- Être dominé en mélée, ne veut pas forcement dire être à la faute. Et donc pas de raison de mettre de pénalité.
- Il n'y a pas essai de pénalité, tout simplement parce qu'il n'y a aucune certitude qu'il y a essai au bout.
- Les HJ, c'est pas comme si lors de la touche perdu par le ST qui amène le jaune de Kolbe, on n'est pas aussi plus qu'à la limite. Bref on peut voir des fautes non sifflés dans les 2 sens.
- Les 2 en avants y sont, et donc logiquement sifflés.
Ce qu'il suffit simplement pour se faire battre c'est que l'adversaire soit tout simplement meilleur, et qu'on n'a pas non plus réussi à mettre en place notre jeu.
1) pas forcément faute, c'est sûr... mais lorsqu'il a sifflé, il a sifflé contre le ST 3CP, 1 CF de mémoire. Il y a toujours une raison de siffler une mêlée qui s'écroule (ne serait-ce que parce que dans la règle une mêlée doit se jouer avec des joueurs sur leurs pieds...) Ne pas le faire, c'est -dans la lignée de ce qui se fait à l'international - refuser sciemment de siffler une faute pour privilégier les lancements en sortie de mêlée. Sur le fond c'est discutable (on pourrait aussi éviter de siffler les en-avants qui coupent le jeu, aussi ! )mais c'est comme ça et l'ASM n'a pas su s'adapter à cette donnée. On peut juste regretter la tolérance sur les intros toulousaines où le 9 n'introduisait pas quand il sentait sa mêlée en difficulté (càd souvent). Un bras cassé puis une pénalité aurait clarifié la situation.
2) il y a une grave erreur de compréhension sur ce qu'est un essai de pénalité :
Un essai de pénalité est accordé entre les poteaux de but si l’équipe adverse commet un
jeu déloyal qui empêche un essai qui aurait probablement été marqué, ou marqué dans
une position plus avantageuse. Le joueur qui a commis cette infraction doit être averti et
temporairement ou définitivement exclu.
On ne parle pas de certitude mais de probabilité... à cette distance de la ligne, il est "probable" qu'un essai aurait été marqué.... sans la faute du dernier défenseur. La "certitude" de l'essai est impossible : quand un pilier écroule une mêlée 3 fois devant sa ligne, il n'y a pas plus de certitude qu'un essai aurait été marqué sans la faute. Idem sur un en-avant volontaire pour annuler un surnombre à proximité de la ligne. Pourtant, dans ces cas, des essais de pénalité sont accordés sans que personne ne bronche. Là, on est "dans la zone de marque" avec un rapport de force très favorable à l'ASM (surnombre + directions de course) qui est "tué" par une faute d'anti-jeu. Pour moi, ça "coche" toutes les cases qui permettent de juger d'un essai de pénalité. ça ressemble plus à la "peur" (sans doute inconsciente) d'influencer le match qu'autre chose (comme Poite qui avait averti 3 fois les Lyonnais avant de sortir le CJ).
3) Bien sûr, mais ça n'empêche pas de se poser des questions sur certaines phases de jeu qui me semblent assez mal arbitrés, ce qui, je pense à eu une influence sur la qualité de jeu de la finale.
4) Ok pour moi aussi.
Pour ta conclusion, Ok aussi, ce qui n'empêche pas de dire que l'arbitrage de la finale a été d'une qualité médiocre. (par rapport aux prestations habituelles de Garcès)