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TOP 14 - 2022/2023


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39 réponses à ce sujet

#16 Arverne03

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Posté 27 août 2022 - 12:43

C'est pas fou mais oui, y'a possibilité moyennant un peu de marche. Faut juste pas essayer de se garer vers le stade.

Et se garer loin peut permettre d'éviter les bouchons apres le match.

 

Exact ! Très réaliste pour tous ceux qui n'habitent pas à proximité du stade !



#17 el landeno

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Posté 29 août 2022 - 19:26

Le baromètre des clubs de Top 14 après les matches amicaux À l'aube de début de la saison, les clubs de Top 14 ont connu des fortunes diverses lors de leurs matches de préparation respectifs.

 

Ils ont fait le plein

 

Certains clubs destinés à jouer le maintien ont fait le plein de confiance avant le début du championnat. C'est le cas de l'Aviron bayonnais et du CA Brive, tous deux vainqueurs de leurs deux rencontres de préparation. Après un premier succès face à Colomiers (33-12), les Basques se sont offert l'Union Bordeaux-Bègles (25-10), certes privée de nombreux internationaux, grâce à un alignement particulièrement inspiré, mais aussi à plusieurs de leurs recrues comme Camille Lopez, très propre dans son jeu au pied et efficace dans sa manière de faire jouer ses trois-quarts.

Dans la lignée de ce qu'ils ont montré depuis plusieurs saisons, les Brivistes ont, eux, pu s'appuyer sur une défense solidaire et un paquet d'avant puissant pour disposer successivement de Bristol (22-17) et du Racing 92 (20-15). Grand artisan de ses deux succès, avec notamment un essai contre les Anglais, la recrue Abraham Papali'i a déjà donné satisfaction.

Dernier club, avec également Pau (victoires 22-0 contre Biarritz et 33-20 contre Mont-de-Marsan) à avoir remporté ses deux rencontres amicales, le Stade français Paris (succès 56-15 contre Massy et 7-5 contre La Rochelle). Si Gonzalo Quesada a affirmé être toujours à la recherche d'un pilier de « haut niveau », les départs de Waisea et Laumape ont été numériquement compensés par l'arrivée de Ward et le retour de Delbouis, auteur de l'essai victorieux face aux Rochelais. L'entraîneur parisien s'est ainsi dit convaincu de la compatibilité de ses recrues avec l'identité qu'il souhaite donner à son équipe. Les Soldas roses pourront également compter sur l'expérience d'un Morgan Parra ou d'un Paul Gustard, chargé de la défense, pour mener leur barque et remédier à certains problèmes chroniques observés par le passé, dont la discipline fait partie.

Dans une moindre mesure, le Stade toulousain et Lyon ont réussi leur rentrée, en disposant respectivement de Toulon (31-21) et Montpellier (21-17, après avoir été mené 17-7 à la pause) pour ce qui constituait leur unique match avant la reprise du Top 14. Réalistes en première période, les Toulousains ont pu admirer les belles premières de Melvyn Jaminet, auteur d'un essai et de Pierre-Louis Barassi, impliqué sur deux réalisations dont celle de l'ex-Perpignanais.

Ils ont connu une présaison mitigée

 

Une semaine après une victoire éclatante contre Toulon (40-21), Clermont s'est incliné face à l'UBB au terme d'une opposition âprement disputée (14-17). Désireux de se rattraper de leur prestation face aux Bayonnais, les joueurs de Christophe Urios ont pilonné les Auvergnats dans leur moitié de terrain, franchissant la ligne à deux reprises pour s'imposer malgré plusieurs cartons jaunes récoltés. Alivereti Raka s'est, lui, particulièrement illustré, en inscrivant trois essais lors de ces deux rencontres.

Castres et le Racing 92 ont également remporté un seul de leurs deux rendez-vous. Défait par Montauban en ouverture (33-14), le CO a bien réagi en écrasant les Irlandais du Connacht avec pas moins de neuf essais, inscrits par Zeghdar, De Benedittis, Cocagi, Laveau, Séguret, Cope, Kornath, Larregain et Dumora (57-19). Les Franciliens ont, eux, disposé de Perpignan (28-14) avant de s'incliner de peu devant Brive (15-20). Un revers auquel s'est ajoutée la blessure du trois-quarts centre international Gaël Fickou, touché à la jambe droite et dont les examens seront à surveiller.

  Ils ne sont pas avancés

 

Quatre clubs ressortent de cette présaison sans la moindre victoire. Si les défaites de Montpellier contre Lyon et de La Rochelle face au Stade français n'ont pas vocation à inquiéter, Toulon et l'USAP auront davantage d'enseignements à tirer de leurs deux revers. Les Catalans ont notamment souffert face au dynamisme insufflé par les coéquipiers d'Henry Chavancy (14-28) et devront, entre autres, régler la mire en conquête d'ici la première journée, eux qui s'étaient déjà inclinés face à Montauban, pensionnaire de Pro D2, une semaine plus tôt (19-22).

Enfin, Toulon a vécu une préparation compliquée, encaissant pas moins de 71 points cumulés face à Clermont puis Toulouse. Incapables de profiter de leur supériorité numérique face à des Haut-Garonnais indisciplinés, les Varois ont réagi peu après la pause, avant d'à nouveau souffrir des brèches créées par les arrières toulousains en fin de match. Il faudra pour les hommes de Franck Azéma se montrer plus constants et surtout moins prévisibles dans le jeu, en démontrant leur capacité à alterner jeu au pied et à la main, comme réclamé par l'ancien technicien clermontois.



#18 el landeno

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Posté 31 août 2022 - 06:00

Top 14 : West, Plisson, Lopez, Carbonel, Hastoy... la valse des dix De nombreuses équipes de Top 14 ont changé d'ouvreur cet été. Pour chacun de ces numéros 10, aux dynamiques et profils différents, un nouveau challenge s'annonce.

« Quand tu as un nouveau numéro 10, ça change beaucoup de choses. » La semaine dernière, au moment d'évoquer l'impact que pourraient avoir les nombreux mouvements de l'intersaison rochelaise sur le jeu de son équipe, Ronan O'Gara a livré un constat qui sonne comme une évidence. Ancien ouvreur de l'équipe d'Irlande, le manager est bien placé pour savoir qu'un changement à ce poste n'a rien d'anodin. Son équipe en a perdu deux et récupéré un cet été. Un renouvellement partagé avec d'autres clubs. Montpellier, Toulon, Clermont, Bayonne ont aussi vu partir ou arriver un ou plusieurs ouvreurs.

 
 

Cette tendance générale ne tient pas au hasard, les numéros 10 du Top 14 se remplaçant en effet les uns les autres dans un mélange de jeu de chaises musicales et d'effet dominos. Si l'on ne trouve pas au coeur de ce ballet l'ouvreur titulaire de l'équipe de France (Romain Ntamack) ni son n° 2 (Matthieu Jalibert), plusieurs internationaux ou ex-internationaux tricolores sont concernés. Chacun tentera de s'affirmer ou de se relancer. De leur bonne adaptation dépendra en partie la réussite de leur nouvelle équipe. Et ce n'est pas Ronan O'Gara qui dira le contraire.

Louis Carbonel, déraciné

Découvrir Louis Carbonel (23 ans, 4 sélections) avec le maillot montpelliérain sur les épaules ces prochaines semaines va sans doute piquer les yeux des supporters toulonnais. L'international était l'enfant chéri du RCT, son départ a suscité regrets et incompréhension du côté de Mayol, où il a vécu une dernière année agitée. Malgré la mobilisation de fans varois, le joueur a rejoint Montpellier. Mais comment Carbonel digérera cet exil ? « Partir de chez soi, c'est toujours bénéfique, a-t-il assuré début août au Midi Libre. Tu es confronté à la vie sociale tout seul. Ça ne peut faire que du bien. »

 

L'ouvreur devra s'intégrer au jeu d'une équipe tout juste sacrée championne de France. Dans sa quête, il pourra compter sur la présence de deux joueurs avec lesquels il a été sacré champion du monde des moins de 20 ans il y a trois ans : Léo Coly et Arthur Vincent. Mais il devra composer avec une concurrence sérieuse. L'Italien Paolo Garbisi a montré toutes ses qualités lors de sa première saison dans l'Hérault et Pierre Foursans est un élément prometteur. « Ça ne peut que nous faire progresser, on va se tirer la bourre à trois », a estimé Carbonel.

Ihaia West, à l'épreuve du RCT

Il y a quelque chose de paradoxal à voir un joueur en quête de constance atterrir dans un club aussi bouillant. Après quatre saisons au Stade Rochelais, où il a connu des moments glorieux, à commencer par le titre de champion d'Europe au printemps dernier, mais aussi des grands ratés, comme ses deux finales de 2021 (Coupe d'Europe et Top 14), Ihaia West (30 ans) voit donc sa carrière rebondir du côté de Toulon.

Si ses qualités d'animateur sont unanimement reconnues, le Maori a trop souvent peiné face aux perches, où il a tourné à moins de 70 % de réussite en Championnat la saison dernière. Dans une équipe bien pourvue au poste de numéro 9 mais dépoilé à l'ouverture, où plusieurs éléments polyvalents devraient dépanner (Baptiste Serin, Jérémy Sinzelle, Mathieu Smaïli etc.), le Néo-Zélandais aura par ailleurs pour mission de diriger une ligne d'attaque de talent.

Antoine Hastoy, un cap à franchir

Quand l'une des valeurs montantes du Top 14 à l'ouverture vient renforcer l'équipe championne d'Europe, le résultat peut faire des étincelles. Auteur de deux saisons pleines à Pau, Antoine Hastoy (25 ans, 2 sélections) s'est décidé à quitter le club Béarnais, où il évoluait depuis plus d'une décennie, pour rejoindre une écurie d'un plus gros calibre. « Je n'ai connu que Pau dans ma carrière, je sentais que c'était le moment de grandir, de jouer le haut du tableau », a-t-il assuré cet été.

Les supporters rochelais attendent déjà beaucoup de leur nouvel ouvreur, de son style spectaculaire mais aussi de sa précision face aux perches, un exercice où Ihaia West et Jules Plisson ont souvent connu des défaillances ces deux dernières saisons. « C'est un joueur qui, avec un peu de coaching va être hyper intéressant, insiste Ronan O'Gara. Il a un bon instinct, il comprend vite, c'est un homme bien, ouvert, humble. »

Camille Lopez, le retour au pays

La charnière historique de l'ASM a quitté l'Auvergne cet été. Tandis que Morgan Parra s'en est allé au Stade Français, Camille Lopez est revenu au pays. À 33 ans, le Mauléonnais d'origine (28 sélections) a pris la direction de Bayonne, où il sera associé à Maxime Machenaud, qu'il avait côtoyé à Bordeaux et en équipe de France.

 

L'Aviron bayonnais pourra compter sur l'expérience de ce tandem pour tenter de se maintenir. « Camille s'est rendu l'intégration facile, estime le centre Peyo Muscarditz. C'est un mec de chez nous. Ça s'est fait naturellement, il n'a pas forcé les choses. Par son tempérament il est tourné vers les autres [...] Et il y a beaucoup de jeunes facilement à l'écoute dans cette équipe. »

Anthony Belleau et Jules Plisson, la relance clermontoise

Pour succéder à Camille Lopez, mais aussi à J. J. Hanrahan, dont l'expérience auvergnate n'a pas été concluante, l'ASM a parié sur deux revanchards. D'abord Anthony Belleau (26 ans). Sept ans après son arrivée à Toulon, où Louis Carbonel le devançait dans la hiérarchie, le joueur, sélectionné douze fois en équipe de France entre 2017 et 2019 et victime d'une rupture d'un ligament croisé en 2020, a décidé de relever le défi d'un Clermont en reconstruction. Plutôt convaincant durant la préparation, il sera en concurrence directe avec Jules Plisson (31 ans, 18 sélections).

En grande difficulté la saison dernière à La Rochelle (seulement 5 titularisations), l'ancien du Stade Français espère retrouver la confiance auprès de Jono Gibbes, qu'il avait côtoyé sur la côte Atlantique. L'animation offensive des Auvergnats pourrait néanmoins être en rodage en début de Championnat. « Forcément, les mecs ne se connaissent pas, donc ils n'ont pas encore trop d'automatismes, note Damian Penaud, l'ailier clermontois. Mais j'espère qu'au fur et à mesure de la saison on les trouvera pour être performants. »

 
 


#19 pims

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Posté 31 août 2022 - 09:06

La plateforme de streaming US Flosports (connais pas) vient d'obtenir les droits pour la diffusion de 450 matchs par an de TOP14, EPCR et URC entre 2022 et 2025
Les américains abonnés vont pouvoir apprécier notre magnifique championnat



#20 Parigot_Paris

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Posté 31 août 2022 - 09:09

Bon. Bon bon bon. :crying:

 

En attendant, on a adopté un nouvel hymne pour le SF ! :crying:

 

:music01: Mais non mais non, le Stade n'est pas mort ! Car il bande encore (bis) :music01:

 

Ooooooooh :crying:



#21 Arverne03

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Posté 31 août 2022 - 10:04

Bon. Bon bon bon. :crying:

 

En attendant, on a adopté un nouvel hymne pour le SF ! :crying:

 

:music01: Mais non mais non, le Stade n'est pas mort ! Car il bande encore (bis) :music01:

 

Ooooooooh :crying:

 

Ca me rappelle plutôt les clubs universitaires, tels que le PUC ou le CUC; etc.....et concernait surtout la jeunesse !   :P



#22 Parigot_Paris

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Posté 31 août 2022 - 10:06

 

C

Voui ? D ! :crying:



#23 el landeno

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Posté 01 septembre 2022 - 05:59

Une saison avec vue sur le Graal pour les internationaux français du Top 14 À un an d'une Coupe du monde à domicile dont ils figureront parmi les favoris, les internationaux français et ceux qui aspirent à le devenir auront du mal à traverser la saison sans garder l'échéance 2023 à l'esprit.

Ce n'est pas une saison comme les autres. Même pas une saison comme il en existe tous les quatre ans, à douze mois d'une Coupe du monde. Non, c'est beaucoup plus que cela. Il s'agit d'une saison qui précède effectivement une Coupe du monde, mais une Coupe du monde qui se jouera en France et dont les Bleus feront partie des grandissimes favoris, ce qui n'est arrivé qu'une seule fois dans l'histoire, en 2007.

 
 

Alors, bien sûr, tous les joueurs qui aspirent à en être auront l'événement dans un coin de leur tête tout au long de la saison. C'est logique et humain. Mais tous diront que c'est encore loin, que le plus important est de prendre les matches les uns après les autres, qu'une participation au grand raout de septembre-octobre 2023 dans l'Hexagone passera d'abord par de bonnes performances en club, ou que le risque de blessure n'est jamais aussi fort que lorsqu'on pense un peu trop, justement, à ne pas se blesser.

« Je craignais beaucoup ces saisons pré-Coupe du monde. J'avais peur que nos joueurs pensent un peu trop à l'équipe de France

René Bouscatel, président de la LNR et ancien président de Toulouse

 
 
 

Tout cela est vrai, évidemment, mais il arrive aussi un moment où l'inconscient prend le dessus, où la grandeur de l'échéance est telle qu'elle finit naturellement par dépasser tout ce qui précède. Il y a ces aspirants à la sélection qui, se sentant un peu justes dans la hiérarchie, chercheront peut-être à trop en faire sur le terrain pour taper dans l'oeil du sélectionneur, versant alors dans un individualisme contre-productif pour leur équipe.

Il y a ces internationaux confirmés, aussi, sûrs de faire partie de la liste, qui seront peut-être tentés de lever le pied au fil de la saison, pénalisant alors de la même manière leur formation. Le risque de déperdition est réel.

« Quand j'étais président du Stade Toulousain (1992-2017), je craignais beaucoup ces saisons pré-Coupe du monde, se souvient l'actuel président de la LNR, René BouscatelJ'avais peur que nos joueurs pensent un peu trop à l'équipe de France. Surtout parce que les managers de la sélection de l'époque leur prenaient la tête. Ils les captaient, les programmaient pour leurs rendez-vous internationaux. Même si les gars étaient attachés à leur club, ils étaient un peu pollués par tout ça. »

Aujourd'hui, une convention signée en bonne intelligence entre la LNR et la FFR (lire par ailleurs) permet de répondre aux besoins de l'une des parties sans trop nuire aux intérêts de l'autre. Et vice-versa. Mais dans un Top 14 toujours plus concurrentiel - avec dix équipes, au moins, capables de s'inviter en phase finale -, et dans une Coupe d'Europe encore plus relevée avec l'entrée en piste des provinces sud-africaines, les plus gros fournisseurs d'internationaux du Championnat devront quand même se prêter à de fameux numéros d'équilibristes pour sortir indemnes des périodes de vrais et faux doublons et garder leurs meilleurs joueurs sous pression quand sonnera l'heure des matches décisifs.

« C'est dur de dire à son manager qu'on a besoin de récupérer. On peut avoir l'impression de lâcher le groupe et les copains

Gabin Villière, ailier de Toulon et des Bleus

 
 
 

« Cela peut être compliqué de switcher entre club et sélection, admet l'ailier toulonnais Gabin Villière (12 sélections). Mais on le fait depuis plusieurs saisons. La différence, cette fois, c'est qu'il y aura en plus la Coupe du monde au bout. Ce sera donc encore plus long que d'habitude. » Un coup d'oeil sur le calendrier suffit à mesurer l'ampleur du probable surmenage.

Il n'y aura qu'une semaine de repos, par exemple, entre la finale du Top 14 le 17 juin au Stade de France et le début du premier stage de préparation des Bleus en Guyane le 25 juin. Une plage de récupération minimaliste qui poussera peut-être le sélectionneur Fabien Galthié et ses adjoints à s'envoler en Amérique du Sud sans leurs internationaux finalistes et demi-finalistes du Top 14. Histoire de ne pas trop tirer sur la corde.

« Les mois qui précèdent une Coupe du monde, la préoccupation de tout joueur susceptible d'être appelé est d'éviter la blessure, observe le troisième-ligne du Racing 92, Wenceslas Lauret (27 sélections), du haut de son expérience d'avant la Coupe du monde 2019, la seule à laquelle il a participé. Mais on n'évite pas une blessure, on la subit. Et le meilleur moyen de ne pas la subir est de se livrer sans calcul, d'être toujours à 100 % dans son match. »

Mais de combien de matches Lauret parle-t-il ? Serait-il vraiment raisonnable qu'un Antoine Dupont (40 sélections) ou qu'un Romain Ntamack (28 sélections) enchaîne plus 30 matches, voire même 25 de haut niveau dans la saison, toutes compétitions confondues ? Et s'ils se sentent un peu las au printemps, auront-ils l'audace d'aller quémander à leur manager un week-end d'oisiveté bienfaitrice pour recharger les batteries ?

« Le problème, c'est que c'est justement au printemps que tout se joue, souffle Villière. J'ai regardé le planning : il n'y aura pas vraiment de week-end libre jusqu'à fin juin. La récupération, ce sera donc le lundi (il sourit). Et puis c'est dur de dire à son manager qu'on a besoin de récupérer. On ne va pas se mentir, c'est même très dur car on peut avoir l'impression de lâcher le groupe et les copains. C'est là que la compétence des staffs est importante. Ils connaissent nos charges de travail. C'est eux qui doivent sentir quand on a besoin de couper un peu. » Pas simple, évidemment, quand se priver d'un joueur majeur dans les instants décisifs d'une saison revient souvent à se tirer une balle dans le pied...

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le Toulonnais Gabin Villière, pris au plaquage par deux défenseurs de l'UBB et partenaires en équipe de France, Maxime Lucu (à gauche) et Yoram Moefana. (N. Luttiau/L'Équipe)
 


#24 Le Lillois

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Posté 01 septembre 2022 - 09:58

Top 14. Favoris, outsiders, candidats au maintien : nos pronos pour la saison 2022-2023 | Actu Rugby

L ASM n est même pas citée. On ne fait plus parti du top 14 ?😂
https://actu.fr/spor...3_53487332.html

#25 RCV06

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Posté 01 septembre 2022 - 10:17

Top 14. Favoris, outsiders, candidats au maintien : nos pronos pour la saison 2022-2023 | Actu Rugby

L ASM n est même pas citée. On ne fait plus parti du top 14 ?
https://actu.fr/spor...3_53487332.html

On avance masqué ça va faire mal !



#26 RCV06

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Posté 01 septembre 2022 - 10:29

 

Actualité A la Une Rugby Top 14
Preview du Top14 : l’ASM doit retrouver de la régularité.
31 août 2022
Des perfomances à deux visages ont rythmé la saison passée des Auvergnats. Un recrutement et une nouvelle dynamique sont l’espoir d’une saison meilleure pour l’ASM. À l’heure de mettre sur papier les objectif de la saison à venir, les phases finales sont en ligne de mire.
Alivereti Raka entame sa huitième saison à Clermont (Photo : ASM rugby)
Une nouvelle charnière pour se refaire

Parmi les nouvelles recrues, deux ouvreurs font office de têtes d’affiches : Jules Plisson, en provenance de La Rochelle et Anthony Belleau en provenance de Toulon. A respectivement 30 ans et 26 ans, les deux joueurs viennent se relancer en Auvergne et cherchent du temps de jeu. Le club, lui, cherchait un remplaçant à la hauteur pour palier le départ de Camille Lopez, et former la paire avec Sébastien Bézy.

Si faire oublier la charnière Parra-Lopez semble compliqué, redonner une nouvelle dynamique à l’équipe sera le premier chantier auquel les deux demis d’ouverture au jeu bien à eux vont devoir s’atteler. Apporter leurs pierres à un édifice clermontois tangeant. Mais comment trouver la stabilité dans la concurrence ? Une réponse qu’il va falloir trouver pour harmoniser le tableau des victoires dès cette année.
Jules Plisson prendsses marques lors de la pré-saison (ASM Rugby)
Objectif top 6

Condamné aux portes des phases finales (7e) lors du dernier exercice, l’ASM n’a plus le droit à l’erreur cette saison, les places sont chères. La pression est conséquente pour le club auvergnat. Si les objectifs n’évoluent pas, Damian Penaud pourrait quitter le Puy-De-Dôme d’après ses déclarations dans les colonnes de Rugbyrama. L’enfant du club pointe le doigt sur le laxisme dans les performances, et l’irrégularité d’une équipe qui n’est plus invitée à la table des grands.

Avec 14 victoires pour 12 défaites la saison passée, le prorata est trop juste pour passer à l’étape supérieure. Cependant, compliqué d’envisager un club comme Clermont ne pas réagir après ce fragile bilan.

Améliorer la régularité sera la clé pour les hommes de Jono Gibbes, qui a déclaré : « Dès le premier jour (de la reprise), et sur la durée des 6 semaines, (les joueurs) ont mis beaucoup d’investissement à nous suivre. C’est un bon signal pour un coach. Tout le monde était prêt à travailler dur avec la constance que nous attendions. Nous savons bien que le premier vrai test sera samedi à Paris mais ce que je peux dire c’est qu’avec tout mon staff, nous n’avons pas beaucoup de regrets après cette préparation. »

Déçu du résultat de la saison passée, le manager clermontois espère mieux. (epc rugby)
L’équilibre d’un effectif

Après son titre de champion de France 2017, le club montferrendais a connu un arrêt brutal avec la fin d’une génération doré. En reconstruction depuis lors, l’avenir proche pourrait être davantage radieux pour les Jaune et Bleu.

En effet, les jeunes du centre de formation prennent leurs marques dans le groupe et pourraient incarner une forme de renouveau, à l’image du capitaine Bleuet Kilian Tixeront en troisième ligne. Bien entourés par les tauliers, l’ASM trouverait son équilibre dans la balance de l’ancienneté et l’intégration des jeunes qui arrivent d’année en année à tenir le rang du Top14.

En plus de sa nouvelle charnière, Jono Gibbes pourra compter sur le jeune prodige espagnol de 22 ans, Samuel Ezeala, également très attendu après sa longue blessure l’an dernier, Bautista Delgui en provenance de Perpignan dès son retour de Rugby Championship ainsi qu’Alex Newsome, nouvelle recrue venue tout droit d’Australie pour dynamiser les lignes arrières.



#27 RCV06

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Posté 01 septembre 2022 - 10:40

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#28 Arverne03

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Posté 01 septembre 2022 - 10:42

 

Actualité A la Une Rugby Top 14
Preview du Top14 : l’ASM doit retrouver de la régularité.
31 août 2022
Des perfomances à deux visages ont rythmé la saison passée des Auvergnats. Un recrutement et une nouvelle dynamique sont l’espoir d’une saison meilleure pour l’ASM. À l’heure de mettre sur papier les objectif de la saison à venir, les phases finales sont en ligne de mire.
Alivereti Raka entame sa huitième saison à Clermont (Photo : ASM rugby)
Une nouvelle charnière pour se refaire

Parmi les nouvelles recrues, deux ouvreurs font office de têtes d’affiches : Jules Plisson, en provenance de La Rochelle et Anthony Belleau en provenance de Toulon. A respectivement 30 ans et 26 ans, les deux joueurs viennent se relancer en Auvergne et cherchent du temps de jeu. Le club, lui, cherchait un remplaçant à la hauteur pour palier le départ de Camille Lopez, et former la paire avec Sébastien Bézy.

Si faire oublier la charnière Parra-Lopez semble compliqué, redonner une nouvelle dynamique à l’équipe sera le premier chantier auquel les deux demis d’ouverture au jeu bien à eux vont devoir s’atteler. Apporter leurs pierres à un édifice clermontois tangeant. Mais comment trouver la stabilité dans la concurrence ? Une réponse qu’il va falloir trouver pour harmoniser le tableau des victoires dès cette année.
Jules Plisson prendsses marques lors de la pré-saison (ASM Rugby)
Objectif top 6

Condamné aux portes des phases finales (7e) lors du dernier exercice, l’ASM n’a plus le droit à l’erreur cette saison, les places sont chères. La pression est conséquente pour le club auvergnat. Si les objectifs n’évoluent pas, Damian Penaud pourrait quitter le Puy-De-Dôme d’après ses déclarations dans les colonnes de Rugbyrama. L’enfant du club pointe le doigt sur le laxisme dans les performances, et l’irrégularité d’une équipe qui n’est plus invitée à la table des grands.

Avec 14 victoires pour 12 défaites la saison passée, le prorata est trop juste pour passer à l’étape supérieure. Cependant, compliqué d’envisager un club comme Clermont ne pas réagir après ce fragile bilan.

Améliorer la régularité sera la clé pour les hommes de Jono Gibbes, qui a déclaré : « Dès le premier jour (de la reprise), et sur la durée des 6 semaines, (les joueurs) ont mis beaucoup d’investissement à nous suivre. C’est un bon signal pour un coach. Tout le monde était prêt à travailler dur avec la constance que nous attendions. Nous savons bien que le premier vrai test sera samedi à Paris mais ce que je peux dire c’est qu’avec tout mon staff, nous n’avons pas beaucoup de regrets après cette préparation. »

Déçu du résultat de la saison passée, le manager clermontois espère mieux. (epc rugby)
L’équilibre d’un effectif

Après son titre de champion de France 2017, le club montferrendais a connu un arrêt brutal avec la fin d’une génération doré. En reconstruction depuis lors, l’avenir proche pourrait être davantage radieux pour les Jaune et Bleu.

En effet, les jeunes du centre de formation prennent leurs marques dans le groupe et pourraient incarner une forme de renouveau, à l’image du capitaine Bleuet Kilian Tixeront en troisième ligne. Bien entourés par les tauliers, l’ASM trouverait son équilibre dans la balance de l’ancienneté et l’intégration des jeunes qui arrivent d’année en année à tenir le rang du Top14.

En plus de sa nouvelle charnière, Jono Gibbes pourra compter sur le jeune prodige espagnol de 22 ans, Samuel Ezeala, également très attendu après sa longue blessure l’an dernier, Bautista Delgui en provenance de Perpignan dès son retour de Rugby Championship ainsi qu’Alex Newsome, nouvelle recrue venue tout droit d’Australie pour dynamiser les lignes arrières.

 

Excellente analyse. On attend avec impatience que les résultats soient au rendez-vous.



#29 Myril

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Posté 01 septembre 2022 - 12:55

photo_officielle_top_14_saison_2022-2023

 

Outre le fait que Penaud se fasse littéralement piétiner par Villière, je trouve le clin d'oeil à lu fusion SF / Racing assez savoureuse...


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Posté 01 septembre 2022 - 12:57

J'aime pas voir Macalou (Hou !) fricoter avec Lauret. D'ailleurs je prononce Lahourette dans le cadre de mon travail de sape anti-Racigne. :arme:






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