115 réponses à ce sujet

[Alex chocolatines]

Toi tu supportes Jacky, le CO, tu files un mauvais coton en ce moment...

Si  Jacky dit  : " il neige beaucoup en France en ce moment" , je ne vais pas dire le contraire juste parceque c'est Lorenzetti qui le dit ! 

[RCV06]

Si  Jacky dit  : " il neige beaucoup en France en ce moment" , je ne vais pas dire le contraire juste parceque c'est Lorenzetti qui le dit ! 

Si tu es notre ami, si !!!

[Eria]

si Pierre Yves ne se représente pas à la LNR et que c'est un dissident de Goze qui sort ,il en est fini du CO,une tragédie ....

[julien RAUCHE]

Je me demandais, on en a un de président nous, parce que depuis le départ de 2kro plus de son plus d'image

 

https://www.lamontag...aison_13901312/

 

c'est sûr que ça vaut pas dekro mais il a parlé, il ne faut pas le nier!

[jm12]

Je me demandais, on en a un de président nous, parce que depuis le départ de 2kro plus de son plus d'image

Le nôtre est en stage de prépa....déjà que la culture ASM c 'est pas trop d'occuper les médias...j 'ai un pote chez Lactalis avec le clan Besnier..."ici on bosse et on ne parle pas de nous ".................... du coup les diverses polémiques sont vite éteintes , même dans les médias..pas question d'alimenter....si j 'ose dire ! .......ceci dit,  quand tu es implanté dans 54 pays., ...la réalité du Monde est loin des joutes Franchouillardes du : " contre ce qui est pour et du pour ce qui est contre    "

 

Perso je ne mesure pas la qualité d' un leader à sa capacité à occuper les médias...je préfère comme à l 'époque sur le terrain ceux qui parlent moins ou pas du tout.....ce sont les plus "dangereux..." et les plus efficaces.

[jm12]

Aux dernières nouvelles on se dirigerait vers un match V MERLING....Max GUAZINI....l 'ex président du Stade Français et grand aficionado de Dalida , aurait les faveurs de plusieurs Présidents de la LNR , à commencer par GOZE...

 

Affaire à suivre ....

[cocotte 63]

Max il ne veut pas rester à la retraite à écouter ses vieux vynils... j'en peux plus de tous ces mecs.

J'ai rien contre lui en particulier mais à 74 ans, qu'il puisse avoir un rôle de conseiller je trouve ça bien, mais président de la Ligue... déjà que Merling mon favori a 70 ans, et de mon point de vue est à la limite d'âge requise.

[jm12]

Max il ne veut rester à la retraite à écouter ses vieux vynils... j'en peux plus de tous ces mecs.

J'ai rien contre lui en particulier mais à 74 ans, qu'il puisse avoir un rôle de conseiller je trouve ça bien, mais président de la Ligue... déjà que Merling mon favori a 70 ans, et de mon point de vue est à la limite d'âge requise.

Tous les deux , quand même ce ne sont pas les pires.....à leur niveau ils ont fait avancer leurs clubs et Maxou le rugby des médias et sa portée que cela plaise ou pas , c'est la réalité...

 

Je n 'ai pas toujours été fan des directions prises mais je suis d'une autre époque , mais je sais reconnaitre aussi  ce qui est constructif et positif dans une époque qui n 'est plus vraiment la mienne !

 

V Merling a l 'air pour moi d'être un très bon président de club , loin des frasques de bcp d'autres !

 

Du coup , j 'ai un regard mois négatif , car au final , il en faut bien un !!!

[Alex chocolatines]

Aux dernières nouvelles on se dirigerait vers un match V MERLING....Max GUAZINI....l 'ex président du Stade Français et grand aficionado de Dalida , aurait les faveurs de plusieurs Présidents de la LNR , à commencer par GOZE...

 

Affaire à suivre ....

Punaise !!! la création de la ligue plume dans l'cul !      

[Arverne03]

MERLING un taiseux, contre GUAZINI un "jetseteur" ! 

[Eria]

Punaise !!! la création de la ligue plume dans l'cul !      

hummmm c'est bon ça...

[el landeno]

Élections à la LNR : quinze présidents de clubs lancent une initiative à côté des trois candidats déclarés Alors que l'élection à la présidence de la Ligue nationale de rugby (LNR), prévue le 23 mars, allait se résumer à un match entre Vincent Merling et Alain Tingaud, arbitré par René Bouscatel, quinze présidents de Top 14 et de ProD2 ont choisi lundi soir de lancer une initiative commune à côté du trio de candidats déclarés.

Entre une crise sanitaire qui assèche leur trésorerie, la perspective d'une Coupe du monde 2023 en France à laquelle ils seront associés de gré ou de force via la convention FFR/LNR de mise à disposition des internationaux, et la renégociation des droits TV, les clubs de Top 14 et de ProD2 ne savent plus où donner de la tête.

 

 

Et voilà que se profile à l'horizon la date du 23 mars, celle de l'élection à la présidence de la Ligue nationale de rugby (LNR). Considérée dans un contexte anxiogène comme un événement politique majeur, elle déterminera l'avenir du rugby professionnel français. La succession de Paul Goze, qui ne brigue pas un troisième mandat, s'annonce pavée de surprises et de revirements. « Je serais fort étonné que la lutte pour la présidence de la LNR se résume à un combat entre (Vincent) Merling, (René) Bouscatel et (Alain) Tingaud », nous a glissé lundi un président de ProD2.

Merling, Tingaud et Bouscatel, candidats déclarés

Petit retour en arrière... Élu en 2008, le président du Castres Olympique, Pierre-Yves Revol, homme de consensus capable de faire voter des réformes vitales (JIFF, salary cap...) agrégeait presque toutes les voix. Mais devant les mauvais résultats du CO, avant-dernier au classement, il décida de se retirer avant même d'avoir déposé une candidature et alors qu'il avait engagé, selon nos sources, des discussions avec divers intervenants, en particulier du côté de Marcoussis. Puis ce fut au tour du président agenais, Jean-François Fonteneau, d'effectuer une volte-face, le 11 janvier dernier, sans pour autant dire son dernier mot...

Ne restaient en lice, pensait-on, que deux candidats déclarés : le président de La Rochelle, Vincent Merling, et le vice-président de la LNR, Alain Tingaud. Jusque-là peu actif au sein de la LNR - c'est un euphémisme - et pas versé dans la diplomatie de couloirs mais plutôt pourfendeur du système, le Rochelais, poussé par son alter ego Jacky Lorenzetti, propriétaire du Racing 92, avait comme adversaire l'ancien président de Massy et d'Agen, qui se rêve calife depuis neuf ans. Mais quelques présidents du Top 14, dont les voix n'iront ni vers l'un ni vers l'autre, ont décidé l'ancien président du Stade Toulousain, René Bouscatel, à se porter candidat.

lire aussiRené Bouscatel en arbitre du duel Merling-Tingaud

Une réunion à 16 puis une profession de foi diffusée par mail

Nous en étions là lorsque lundi soir, une énième visioconférence a été organisée. Mais revenons un peu en arrière : la première remonte au 12 janvier à l'initiative de Jacky Lorenzetti. Elle regroupait douze des quatorze clubs d'élite - moins Agen et Montpellier, qui n'avaient pas été conviés. Pourquoi douze ? Parce que Jean-François Fonteneau et Mohed Altrad affichent trop ouvertement leur soutien à Bernard Laporte, le président de la FFR, quand les clubs du Top 14 - du moins douze d'entre eux - considèrent que l'indépendance à l'égard du pouvoir fédéral est une condition sine qua non à leur existence.

Ces douze-là, si l'on en croit quelques indiscrétions, enregistrèrent la candidature de Vincent Merling, sans pourtant lui apporter un soutien inconditionnel. C'est pourquoi, outre la candidature d'Alain Tingaud, celle de René Bouscatel (74 ans) est apparue comme une alternative crédible. Et peut-être aussi une façon habile d'affaiblir Tingaud en lui siphonnant quelques voix.

« Il faut sortir du mode de fonctionnement ancestral du rugby français et réfléchir ensemble à un programme et des projets »

Un président de club de ProD2

 

 

 

Lundi soir, donc, quinze présidents de Top 14 - parmi lesquels Jean-François Fonteneau (Agen) - et de ProD2 - dont Francois Rivière (Perpignan) et Thierry Emin (Oyonnax) - se sont réunis en visio-conférence pour partager le constant suivant, résumé par un des membres de cet aréopage : « Il faut sortir du mode de fonctionnement ancestral du rugby français et au lieu d'évoquer les hommes qui veulent se présenter, il faut d'abord réfléchir ensemble à une méthode de travail, un programme et des projets autour du lien FFR/LNR, de l'évolution sportive mais aussi économique du rugby pro français, tout ça avec la Coupe du monde 2023 en point de mire ! »

Leur profession de foi, ainsi que la liste de clubs concernés, circule par mail. Aucun candidature unique n'est pour l'instant déclarée, aucun nom n'a filtré : il s'agit plutôt d'une quatrième « voie » qui s'intéresse prioritairement aux enjeux plutôt qu'à la personnalisation du pouvoir, mais dispose de tous les atouts, dans un scrutin plurinominal à deux tours, pour prendre les leviers de la LNR.

A dix jours de la clôture du dépôt des candidatures, la volonté de ce groupe de présidents d'engager le débat sur les idées plutôt que sur un nom modifie une règle tacite qui veut que, dans la nuit qui précède le scrutin, les petits arrangements entre amis finissent toujours par l'emporter.

 

[el landeno]

Jean-René Bouscatel : « Je ne suis pas là pour racoler les gens »

 

L'ancien président du Stade Toulousain (1992-2017), Jean-René Bouscatel, est candidat à l'élection de la présidence de la LNR, prévue le 23 mars. Il explique les raisons de cette décision.

 

Après Alain Tingaud (vice-président en exercice de la LNR), Jean-René Bouscatel - qui fut président du Stade Toulousain de 1992 à 2017 - a officiellement décidé mercredi en début d'après-midi de se présenter à la présidence de la LNR en qualité de personnalité qualifiée, et pour cela a envoyé sa candidature à la Ligue nationale de rugby avant la clôture du dépôt, vendredi. Il y pensait depuis le 13 janvier. En attendant que d'autres candidats - on parle de Vincent Merling (président de La Rochelle) mais aussi de l'ex-ministre Didier Guillaume - soient officialisés d'ici vendredi après-midi.

 

 

Au comité directeur de la Ligue depuis ses origines en 1998, Jean-René Bouscatel avait créé avant cela « le club des présidents » avec Pierre-Yves Revol, puis « l'Association des clubs », dont le président était Jacky Rodor, et enfin la CNRE (Commission nationale du rugby d'élite) avec Serge Blanco et Séraphin Berthier. Il précise ici les raisons qui le poussent à briguer un mandat présidentiel à la Ligue nationale de rugby.

« Jean-René Bouscatel, quand vous est venue l'idée de vous présenter à la présidence de la LNR ?
Sincèrement, ce n'est pas l'idée qui m'a travaillé... Il y a quelques mois déjà, j'avais été sollicité par certains pour me présenter. Ce que je souhaitais, c'est que Paul Goze (élu depuis 2012), qui a fait du très bon travail, puisse se représenter (troisième mandat) avec une modification des statuts. Quand on a su que ce ne serait pas possible, je ne pensais pas à candidater et je me demandais qui allait se présenter pour prendre la suite, même si un nom me paraissait se détacher.

Lequel ?
Celui de Pierre-Yves Revol (président de Castres), par exemple. S'il s'était présenté, je n'aurais pas fait acte de candidature. Ce n'était ni une idée ni un but.

Qu'est-ce qui a fait que mercredi matin, vous avez souhaité vous présenter ?
Les deux candidats déclarés (Vincent Merling et Alain Tingaud) avant le 19 février ne me semblaient pas faire consensus. Pour preuve, une douzaine de clubs se sont réunis, le 9 février, pour chercher une autre voie à l'extérieur de la LNR et des clubs, une personnalité (On parle de Didier Guillaume, ex-ministre) pour la parachuter à la présidence de la Ligue. J'ai été choqué, même si le mot est un peu fort, par cette façon de faire. C'est irrespectueux d'outrepasser le "process" mis en place par la Ligue et l'UCPR (syndicat des clubs professionnels).

« Par ma connaissance des institutions et des hommes qui les composent, je peux parvenir à faire consensus et, surtout, préparer l'avenir »

Jean-René Bouscatel

 

 

 

Qu'est-ce qui vous motive à briguer ce mandat présidentiel ?
Ces deux réunions de mardi dernier ont été un déclencheur. J'ai trouvé que tout cela partait un peu dans tous les sens... Je me suis dit que j'avais la légitimité pour me présenter. Pourquoi pas moi, après tout ? Par ma connaissance des institutions et des hommes qui les composent, je peux parvenir à faire consensus et, surtout, préparer l'avenir.

Préparer l'avenir à 74 ans, n'est-ce pas un peu antinomique ?
Je ne considère pas que je représente l'avenir du rugby professionnel français (sourire) mais mon antériorité et mon expérience peuvent permettre, au cours d'un mandat, de préparer des évolutions nécessaires et aussi d'accompagner des dirigeants.

Considérant votre antériorité au sein de la LNR, quel regard portez-vous sur cette élection à la présidence ?
Je ne comprends pas que des candidats se présentent pour ou contre la FFR. À mes yeux, le président de la LNR est le représentant de toutes les composantes du rugby professionnel et ne doit pas se positionner pour ou contre la FFR, et par-là même pour ou contre l'équipe de France. Ce que je souhaite, c'est une collaboration claire, franche et loyale entre la LNR et la FFR, pour l'intérêt de tout le monde. À savoir que le XV de France brigue un succès lors de la Coupe du monde 2023 qui se déroulera sur notre territoire, et que le Top 14 et la ProD2 soient les meilleures compétitions mondiales. Pourquoi se positionne-t-on avec des anathèmes ? On se présente pour quelque chose, et pas contre ! Ça, c'est le premier point.

Quel est le deuxième ?
Je ne conçois qu'un candidat à la présidence de la LNR arrive avec un programme technocratique sur papier glacé, avec des opinions affirmées. Bien sûr qu'on peut avoir des opinions mais ce n'est pas le président qui décidera tout seul si on doit être douze, quatorze ou seize dans l'élite... Ce sont les présidents de clubs et les représentants de la LNR qui débattront de l'évolution, ou pas, du Top 14.

Avez-vous l'assurance d'avoir le soutien de certains clubs ?
Je n'en sais rien. Je suis candidat depuis hier après-midi. Je suis président de la commission sportive de la LNR, nous avions hier (mercredi) une réunion en téléconférence de 18 heures à 20h30, mais personne n'a évoqué ma candidature. Je ne suis pas là pour racoler les gens. Je n'ai fait aucune campagne, je n'ai pas l'intention d'en faire avant le 3 mars, date à laquelle la LNR a prévu d'organiser une réunion à Paris afin que les candidats se présentent devant les clubs. C'est à ce moment-là que j'exposerai ce qui motive ma démarche. »

 

[el landeno]

Élections à la LNR : trois candidats pour un siège

Alain Tingaud, Vincent Merling et Jean-René Bouscatel se présentent à la présidence de la Ligue nationale (LNR). D'autres candidatures sont attendues d'ici la clôture, ce vendredi soir. État des lieux avant l'élection prévue le 23 mars.

 

Après Serge Blanco (1998-2008), Pierre-Yves Revol (2008-2012) et Paul Goze (2012-2020), l'institution qui gère le rugby professionnel français aura à sa tête le 23 mars, si tout va bien, un nouveau président. À choisir entre Alain Tingaud, qui semble aujourd'hui favori, Vincent Merling et Jean-René Bouscatel, en attendant qu'un quatrième concurrent voire un cinquième se dévoile ce vendredi. Normalement, après vérifications d'usage, la LNR devrait se fendre d'un communiqué samedi pour faire état de la grille de départ.

 

 

Si tout va bien. Car en coulisses, depuis dix jours, c'est l'ébullition, prélude à une campagne électorale commencée de manière officieuse, mardi dernier, avec l'audition de deux des prétendants, Tingaud puis Merling, petit oral organisé à l'initiative d'une dizaine de clubs, mais hors de tout protocole validé par l'UCPR (syndicats des présidents de clubs) et la LNR. Un oral qui a suscité des remous - c'est un euphémisme - au point que douze des clubs de Top 14 et de Pro D2 ont boycotté ces deux visioconférences. Bonjour l'ambiance.

Trois candidats au scanner

Alain Tingaud. Ingénieur et chef d'entreprise, 66 ans.
Ancien président de Massy et d'Agen, vice-président de la LNR. Depuis neuf ans dans les couloirs du pouvoir de la LNR. Homme de dossiers méthodique, il a imposé « l'indemnité de formation ». Aimerait refondre les deux divisions d'élite et développer l'image du Top 14 à l'international.
Vincent Merling. Chef d'entreprise, 70 ans.
Président de La Rochelle. Membre de plusieurs commissions à la LNR. A consacré son temps, son argent et son énergie au club rochelais qu'il a fait monter de la ProD2 au sommet du Top 14, exemple de réussite sportive, économique et populaire. Fervent défenseur à la fois du rugby amateur et du système pro.
René Bouscatel. Avocat, 74 ans.
Président emblématique de Toulouse entre 1998 et 2017. À l'origine des entités (club des présidents, association des présidents, commission nationale du rugby d'élite) qui, entre 1992 et 1998, préfigurèrent la LNR dont il est un membre élu actif depuis l'origine. Se présente comme un homme de consensus.

Et ça ne fait que commencer ! À l'annonce mercredi après-midi de la candidature de Jean-René Bouscatel, plusieurs clubs se sont retrouvés plutôt embarrassés parmi ceux qui, le lundi 8 février dernier, s'étaient donné rendez-vous par écrans interposés pour explorer une « troisième voie » qui consistait à échanger sur les grands thèmes qui traversent le rugby professionnel (relation LNR-FFR, mise à disposition des joueurs, salary cap, droits télé, etc.) avant de choisir une tête de liste. Riche idée. Mais voilà, réunion après réunion (on ne les compte plus), les représentants de ces clubs ne parvinrent pas à se mettre d'accord pour dégager un nom.

La relation LNR-FFR au coeur de l'élection

Pour porter la voix de ce groupe, il fut dans un premier temps question de Thierry Emin (Oyonnax), de Jean-François Fonteneau (Agen) ou de François Rivière (Perpignan). Mais les deux premiers refusèrent et le troisième ne fit pas consensus. À défaut de trouver leur représentant, ces présidents, qui n'appartiennent ni au courant Merling ni au courant Tingaud, doivent quand même présenter un candidat. Car dans le cas contraire, leur idée serait dissoute dans le processus électoral. Ils ne semblent avoir à leur disposition que des personnalités extérieures plus ou moins qualifiées. Le nom de Max Guazzini (ex-président du Stade Français) a été plusieurs fois évoqué, celui de l'ancien ministre Didier Guillaume aussi, qui a d'ailleurs donné récemment la preuve de sa volonté de rejoindre l'institution ovale en envoyant un courrier à tous les présidents de clubs.

Pour le 3 mars, la LNR a déjà réservé un grand hôtel parisien afin d'organiser, « dans le respect des normes sanitaires » nous assure-t-on, un grand débat qui permettra aux candidats de se présenter et de préciser leurs programmes respectifs, qui sont peu ou prou les mêmes. Seule différence notable, la relation de la LNR avec la FFR. Et dans cette élection très politique à deux ans du Mondial 2023, Vincent Merling personnifie la ligne dure face au trio fédéral Laporte-Simon-Atcher qui, dixit Jacky Lorenzetti, souhaite « vassaliser la Ligue », Merling ou « l'homme providentiel qui pourrait se dresser face à eux », ainsi que l'a présenté le président du Racing 92 après avoir organisé une réunion pour adouber le Rochelais dont on sait que la diplomatie n'a jamais été le point fort.

lire aussiJean-René Bouscatel : « Je ne suis pas là pour racoler les gens »

Alors qu'on se dirigeait vers un duel Tingaud-Merling, un groupe de présidents de clubs qui comprenait entre autres Agen, le Stade Français, Montpellier, Toulon, Oyonnax et Perpignan a modifié la donne. Dans ce contexte, la candidature de Jean-René Bouscatel prend figure d'arbitrage. Si l'on considère qu'aucun des trois candidats annoncés ne trouve grâce aux yeux des membres de ce groupe - tout au moins d'une partie -, et qu'il existe aussi une réserve de voix chez les présidents encore indécis, rien n'est joué. D'ici au 23 mars, revirements, cachotteries et tractations pourraient néanmoins finir par accoucher d'un consensus de façade, chaque président cherchant à exister ou au moins à faire vivre ses idées par représentant interposé.

Mais il se peut aussi qu'en l'absence d'accord, le candidat présenté par le comité directeur ne passe pas le cut de l'assemblée générale, le non l'emportant sur le oui. Auquel cas, un deuxième nom devrait alors être présenté, ou l'élection reportée. Un scénario que tout le monde redoute. Parce qu'il serait la preuve que les clubs professionnels, focalisés sur leurs propres intérêts, ne sont pas capables de se souder pour le bien commun à deux ans du coup d'envoi d'une Coupe du monde qui se disputera en France, l'enjeu majeur de cette élection.

 

 

 

 

[Arverne03]

Quel que soit l'élu, ça m'étonnerait que celà change radicalement les choses !