Pour ma part :
1) Cyril Baille :
Même s'il n'a pas énormément joué en Top 14, Cyril a su tirer son épingle du jeu en exploitant les qualités qui font probablement de lui le meilleur gaucher du monde. Comme toujours, il a affiché sa solidité en mêlée, sa disponibilité dans le jeu et sa capacité à peser systématiquement dans ses matchs. A un poste où la concurrence est rude, je trouve qu'aucun autre joueur n'a eu de telles garanties de constance et d'efficacité. Priso a connu un démarrage tardif, Gros fait tout un petit peu moins bien...
2) Julien Marchand et Peato Mauvaka :
Il m'était difficile de trancher entre tous ces talents (Bourgarit, Barlot...) alors j'ai un peu choisi la facilité en sélectionnant la doublette toulousaine qui a concassé du monde cette saison. Quelque soit le titulaire ou le remplaçant, l'efficacité fut remarquable avec un savant dosage de leadership, de combat, de technique et de mobilité. On peut bien évidemment accorder une forte menton à Bourgarit et Barlot qui ont connu une saison de haut-vol, nouvelle illustration de l'incroyable concurrence à ce poste.
3) Uini Atonio :
A l'instar de Cyril Baille, Uini impose sa marque sur ses concurrents saison après saison. Ronan O'gara disait qu'il était passé du statut d'un joueur intéressant à celui d'un joueur impitoyable, et le rochelais ne lui a pas donné tord. Très fort en mêlée, excellent techniquement, mobile et surpuissant, le rochelais pèse énormément sur ses adversaires et crée de belles opportunités pour ses coéquipiers. Une saison exceptionnelle.
4) Tom Staniforth :
Il fut certainement un des joueurs les plus impressionnants du Top 14 cette saison, y compris hier où il a surnagé dans une équipe en grande difficulté. Plaqueur monstrueux, Tom est également un joueur particulièrement disponible en attaque où ses prises de balle créent de l'avancée pour son écurie. Mais le sieur saute également en touche et fait preuve d'une grande intelligence dans les phases de combat, ce qui est évidemment précieux dans un championnat aussi rude que le notre. Une saison exceptionnelle également.
5) Paul Willemse :
Le grand Paul ne cesse de progresser et de confirmer qu'il est fait pour ce championnat. Dans un registre similaire à celui de Staniforth, il plaque extrêmement fort et avec intensité tout en se proposant régulièrement balle en main. Toujours aussi impressionnant dans les phases statiques, il a réussi à accroitre sa mobilité et ses aptitudes en touche pour atteindre un fort rayon d'action.