Vous êtes nuls. J'éprouve pour vous tous une pitié amusée mêlée de compassion méprisante.
Mais pourquoi onc' Parigot, pourquoi nous jettes-tu un regard plein de morgue souriante, me direz-vous ?
Parce que. Parce que, tandis que vous suiez sang et eau pour rapporter dans votre humble buron le pneu tendrement radial que vous fabriquâtes chez Michelin, votre onc' Parigot se pavanait au Centre National du Rugby de Marcoussis !
ET donc, en ma qualité d'interprète, je traduisais tel un merle mélomane les conférences des fédérations italiennes et irlandaises de rugby au profit des jeunes et ardents entraîneurs du sport éponyme qui passaient leur diplôme fédéral. (un seul conférencier pour les deux fédérations, d'ailleurs). ET il y avait du beau linge parmi les étudiants !
Le sérénissime Pascal Papé, le râleur Julien Dupuy, Juan Martin Fernandez Lobbe, etc.
A la pause café, nous avons pu nous entretenir du destin de mon vénéré Stade Français Paris Rugby, dont je vous narrerai les malheurs dans d'autres posts. C'est pas gai, mes amis, c'est pas gai.
Enfin voilà, ça fait presque cinq ans que je fais ça une ou deux fois par an, c'est pas que c'est cher payé mais ça me passionne. Sauf que vous avez beau vous envoyer le dictionnaire trilingue de World Rugby, quand le conférencier attaque la psychanalyse Jungienne, l'effet de la raquette sur la balle de tennis et la motivation du top 10 chez Goldmann Sachs, il vaut mieux maîtriser la langue.
Mais quel beau sport que le nôtre !