111 réponses à ce sujet

[RCV06]

A l'instant, un chambrage nul et qui ne sert à rien à Toulon.

Voilà, pénalité inversée, parfait.

Très bien, il faut que les arbitres s'occupent de se qui se réglait en interne puisque ce n est plus autorisé

[Le Marseillais]

Très bien, il faut que les arbitres s'occupent de se qui se réglait en interne puisque ce n est plus autorisé

Je le vois exactement comme ça.

[Benoit_montreal]

Je le vois exactement comme ça.

Je ne dois pas être le seul à penser ça:

 

https://www.lerugbyn...-2901201030.php

[anje]

Je trouve qu'en pro il y a beaucoup moins de pénalité retournée qu'avant.

La multiplication est peut-être la solution:

exemple hier soir après la cravate de Béria. Il part sans rien dire. il prend son jaune OK, par contre pénalité retournée suite à la poussette, tu fais ça quelques mois tu vas calmer les éxagérations. 

[el landeno]

Le Top 14 enfermé dans les chambrages Depuis le match entre Bordeaux-Bègles et Castres le 13 novembre dernier (victoire de l'UBB à Castres, 30-29), d'anciens joueurs dénoncent des mauvais réflexes pris par les rugbymen quand il s'agit de chambrer. Le font-ils trop ? Ou trop mal ?

 

Dans son canapé, devant Castres-Bordeaux le 13 novembre dernier, Yann Delaigue, exaspéré, a tweeté : « L'état d'esprit des joueurs de rugby est de plus en plus pourri... Tous ces petits gestes (petites tapes sur la tête, petits mots...) vers les adversaires ne caractérisent pas du tout les valeurs de ce sport. »

 

« Tous les gens pensaient que je visais Matthieu Jalibert (*), mais j'avais craqué bien avant (rires), se rappelle l'ancien demi d'ouverture. Le déclencheur, c'est le numéro 5 Bordelais (Jandre Marais) qui vient secouer les cheveux du demi de mêlée de Castres (Santiago Arata) alors qu'il vient de faire une passe en touche. Cinq minutes avant, c'est Urda (Benjamin Urdapilleta, l'ouvreur du CO) qui fait un détour en se replaçant pour mettre une petite gifle à un mec. Stop ! »

« Là on tombe dans la caricature et on perd une des valeurs de ce sport qui est le courage »

Yann Delaigue, ancien ouvreur international

 

 

 

Sous son tweet, parmi les réponses aux commentaires de Yann Delaigue revient souvent l'argument selon lequel le chambrage a toujours existé et qu'il ferait aussi le charme du rugby. « Oui, mais là, on tombe dans la caricature, enchaîne Delaigue. Et on perd une des valeurs de ce sport, qui est le courage. Les mecs qui font ça savent qu'ils sont protégés par la vidéo et par l'arbitre si l'autre répond aux provocations. C'est comme le fayot en classe, ce n'est pas sain. »

« Si on prend l'exemple de Jandre Marais, il peut remplacer ce geste par une petite phrase du genre "super, belle passe en touche", estime Éric Bonneval. Là, il n'y aurait pas ce côté gratuit et humiliant et ça peut même faire rire. » Les deux anciens Toulousains déplorent surtout ces petites tapes sur la tête ou sur l'épaule d'un adversaire qui vient de perdre un ballon, de subir un gros plaquage ou encore de reculer en mêlée. Gestes devenus assez fréquents sur les terrains de Top 14.

« L'autre chose qui m'énerve, poursuit Bonneval, ce sont ces remplaçants qui s'échauffent dans l'en-but adverse. Vas-y que je te saute sur le marqueur d'essai en bousculant au passage un adversaire qui est déjà au fond du seau. Ça va, restons sobres ! Franchement, ça a de quoi te faire péter les plombs... »

Le rugby et son image de sport convivial, enclin à l'autodérision, où les bons clients ne manqueraient pas, se serait-il perdu sur le chemin de la vanne ? « Attention, je ne dis pas que c'était mieux avant », répond Delaigue. Ah, la belle époque d'avant la vidéo où les « codes », dixit Christophe Urios (le coach de l'UBB), ou encore « une forme de justice » - du Sylvain Marconnet dans le texte - régulaient ces comportements. « Un "pet" dans les côtes dans un ruck, un doigt tordu, un petit coup de genou dans les oreilles avec le commentaire qui va avec, liste en souriant Benjamin Lapeyre (l'arrière qui a joué notamment à Toulon et Castres) quand il se souvient de ses débuts au milieu des années 2000. Tu comprenais vite le message et tu la fermais, sauf si tu étais vraiment maso ! »

« Que ces mauvais gestes soient bannis, c'est très bien, poursuit l'ancien pilier Sylvain Marconnet, qui se classe lui-même parmi les experts du chambrage. Mais du coup, tout le monde se sent pousser des couilles (rires). À mon époque, ça concernait un ou deux joueurs par équipe, souvent à l'avant. Il y avait cette bataille physique à gagner mais aussi cette bataille mentale. J'ai le souvenir de joutes verbales incessantes avec Mauricio Reggiardo (quand il jouait à Castres), ça en saoulait même nos coéquipiers mais on en rigole encore aujourd'hui quand on se croise. Qu'est-ce qu'on était cons (rires). »

« On est un peu entré dans l'industrie du spectacle et ces chambrages en font partie. Je pense à ces trois-quarts qui viennent féliciter leurs avants après une mêlée gagnée. Une fois, O.K., mais il ne faut pas exagérer... »

Sylvain Marconnet, ancien pilier international

 

 

 

L'ancien international s'inquiète de certaines dérives, quand les joueurs confondraient humour et trash talking cher aux sports US : « On est un peu entré dans l'industrie du spectacle et ces chambrages en font partie. Je pense à ces trois-quarts qui viennent féliciter leurs avants après une mêlée gagnée. Une fois, O.K., mais il ne faut pas exagérer... Des mêlées, j'en ai gagné quelques-unes et je n'ai jamais vu Dominici traverser le terrain pour me taper dans la main. Donc chambrer O.K., mais le show permanent et les démonstrations excessives de joie... »

« C'est quoi la prochaine étape ? demande Éric Bonneval. Une petite tape sur la tête et l'autre va s'effondrer et simuler ? On voit déjà des joueurs exagérer leurs chutes après un contact donc ça m'inquiète, oui. » Sur ce sujet, l'arbitrage est souvent évoqué pour mieux réguler ces situations.

En 2019 les présidents de Castres et Toulouse avaient dû organiser une conférence de presse pour calmer le jeu

« Mais c'est aussi à nous les joueurs de réguler le truc », estime Thibault Lassalle, passé par Agen, Oyonnax, Toulon, Castres et de retour dans l'Ain depuis deux saisons. Si le deuxième-ligne de 33 ans estime « que ça ne chambre pas plus que ça et que ça reste très souvent bon enfant », il se rappelle que c'était « allé un peu loin » entre le CO et Toulouse au printemps 2019.

Il pense à ce match à Pierre-Fabre en fin de saison régulière. Sur un essai castrais, on voit l'ouvreur Benjamin Urdapilleta chercher du regard les avants toulousains puis aller vers certains d'entre eux leur taper sur l'épaule. Alors, quand en fin de match, l'Argentin commet un en-avant alors qu'il voulait tenter le drop de la victoire, il se fait secouer à son tour.

« On y avait laissé trop d'influx nerveux, analyse Lassalle avec le recul. Et derrière, on s'effondre, on ne se qualifie pas pour la phase finale, Toulouse finit champion et continue de nous chambrer avec le Bouclier... C'était bien monté en pression, les présidents avaient saisi le truc et organisé une conférence de presse commune la saison suivante pour calmer le jeu. »

« Quand j'étais petit, j'avais quand même l'impression que ça charriait et ça tapait beaucoup plus sur le terrain. En général, il y a plutôt une bonne ambiance entre adversaires »

Jean Baptiste Couilloud, demi de mêlée de Lyon

 

 

 

Parmi les maîtres-chambreurs est souvent cité Rory Kockott, le demi de mêlée castrais. Drôle pour certains. Insupportable pour d'autres. « Je ne l'ai jamais vu manquer de respect à quelqu'un, le défend Thibault Lassalle. Et ceux qui lui tombent dessus oublient que derrière, il ne s'échappe pas, il va mettre la tête dans les rucks, gratter les ballons. Il ne va pas se cacher derrière les gros quoi ! » Après le match tendu (13 novembre, victoire des Bordelais 30-29, à Castres), contre Bordeaux, Castres n'a pas donné suite à notre demande d'interview du principal intéressé. Mais il n'est pas le seul.

Les joueurs actuels ne semblent pas très à l'aise pour parler chambrages en tous genres. À Marcoussis pendant la Coupe d'automne des nations, le troisième-ligne de l'UBB Cameron Woki a botté en touche quand l'incident avec Matthieu Jalibert a été évoqué. « Ça a peut-être un peu évolué, reconnaissait du bout des lèvres le demi de mêlée de Lyon Baptiste Couilloud. Quand j'étais petit, j'avais quand même l'impression que ça charriait et ça tapait beaucoup plus sur le terrain. En général, il y a plutôt une bonne ambiance entre adversaires. » Reconnaissons qu'un Castres-Bordeaux n'arrive pas toutes les semaines et que les bagarres - bousculades générales exclues - sont devenues très rares.

lire aussiLe classement du Top 14

Pour conclure, citons alors l'un des plus grands pitres du rugby actuel, le Bordelais Nans Ducuing, qui reconnaissait fin novembre dans un live sur les réseaux sociaux qu'entre « chambrage et irrespect, la barrière est fine. Mais on peut se permettre de mettre quelques pièces. Quand on avait reçu La Rochelle la saison dernière, il y avait eu une échauffourée qui s'était prolongée dans les panneaux publicitaires. J'étais arrivé au milieu et, avec un air sérieux, j'avais engueulé le troisième-ligne rochelais Romain Sazy en lui disant que c'était mon père qui payait les panneaux, que ça coûtait cher. Ce qui était complètement faux, évidemment ! » Ou comment chambrer peut aussi s'avérer opportun pour décrisper certaines situations.

(*) En fin de match, sur l'essai décisif, Jalibert, alors remplaçant, était entré sur le terrain pour aller féliciter le marqueur et avait chambré au passage Julien Dumora (l'arrière castrais) d'une petite tape dans le dos, ce qui avait envenimé un peu plus un match déjà très tendu.

 

[grospaquet33]

Tout ce merdier est monté en epingle par les medias parce que ca concerne Jalibert, concurent de la petite merveille, pour le déstabiliser. Toute la semaine, il a préparé le match contre les ecossais avec ce déferlement.

 

sans ca, on aurait meme pas parler de ca, meme de la tape de Marais (au passage je tenais a dire que Marais est un joueur hyper fair play et pour quil fasse je pense que l’ubb a du bien ramasser pendant le match-idem pour Jalibert) ne fait suite k d’autres provocations. 

 

de toute facon, chacun fois q7on parle de provocation on fait référence a des matchs ou le CO est protagonistes. Etrange! 
 

le chambrage n’est la que pour provoquer une réaction émotionnelle, un geste interdit, une sanction. Un peu comme la retenue du bras de Uberti par la petite merveille. Un commentaire Mrs Deleigue, Bonneval?

[George Abitbol]

Tout ce merdier est monté en epingle par les medias parce que ca concerne Jalibert, concurent de la petite merveille, pour le déstabiliser.

Complooooooooooooot