Cela vient du fait que le rugby tourne en rond depuis deux décennies car il ne parvient pas à s'exporter durablement. Les succès argentins et japonais sont compensés par le déclin australien et celui plus relatif de l'Italie, des Samoa ou Tonga.
Il faudrait intégrer la Géorgie dans le tournoi pour favoriser sa progression et renforcer les chances d'implantation dans les territoires russophones. Le cas du patient américain n'est également pas à prendre à la légère. C'est le meilleur levier d'influence possible car une bonne équipe américaine générerait bien plus de visibilité et de moyens pour notre sport. Enfin, j'aimerai bien mettre le paquet sur des pays européens comme l'Allemagne ou l'Espagne. Le rugby a besoin de leaders car les résultats montrent que l'écosystème est incroyablement faible. Sur les dix dernières années, les Blacks gagnent presque tout, l'Afrique du Sud et l'Angleterre créent parfois la surprise, l'Irlande et le Pays de Galles profitent de leur calendrier pour briller dans les 6 nations... et c'est tout.
On est d'accord.
C'est d'ailleurs ce qui fait la force du football, cet "universalisme" avec toutes ces puissantes équipes européennes, les cadors et outsiders sud-américains, les pays africains qui suscitent toujours plein d'espoirs, etc...
Et en ce sens, je l'avais exprimé d'ailleurs dans un post dans le topic alors dédié, l'éventuelle intégration de l'Afs du Sud au Tournoi des 6 Nations serait un non sens économique, historique et sportif.
Le rugby doit se développer mondialement, pas continuer dans cet entre soit qui ne répond à aucune logique sportive et économique.
Je ne comprends pas que les dirigeants des fédérations puissantes et de la fédération internationale ne se rendent pas que les moyens doivent être partagés et mis essentiellement sur le développement du rugby dans des pays tels que les Etats-Unis, le Canada, certains grands pays européens (Allemagne, Espagne que tu cites, la Russie). L'exemple du vent de fraicheur apporté par le Japon est pourtant criant.
Ce développement de pays émergents répondrait (en partie), en plus à la problématique évoquée par Bon Chasseur. En multipliant le nombre de pays pouvant faire office d'adversaires de bon voire très bon niveau, on diversifie les tournées, on créée à nouveau de l'attente vis à vis de ces affiches et donc de l'envie, et on redonne à ces matchs un côté un peu "épique", basé sur l'histoire ancienne ou en écrivant la nouvelle !