26 réponses à ce sujet

[ELSAZOAM]

Non, finalement ils ont abandonné l'idée.

...de peur d'être sanctionnés encore plus sévèrement !

Et puis ils savent bien qu'ils ont tort, donc pas la peine de contester un fait avéré...  

[Arverne03]

...de peur d'être sanctionnés encore plus sévèrement !

Et puis ils savent bien qu'ils ont tort, donc pas la peine de contester un fait avéré...  

 

A mon avis, ils vont "lâcher" la coupe d'Europe et se concentrer uniquement sur le championnat; où je les vois bien terminer dans les 6 ! Ils ont un tel effectif ! 

[Rugby ?]

 

A mon avis, ils vont "lâcher" la coupe d'Europe et se concentrer uniquement sur le championnat; où je les vois bien terminer dans les 6 ! Ils ont un tel effectif ! 

Comme le LOU.

Décidément le rouge et noir se porte mal cette saison en Ccup.

Désolé pour Isitolo et ses potes.

[George Abitbol]

Le RCT va sauver l'honneur en gagnant le challenge au Vélodrome.

[inASMweTrust]

Parce que le sport ne vit que du sponsoring. Que les grands clubs ont comme partenaires des multinationales et que la finance est derrière: le profit, et le profit à court terme.

On peut le regretter. Je le regrette. Mais c'est un constat. Et le pire, c'est qu'il n'y a plus aucune alternative crédible. 

Le rugby sans grand sponsor, c'est la Pro D2 : principalement des investisseurs/mécènes régionaux, mais des budgets ridicules par rapport au top du Top 14. 

En Top 14, tous les clubs ou presque ont un gros sponsor d'envergure nationale ou un tissu régional très serré car les villes sont plus grandes. 

Ca empêche pas d'aimer la pro D2. Mais dans un système global, si on veut être au niveau des plus forts, le fric est indispensable. Donc le sponsoring. Donc la TV et les médias car un sponsor veut être exposé médiatiquement.  

Tout ça n'empêche pas de construire des modèles différents. le frix permet à certains de développer des structures pérennes et de viser court et long terme. D'autres voient pas plus loin que leur gloire personnelle, donc à court terme. 

[Arverne03]

Comme le LOU.

Décidément le rouge et noir se porte mal cette saison en Ccup.

Désolé pour Isitolo et ses potes.

 

TOULOUSE fait quand même partie des favoris cette année ! Reste à savoir s'ils auront les moyens de jouer sur les deux tableaux jusqu'au bout ? 

[el landeno]

Le fonds d'investissement CVC, qui veut acheter le rugby européen, pose question Le fonds d'investissement CVC, qui a déjà racheté une partie du Championnat anglais et négocie en exclusivité avec la Ligue Celte et le Tournoi des Six Nations, pourrait mettre la main sur le rugby européen, non sans susciter quelques inquiétudes.

 

Fonds d'investissement. Une association de mots qui fait frémir quand il est accolé au monde du sport. Surtout en France. Demandez aux supporters bordelais (du foot) en guerre ouverte avec King Street, propriétaire des Girondins. À l'échelle du rugby, c'est une opération de plus grande ampleur que mène CVC Capital Partners puisqu'elle concerne des compétitions. Ce fonds d'investissement basé au Luxembourg (double frémissement), qui gère des dizaines de milliards d'euros d'actifs, a mis le paquet pour racheter une partie de la Premiership et va très probablement en faire de même avec le Pro 14, plus communément appelé la Ligue Celte, et le Tournoi des Six Nations. Les deux instances ont confirmé récemment être en négociation exclusive avec CVC, ce qui veut très souvent dire que le deal est proche.

 

La stratégie d'investissement : à choix multiple

Le rachat partiel de la Premiership a été officialisé par cette dernière fin 2018. Après un premier refus, les actionnaires du Championnat anglais, autrement dit 13 clubs (les 12 clubs de l'élite actuelle + Newcastle, relégué la saison dernière), ont cédé aux sirènes de ce fonds d'investissement qui a posé sur la table 200 millions de livres (environ 230 millions d'euros) pour prendre 27 % du capital de la société qui gère la compétition. Pour la Ligue Celte, propriété partagée des provinces galloises, écossaises, irlandaises... italiennes et sud-africaines qui forment la compétition, l'investissement de CVC se ferait à hauteur de 120 millions de livres (environ 140 millions d'euros) pour détenir là aussi 27 % du capital.

Contrairement à la Premiership et la Ligue Celte, le Top 14 ne peut pas être soumis à ce type d'opération financière puisqu'il a le statut d'association et non pas de société privée. Idem pour l'EPCR, l'organisateur des Coupes d'Europe. Mais les investissements massifs de CVC autour d'eux pourraient avoir des conséquences à plus long terme, on y reviendra.

Pour le Tournoi des Six Nations, CVC pourrait racheter environ 15 % de la société commerciale de la compétition contre la modique somme de 320 millions d'euros. Les tournées d'automne seraient également concernées par ce projet : « L'idée, dans cette société commerciale, c'est de centraliser tous les matches en novembre comme ils le sont pour le Tournoi, nous a-t-on expliqué aux Six Nations. Aujourd'hui, pour la tournée d'automne, chaque Fédération du Nord gère son business dans son coin. Résultat : les matches sont diffusés sur différentes chaînes selon les sélections et des matches peuvent avoir lieu en même temps ou se chevaucher. Ce n'est plus possible... Le but serait de créer un vrai week-end de rugby plus visible et mieux exposé pour les fans. » Un package Tournoi-tournée d'automne qui serait donc géré, via la fameuse société commerciale, par les six Fédérations du Nord et CVC. Avec deux dossiers majeurs : les droits télé et les contrats de sponsoring.

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L'impact sur le rugby français : des millions dans la balance

En contrepartie de son entrée dans la gestion commerciale du Tournoi, CVC verserait aux Fédérations de grosses sommes sur les prochaines années, comme l'a confirmé la FFR par communiqué après le comité directeur du 15 novembre : « Ce partenariat (avec CVC) apporterait [...] une augmentation sensible des revenus pour l'ensemble des Fédérations concernées, de l'ordre de 80,81 M€ par an. [...] Pour la FFR, cela représenterait 16 M€ (supplémentaires) par an sur cinq ans. » Des montants répétés par le président Bernard Laporte en marge de l'assemblée générale financière de la Fédération le premier week-end de décembre.

Alors que l'élection fédérale approche, cette entrée d'argent frais n'est-elle pas bienvenue pour la gouvernance actuelle, décriée par l'opposition pour sa gestion financière ? Contactée, la FFR s'est contentée d'une réponse par mail, esquivant cette question sous un prétexte de « confidentialité » des négociations avec le fonds d'investissement. « On parle d'argent à court terme, estime pour sa part Florian Grill, membre du comité directeur de la FFR et candidat déclaré à la présidence de la Fédération face à Bernard Laporte pour les élections de fin d'année. Là, on vend les bijoux de famille pour faire les fins de mois. Ça va peut-être résoudre les problèmes (financiers) pour les prochaines saisons, mais ensuite, il va falloir rembourser, d'une façon ou d'une autre. Si vous connaissez des gens qui distribuent de l'argent sans contrepartie, il faut me les présenter. Ça s'appelle des mécènes, certainement pas des fonds d'investissement. »

L'avenir pour le Tournoi : un produit qui divise

En ouvrant le capital de sa société commerciale à un fonds d'investissement, le Tournoi des Six Nations et les tournées d'automne vont entrer dans un modèle économique inédit. « C'est une mauvaise réponse à une bonne question, enchaîne Grill. Oui, il faut professionnaliser la manière de commercialiser le Tournoi et les tournées. Mais est-ce qu'il faut pour autant faire entrer un fonds d'investissement ? Non. Il vaudrait mieux faire appel à des structures plus professionnelles, plus axées rugby que rentabilité à court terme. »

Entre donc dans le jeu un acteur aux objectifs de rentabilité avoués, comme il l'a fait avec la Formule 1. Actionnaire principal à partir de 2005, CVC a touché un beau pactole - plusieurs milliards d'euros - de la vente du « produit F1 » à Liberty Media onze ans plus tard. Plus récemment, il s'est également approché du monde du foot via le projet (encore flou) de superligue européenne imaginé par Florentino Pérez, le président du Real Madrid.

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Quand CVC possédait la F1

« Le but de ces grands fonds d'investissement, c'est d'acheter des actifs à un certain prix et de les revendre à un prix plus élevé pour offrir des retours à leurs investisseurs (banques, compagnies d'assurances, fonds de pensions), explique José Gaspar, professeur de finance à l'Essec. Des géants comme CVC se placent sur des entreprises qui ne sont pas cotées, ils les rachètent partiellement ou totalement avec un recours significatif à la dette bancaire. Pour éponger cette dette, il faut valoriser très vite cet achat et le vendre plus cher. » « Et quand CVC va partir, il va revendre à qui ? Très probablement à un autre fonds d'investissement, craint Florian Grill. On fait entrer le rugby dans une bulle spéculative. Et un jour, la bulle, elle va exploser ! À une époque où on est censés parler de sécurité des joueurs, faire entrer notre sport dans une logique de valorisation financière me semble dangereux. »

Et si CVC allait jusqu'à modifier le format du Tournoi pour le rendre plus attractif ? Les Six Nations s'en défendent : « Tout d'abord, absolument rien n'a été conclu, les discussions sont toujours en cours. Ensuite, on part sur le principe d'une entrée minoritaire dans la société commerciale du Tournoi. Les décisions sportives continueraient de se prendre au Conseil des Six Nations, qui est une entité différente de la société commerciale. L'objectif de cette opération, si elle aboutit, serait pour les six Fédérations de garder le contrôle sur le sportif en ayant une capacité supérieure d'investissement. »

« Les Fédérations conserveraient la pleine maîtrise de l'organisation des compétitions et ne cèderont aucun droit », disait également la FFR dans son communiqué de novembre, CVC ayant « le rôle d'agent commercial exclusif sans aucune prérogative sur le projet sportif ». « On prend les gens pour des lapins de six semaines en leur faisant croire qu'ils n'auront aucune influence sur le sportif, s'offusque Grill. Dans la vie, quand vous tenez les cordons de la bourse, et ce sera le cas, vous avez de l'influence. Le commercial et le sportif sont liés. CVC vient pour valoriser un produit et le vendre plus cher. Et comment mieux valoriser un produit sans avoir son mot à dire sur le sportif ? » Contacté, CVC n'a pas souhaité répondre à nos questions.

L'Europe dans l'expectative : tout se jouera en 2022

Le fonds d'investissement est également resté muet concernant ses mouvements sur la Premiership et (probablement) le Pro 14. Leur simultanéité interroge outre-Manche. Plusieurs médias y évoquent même, à moyen terme, une fusion des Championnats anglais et celte. En marge d'une assemblée générale de la Fédération galloise en fin d'année dernière, son président l'a carrément évoquée à l'horizon 2022. « Nous faisons de gros progrès dans notre ambition de remettre nos provinces au centre du jeu avec le lancement du Championnat britannique et irlandais. Quand vous voyez tous ces fonds qui arrivent, c'est que quelque chose va se passer. » Même si cela ressemble à un gros coup de bluff de la part d'un dirigeant d'une Fédération en difficulté financière et dont les provinces ne cessent de s'enfoncer sportivement et économiquement, l'idée n'est pas si farfelue, malgré toute la complexité de la mise en place d'un tel Championnat. Un exemple : comment transformer 12 clubs anglais en quelques provinces et sur quels critères ?

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Le Championnat anglais d'accord avec CVC ?

Un projet fou qui ne semble pas inquiéter pour le moment l'EPCR, l'organisateur des Coupes d'Europe, qui perdraient beaucoup de leur raison d'être si un « Super Rugby britannique » voyait le jour. On y assure n'avoir eu aucune indication dans le sens d'une fusion de la part des représentants anglais et celtes. Et l'on estime que la compétition est suffisamment forte pour faire face. « Si l'on nous dit que des clubs irlandais, gallois, anglais et écossais ont plus d'intérêt à jouer "entre eux" sans les clubs français et italiens tout en générant plus d'exposition et de revenus que la Coupe d'Europe, on n'y croit pas du tout », nous a-t-on assuré.

Mais l'horizon 2022 évoqué par le boss du rugby gallois n'est pas innocent car les contrats signés pour les Coupes d'Europe telles qu'elles existent aujourd'hui y arriveront à échéance. Et toutes les négociations pour l'avenir des compétitions continentales se font à un moment où CVC maille plusieurs parties prenantes de la compétition. L'EPCR aura à faire à CVC, d'une façon ou d'une autre.

 

Yann Roubert, président du LOU, à propos de CVC : «Ni méfiance ni blanc-seing» Yann Roubert, président du LOU et membre du comité exécutif de l'EPCR, ne veut pas fermer les portes à CVC mais reste vigilant.

 

«Est-ce que l'EPCR (l'organisateur des Coupes d'Europe) s'inquiète de l'arrivée de CVC dans le rugby européen, notamment quand on évoque la piste d'une fusion entre le Championnat anglais et le Pro 14 ?
On en entend pas mal parler, c'est vrai... Mais dans les réunions du comité exécutif, on n'a eu aucune indication dans le sens d'une fusion Premiership/Ligue Celte. Si CVC venait à confirmer (le rachat de) la Ligue Celte, deux des trois parties prenantes des Coupes d'Europe seraient sous pavillon au moins partiel de ce fonds d'investissement. On les a rencontrés pour connaître leurs intentions, ils nous ont assuré qu'ils feraient de chaque investissement un cas particulier. Je dirais que je les vois venir avec interrogation mais il ne faut avoir ni méfiance ni blanc-seing, on jugera sur pièce.

 

À un moment où l'avenir de la Coupe d'Europe se négocie pour l'après 2022, les investissements de CVC ne sont tout de même pas anodins...
Au niveau des Coupes d'Europe, on est dans une période de réflexion avec deux grandes questions. La première concerne le format sportif. Faut-il le changer ou pas ? Le faire évoluer ? Si oui, sous quelle forme ? La deuxième concerne le format commercial : comment mieux vendre, mieux exposer notre compétition ? Et là, il faut étudier toutes les options sans parti pris.

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Le fonds d'investissement CVC, qui veut acheter le rugby européen, pose question

Ça veut dire que vous seriez prêt à discuter avec CVC sur la gestion commerciale, comme le fait le Tournoi ?
Pourquoi pas ? Ça paraîtrait logique car ils ont l'air de s'intéresser au rugby. Il faut voir ce qu'ils voudraient faire avec l'EPCR. Il faut les accueillir avec un esprit ouvert. Ne pas les voir comme des mécènes qui vont nous rapporter de l'argent ni comme le diable en personne. Je vois ce qu'ils ont fait en Formule 1. Est-ce qu'ils l'ont appauvrie ? Non. Ils savent développer des actifs, y compris dans le sport. Si c'est le cas pour le rugby, pourquoi pas ?

Est-ce que c'est aussi une façon de reconnaître que les Coupes d'Europe ne se "vendent" pas bien ?
C'est un beau produit mais il reste perfectible. En F1, ils n'ont pas fait baisser les audiences ni les revenus générés. Ça ne veut pas dire que c'est la seule solution mais ç'en est une.

Et si un jour le Top 14 se retrouvait à l'écart de tous ces Championnats gérés en partie par le même fonds d'investissement ?
C'est un scénario agressif et catastrophe envisageable, mais je pense que le Top 14 serait suffisamment fort pour se suffire à lui-même. Et j'estime que CVC est assez clairvoyant pour se dire qu'une compétition européenne, quel que soit son format, est plus forte avec les clubs de Top 14 que sans. Tout le monde est suffisamment lucide pour travailler ensemble et pas les uns contre les autres. L'intérêt de tous, c'est que le rugby grandisse et se porte bien financièrement. Quoi de mieux pour ça que des Championnats et une Coupe d'Europe forts ? CVC, même si leur démarche est purement financière, ils ont aussi cet intérêt. C'est pour ça que ça ne m'inquiète pas plus que ça.»

[Ptolémée]

Rugby - Laporte officiellement candidat à la vice-présidence de World Rugby

[Bougnat et Breton]

Rugby - Laporte officiellement candidat à la vice-présidence de World Rugby

Si ça se trouve on va peut être réussir à s'en débarrasser

[le nougatier]

Rugby - Laporte officiellement candidat à la vice-présidence de World Rugby

Une question me taraude est ce un poste bénévole?

[Arverne03]

Une question me taraude est ce un poste bénévole?

 

Poser la question c'est y répondre un peu ! 

[tekilapaf]

Une question me taraude est ce un poste bénévole?

 

Evidemment c'est bénévole, dans certaines organisations on appelle cela un contrat "Tous flux payés" (maison voiture transports alimentation telecoms energie etc...). Ta carte de paiement est sur le compte de l'employeur, toutes les domiciliations bancaires aussi.

 

Le + du contrat : Remboursements très faiblement imposables.