appartenais à un système de pédophilie, je serais ressorti libre au bout de quarante-huit heures de garde à vue ? Lors de mon audition, l'officier de police judiciaire, un mec dans la brigade des moeurs (l'enquête a été conduite par la brigade de protection des mineurs) depuis dix-neuf ans, m'a dit ces trucs : "Vous n'êtes pas neuneu. Je ne comprends pas comment vous avez été aussi léger et vous êtes mis dans cette situation. Je sais que je ne vous reverrai pas."
J'ai accepté le plaider-coupable pour me débarrasser au plus vite de cette histoire. Le mardi (24 janvier), l'avocat m'a dit qu'elle ne fuitait pas. Le mercredi, en fin de matinée, avant que le substitut du procureur signe le papier et que je passe devant le juge pour qu'il vérifie que ma peine correspond aux griefs, il m'a dit que, finalement, des journalistes étaient au courant dès 10 heures du matin, le lundi. Une journaliste de France Info a d'ailleurs assisté à mon jugement.
Estimez-vous votre peine juste ?
Le libellé de ma condamnation ne parle pas de pédopornographie mais d'acquisition
et de détention de l'image d'un mineur présentant un caractère pornographique. La corruption, c'est parce que j'ai cru bien faire en lui payant le Uber. Dans sa déposition, le gamin déclare qu'il n'y a eu ni contrainte, ni pression, ni paiement de ma part.
En me condamnant pour corruption de mineur de plus de 15 ans, la justice a également reconnu que je ne pouvais pas savoir qu'il en avait 13. Ma peine n'est pas assortie d'une obligation de soins. Cela prouve que je ne suis pas un détraqué sexuel. Cela ne m'empêche toutefois pas d'avoir des fragilités. Comme tout un chacun. J'ai repris un suivi psychologique, depuis 2019. Je vais chez ma psy, deux fois par semaine. Depuis cette histoire, j'en ai changé et elle m'aide à avancer. Ces oublis sur mon éthique personnelle m'ont mis dans une situation à risque. Et je l'ai payé cher. Car mon plaider-coupable accentue l'image montrant que je suis coupable.
Comment envisagez-vous l'avenir ?
Je vais sur mes 53 ans et je n'en ai plus. Ma vie est un champ de ruines. Je rencontre mon conseiller à Pôle Emploi le 22 mars. Mais il ne faut pas se leurrer. La réhabilitation, je n'y crois pas. Ça n'existe pas. Si vous tapez mon nom sur Internet, vous croyez que ce qui va apparaître désormais en premier, c'est "Bruno Martini, double champion du monde de handball ?" Non, ce sera cette histoire. Et si un jour j'ai des petits-enfants, que je peux les voir, et qu'ils me demandent : "Papy, tu as fait quoi dans ta vie ?" Je me suis exhibé devant un gamin de 13 ans. C'est affreux.
Je vais devoir vivre avec cette culpabilité et cette honte d'avoir fait vivre ça à ma famille. Cela restera avec moi, en moi. Ressentir cette culpabilité m'a amené à ce plaider-coupable, qui est un suicide social. J'aurais pu me suicider physiquement. Je ne sais pas ce qui est le mieux, finalement. Ce qui est sûr, c'est que ma vie s'est arrêtée le 23 janvier 2023. »
Posté 21 mars 2023 - 07:02
Posté 17 décembre 2023 - 20:43
Posté 17 décembre 2023 - 21:00
Au-dessus de tout le monde nos petites bleues durant cette compétition.
Elles ont quand même tapé 2 fois la Norvège dans la même compétition, finissent invaincues.
La France qui gagne.
Ultra solides.. chapeau !
Posté 17 décembre 2023 - 21:08
Mon krumbholtzomètre est à vendre. Beaucoup servi, parfait état
Posté 17 décembre 2023 - 21:17
Posté 17 décembre 2023 - 21:19
Posté 17 décembre 2023 - 21:28
Incroyable le palmarès en Handball filles et garçons.
Incroyable le palmarès en Handball filles et garçons.
Posté 17 décembre 2023 - 21:33
32 ans au plus haut niveau...
17 titres depuis 1995!
Posté 17 décembre 2023 - 21:56
On change d'entraineur et de joueurs et ça continue sur la durée , à ton avis c'est quoi qui explique cela ? Formation ? Qualité de la direction technique ?... Un mental forgé par les titres qui fait qu'on garde une longueur d'avance ?
Les 3 elements dont tu parles sont importants, notamment le fait qu'on a un historique de victoires / titres, qui font que les equipes de France se sentent "a leur place" quand on arrive en quart / demi / finale. Mais je rajouterai aussi l'enorme place du handball a l'ecole, qui est bien plus importante que dans tous les autres pays que je connais. Et enfin le fait que c'est un sport avant tout europeen, donc un peu comme le biathlon la concurrence n'est pas aussi diverse et nombreuse qu'en basket, foot, etc.
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