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Posté 11 mars 2005 - 15:34

Du baby au papy...
10/03/2005Par SYLVAIN LABBE
De Sports.frEntre Fabien Pelous, appelé à entrer face à l'Irlande à l'occasion de la 4e journée du Tournoi des Six nations dans le cercle très fermé des "centurions" (*), et un Benoît baby, qui, à Dublin, honorera sa première cape chez les Bleus, le XV de France affichera samedi à Lansdowne Road le visage d'une équipe en pleine restructuration. Pour Fabien Pelous, capitaine pour la 32e fois des Tricolores, cette centième résonnera avant tout comme le symbole d'une longévité exceptionnelle. Retour en quatre grandes dates sur le parcours hors du commun du grand timonier des Bleus.

17 octobre 1995: L'entrée dans la carrière
Coupe latine - France-Roumanie, à San Miguel de Tucuman (ARG): 52-8



Les grands débuts dans la carrière au côté d'Olivier Merle.
"Le souvenir reste vague. Ça fait si longtemps... Dix ans en fait. La première cape, la remise des maillots, le premier hymne, c'est quelque chose. Ça vous marque. On jouait les Roumains, en Argentine, à l'occasion de la première édition de la Coupe latine. Je me rappelle d'un stade champêtre, à mes côtés, en deuxième ligne, j'étais associé à Olivier Merle, la « Merluche » comme on l'appelait à l'époque. Première sélection et premier essai: je me suis calmé depuis... Sur le coup, Philippe Carbonneau joue rapidement une pénalité à la main et moi, j'arrive lancé. Rien d'exceptionnel, la ligne était à dix mètres. Plus que cet essai ou le match en lui-même, c'est en fait la symbolique de cette première fois sous le maillot de l'équipe de France qui m'a marqué. Pouvoir porter ce maillot, cela signifiait beaucoup."

11 novembre 1995: Le rêve face au mythe
Test-match – France-Nelle-Zélande, à Toulouse: 22-15

"Ce jour-là, j'honore seulement ma troisième sélection au sortir de la Coupe latine. Tous les paramètres sont réunis à l'occasion de ce match. Il y a tout... Je débute à peine dans la carrière internationale et je commence par ce qui se fait sans doute de mieux. Imaginez, les All-Blacks, l'équipe mythique par excellence, Lomu et les autres arrivent à Toulouse après la Coupe du monde en Afrique du Sud où ils n'ont échoué qu'en finale sur les Boks. Et là devant ma famille, pour ma première sélection en France, on bat les Néo-Zélandais avec trois essais à la clé. Un souvenir inoubliable d'autant que ce succès intervenait dans le contexte d'une équipe de France en pleine reconstruction. J'aurais pu en rester là, disons qu'ensuite j'ai persévéré..."

30 octobre 1999: L'apogée d'une génération
Coupe du monde ½ finale – France-Nelle-Zélande, à Twickenham (ANG): 43-31



L'inoubliable demi-finale de 1999 face aux Blacks: un moment d'exception!
"Plus qu'une simple satisfaction personnelle, je garde de ce match et de cette épopée le souvenir d'une génération parvenue durant cette Coupe du monde et, ce jour-là en particulier, à son apogée. Cette équipe, dont la plupart était né entre 1971 et 1975 avec Raphaël Ibanez, Richard Dourthe, Thomas Castaignède, Olivier Magne..., a su réaliser quelque chose d'exceptionnel, hors du commun. Parce qu'à la lecture des statistiques de l'époque, l'hémisphère sud était clairement en avance sur l'hémisphère nord. Alors parvenir à dominer de la sorte les All-Blacks, que tout le monde donnait archi-favoris face à l'équipe de France, et atteindre cette finale de Coupe du monde, ça représentait une performance de très haut niveau."

12 mars 2005: Une centième parmi tant d'autres
Tournoi des Six nations – Irlande-France: ?



Capitaine du XV de France, Pelous ne veut pas de passe-droits.
"Il n'y aura pas d'émotions particulières, en ce qui me concerne, samedi. On me parle beaucoup de cette centième à vivre à Dublin, dans ce Lansdowne Road qui reste un des derniers vieux stades du Tournoi et où j'ai plutôt de bons souvenirs avec quelques victoires face à l'Irlande tout d'abord et puis la victoire en Coupe d'Europe avec Toulouse. Mais globalement, je ne suis pas trop sensible à tout ça... Ce match, je l'ai préparé comme tous les autres. Bien sûr, j'ai eu affaire à beaucoup plus de journalistes qu'à l'habitude tout au long de la semaine mais je ne vais pas changer foncièrement. Le Pelous de cette centième sera le même que celui de la 98e ou de la 99e. Disons que je comprends que cette centième cape retienne à ce point l'attention du fait de la symbolique en termes de longévité, de ma capacité à m'adapter tout au long de ces années, du rugby amateur au rugby professionnel.

Avec le recul, je me dis que toutes les étapes ont été importantes, les bons comme les mauvais souvenirs. J'aurais sans doute préféré, un peu de manière utopique, que chacune de ces sélections se solde par une victoire et pourtant, même les plus petites défaites m'ont marqué. Aujourd'hui, j'ai sans doute plus de mal qu'avant mais je pense toujours tenir ma place au niveau des statistiques. Je n'ai pas de doutes quant à mon niveau..."

(*) Samedi, à Lansdowne Road, Pelous intégrera le club des joueurs internationaux à cent sélections ou plus. Ils sont quatre à avoir déjà atteint ce chiffre mythique: David Campese (Australie), 101 sélections dont 1 fois comme remplaçant ; George Gregan (Australie), 106 sélections dont 2 fois comme remplaçant (encore en activité) ; Philippe Sella (France), 111 sélections dont 1 fois comme remplaçant ; Jason Leonard (Angleterre), 114 sélections dont 15 fois comme remplaçant.




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