5ème journée
Samedi 1er octobre
Bordeaux 15 - 10 Paris
Brive 25 - 22 Bayonne
Clermont 43 - 20 Lyon
Pau 17 - 34 Toulon
Perpignan 14 - 10 Castres
La Rochelle 24 - 19 Racing
Dimanche 2 octobre
Montpellier 17 - 19 Toulouse
Multiplex Top 14 - Saison 2022/2023 : 5ème journée
#1
Posté 26 septembre 2022 - 19:50
- epo03, exilé-sud-ouest, marco43 et 5 autres aiment ceci
#2
Posté 26 septembre 2022 - 19:53
Merci TINTIN !
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#3
Posté 26 septembre 2022 - 20:57
Je réitère mon magnifique pronostic de la journée précédente avec 7 victoires à domicile.
Epicétou again !
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#4
Posté 26 septembre 2022 - 21:09
Après la perf de hier pas de connerie contre les Lyonnais.
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#5
Posté 26 septembre 2022 - 21:15
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#6
Posté 27 septembre 2022 - 08:18
Comme d'hab merci TiNTiN. On reste sérieux et on enchaine....
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#7
Posté 27 septembre 2022 - 10:51
Merci Tintin !
Je réitère mon magnifique pronostic de la journée précédente avec 7 victoires à domicile.
Epicétou again !
Et le Racigne92 dernier
#8
Posté 27 septembre 2022 - 11:04
Merci TiNTiN !
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#9
Posté 27 septembre 2022 - 11:16
Merci m'ssieur TiNTiN !
Les Cistes chez eux..... Boudiou, c'est pas de la tarte, va falloir se les faire. Un gros morceau du top 14 cette année
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#10
Posté 27 septembre 2022 - 16:25
Alors là, pas d'hésitation : que des victoires à domicile !
#11
Posté 28 septembre 2022 - 08:47
Toujours difficile de gagner 2 matchs de suite à la maison.
#12
Posté 30 septembre 2022 - 06:11
À toi, à moi. Depuis le début de saison, la responsabilité du but a été échangée à plusieurs reprises entre Matthieu Jalibert et Maxime Lucu, respectivement ouvreur et demi de mêlée de l'UBB. Avec réussite contre Castres (33-12, 3e j.), moins contre Toulouse (25-26, 1re j.). Buteur désigné par le staff bordelais, l'ouvreur du quinze de France peut compter sur un numéro 2 fiable et efficace. Au moment de trancher sur l'identité de leur numéro 1, les clubs français présentent des philosophies différentes. Certains désignent un joueur pour toute la saison, d'autres préfèrent compter sur leur profondeur d'effectif pour pallier une éventuelle blessure ou passage à vide de leur buteur attitré.
Les nouveaux venus, tout aussi talentueux soient-ils devant les perches, sont protégés au nom de « l'intégration ». Morgan Parra, et sa série de 48 coups de pied réussis à l'automne dernier, ou Léo Coly, meilleur réalisateur de Pro D2, sont tous les deux devenus des doublures titulaires avec le Stade Français et Montpellier. Autre cas majeur, l'arrivée du buteur du quinze de France Melvyn Jaminet au Stade Toulousain, où Thomas Ramos à la charge du but depuis plusieurs saisons, pourrait susciter quelques crispations.
Au sein des clubs de Top 14, les méthodes diffèrent pour établir une hiérarchie. « Il y a un côté historique et naturel au sein du club, commence Jonathan Wisniewski, ancien ouvreur du Racing 92. Les joueurs peuvent aussi choisir entre eux. Et la troisième solution, ce sont les coachs qui imposent. Mais à titre personnel, ça créait souvent de la frustration et ce n'était jamais très bon pour le collectif. »
À Montpellier, c'est la statistique face aux perches qui prime, puis l'expérience. Et chaque semaine, Bruce Reihana (entraîneur en charge du jeu au pied) organise un petit concours avant de donner le nom du buteur. Au sein d'une pléiade de bons buteurs - Paolo Garbisi, Louis Foursans, Anthony Bouthier -, le demi de mêlée Léo Coly (305 points en Pro D2 la saison passée) est le numéro 2 derrière Louis Carbonel.
« Le choix s'est fait naturellement, précise Coly. Ça faisait rigoler Jean-Baptiste Élissalde au début de la saison : "Comment allez-vous faire quand vous serez tous les deux sur le terrain ?" On s'était dit qu'on ferait chifoumi avant le match ! » À l'instar de Maxime Lucu lors son arrivée à l'UBB, Coly a été déchargé de la pression du tir au but pour se concentrer sur son intégration et découvrir les nouveaux systèmes.
D'autres clubs, comme La Rochelle, font le choix de s'appuyer sur un numéro1 intouchable. « Ronan O'Gara (manager du Stade Rochelais) a retranscrit ce qu'il a vécu en tant que buteur, estime Titou Lamaison, ancien ouvreur de Brive. C'était le numéro 1 de l'Irlande et point barre ! Il a essayé de donner sa confiance en son buteur Ihaia West, mais il y a d'autres joueurs qui auraient pu prendre le but comme (Jérémy) Sinzelle. Il a pris le parti de lui donner sa confiance et de l'encourager, c'est un style de management. »« Si le numéro 2 est légèrement en dessous, il n'aura jamais sa chance ? », s'interroge Romain Teulet, ancien artilleur de Castres et chargé du jeu au pied du club tarnais. « C'est bien pour la confiance d'un buteur, même quand il est en difficulté. Mais l'autre, on lui dit quoi ? Tu ne buteras jamais même si le numéro1 est moins bien ? »
Placées dans le rôle du joker de luxe, les doublures continuent leur routine en jonglant avec leurs places de titulaire. « Max (Maxime Lucu) ne va pas négliger l'exercice parce qu'il n'est pas certain de taper le week-end, assure Frédéric Charrier, l'entraîneur adjoint de Bordeaux-Bègles. C'est une routine qui fait partie de la préparation d'un joueur de haut niveau. »
Le cumul des matches pousse les staffs à anticiper d'éventuelles blessures. « Les saisons ne se font plus à 22 garçons, affirme Teulet. On a besoin de tout le monde. Comme il y a un capitaine et son vice-capitaine, il y a celui qui sera buteur quand il sera sur le terrain et un autre prêt à le remplacer en cas d'échec. Ce n'est pas parce qu'on ne donne pas la responsabilité de numéro 1 au numéro 2 qu'on ne lui fait pas confiance ! »« On est sur des sportifs de haut niveau où il y a beaucoup d'ego, poursuit Wisniewski. C'est quelque chose qui fait marcher le sportif, et maintenant il est nécessaire de bien le gérer. Il ne faut pas qu'il soit éteint au moment où on lui rendrait cette responsabilité. »
Et en cas d'échecs répétés, l'écho médiatique et les réseaux sociaux peuvent servir d'accélérateur. « Le phénomène des réseaux sociaux n'existait pas avant, souffle Lamaison. Quand le gars ratait son tir au but le dimanche, on n'en parlait pas toute la semaine. Aujourd'hui, c'est relayé par ces plates-formes et par la médiatisation. Ça doit être très déstabilisant, sachant qu'il y a toujours cette recherche de confiance. »
Au cours de la seule phase de jeu où le sport collectif se transforme en sport individuel, les ressources mentales prévalent autant que les qualités techniques. Supporter la concurrence est un prérequis. « Dans le cas de Toulouse avec (Thomas) Ramos et (Melvyn) Jaminet, bien sûr que ça peut être déstabilisant, poursuit Wisniewski. Il faut être capable d'accepter la pression, et c'est là où on voit les joueurs costauds. L'historique a été respecté avec Jaminet qui a pris les buts très longue distance, et Ramos qui est resté le buteur no 1. C'est une bonne entente à trouver dans l'intérêt de l'équipe. Ce sont des sujets qui peuvent amener de la tension et du stress entre les joueurs. »
La clarté des rôles, elle, permet à un buteur d'exceller dans son rôle. « Je pense que c'est important de définir un buteur fixe, comme Christophe Urios l'a fait avec (Benjamin) Urdapilleta à Castres ou Matthieu Jalibert à Bordeaux », estime Teulet. « Quand un joueur vous fait gagner tous les week-ends, c'est dur de lui enlever cette responsabilité parce qu'un autre arrive, souligne Wisniewski. Quand c'est le cas et que le but lui est enlevé, le joueur peut retourner frustré sur le terrain et avec une certaine colère. »
En revanche, pas question d'être déstabilisé par la concurrence. « C'est du très haut niveau, il n'est pas question d'état d'âme, martèle Teulet. Celui qui en a n'est pas fait pour le haut niveau. L'ego doit être mis de côté pour le rendement de l'équipe. On est obligé de se remettre en question et d'avoir un gros niveau d'exigence. » Quitte à avoir un impact sur le joueur en pleine rencontre ? « Quand tu poses le ballon, évidemment que ça te trotte dans un coin de ta tête de te dire : "Je bute mais si je rate, il y a l'autre derrière", reprend Wisniewski. Ça reste une pression forte, mais quand tu acceptes de l'endosser, ça te rend encore meilleur et te permet de mieux aborder cet aspect-là. »
Plusieurs facteurs peuvent mener au déclassement d'un numéro 1 : la fatigue, une contre-performance, ou une volonté du staff de remettre le numéro 2 dans le grand bain. La demande peut venir du buteur lui-même. « Matthieu (Jalibert) a été en difficulté sur le plan musculaire en fin de saison dernière, raconte Charrier. Il ne pouvait pas travailler de manière régulière son tir au but. C'est pour ça que Max Lucu a pris le relais, à la demande de Matthieu. Ce n'est pas possible pour un entraîneur de lui dire : "Arrête de buter". » L'abondance de buteurs sur différents postes est une force pour plusieurs clubs, dont le MHR.
« Louis Carbonel a pris la responsabilité, aucun souci, mais on a des scénarios où je peux prendre le relais si Louis est moins bien ou blessé, glisse Léo Coly. On cale tout ça avec Bruce (Reihana), on sait qu'on peut intervertir. » Mais les ego des joueurs nécessitent parfois des explications de la part des entraîneurs, forcés de faire du management. « Sur le haut niveau, ça me dérange de voir des garçons ne pas accepter cette hiérarchie et de ne pas être lucides sur leur niveau de performance », regrette Teulet.
Autre écueil pointé du doigt par le meilleur buteur de l'histoire du Top 14, le manque de fiabilité de certains buteurs. « Il y a le bon buteur et le buteur-né. On ne devient pas buteur parce qu'on l'a décidé du jour au lendemain ! Pour moi, Carbonel est un buteur-né. Ça se sent. Lucu et Urdapilleta aussi. Ce sont des mecs qui répondent toujours présents et qui ne pensent qu'à ça. Je vois que Jalibert est numéro 1, mais je vois surtout que Lucu est très performant dès qu'il tape. »
Souvent, les cohabitations se déroulent en bonne intelligence. Jean-Baptiste Élissalde avait l'habitude de « se partager les matches avec Fred Michalak » au Stade Toulousain et a le souvenir d'une cohabitation apaisée avec Lionel Beauxis en équipe de France, notamment « en quarts de finale de Coupe du monde, face à la Nouvelle-Zélande (2007, 20-18), où c'est Lionel qui a pris le but avant que je ne finisse ». Titou Lamaison se souvient de la Coupe du monde, où Richard Dourthe avait délaissé le but pour se concentrer sur sa défense. « Il n'y avait pas un gars qui était meilleur que l'autre », assure l'ancien ouvreur briviste.
Si les cohabitations se passent bien, comme Maxime Lucu et Matthieu Jalibert ont pu le montrer contre Toulouse (25-26, 1re j.) où ils se sont échangé le but, certains buteurs ont besoin de cette responsabilité pour s'exprimer. « Par le passé, lorsque le but a été enlevé à Benjamin Urdapilleta à Castres, il avait été très frustré ! Pour lui, ça faisait partie intégrante de son jeu et il en avait besoin pour sa préparation. Il a récupéré son statut quand ils ont compris qu'il marquait tous les points de l'équipe, surtout dans les moments importants, se marre Charrier.
Déjà à Oyonnax, il avait réclamé le but dès son arrivée. Je lui avais dit : "Écoute, tu es nouveau, on ne connaît pas tes qualités de buteur donc concentre-toi sur la conduite du jeu". On a passé six mois comme ça, puis Benjamin a pris une fois le but et il ne l'a plus jamais lâché ! Quand Julien Audy a vu qu'Urdapilleta mettait tous les points de l'équipe, il lui a dit de continuer. Ce sont les buteurs qui se régulent. » Léo Coly, lui, s'arme de patience. « L'exercice me manque forcément mais il y a de très bons buteurs à Montpellier. Chacun aura sa chance et il faudra la saisir. »
- zone et beu aime ceci
#13
Posté 01 octobre 2022 - 09:15
- marco43 et ELSAZOAM aiment ceci
#14
Posté 01 octobre 2022 - 09:47
Notez bien que le pôôôvre Stade Français a les honneurs de Canal plus ! Nous serons fessés en public, aux yeux de tous ! Oooooh !
Fais appel au comité du Salut public...
#15
Posté 01 octobre 2022 - 11:13
Notez bien que le pôôôvre Stade Français a les honneurs de Canal plus ! Nous serons fessés en public, aux yeux de tous ! Oooooh !
tu les aimes bien les fessées mon parigounet
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