10009 réponses à ce sujet

[grospaquet33]

400min sur 400 possible joués par NTK lors du dernier tournoi….en quoi c’est un critère de performance? J’hallucine!

et puis il faut faire aussi son devoir de memoire, Jalibert a loupé ce tournoi sur blessure alors quil etait en grosse forme comme toute l’equipe.

 

la morale c’est que les absents ont toujours tort.
 

Au japon, Jalibert a fait un bon premier test alors que sur le 2ieme il a ete plutot….sobre comme dirait le midol. toute l’equipe etait rincee dans des conditions de jeu proche d’un sauna.

 

Cette soi-disante répartition des roles vendue par les médias c’est du flan. Jalibert prend ce quon lui donne car il n’a pas le choix et ca fait presque chier quil rattrape en 15 min ces chienlits de match, j’en peux plus de ce (non) jeu.

[cocotte 63]

Au rugby, la roue tourne très vite, faut juste être prêt quand c'est ton tour et pas te louper...

 

Bravo à la constance de l'EDF et à cette superbe série, mais, on a quand même vu que la marge n'était pas si énorme que ça... Les Australiens sont capables de bien nous emmerder, et derrière perdre face à l'Italie !

 

Les Sud Afs restent les Sud Afs et avec une vraie charnière peuvent sans aucun problème défendre leur titre.

 

Certaines choses me paraissent surprenantes dans la gestion de l'EDF, même si j'ai compris les explications sur l'absence de turnovers, Galthié ne donne pas des sélections cadeaux, c'est un fait, il y a tellement eu d'abus les dernières années que je partage ce point de vu là, même si ça me paraît un peu trop poussé chez Galthié. Enfin, je finirai par dire que je préfère 1000 fois voir des joueurs à leur poste que des créations venues de l'espace qui peuvent dépanner mais qui ne tiennent pas la route dans le moyen terme, et font même plus de dégâts qu'il n'y paraît !

[Gourine63]

Non mais les gars, ça fait 50 ans que le grand problème du rugby français, c'est de changer de 10 comme on change de chemise.

N'Tamack est un excellent joueur avec un mental en diamant brut, lui et son imperméabilité à la pression peuvent te faire gagner une coupe du monde, pas Jalibert même s'il est bien plus talentueux intrinsèquement.

On a déjà Dupont qui est un 9ème avant avec beaucoup de punch, lui associer Jalibert qui est également un joueur d'instinct serait indigeste à mon sens dans la conduite du jeu là où Romain et sa gestion plus anglo-saxonne permettent d'apporter plus de solidité au cadre prédéfini, certes c'est moins joli mais ça gagne.

En revanche il est vrai que cette équipe doit tenter plus offensivement, ils en sont capable car le même groupe nous sort un tournoi des 6 nations très agréable offensivement (excepté à Cardiff mais on peut pas coller 40 pions à tout le monde).

[GUY03]

On veut bien entendre que N'Tamack soit le N°1 quand il joue avec Dupont,  mais surtout quand il est en forme et non après une aussi longue absence en top14 . Jalibert était en forme lui et il aurait dû être titulaire contre les Japonnais, qui plus est avec Lucu son partenaire de club . Là, c'est absolument incompréhensible le choix de Galtier .  Il était évident que lorsque Jalibert allait rentrer, son compère Lucu allait lui de son côté sortir ... Donc cherchons la cohérence du staff sur une décision comme celle là . Difficile de se justifier sauf à botter en touche ... ce que faisait si mal N'Tamack samedi .

[Milian]

Galthié considère qu'il prepare son groupe à la coupe du monde et qu'il a déja ses titulaires.
Du coup, il test leurs capacités à enchainer les matchs, c'est ce qu'il a dit au micro sur France 2 avant France Japon.

Il voit ça comme si on avait enchainé 3 matchs de phases finale de la coupe du monde contre des équipes qu'on pourrait recroiser à ce moment là.

Ca s'entend, on verra bien le resultat! Ce que je trouve risqué dans cette stratégie, c'est que si un joueur est blessé, alors on aura un bizut à sa place qui n'aura quasiment jamais eu la chance de prendre ses marques dans l'équipe. Si ca concerne un ou 2 joueurs, ils devraient réussir à se fondre dans le collectif, mais attention si on collectionne les blessés pendant la coupe du monde.

Mais on a une tel profondeur d’effectif en EDF en atteste les tournées dans le sud qu'on voit que les remplaçants se mettent très vite au niveau.

 

Bref, j'ai l'impression qu'avec la génératino actuelle, il y a plein de stratégie differentes qui fonctionnaient pour gagner la coupe du monde. Esperons que celle de Galthié fonctionne car oui, humainement, ça pause parfois question pour ces joueurs qui sont de simple partenaire d'entrainement à qui on ne donne jamais sa chance sauf obligation.

[grospaquet33]

Galthié considère qu'il prepare son groupe à la coupe du monde et qu'il a déja ses titulaires.
Du coup, il test leurs capacités à enchainer les matchs, c'est ce qu'il a dit au micro sur France 2 avant France Japon.

Il voit ça comme si on avait enchainé 3 matchs de phases finale de la coupe du monde contre des équipes qu'on pourrait recroiser à ce moment là.

Ca s'entend, on verra bien le resultat! Ce que je trouve risqué dans cette stratégie, c'est que si un joueur est blessé, alors on aura un bizut à sa place qui n'aura quasiment jamais eu la chance de prendre ses marques dans l'équipe. Si ca concerne un ou 2 joueurs, ils devraient réussir à se fondre dans le collectif, mais attention si on collectionne les blessés pendant la coupe du monde.

Mais on a une tel profondeur d’effectif en EDF en atteste les tournées dans le sud qu'on voit que les remplaçants se mettent très vite au niveau.

 

Bref, j'ai l'impression qu'avec la génératino actuelle, il y a plein de stratégie differentes qui fonctionnaient pour gagner la coupe du monde. Esperons que celle de Galthié fonctionne car oui, humainement, ça pause parfois question pour ces joueurs qui sont de simple partenaire d'entrainement à qui on ne donne jamais sa chance sauf obligation.

avoir des reperes en match c'est important. La gestion des émotions en match n'est comparable à rien d'autre...qu'en match. Je suis desolé mais il faut un minimum de temps de jeu en phase de match pour etre performant et avoir des reperes avec ces coequipiers. La CM c'est finalement tres loin en terme de blessure, on est à l'abri de rien dans notre championnat d'auto-tamponneuses. il faut preparer nos joueurs, tous.

 

Cocotte63 disait juste plus haut qu'il y a eu des abus dans les selections cadeaux. Les selections de NTK c'etait pas cadeau là? Je ne suis pas d'accord pour verrouiller le XV de depart. Perso j'ai pas envie de revoir Jaminet, j'ai pas envie de revoir Moefana en 11, Villiere est blessé et ca y est c'est la fin du monde la France n'est pas capable de trouver un ailier parmi tous ces licenciés? Woki en 4 ne me convainc pas, Fickou a traversé ces tests comme un fantome, Danty est bon dans son registre mais il est quand meme hyper lisible dans son jeu, Atonio cramé au bout de 30min, Alldritt qui fait 0 passe et pourtant c'est un cadre et il flingue des actions d'ecole de 2 contre 1 ou de surnombre et puis faut bien parler de Dupont qui lui ne revenait pas de blessure ou il fait 2 matchs decevants, brouillon. le mec est tres surveillé mais il faut pas en attendre moins de nos adversaires, ils vont pas nous derouler le tapis rouge.  

 

Le prochain tournoi sera quand meme assez revelateur de nos capacités à continuer à gagner sur cette strategie de jeu avec des deplacements compliqués en Irlande et chez les anglais

[Milian]

avoir des reperes en match c'est important. La gestion des émotions en match n'est comparable à rien d'autre...qu'en match. Je suis desolé mais il faut un minimum de temps de jeu en phase de match pour etre performant et avoir des reperes avec ces coequipiers. La CM c'est finalement tres loin en terme de blessure, on est à l'abri de rien dans notre championnat d'auto-tamponneuses. il faut preparer nos joueurs, tous.

 

Cocotte63 disait juste plus haut qu'il y a eu des abus dans les selections cadeaux. Les selections de NTK c'etait pas cadeau là? Je ne suis pas d'accord pour verrouiller le XV de depart. Perso j'ai pas envie de revoir Jaminet, j'ai pas envie de revoir Moefana en 11, Villiere est blessé et ca y est c'est la fin du monde la France n'est pas capable de trouver un ailier parmi tous ces licenciés? Woki en 4 ne me convainc pas, Fickou a traversé ces tests comme un fantome, Danty est bon dans son registre mais il est quand meme hyper lisible dans son jeu, Atonio cramé au bout de 30min, Alldritt qui fait 0 passe et pourtant c'est un cadre et il flingue des actions d'ecole de 2 contre 1 ou de surnombre et puis faut bien parler de Dupont qui lui ne revenait pas de blessure ou il fait 2 matchs decevants, brouillon. le mec est tres surveillé mais il faut pas en attendre moins de nos adversaires, ils vont pas nous derouler le tapis rouge.  

 

Le prochain tournoi sera quand meme assez revelateur de nos capacités à continuer à gagner sur cette strategie de jeu avec des deplacements compliqués en Irlande et chez les anglais

Ah mais clairement les choix de Galthié ne sont pas les miens.
Je prefererai Moefana à la place de Fickou, en l'absence de Villiere titulariser Lebel ou Raka à l'aile.

Et je prefere également Jalibert à l'ouverture.

De plus meme si Jaminet sort de blessure je lui prefere Ramos sans hésiter.

 

Par contre, faut reconnaitre qu'il a une logique et qu'il lui est fidèle. Il existe plusieurs façon de faire, il a la sienne, seule la coupe à la fin nous montrera si il avait raison de faire ça!

[Bon Chasseur]

Au rugby, la roue tourne très vite, faut juste être prêt quand c'est ton tour et pas te louper...

C'est ça.

Ntamack faut arrêter de lui en vouloir, il n'est pas méchant juste hors de forme. Mais force est de constater que Jalibert devient une tentation de plus en plus probante, voire imminente. Il y a comme un parfum d'inéluctable. Pas sûr qu'ils fassent ce changement pour un poste aussi vital qu'ouvreur, où ils ont déjà installé un joueur depuis plusieurs saisons. Mais Jalibert pousse la porte très fort et ça semble de plus en plus dur de lui résister.

[Alex chocolatines]

C'est ça.

Ntamack faut arrêter de lui en vouloir, il n'est pas méchant juste hors de forme. Mais force est de constater que Jalibert devient une tentation de plus en plus probante, voire imminente. Il y a comme un parfum d'inéluctable. Pas sûr qu'ils fassent ce changement pour un poste aussi vital qu'ouvreur, où ils ont déjà installé un joueur depuis plusieurs saisons. Mais Jalibert pousse la porte très fort et ça semble de plus en plus dur de lui résister.

Non mais j'vais répéter une fois de plus : Faire jouer NTK après 2 mois hors des terrains et directement sur des matches de haut niveau, c'est une Connerie !! 

[grospaquet33]

C'est ça.

Ntamack faut arrêter de lui en vouloir, il n'est pas méchant juste hors de forme. Mais force est de constater que Jalibert devient une tentation de plus en plus probante, voire imminente. Il y a comme un parfum d'inéluctable. Pas sûr qu'ils fassent ce changement pour un poste aussi vital qu'ouvreur, où ils ont déjà installé un joueur depuis plusieurs saisons. Mais Jalibert pousse la porte très fort et ça semble de plus en plus dur de lui résister.

J’ai particulièrement apprécié le schema de l’essai refusé a Danty.

jalibert fait son numero puis en suivant le ballon sort vite du ruck sur Ramos qui s’est porté en 2ieme ouvreur pour assurer la continuité de l’action. 
pour moi, c’est plus ca notre système de jeu, mais il faut un 9 à la Aaron Smith car le dépositaire du jeu doit rester dans les mains du 10. 

Non mais j'vais répéter une fois de plus : Faire jouer NTK après 2 mois hors des terrains et directement sur des matches de haut niveau, c'est une Connerie !! 

Pas du tout, c’est au contraire un fin stratege, etre nul….pardon etre sobre pour que Jalibert éclabousse de son talent ses entrees en match afin de légitimer que sa place est bien sur le banc en impact player. Bien vu 

[Alex chocolatines]

J’ai particulièrement apprécié le schema de l’essai refusé a Danty.

jalibert fait son numero puis en suivant le ballon sort vite du ruck sur Ramos qui s’est porté en 2ieme ouvreur pour assurer la continuité de l’action. 
pour moi, c’est plus ca notre système de jeu, mais il faut un 9 à la Aaron Smith car le dépositaire du jeu doit rester dans les mains du 10. 

Pas du tout, c’est au contraire un fin stratege, etre nul….pardon etre sobre pour que Jalibert éclabousse de son talent ses entrees en match afin de légitimer que sa place est bien sur le banc en impact player. Bien vu 

C'est pas bon pour ton karma tout ça 

[grospaquet33]

C'est pas bon pour ton karma tout ça 

c’est la faute des médias et plus particulièrement de ce journal de propagande toulousain. Faudrait que je leur rende visite de temps en temps 

 

mais je me soigne, je prends une verveine tous les jours 

[Alex chocolatines]

c’est la faute des médias et plus particulièrement de ce journal de propagande toulousain. Faudrait que je leur rende visite de temps en temps 

 

mais je me soigne, je prends une verveine tous les jours 

Va falloir doubler la dose, là ça n'y fait pas grand chose, rajoute de la camomille 

[TH69]

A part si il y a une raison médicale, Fabien faut qu'il fasse quelque chose pour ses lunettes.

[el landeno]

Si l'équipe de France semble intouchable et en phase avec les objectifs fixés jusqu'à la Coupe du monde, le but ultime, l'encadrement va devoir bien gérer cette année 2023 qui se profile.

N'ayons pas peur des mots. 2023 sera l'année la plus importante de l'histoire du rugby français. À moins d'un an de la Coupe du monde, organisée sur son sol (8 septembre - 28 octobre), les Bleus n'ont jamais été aussi forts pour, enfin, décrocher le Graal. « Est-ce qu'on sera favori ? interrogeait le centre Jonathan Danty, après la victoire face au Japon dimanche (35-17). Sans doute plus que dans le passé. »

 

 

 

La France s'avance vers cette échéance avec confiance, forte d'une série record de treize victoires, toujours en cours, et d'un Grand Chelem 2022, dont le dernier remontait douze ans plus tôt. On pourrait d'ailleurs s'offusquer que le sélectionneur Fabien Galthié n'ait pas décroché le titre de meilleur entraîneur du monde 2022 et qu'Antoine Dupont, voire Grégory Aldritt (carrément absent des nommés), n'ait obtenu celui de meilleur joueur lors du grand barnum annuel de World Rugby dimanche soir à Monaco.

lire aussiGrégory Alldritt : « Le plus dur commence »

Espérons que la razzia soit pour l'an prochain et prenne la forme d'un premier titre de champion du monde à la clé. Si rien ne semble résister à cette équipe de France, la tournée automnale achevée laisse néanmoins entrevoir quelques enjeux à bien gérer d'ici le coup d'envoi du Mondial le 8 septembre 2023.

 

 

Protéger les joueurs « premium »

La tournée de novembre, et plus particulièrement le choc face à l'Afrique du Sud à Marseille (30-26), a permis de mesurer encore un peu plus pourquoi Galthié insiste pour se préparer à 42 lors de chaque rassemblement. Ce triptyque automnal a laissé des traces. Dans l'ordre, Paul Willemse, Killian Geraci, Thibaud Flament, Cyril Baille, Gaël Fickou et Romain Ntamack se sont blessés. En ajoutant ceux qui ont renoncé avant le début de la tournée (Arthur Vincent, Jean-Baptiste Gros, Demba Bamba, François Cros, Gabin Villière et Melvyn Jaminet), cela fait quasiment un quinze intégral qui aurait belle allure. Sans oublier la suspension d'Antoine Dupont.

 

Gaël Fickou est sorti blessé lors du test-match face au Japon. (A. Mounic/L'Équipe)

Pourtant, on verrait presque comme une aubaine les quatre semaines de frigo imposées au capitaine de l'équipe de France. Alors que le demi de mêlée avait disputé sept matches sur huit possibles avec le Stade Toulousain en Top 14, il va pouvoir se reposer, refaire du jus et de la fraîcheur mentale. Un luxe.

Le premier enjeu est là. Si le quinze de France surfe sur une dynamique positive, il est impératif de ménager les joueurs. L'encadrement tricolore l'a fait lors du dernier Tournoi en offrant deux fois une semaine pour se régénérer. Généralement, les clubs jouent aussi le jeu, accordant des plages de repos à leurs internationaux. Certains, comme Damian Penaud à Clermont, seront laissés au repos ce week-end en Top 14.

Mais ce ne sera pas le cas pour tous. En 2019, sur la saison précédant le début de la Coupe du monde, les quinze titulaires de la finale remportée par l'Afrique du Sud avaient en moyenne 20 matches et 1 328 minutes de jeu dans les pattes (club et sélection confondus). Le principal souci est que les joueurs français entretiennent ce désir de jouer. Un international tricolore glissait récemment : « J'ai une petite blessure qui nécessite une opération. Mais j'ai des matches importants qui arrivent avec mon club. On verra plus tard... »

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Espérons que les Bleus arrivent déjà entiers, et si possible pas cramés, le 8 septembre 2023 pour le coup d'envoi de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande au Stade de France. Ils sortiront notamment d'un mois d'août, marquant la fin de leur préparation, avec quatre matches amicaux dans les jambes.

Trouver des réponses aux parades dans le jeu

Si le mois de novembre a prolongé les formidables dynamiques de victoire et de groupe, celle du jeu est altérée. Pas au point de rendre ces Bleus impuissants, mais assez pour qu'ils aient été menés au score au moins jusqu'à la 74e minute face à l'Australie (30-29) et l'Afrique du Sud, et que la moyenne d'essais soit passée de 3,5 sur l'année écoulée en début de série à 2,6 sur cette tournée.

Il a sauté aux yeux que les adversaires ont « bossé » leurs Français, et qu'ils ont trouvé des ingrédients pour au moins les contenir. Les Wallabies ont opéré un virage stratégique et ont répondu à la dépossession par la dépossession (30 coups de pied, contre 18 en temps normal), évitant ainsi de s'exposer à la pression défensive des Bleus. Sur la série de treize victoires consécutives, taper 30 fois sur les Bleus fixe d'ailleurs une barre statistique au-dessus, les adversaires ont perdu de 10,4 points en moyenne et 66 % d'entre eux ont fini le match à une marque de la victoire (Irlande, Galles, Japon lors du deuxième test estival, Australie) en dessous, l'écart moyen est de 15,3 points, et une seule équipe sur six (l'Afrique du Sud) a fini avec la possibilité de l'emporter.

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On note à peu près les mêmes résultats avec le pourcentage d'attaques françaises repoussées au-delà de la ligne d'avantage, la barrière se situant à 35 % . Wallabies et Boks l'ont atteinte en élevant leur impact physique en défense, manière d'empêcher les Bleus d'enclencher leur schéma offensif préférentiel. On a ainsi remarqué que, quand ils sont contrés dans le défi frontal, Dupont et ses partenaires manquent aujourd'hui d'alternatives. Et c'est encore plus vrai quand leur dépossession est moins efficace... Pour Galthié et ses adjoints, ce sont des thèmes de réflexion pour les mois à venir.

Migraine et harmonie de la liste des 33

Pour la Coupe du monde 2023, chaque sélectionneur aura le droit de coucher 33 noms sur sa liste au lieu de 31. C'est sans doute quelques noeuds en moins pour le cerveau mais l'encadrement de Fabien Galthié, qui a toujours fonctionné de manière collégiale dans le processus de sélection, chaque membre du premier cercle établissant sa liste idéale, devra procéder à des arbitrages sportifs délicats, tout en pensant à l'harmonie d'un groupe appelé à vivre ensemble l'aventure d'une vie.

 

Les places vont être précieuses pour la liste des Bleus lors de la Coupe du monde 2023. (A. Mounic/L'Équipe)

Passer à 33 quand on a l'habitude de fonctionner à 42 ne sera pas chose aisée. Après la finale du Top 14 (17 juin) et avant le début de la préparation (25 juin), Galthié devra donner une première liste de 42 joueurs, qui sera réduite à 33 au plus tard le 28 août, soit après le dernier match amical des Bleus.

La structure de cette liste définitive sera un premier enjeu stratégique intéressant : partir avec 20 avants et 13 trois-quarts ? Ou bien 19 et 14 ? Le staff des Bleus devrait persévérer dans son tropisme pour la polyvalence, avec par exemple des centres pouvant jouant ailiers (et inversement), plutôt que des ouvreurs appelés à couvrir le centre.

Depuis février 2020, Galthié et ses adjoints ont tout fait pour établir une hiérarchie à chaque poste. Mais elle a pu bouger et il y aura immanquablement des choix épineux, sans parler de l'impondérable « blessure » qui rôdera dans les environs d'ici l'été. Les débats existent déjà : Bourgarit ou Barlot au poste de talonneur, Bamba ou Haouas à celui de pilier droit ? Qui sacrifier entre Macalou, Cretin et Tanga en troisième-ligne ? Quid d'Arthur Vincent chez les trois-quarts ? Une surprise peut-elle rebattre les cartes ? Et tant d'autres...

Une invincibilité à conserver pour écrire l'histoire

Un deuxième Grand Chelem de rang, une première Coupe du monde et un record de victoires consécutives au niveau international explosé... On se projette (très) loin mais l'écrire suffit à réaliser à la fois le niveau de performance de cette équipe de France depuis plus d'un an et l'immense page d'histoire qui s'ouvre devant elle au moment de basculer vers 2023.

Le Tournoi, qui s'ouvrira le 5 février par un match en Italie, sera celui de la découverte d'un nouveau statut, celui de tenant du titre chassé par les vaincus de 2022, sachant que l'Angleterre et l'Irlande auront cette fois l'avantage du terrain.

 

Antoine Dupont échappe aux défenseurs anglais lors du succès qui avait offert le Grand Chelem aux Bleus à l'hiver 2022. (P. Lahalle/L'Équipe)

Le pays de Galles (2012, 2013), l'Irlande (2014, 2015) et l'Angleterre (2016, 2017) sont les exemples récents d'équipes ayant réussi à conserver leur titre, ce que les Bleus de Bernard Laporte avaient réalisé en 2006 et 2007. Un deuxième Grand Chelem de rang aurait une portée historique tout autre puisque la France n'a jamais réalisé cela dans l'histoire du Tournoi à six nations, la dernière performance dans l'ancienne formule remontant à 1997 et 1998.

Surtout, cela signifierait 18 victoires de rang, record des All Blacks 2015-2016 et des Anglais 2015-2017 égalé. Ça aurait de la gueule non ? Surtout dans un ordre rugbystique mondial encore chamboulé cet automne par les exploits de l'Italie face à l'Australie (28-27), de la Géorgie au pays de Galles (12-13) ou encore de la victoire des Argentins en Angleterre (29-30), les mêmes Anglais qui ont partagé avec les Néo-Zélandais samedi dernier leur goût pour l'irrégularité, y compris au sein d'un même match (25-25).