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Revol ne se présentera pas à la LNR


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115 réponses à ce sujet

#106 la bella y la Bestia

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Posté 24 mars 2021 - 12:09

Est-ce que quelqu’un veut bien m’expliquer pourquoi Bouscatel serait plus sous influence de la FFR que Merling ?
A part Lombard qui est très estampillé Mafia, j’avoue ne pas partager les inquiétudes de certains ....
Ou alors j’ai râté quelque chose ? :)

oui 

Bouscatel et Laporte ont pris ensemble une vodka pomme au bar 8 du Mandarin Oriental 

une honte 

qui a payé ?



#107 Yellow

Yellow

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Posté 24 mars 2021 - 12:09

Est-ce que quelqu’un veut bien m’expliquer pourquoi Bouscatel serait plus sous influence de la FFR que Merling ?
A part Lombard qui est très estampillé Mafia, j’avoue ne pas partager les inquiétudes de certains ....
Ou alors j’ai râté quelque chose ? :)

 

Dixit JMG : "le comité directeur est composé d'une forte majorité de sympathisants de la fédération."

 

 

Coté Top 14, on identifie bien les soutiens Bernistes à la FFR :

- Fonteneau (Agen) a toujours soutenu Laporte (y compris pour la FFR)

- Lombard (Paris) a soutenu Laporte

 

Après il y a les "amis" de Bernie :

- Lacroix (Toulouse)

- Lemaître (Toulon) 

 

Pontneau (Pau) était indécis mais le Top 14 maintenu a sans doute aidé 

Reste Roubert (Lyon), et je ne connais pas sa position

 

On va vers une FFLNR...

 

 

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#108 Yellow

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Posté 24 mars 2021 - 12:23

Bis



#109 Y&B

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Posté 24 mars 2021 - 12:29

Coté Top 14, on identifie bien les Bernistes :
- Fonteneau (Agen) a toujours soutenu Laporte (y compris pour la FFR)
- Lombard (Paris) a soutenu Laporte
- Pontneau (Pau) était un soutien déclaré à Laporte
Après il y a les "amis" de Bernie :
- Lacroix (Toulouse)
- Lemaître (Toulon) 
Reste Roubert (Lyon), et je ne connais pas sa position

Ok merci des éclaircissements, mais pour moi, j’attends de voir:
- Pontneau, lui il soutient tout le monde
- Lacroix est capable de changer 3 fois dans la même journée
- Lemaître je ne le vois pas soutenir le copain de Mourad ...
Bref, Bouscatel est un vieux renard, à mon avis il ne se laissera pas faire !
 
 
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#110 el landeno

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Posté 24 mars 2021 - 12:47

Élections à la LNR : René Bouscatel, la victoire inattendue d'un candidat discret L'ancien président du Stade Toulousain, rompu au jeu politique, a été élu mardi à la présidence de la Ligue nationale. Un dénouement inattendu à l'issue d'une campagne discrète.

Il y a presque deux mois de cela, le 8 février dernier, René Bouscatel s'interrogeait sur la pertinence de sa candidature à la présidence de la Ligue nationale de rugby (LNR) et nous avait fait part de sa réflexion, anticipant le fait qu'il pouvait constituer, fort de son expérience dans les différentes instances nationales, une alternative au combat qui s'annonçait entre Alain Tingaud et Vincent Merling. Ce jour-là, il était seul, c'est-à-dire sans le soutien d'un club, si ce n'est le Stade Toulousain qu'il avait dirigé entre 1992 et 2017, désormais sous la houlette de Didier Lacroix, lequel n'avait pas d'autre choix que de voter pour son prédécesseur.

 
 

Ce 8 février, ce qu'il ne savait pas, c'est qu'une quinzaine de clubs s'étaient réunis en visioconférence à l'initiative de quelques présidents dont Jean-François Fonteneau (Agen), Thomas Lombard (Stade Français), François Rivière (Perpignan) et Thierry Emin (Oyonnax) pour échanger sur l'avenir du rugby professionnel français et constituer une « troisième voie », sans volonté particulière de détacher une tête de liste pour aller ferrailler face à Merling et Tingaud. Comment pouvait-il soupçonner que sa candidature serait six semaines plus tard portée par ces quinze-là ? Auxquels se sont ralliées d'autres voix, mardi matin, à l'hôtel Pullmann de Bercy, à Paris (voir encadré).

Architecte du grand Stade

Depuis qu'il a 8 ans, René Bouscatel a toujours écouté sa passion et son intuition. Passion pour un sport, le rugby, qu'il a pratiqué gamin sur la place du quartier Casselardit, non loin de l'usine d'armes et de cartouches où travaille son père, manoeuvre. Intuition pour embrasser la carrière d'avocat pénaliste où sa ténacité et ses talents oratoires l'ont mené jusqu'au poste de bâtonnier, élu par ses pairs. Déjà.

Passion pour un club, le Stade Toulousain, au sein duquel il prendra à 12 ans sa première licence et la présidence en 1992 alors que la trésorerie affiche un déficit de presque 13 millions de francs (2,4 millions d'euros). « Un Stade Toulousain au bord de la faillite, dont il a fait le club français le plus titré, que ce soit au niveau national ou international », résume Patrick Wolff, ancien dirigeant de la LNR.

Vingt-cinq ans plus tard, ce passionné de tauromachie - ce n'est plus à la mode, mais il s'en moque - aura garni la vitrine aux trophées qui décorait un pan de mur de son bureau à Ernest-Wallon de neuf boucliers de Brennus et de quatre Coupes d'Europe, comme il avait repeint sa chambre, enfant, en rouge et noir du sol au plafond, meubles compris. Non content d'avoir replacé le glorieux Stade Toulousain des années 80 au sommet de la hiérarchie, même si la fin de sa présidence fut marquée par des difficultés sportives et financières, il se sera impliqué dans l'organisation de la Coupe d'Europe en 1995 puis, trois ans plus tard, dans la création de la Ligue nationale, en rude opposant de Serge Blanco.

Tel est René Bouscatel, 74 ans : épicurien, séducteur et compétiteur, fédérateur et déterminé. Mais surtout précurseur. En 2002, il fut du rugby français le premier président rémunéré, abandonnant la robe d'avocat pour se consacrer à son club de toujours, mais aussi à la politique, une autre de ses passions, adjoint à la culture puis à l'urbanisme auprès des maires de Toulouse, Philippe Douste-Blazy (2001-2004) puis Jean-Luc Moudenc (2004-2008).

Ceux qui aujourd'hui considèrent que l'ancien président du Stade Toulousain sera l'homme lige de Bernard Laporte et de Serge Simon ont sans doute oublié ses coups de gueule à l'encontre de l'instance fédérale - « Il a un tempérament parfois éruptif sous une enveloppe très affable », précise un de ses proches - et ses tempétueuses démissions de la LNR lorsqu'il fut en désaccord avec les différentes directions prises. « Je défendrai bec et ongles le rugby de club et les compétitions de clubs. Celui qui en douterait serait de mauvaise foi », a-t-il martelé mardi tout en reprenant à son compte la politique de la « main tendue » : « Il faut entamer un dialogue plus positif des deux côtés, plus constructif, en se focalisant moins sur nos points de désaccord (...) La Coupe du monde en France est une opportunité de réfléchir ensemble, de découvrir les intérêts communs que nous pouvons avoir. »

« J'ai senti un courant de sympathie en ma faveur

René Bouscatel

 
 
 

Alors que Vincent Merling caracolait en tête des sondages, talonné par Alain Tingaud, et que les deux candidats déclarés multipliaient les contacts téléphoniques en vue de recueillir un maximum des voix de leurs pairs, bien aidés en cela par Paul Goze, Pierre-Yves Revol et Jacky Lorenzetti, quand le « groupe des quinze » se cherchait vainement un porte-drapeau, René Bouscatel n'esquissa pas le moindre pas de danse durant cette campagne électorale.

Ce sont au contraire les présidents, qui, petit à petit, sont venus vers lui, et ceux qui le considéraient comme un « has been » finirent par trouver que son expérience et sa connaissance des dossiers pouvaient être bénéfiques à la LNR et aux clubs pros dans une période de transition entre crise sanitaire et Coupe du monde 2023.

Il faut dire qu'il avait de quoi plaire, finalement. « Après avoir été auditionné par ceux qui n'étaient favorables ni à Vincent Merling ni à Alain Tingaud, j'ai senti un courant de sympathie en ma faveur, raconte-t-il, mais je n'ai fait de promesses à personne, aucun poste, rien. J'ai juste précisé, entre autres choses, comment j'envisageais la nouvelle gouvernance ». Et c'est là, sans doute, qu'il a accroché ses voix. « Auparavant, précise un président de Top 14, les décisions étaient prises de façon verticale : le bureau de la LNR décidait et le comité directeur enregistrait. René (Bouscatel) nous a présenté son mode de fonctionnement, avec un socle décisionnel élargi aux trente clubs de l'élite, et des propositions débattues en comité directeur, avec toutes les constituantes du rugby pro. »

Critique par le passé d'un Top 14 qu'il aurait volontiers réduit à douze clubs, il a depuis fait évoluer sa position vers un statu quo plus consensuel. « J'ai été président d'un club qui était très perturbé par la mise à disposition des internationaux, par le calendrier. Depuis trois ans, j'ai pris un peu de recul, je vois beaucoup de matches à la télé, je me rends compte que le rugby est beaucoup plus large que les problèmes que peut rencontrer un club, disait-il mardi. La formule actuelle a beaucoup plus d'avantages que d'inconvénients sur le plan général. » Une façon de dire que cette révolution-là ne passera pas par lui.



#111 sud

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Posté 24 mars 2021 - 13:42

 

Dixit JMG : "le comité directeur est composé d'une forte majorité de sympathisants de la fédération."

 

 

Coté Top 14, on identifie bien les soutiens Bernistes à la FFR :

- Fonteneau (Agen) a toujours soutenu Laporte (y compris pour la FFR)

- Lombard (Paris) a soutenu Laporte

 

Après il y a les "amis" de Bernie :

- Lacroix (Toulouse)

- Lemaître (Toulon) 

 

Pontneau (Pau) était indécis mais le Top 14 maintenu a sans doute aidé 

Reste Roubert (Lyon), et je ne connais pas sa position

 

On va vers une FFLNR...

 

 

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Oui mais Lemaitre était surtout un bon ami de Merling :P



#112 Yellow

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Posté 24 mars 2021 - 14:19

AMHA, le revirement de Bouscatel sur le Top12 a été le fait marquant.

C'est un moyen de faire basculer (par exemple) Pontneau (13ème) et de s'assurer du soutien de la ProD2.

 

https://www.lerugbyn...-2303211521.php

 

Bref la Chocolatine est fin politique...

mais il va se faire bouffer par Bernie qui est bien plus politique que lui (et qui a mis sa garde prétorienne au Comité). 



#113 RCV06

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Posté 24 mars 2021 - 17:25



Ce sont au contraire les présidents, qui, petit à petit, sont venus vers lui, et ceux qui le considéraient comme un « has been » finirent par trouver que son expérience et sa connaissance des dossiers pouvaient être bénéfiques à la LNR et aux clubs pros dans une période de transition entre crise sanitaire et Coupe du monde 2023.

Il faut dire qu'il avait de quoi plaire, finalement. « Après avoir été auditionné par ceux qui n'étaient favorables ni à Vincent Merling ni à Alain Tingaud, j'ai senti un courant de sympathie en ma faveur, raconte-t-il, mais je n'ai fait de promesses à personne, aucun poste, rien. J'ai juste précisé, entre autres choses, comment j'envisageais la nouvelle gouvernance ». Et c'est là, sans doute, qu'il a accroché ses voix. « Auparavant, précise un président de Top 14, les décisions étaient prises de façon verticale : le bureau de la LNR décidait et le comité directeur enregistrait. René (Bouscatel) nous a présenté son mode de fonctionnement, avec un socle décisionnel élargi aux trente clubs de l'élite, et des propositions débattues en comité directeur, avec toutes les constituantes du rugby pro. »

Critique par le passé d'un Top 14 qu'il aurait volontiers réduit à douze clubs, il a depuis fait évoluer sa position vers un statu quo plus consensuel. « J'ai été président d'un club qui était très perturbé par la mise à disposition des internationaux, par le calendrier. Depuis trois ans, j'ai pris un peu de recul, je vois beaucoup de matches à la télé, je me rends compte que le rugby est beaucoup plus large que les problèmes que peut rencontrer un club, disait-il mardi. La formule actuelle a beaucoup plus d'avantages que d'inconvénients sur le plan général. » Une façon de dire que cette révolution-là ne passera pas par lui.

 

Pour se faire élire l amnésie est une qualité indispensable :D

 



#114 Arverne03

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Posté 26 mars 2021 - 12:11

Bref, MERLING n'a pas été l'enchanteur ! Viré au premier tour ! Il doit l'avoir mauvaise lui, qui était le grand favori !  :ermm:



#115 el landeno

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Posté 07 avril 2021 - 06:05

René Bouscatel, président de la LNR : « Il y a toujours un gagnant et un perdant » Avant de vivre jeudi son premier comité directeur, le nouveau président de la Ligue René Bouscatel évoque ses principaux chantiers, dont la relation avec la Fédération.

« L'élection à la présidence de la Ligue nationale (LNR) passée, avez-vous le sentiment qu'il existe encore une fracture entre les partisans déçus de Vincent Merling et vos soutiens ?
Je ne pense pas qu'on puisse parler de fracture. Il y a toujours un gagnant et un perdant, mais une fois les élections terminées, le président élu doit travailler pour l'unité. Nous ne sommes que 30, ce qui est un petit comité, et nous ne sommes pas si éloignés que ça les uns des autres. Nous aurons tous ensemble un travail constructif à engager et à poursuivre pour la Ligue. J'ai pris immédiatement à bras-le-corps les dossiers, je prépare la première réunion du comité directeur (jeudi) et tous les contacts que j'ai eus avec les présidents ont été positifs.

 
 

Pensez-vous simplifier le mode d'élection à la présidence de la LNR, que les deux autres candidats, Vincent Merling et Alain Tingaud, avaient critiqué pendant la campagne ?
Ça ne me parait pas être un chantier prioritaire. C'est le comité directeur qui dira s'il faut modifier le code électoral qui est resté le même depuis la création de la Ligue. Il apparaît compliqué mais ne l'est pas tellement.

Avez-vous des priorités absolues d'ici fin juin ?
Oui, bien sûr. Il s'agit de gérer la période Covid. Un gros travail a déjà été effectué, avec un accompagnement remarquable des pouvoirs publics, de mes prédécesseurs à la Ligue et des clubs pour limiter la casse. Ces derniers sont en grande difficulté, certains en danger, et les premières réunions avec la DNACG (Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion) nous donneront une estimation plus précise de cette situation.

Quel regard portez-vous sur l'entrée des fonds d'investissement dans le rugby ? Cela peut-il être une solution pour le Top 14 et la Pro D2 ?
Je mettrai ce sujet à l'ordre du jour du comité directeur une fois que nous aurons bien identifié les situations financières de chaque club. Nous verrons alors si nous ouvrir à un fonds d'investissement est une nécessité. Et si c'est le cas, nous prendrons toutes les garanties pour que la Ligue conserve son indépendance et ne prenne aucun risque pour l'avenir. Mais personnellement, je n'ai pas d'avis sur cette question et en avoir un serait déraisonnable aujourd'hui car c'est d'abord un gros travail de réflexion collective.

Nous avons entendu parler de la création d'une commission "Innovations", avec un élu chargé de la réflexion autour de l'offre Top 14. Pouvez-vous nous en dire plus ?
J'avais avancé cette proposition dans mon programme et elle doit être présentée puis votée en comité directeur. Plus précisément, c'est une commission qui s'appellerait "Développement et Innovations" et qui réfléchirait à développer l'existant, à valoriser certains secteurs qui ne le sont pas encore assez et à imaginer de nouvelles opportunités innovantes. Cela concerna tous les secteurs économiques. Elle se pencherait par exemple sur la conquête de nouveaux publics.

« Nous allons nous revoir très vite, Bernard (Laporte) et moi, j'en suis persuadé »

 

 
 
 

Quelle a été la teneur de vos premiers contacts avec la Fédération ?
Ils se sont limités, dans un premier temps, au président Bernard Laporte. Des contacts courtois et amicaux, tels qu'ils l'étaient quand il entraînait le Stade Français du président Max Guazzini (en Première Division entre1997 et 1999). À l'époque, nous étions adversaires mais pas ennemis. Et ça n'a pas changé. C'est la même chose entre la Ligue et la Fédération. Parfois nous sommes adversaires sur certains sujets, mais nous pourrions être tellement partenaires sur beaucoup d'autres, d'autant qu'il y a une fabuleuse opportunité à ne pas rater, cette Coupe du monde 2023 qui doit être une réussite pour l'équipe de France, les clubs professionnels et tout le rugby amateur. Après le premier comité directeur de la Ligue, nous allons nous revoir très vite, Bernard et moi, j'en suis persuadé.

Y aura-t-il un avenant à la Convention LNR-FFR pour la tournée du quinze de France en Australie (trois tests prévus entre le 3 et le 17 juillet) afin de fixer le nombre de joueurs sélectionnables ? 
C'est possible. Et ce sera certainement un des sujets que nous aborderons lors de notre prochaine rencontre. Je veillerai à mettre de l'huile dans les rouages, à partir du moment où il y a une volonté réciproque d'écoute et d'ouverture.

Même si World Rugby a annoncé qu'il conserverait les fenêtres internationales de juillet et novembre jusqu'en 2024, avez-vous encore des craintes concernant la refonte du calendrier ?
Je souhaite qu'on arrive à ce qu'un représentant des clubs soit présent au comité directeur de World Rugby de façon à ce qu'on puisse, là aussi, collaborer de façon constructive aux calendriers et aux compétitions de clubs. J'aimerais que l'on puisse créer une synergie, davantage qu'une rivalité, sur les problématiques de dates et de doublons.

René Bouscatel en bref
74 ans.
Président de la Ligue nationale de rugby depuis le 23 mars.
Octobre 1992 à juin 2017 : Président du Stade Toulousain.
23 juin 202O : Louis-Pierre Angelotti, actionnaire majoritaire candidat au rachat de Béziers, annonce que René Bouscatel sera le nouveau président de l'ASBH. Une présidence à l'arrêt avant même d'avoir commencé, Angelotti finissant par se retirer du projet à la suite de contestations.

Qu'en est-il de la création d'une Coupe du monde des clubs ?
J'avais commencé à travailler sur ce sujet en tant que président de la commission sportive de la LNR. Je n'en connais pas tous les contours, et des discussions sont en cours. Des annonces seront certainement faites prochainement par les institutions en charge. Est-ce que ce sera une Coupe du monde tous les quatre ans ? Y aura-t-il suppression de la phase finale de Coupe d'Europe cette année-là, remplacée par une qualification à la Coupe du monde des clubs ? Ou alors est-ce que ce sera un Championnat du monde des clubs entre les vainqueurs des différentes compétitions ? En ce qui me concerne, plus j'avance dans ma réflexion, plus je suis favorable à la première formule, pour des raisons d'intérêt sportif et de maîtrise du calendrier.

Espérez-vous une réforme de la règle 9 de World Rugby, sur la mise à disposition des internationaux, que la Ligue avait un temps contestée l'an dernier devant la Commission européenne ?
J'apprécierais un gentlemen agreement. Les réformes prévues sont mises en pause. Encore une fois, notre intérêt serait qu'un représentant des compétitions de clubs soit intégré à World Rugby de manière à participer à ces discussions pour trouver, ensemble, une solution. J'espère que les deux représentants de la Ligue à la FFR feront entendre leur voix dans ce domaine, et j'aimerais que ce soit la même chose avec World Rugby.

Après plusieurs années de bataille, Montpellier s'est acquitté d'une amende pour dépassement du salary cap (*). Souhaitez-vous donner plus de moyens pour contrôler ce système ? Êtes-vous favorables à une évolution de son format, par exemple avec l'instauration d'un marquee-player (joueur dont le salaire ne serait pas pris en compte dans le salary cap) ?
Ce sera l'une des questions qui sera débattue le plus rapidement possible au sein du comité directeur, avec des travaux préparatoires en commissions où participeront le plus possible de représentants des clubs. Si vous me demandez mon opinion, elle importe peu. Je suis partisan d'un salary cap mais j'aimerais aussi qu'il soit doublé par une charte de bonne conduite, les présidents s'engageant personnellement à respecter leur parole.

Vous vous êtes déclaré favorable au maintien du Top 14, mais au sein de votre comité directeur, certaines voix, comme celle de Didier Lacroix, pourraient pousser en faveur d'un Top 12. Restez-vous sur l'idée qu'une formule à 14 clubs est la meilleure ?
Quand j'étais président du Stade Toulousain, je défendais les intérêts de mon club en militant pour un Top 12, non pas parce que c'est un chiffre magique, mais parce qu'il me semblait que ça résolvait un certain nombre de problèmes, en particulier ceux liés aux doublons. Le temps a passé, je ne suis plus président de club et j'ai progressivement perçu les choses différemment : l'intérêt général doit primer par rapport aux intérêts particuliers, même si ces derniers sont légitimes et à prendre en compte. Lequel intérêt général consiste à maintenir le Top 14, même si certains clubs n'y sont pas favorables. D'autant plus que le Top 14 a été source de progrès et qu'il a trouvé sa vitesse de croisière. Même si c'est un système imparfait, dix clubs peuvent prétendre être champion de France en se qualifiant pour les barrages et les demi-finales (la lutte pour les barrages concernent souvent une dizaine de clubs, pour six places en phase finale). Et cette montée en puissance de certains clubs ainsi que l'éclosion des nouvelles générations de joueurs, on le doit à la structure même du Top 14 et aux formations effectuées en clubs.

« Il nous faut aller à la conquête de nouveaux publics, comme ça a toujours été le cas, en particulier vers un public encore plus mixte, encore plus familial, encore plus jeune »

 

 
 
 

Quid d'une Pro D2 à 18 clubs dès la saison prochaine ?
Alors là, ce sera un sujet à l'ordre du jour des prochains sinon du prochain comité directeur dans la mesure où des demandes en ce sens ont été faites. Il sera débattu collectivement et le comité directeur prendra une décision.

Avez-vous une crainte que le public revienne moins dans les stades qu'avant la pandémie ? Et comment inciterez-vous les spectateurs à revenir quand ce sera possible ?
Bien sûr qu'il y a une appréhension à ce que les spectateurs aient pu prendre de nouvelles habitudes, mais il y a une grande attente à l'idée de revenir au stade. Ce sera à nous, en particulier à la cellule "Développement et Innovations" que nous voulons mettre en place, de trouver des idées et des moyens d'accompagnement de façon à faire revenir le plus vite possible dans le cadre des décisions des pouvoirs publics le plus grand nombre de spectateurs. Les réflexions, les pistes, les mesures et les actions sont nombreuses. Il nous faut aussi aller à la conquête de nouveaux publics, comme ça a toujours été le cas, en particulier vers un public encore plus mixte, encore plus familial, encore plus jeune.

La LNR capte une grande partie de ses revenus durant la phase finale. Peut-on l'envisager avec une jauge de spectateurs ? Et à quelle hauteur pourrait-elle être ?
Tout va dépendre de l'évolution de la pandémie. Si, en mai, un déconfinement est annoncé, on peut imaginer la venue de spectateurs dans les stades. Tout le monde le souhaite. Reste que leur nombre sera déterminé par les pouvoirs publics. »

(*) Le club héraultais a payé trois millions d'euros à la LNR pour dépassement du plafond salarial, fixé à 11,3 millions d'euros

 

 



#116 Eria

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Posté 14 avril 2021 - 12:53

il y a peu midol titrait Bouscatel et sont gouvernement , ça veut tout dire....






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