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Denis Lalanne (pour les vieux !)


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29 réponses à ce sujet

#16 ASM.fanclub.metz

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Posté 01 juillet 2019 - 08:35

Un seigneur que tout le monde vouvoyait ,j ai eu l occasion de parler quelques instant avec lui dans la salle de presse du parc des princes et je lui avais demandé pour lui quel avait été le geste qui l avait marqué durant ce France Angleterre gagné 10 a 9,il m avait repondu. "Simplement le regard que Denis CHARVET 'a jeté sur le prè en allant s assoir avec les remplaçant du jour".
Une certaine idée du rugby ,pas sur qu il prenne beaucoup de plaisir a regarder le rugby de maintenant.
Un grand moment pour moi qui avait appris a lire avec le grand combat du XV de france .

#17 jp66

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Posté 01 juillet 2019 - 09:49

Brillant et intéressant même si parfois contradictoire ...



#18 Rugby ?

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Posté 01 juillet 2019 - 13:27

Brillant et intéressant même si parfois contradictoire ...

Comme chacun d'entre-nous, non ?



#19 Poulacre

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Posté 01 juillet 2019 - 14:49

Dans Le Grand Combat il décrit en dix lignes une action où le Sud Af Prisloe file à lessai sans opposition. Imparable. Sauf que le 3ème ligne français Barthe arrive comme un bolide dans une course de travers et le propulse en touche à un mètre de la ligne dessai.

Il reprend laction dans Le Temps Des Boni et il en fait trois pages pour une action de quinze secondes.

Je nai jamais vu dimage ou de vidéos de cette action mais grâce à sa description jai limpression davoir été présent
ce jour là à Johannesburg.

Un grand moment de rugby qui me fait penser au sauvetage de Canale en demie.

#20 el landeno

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Posté 01 juillet 2019 - 14:53

Tu oublies les chroniques de Jean Lacouture  : dans les 1970 il a écrit un papier sur les presque tous les matchs du XV de France et sur certians matchs des phases finales du championnat.

Les meilleurs de ces articles ont été publiés en recueil dans un livre publié en 1979 dans une collection de poche (points Le Seuil) et réédité par La Table ronde en 2007

Sans oublier son bouquin "Voyoux et gentlemen, une histoire du rugby"  (collection découvertes Gallimard 1993)

je n'ai pas souvenir que Jean Lacouture ait écrit dans l'Equipe ?



#21 jp66

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Posté 01 juillet 2019 - 14:59

Comme chacun d'entre-nous, non ?

 

Oui, à des degrés divers ... mais tout le monde n'a pas une tribune ...



#22 Le vieux Tullois

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Posté 01 juillet 2019 - 15:27

je n'ai pas souvenir que Jean Lacouture ait écrit dans l'Equipe ?

Oubli de ma part ... les articles de Lacouture étaient publiés dans Le Monde ... Toutes mes confuses ...



#23 Rugby ?

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Posté 01 juillet 2019 - 17:49

 

Oui, à des degrés divers ... mais tout le monde n'a pas une tribune ...

Mais plus souvent une t'ite brune, et il faut bien éviter la pression.

Sauf si c'est la Guiness !


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#24 OliveR

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Posté 01 juillet 2019 - 21:32

Oubli de ma part ... les articles de Lacouture étaient publiés dans Le Monde ...

C'était pas plutôt dans Modes & Travaux ? :bush: -stupid- 


  • jp66, Le vieux Tullois et el landeno aiment ceci

#25 Drive

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Posté 17 août 2019 - 18:13

Vous me faites pleurer en parlant de ces grandes plumes du rugby, du vélo et autres sports dans l'Equipe d'un autre temps, tant regretté !



#26 Le vieux Tullois

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Posté 17 août 2019 - 19:46

Vous me faites pleurer en parlant de ces grandes plumes du rugby, du vélo et autres sports dans l'Equipe d'un autre temps, tant regretté !

Et encore on n'avait pas causé de l' Antoine (Blondin) .... 4 passions dans sa vie : la bouteille, la littérature, le Tour de France et le rugby.

Il paraît que la scène de "Un singe en hiver" où le héros joue au terrero avec les bagnoles luiu a été inspiré par Guy Boniface qui aurait un soir d'après-ùatch un peu arrosé à Vichy ....  



#27 Rugby ?

Rugby ?

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Posté 19 août 2019 - 11:43

On est venu au temps du "sportivement correct".

Pas un mot de trop, pas une critique des instances.

Le degré zéro du journalisme.



#28 Le vieux Tullois

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Posté 19 août 2019 - 20:04

On est venu au temps du "sportivement correct".

Pas un mot de trop, pas une critique des instances.

Le degré zéro du journalisme.

C'est sûr avec l'Antoine , question degrés ... c'était nettement plus élevé ...... 45° dès le début pour se mettre en route ... 



#29 Drive

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Posté 20 août 2019 - 21:50

C'est sûr avec l'Antoine , question degrés ... c'était nettement plus élevé ...... 45° dès le début pour se mettre en route ... 

Je rajouterai Jacques Godet dans l'art de l'écriture et du grandiose !



#30 el landeno

el landeno

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Posté 08 décembre 2019 - 16:27

RIP : Denis Lalanne, le grand conteur du Quinze de France

 

C'était il y a trois ans au château de Brindos, à côté de Biarritz, où l'on fêtait en un joyeux banquet l'anniversaire de notre confrère Denis Lalanne, brutalement disparu à 93 ans dans la nuit de vendredi à samedi. Au dessert, Lucien Mias, l'héroïque capitaine du quinze de France victorieux des Springboks en 1958, l'avait gratifié d'un discours empreint d'humour carabin, au terme duquel il avait enjoint ceux qui portaient la modeste montre offerte par la FFR pour seul prix de cette épopée de dix matches en six semaines à lever la main. Parmi la foule des rugbymen de tous âges piquetés de la présence hétéroclite de Jazy, Darrigade, Noah, Garaialde, Laduche ou Forget, une dizaine de gaillards chenus avaient levé le bras. « Au moins, elle était solide, cette montre », avait plaisanté le « Docteur Pack ». Assis à ses côtés, Denis Lalanne avait savouré cet instant d'amitié qui le renvoyait aux sources même de sa légende.

 

On a du mal en effet à imaginer, à l'heure du spectacle sportif permanent, le retentissement qu'eut cette première tournée d'une équipe de France dans l'hémisphère sud, auréolée d'une victoire sur les redoutables « rugbymen du diable » sud-africains et de la renommée qu'en tira le seul envoyé spécial de la presse hexagonale sur l'événement.

Si Denis Lalanne n'a jamais caché la part prise par son confrère et ami Robert Roy dans la réécriture des brefs câbles qu'il expédiait depuis la pointe de l'Afrique, c'est la parution à son retour du Grand Combat du quinze de France qui le propulsa au rang d'auteur à succès, d'intéressante figure germanopratine familière d'André Courrèges, Anouk Aimée, Jean Castel, Moustache, Françoise Sagan ou bien sûr Antoine Blondin et de chantre officiel du rugby jusqu'à l'avènement de la télévision et de son ami Roger Couderc.

Une petite musique des mots très personnelle, des titres frisant l'alexandrin

Sous « l'occupe », du temps de la pension tarbaise et des rutabagas, c'est pourtant l'athlétisme et les performances de Marcel Hansenne - qu'il allait côtoyer plus tard dans les couloirs poussiéreux du siège de L'Équipe au 10, rue du Faubourg-Montmartre - qui fascinaient le jeune Palois. Débutant dans les colonnes de l'Éclair-Pyrénées à la Libération puis passé par le Figaro de 1953 à 1955, avant de rejoindre « le quotidien du sport et de l'automobile », Denis Lalanne était de la race, largement majoritaire alors, des journalistes sportifs de bonne fortune et de passion d'enfance.

« Voilà pourquoi, écrivait-il dans Trois Balles dans la peauje n'ai jamais eu l'impression d'avoir épousé une profession et consenti pour cela aux formalités d'usage. J'ai plutôt régularisé, comme on dit, s'agissant d'une liaison précoce en diable, d'un collage de petit garçon. »

On ne fait pas meilleur carburant pour conserver jusqu'à la retraite et au-delà, une passion intacte, même si, reconnaissait-il il y a peu, il lui arrivait parfois de s'endormir devant le spectacle du rugby d'aujourd'hui, bercé par l'impression « de voir toujours le même match ». Quand on est entré dans la carrière dans la foulée de Jean Dauger et Yves Bergougnan et qu'on a tiré sa révérence internationale en même temps que Serge Blanco, on est en droit de trouver le rugby pro un peu lisse.

L'inventeur des expressions « troisième mi-temps » et « cadrage-débordement »

Enfant du jazz et fan d'Yves Montand, qu'il imitait joliment dans Battling Joe, Denis Lalanne n'eut pas son égal pour mettre cette passion en musique. Une petite musique des mots très personnelle et des titres frisant l'alexandrin, sous lesquelles perçait une animosité tenace pour la race des « gros pardessus » fédéraux - terme de son invention au même titre que « cadrage-débordement » ou « troisième mi-temps » - et un dédain farouche pour des règles toujours plus liberticides et pour les arbitres qui les appliquaient sans discernement, à l'image de l'Irlandais David Burnett, devenu « Monsieur Casse-Burnett » sous sa plume acérée.

Car, si Denis Lalanne fut d'abord un prince de l'épopée sportive, si ses comptes rendus des matches du Tournoi mêlaient au long cours la narration et l'analyse en un style enlevé, il savait se montrer sévère - « Il ne s'agit pas d'exercer le métier de journaliste comme on exerce la charité. Il faut des hommes à terre pour faire des héros debout », écrivait-il - et soucieux de son indépendance de pensée. « N'écoute personne avant d'avoir écrit ton "chapo" de Tournoi, tu vas toujours croiser un type qui rêve de lire son opinion dans L'Équipe du lundi et, si tu publies, prends un pseudo », nous avait-il livré pour tout conseil.

Frustré sans doute d'avoir vu le roman autobiographique qui lui tenait tant à coeur, le Devoir de français, faire un flop lors de sa sortie... en mai 1968, il n'en a pas moins bâti une carrière de romancier éclectique, dont l'ultime ouvrage, Dieu ramasse les copies, devait être honoré dans une semaine par l'Académie française.

On retrouve au fil du Temps des Boni, d'Un long dimanche à la campagne, de Rue du Bac un peu de son approche so british du sport et de sa nostalgie de l'innocence de temps plus amateurs, qui lui faisaient écrire à l'aube de la première Coupe du monde de rugby, en 1987, « nous sommes quelques-uns à nous interroger sur les bénéfices immédiats ou à long terme que peut retirer d'une Coupe du monde un sport qui se flatte justement de n'être pas universel et qui passe plutôt pour une manière d'être ». C'est encore cette « manière d'être », cette élégance, cette feinte désinvolture qu'il recherchait en suivant le golf et le tennis à la morte saison du rugby.

Il n'a jamais cessé d'enrichir sa légende. Et d'embellir celle des sportifs

De son premier US Open de tennis, en 1962 à Forest Hills, pour couvrir le premier Grand Chelem de Rod Laver, à son dernier passage à Augusta National 1997, pour l'éclosion de Tiger Woods, en passant par la livraison attendue chaque semaine de ses « Interceptions », Denis Lalanne n'a jamais cessé d'enrichir sa légende. Et d'embellir celle des sportifs qui eurent la chance d'exister sous sa plume. « Pour ça, reconnaissait-il dans un éclat de rire, le sport était plus beau avant l'invention du magnétoscope ! » Et on ne jurerait pas non plus que les propos des joueurs auxquels il fit dire « qu'en rugby il y a ceux qui déménagent les pianos et ceux qui en jouent » ou « ils nous ont emmerdés pendant cent ans, vous allez bien encore tenir cinq minutes » en plein France-Angleterre n'aient pas été subrepticement sortis de leur contexte afin de recevoir un joli coup de Mirror verbal.

« J'ai sûrement partagé avec beaucoup de confrères cette impression de mieux servir la vérité en brodant librement sur le canevas de l'événement. N'est-ce pas tout ce qu'il reste de supériorité à l'écrit en plein règne de l'image ? Une photo, pour qu'elle fasse entièrement foi de ce qu'elle représente est accompagnée d'une légende. Eh bien ! Mon truc, c'était la légende. »

Et pour quatre générations de lecteurs de L'Équipe qui le suivaient fidèlement de sport en sport au gré de la saison, Denis Lalanne en est devenu une. Majuscule. À sa fille, Laurence, et à sa famille, L'Équipe présente ses condoléances attristées.

 
 





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