Une maison close de Wollishofen, une banlieue de Zurich, va être mise aux enchères, pour cause d'insolvabilité de son propriétaire, a annoncé jeudi le journal suisse Tages Anzeiger.
L'établissement, appelé "Petite Fleur", avait ouvert ses portes en 1998, et était considéré à l'époque comme le première maison close légale en Suisse.
C'est la banque Credit Suisse Group qui est à l'origine des poursuites, car le propriétaire de la maison, un restaurateur local, lui doit plus de 3,6 millions de francs suisses.
Le propriétaire n'exploite pas lui-même l'établissement, qui abrite une trentaine de prostituées originaires du monde entier, payant chaque jour 200 FS (130 euros) pour leur chambre.
Mercredi, huit personnes se sont présentées pour visiter l'établissement, qui sera vendu aux enchères le 12 avril.
La maison est évaluée à 1,8 million FS, un montant que seraient prêts à payer les exploitants de l'établissement.
Actuellement, ils versent un loyer mensuel de 27.000 FS (17.000 euros) au propriétaire poursuivi, et ont effectué des travaux évalués à 2 millions FS.
La maison est exploitée par un Zurichois et 3 Allemands, qui bénéficient d'un bail courant jusqu'en 2011.
Un colis qui vibrait et produisait des bruits étranges a suscité l'émoi à la poste de Chemnitz en Alemagne, mais la bombe présumée était en réalité une poupée gonflable érotique.
"C'est une postière qui nous a alertés, après avoir constaté que le colis vibrait et produisait des bruits étranges. Elle a pensé qu'il pourrait s'agir d'un objet dangereux, et même d'une bombe", a expliqué un porte-parole de la police de Chemnitz, ville de l'est de l'Allemagne.
Sur place, les policiers ont constaté que le colis suspect mentionnait un expéditeur, lequel a été en peu de temps localisé, cherché à son domicile par des policiers et confronté à l'objet du délit. "Il a alors ouvert le paquet et, d'une main experte, il a ôté les batteries de la poupée", a ajouté le porte-parole. L'excitation est aussitôt retombée, a-t-il souligné.
De taille humaine mais soigneusement pliée dans son colis, la poupée n'avait pas satisfait son propriétaire qui voulait la retourner par la poste au magasin en raison d'un défaut de fabrication, a expliqué le porte-parole. Au final, l'affaire s'est "surtout révélée embarrassante pour l'expéditeur", a-t-il conclu.
ces allemands -innocent-