126 réponses à ce sujet

[Bon Chasseur]

 

Pas mal pour... 21 ans. Il a 21 ans (!).

[Codoràvie]

#neverforget

La vérité d'un jour n'est pas forcément celle de la veille, ni du lendemain d'ailleurs.

[renardmontferrandais]

[el landeno]

LA FAMILLE TAOFIFÉNUA Appelé en stage avec les Bleus, Donovan est le représentant d’une riche lignée. Son père, Jean-Jacques, ancien joueur professionnel et actuel entraîneur de Trélissac, témoigne

 

Donovan Taofifénua incarne la surprise de la liste des 37joueurs retenus par Fabien Galthié pour préparer le Tournoi à Nice. Néanmoins, présenter le jeune ailier (21 ans) du Racing 92 ainsi est sans doute maladroit. Car il avait déjà suffisamment marqué les esprits sous le maillot francilien pour être appelé une première fois par le sélectionneur du XV de France dans le groupe élargi – et rajeuni – qui a préparé la finale de la Coupe des Nations contre l’Angleterre. Et parce que son histoire familiale, que trahit son patronyme, le destinait sans doute à une telle trajectoire. Donovan Taofifénua est le dernier représentant en date d’une lignée venue de Nouvelle-Calédonie qui irrigue le rugby français depuis de longue année. Exagéré ? À Nice, il a retrouvé deux de ses cousins: Romain Taofifénua et Selevasio Tolofua. Et d’autres avant eux ont joué sous le maillot des Bleus… Son père Jean-Jacques, ancien joueur de Nice, Clermont ou Bayonne, et désormais entraîneur à Trélissac (Fédérale 1) en Dordogne, raconte cette histoire (lire ci-contre). « Sud Ouest » À quoi avez-vous songé lorsque vous avez appris la convocation de Donovan pour ce Tournoi ? Jean-Jacques Taofifénua À mon papa, Kiliemo. Il aurait été fier. Dans le Pacifique, tout le monde est pour les All Blacks, les Australiens ou les Fidji. Le seul qui était avec la France, c’était mon papa. On était les seuls à la supporter dans la famille. À 200 % ! Avez-vous en mémoire les premières images de Donovan jouant au rugby ? Bien sûr. Avec mon frère Willy, on avait chacun notre maison lorsque je jouais à Limoges [NDLR : de 2005 à 2009, Willy était alors entraîneur]. Mais on se voyait tous les week-ends pour faire des barbecues comme on en avait l’habitude dans les îles. Alors Donovan jouait dans le jardin avec Sébastien et Romain. [Katia, son épouse à ses côtés lui rappelle qu’il y avait aussi Killian] Oui, il y avait aussi le petit dernier qui joue talon à Perpignan. Est-ce vous qui l’avez incité à jouer en club ? Non. Il aimait venir me voir jouer: il me suivait partout. C’est à Mouguerre qu’il a commencé, lorsque je jouais à l’Aviron Bayonnais (2004-2005). Il avait cinq ans. D’ailleurs, on avait oublié qu’il avait commencé là-bas (sourire) ! On a pourtant des vidéos de l’époque qui sont toujours dans la maison qu’on a gardé à Bayonne… Quand on jouait le samedi, je pouvais aller le voir jouer le dimanche. C’était pas une Twingo comme moi [NDLR: son surnom à Nice en raison de ses courses], mais plus qu’une Twingo : tout maigre, il courait dans tous les sens. Il n’aimait pas trop qu’on le chatouille. Pour vous, ancien joueur de première ligne et membre d’une famille qui a donné tant d’avants, qu’estce que ça vous inspirait ? Je trouvais ça très bien. On l’appelait Skeletor (sourire). Ses cousins le chambraient gentiment à chaque repas : « Papa et maman ne te donnent pas à manger ? » Mais dans le jardin, lorsqu’ils jouaient ensemble ensuite, il fallait qu’ils l’attrapent… Les « gros » essayaient de le choper, mais c’était compliqué. Dans notre famille, il n’y a que des costauds. On n’a pas l’habitude d’avoir des garçons maigres. C’est une espèce rare (rires). Je me suis demandé pourquoi je n’avais pas fait un pilier ou un talon. Mais j’ai remarqué que tous mes petits-cousins métis jouent derrière : c’est notamment le cas de Yann David. Alors je me suis dit : « C’est pas grave, on va faire avec » (rires). Donovan a-t-il toujours été animé par le désir de faire une carrière professionnelle ? C’est ce qu’il voulait au départ… Se comparer à moi et à son oncle Willy. J’ai vu dans un reportage dans lequel il dit qu’en tant que « Tao », il doit être à un certain niveau. Mais il doit d’abord se faire son nom, Donovan ! Lorsqu’il était plus jeune, vous l’aviez inscrit à des cours d’athlétisme. Pourquoi ? Pour lui apprendre à courir avec les bons gestes. Moi-même j’adorais ça. J’ai choisi son nom, Donovan, par rapport à Donovan Bailey [NDLR : le champion olympique canadien du 100m en 1996]. J’étais fan des sprinteurs depuis Carl Lewis. Mon petit dernier, Jessie, je l’ai appelé comme ça à cause de Jessie Owens [NDLR : l’athlète américain a remporté quatre médailles d’or olympiques aux JO. de 1936]. Mais Donovan aussi aimait ça. Il avait d’ailleurs un copain avec lequel il se tirait la bourre : Martin Lamou (spécialiste du triple saut en équipe de France jeune d’athlétisme). Ils s’entraînaient ensemble. Qu’est-ce que représente pour votre famille le fait de voir Romain et Donovan convoqués en même temps en équipe de France ? Punaise… C’est énorme ! Jamais on aurait pensé ça. Romain, ça sera un peu le grand frère, il va bien s’occuper de lui. Il va faire « le papa poule ». Et en plus il y a son autre cousin Selevasio (Tolofua) ! Il connaît mieux Romain, mais on est aussi très proche de la famille Tolofua. Quel vœu formuleriez-vous pour Donovan ? Qu’il joue. Qu’il montre à quel point il peut monter haut avec l’équipe de France. Qu’on le voit avec ce maillot bleu, blanc, rouge pour que mon papa et celui de Katia, là-haut au ciel, soient encore plus fiers. C’est le rêve ultime. Mais il ne doit pas s’arrêter là. Il faut qu’il continue à faire son nom. Même s’il joue derrière ( sourire)…

Bien des années après avoir rencontré et épousé Jean-Jacques, Katia écarquille de grands yeux quand on lui demande quelle a été sa réaction lorsqu’elle a découvert l’étendue du poids du rugby dans la famille Taofifénua : « J’étais… sonnée ! Je ne m’attends pas du tout à ça. » On ne peut plus naturel… Tenter de remonter les ramifications de l’arbre généalogique de cette dynastie originaire de Wallis et Futuna revient à sillonner une partie de l’histoire du rugby français depuis le début des années 1990. Cette saga a débuté en 1989 lorsque Willy Taofifénua est arrivé à Mont-de-Marsan. « J’ai mis ma famille en danger pour venir jouer au rugby en Métropole. J’étais marié, on partait dans l’inconnu. Je ne connaissais personne… », a-t-il raconté à « L’Équipe » en 2015. En 1993, il a quitté les Landes pourGrenoble. C’est là que le troisième ligne, en participant notamment à l’épopée malheureuse des Mammouths battus en finale du championnat par Castres en 1993, a construit son aura jusqu’en 2008. David, Moefana… Précurseur, il a désormais fondé une académie à Nouméa pour permettre aux joueurs de talents du Pacifique Sud de se préparer au rugby professionnel. Mais il n’est pas resté longtemps seul dans l’Hexagone. Dès 1993, son frère, Jean-Jacques, et son cousin, Abraham Tolofua, sont venus jouer à Nice. Le premier a ensuite rejoint Willy en Isère en 1996 et le second, deux ans plus tard, en 1998… Leurs carrières respectives les ont menés dans de nombreux clubs (lire ci-dessus). Mais leur empreinte ne serait sans doute pas ce qu’elle est aujourd’hui sans leur descendance. Romain, Sébastien, Killian, Filimo, Christopher, Selevasio… Ces fils ont à leur tour construit des carrières et sont allés jusqu’à s’ouvrir les portes de l’équipe de France. Et encore, insiste Jean-Jacques, la famille Taofifénua ne peut être résumée à cela. « J’ai fait un arbre généalogique: à la base, tout vient de la famille “Tao” ! Il y a les Tolofua, par mon papa et ma maman: Christopher et Selevasio jouent en France. Mais il y a aussi Yoram Moefana [NDLR: le centre de l’UBB capé face à l’Angleterre en décembre dernier]: son arrière, arrière-grandmère était une ‘‘Tao’’. Et il y a également Yann David par sa maman [NDLR : actuellement à Castres, après avoir joué à Bourgoin et Toulouse, il a quatre sélections] : elle est épouse Lakafia mais c’est une de mes cousines [NDLR : elle a épousé Jean-Paul Lakafia et est mère de Raphaël et Pierre Gilles, joueurs à Toulon et en équipe de France à 7]. » Ce phénomène est inexplicable. « Dans notre famille, la plupart ont joué au rugby, tente Jean-Jacques. Il y avait cinq clubs et pleins de “Tao” y jouaient. Ça vient peut-être des gènes. » Objectivement, on ne voit pas d’autre explication…

[samsara]

La vérité d'un jour n'est pas forcément celle de la veille, ni du lendemain d'ailleurs.

https://www.rugbyram...992/story.shtml

[pims]

Et si on essayait de le choper en JM de Matsushima hmmm ?

[Codoràvie]

https://www.rugbyram...992/story.shtml

Un article qui parle de Parra notre ouvreur... ben du coup j'arrête de lire.

[pieremanuel]

En EDF

[superelvis]

Joueur hyper complet
Je lui souhaite de jouer malgré la concurrence

[frednirom]

Je lui souhaite de revenir jouer à Clermont .

[Gourine63]

Je lui souhaite de revenir jouer à Clermont .

Ce sera meilleur pour lui et pour son rugby.

[frednirom]

Et ça le rapprocherait de la famille !

[Fanchic]

Bon, il a fait pschitt
Comme quoi, il valait mieux garder Tiberghien

[Murena]

Bon, il a fait pschitt
Comme quoi, il valait mieux garder Tiberghien

Alors un coup de moins bien ne signifie pas non plus qu'il est mort et enterré...en plus, il me semble qu'il a joué ce weekend et plutôt bien d'ailleurs...