Montferrand 35 Bourgoin 16
20 points de Merceron |
A Lyon (stade Gerland et sur Canal Plus), samedi 27 février
1999, 16h30 |
A.S.Montferrand bat C.S Bourgoin-Jallieu par 35 à 16 (mi-temps:
13-9) |
Points pour Montferrand: 3E de pénalisation (8é),
Marlu (53é), Larrue (85é); 1T (8é) et 6 P (4é,
21é, 42é, 50é, 61é, 68é) de Merceron. |
Points pour Bourgoin: 1E de Mc Laren (63é); 1T, 2P (23é,
41é de la première mi-temps), et un DG (4é) de Boyet. |
Arbitres : M Dumé assisté de MM. Jutge et Thomas (tous
trois de France). |
Cartons jaunes : Magellan et Ménieu (51é); Lecomte et
Nallet (78é). |
Spectateurs: 31 199 (dont 6 000 invités) |
Beau temps doux, pelouse souple, vent du Sud en diagonale pour Montferrand
puis pour Bourgoin. |
Absents. A Bourgoin Glas, Chazalet, Balue, Leflamand; à Montferrand
: Nicol, Merle, Marsh, Ladouce, Gabin. |
Remplacements temporaires: Ribeyrolles par Morante (27é-30é
et 73é-75é) |
Blessés: Ribeyrolles (4 points de suture à la racine
du nez), Tuni (cuisse), Castaignède (béquille à la
cuisse droite). |
BOURGOIN: Geany; Giolitti, Mc Laren, Tuni (Péclier, 42
é), Saunier; (o) Boyet, (m) Galon; Nallet, Raschi (cap), Tordo;
Daudé (Studer, 66é), Cécillon; Peyron (Magellan, 50é),
Martin-Culet, Milloud. |
MONTFERRAND: Nadau; Marlu, Ribeyrolles (cap), Azéma,
Bory; (o) Merceron, (m) Casteignède (Larrue, 71é); Lhermet
(Allison, 79é), Lecomte, Costes; Sarraute (Guntert, 79é),
Barrier; Heyer, Azam, Ménieu. |
|
Le haut de la page |
Résume:
|
Aidés par le vent en première mi-temps, les Montferrandais,
qui prirent très vite l'ascendant en mêlées fermées,
utilisèrent le jeu dans l'axe et au pied pour investir le camp berjallien
et provoquer des fautes "rentabilisées" par la botte précise
de Merceron ... et un essai de pénalisation fort justement accordé
par M.Dumé pour une obstruction de Geany sur Azéma qui venait
de contrer un dégagement de Mc Laren.
Mais les berjalliens, sur le même tempo (mauls pénétrants,
jeu au pied, pressing), ne laissaient pas échapper le match, marquant
trois fois par Boyet (13-9) à la mi-temps.
C'est alors que le patient travail de sape du pack montferrandais portait
ses fruits avant l'heure de jeu: trois pénalités supplémentaires
de Merceron et surtout le magnifique essai de Marlu relayant son demi de
mêlée Castaignéde qui avait percé après
mêlée dans le fermé mettaient définitivement
l'ASM à l'abri (27-9).
Un joli sursaut d'orgueil permettra aux Berjalliens de ramener le score
à de plus justes proportions grâce à un superbe essai
consécutif à une belle sauté de Péclier pour
Geany en position d'ailier qui recentra à la main pour Mc Laren.
Ce fut à peu près le seul mouvement collectif réussi
par ces Berjalliens, qui tentèrent pourtant beaucoup, mais manquèrent
par trop de fraîcheur physique (et quelque fois de maîtrise
individuelle...) pour déborder une excellente défense Montferrandaise,
y compris pendant les cinq minutes passées en vain près de
la ligne (74é-78é).
Et le remplaçant de Castaignède, Larrue, n'eut plus qu'a
s'échapper à son tour dans le fermé, en toute fin
de match, pour parachever une victoire aussi méritée pour
les Montferrandais que sévère pour les Berjalliens.
Jacques SOUQUET (Midi Olympique)
|
Le haut de la page. |
Jean-Marc Lhermet et Fabrice Ribeyrolles, l'ex et le nouveau capitaine
brandissent le premier trophée européen
de l'histoire de l'ASM qui n'avait rien gagné depuis le Du-Manoir
1986. Adroite, Lapasset, Casteignède et Morante
(Photo Bernard Garcia).
|
Le haut de la page. |
Un Bouclier, pas le Brennus...
Au terme d'une finale qui ne restera pas dans les annales,
l'ASM a, enfin remporté le premier titre majeur de son histoire.
Un bouclier en argent, loin de rappeler le Brennus, mais qui vaut, a priori,
un billet pour l'Europe de demain et offre la preuve que Montferrand est
en train de gagner son pari. Les Berjalliens ont perdu leur troisième
finale consécutive et peut-être beaucoup plus...
A près Bourgoin (97) et Colomiers (98), l'AS Monterrand a remporté
la troisième édition de la Coupe d'Europe bis, hier Conférence
européenne, aujourd'hui Bouclier, dont on ne connaît toujours
pas l'avenir malgré une énième réunion de l'ERC
et un comité directeur de la FFR.
On sait seulement et c'est déjà beaucoup pour les Auvergnats,
qu'ils seront, grâce à ce succès, invités à
participer à la prochaine Coupe d'Europe. La décision de
l'ERC, prise en début de saison, a, ainsi, été respectée
avec l'aval de la Ligue et de Bernard Lapasset.
Mais, au-delà de ce point du règlement et d'une finale
qui ne restera pas dans les annales, c'est surtout la victoire de l'ASM
qui interpelle en offrant à ce rugby auvergnat le premier titre
international de son histoire.
Treize ans après que Michel Tonon ait soulevé le troisième
Du-Manoir remporté par les Jaunards, Fabrice Ribeyrolles et Jean-Marc
Lhermet ont porté haut dans le ciel de Gerland un Bouclier en faux
argent. Léger comme l'air digne d'un plateau à huitres, mais
chargé d'émotions, face à la marque laissée
au fer rouge dans tous les coeurs asémistes par cinq finales perdues
dans la conquête d'un autre Bouclier, plus lourd, plus massif et
qui reste, encore aujourd'hui le Graal d'une ASM enfin rayonnante.
En 1996, Bourgoin avait connu le mêle bonheur. C'était
alors le début d'une grande aventure sous la baguette magique de
Michel Couturas. Samedi à Gerland, c'est l'ASM qui a recueilli les
premiers fruits d'une politique nouvelle, plus ambitieuse, résolument
moderne. En un mot professionnelle.
Un pack, un buteur et Bourgoin qui passe à côté.
On n'explique pas autrement, cette maîtrise nouvelle, ces sourires
affichés avant le coup d'envoi, que par le coup de patte d'un Victor
Boffelli, la griffe d'un Christophe Mombet, la malice d'un Jean-Pierre
Laparra, spectateurs des deux finales perdues en 94 et qui surent trouver
les mots justes pour rendre à cette finale son goût de fête,
à leurs joueurs le désir de vaincre, balayant d'un revers
de main les parasites engendrés par la seule évocation d'une
défaite, d'un passé trop lourd à supporter, d'un héritage
étouffant.
On n'oubliera pas davantage, les grands travaux de reconstruction lancés
la saison dernière par Alain Gaillard, qui mérite sans doute
un petit bout de plateau.
Puissance et maîtrise furent donc les clés du succès
auvergnat. Puissance d'un pack conquérant en mêlée
fermée, maîtrise d'un butteur dans le geste juste face aux
barres, suffirent à déstabiliser d'entrée un édifice
Berjallien que l'on avait cru plus solide, malgré l'alerte née
d'une défaite contre Castres concédée quelques jours
plus tôt en Isère.
On explique autrement, ce premier essai de pénalisation justement
accordé par joël Dumé pour plaquage sans ballon de Geany
sur Azéma. Toute la fébrilité berjallienne résumée
en un seul mouvement ! Et ainsi de fuite jusqu'au coup de sifflet final.
Jamais Bourgoin de fut en mesure d'inverser le cours de l'histoire.
"On se croyait plus compétitifs. On ne comprend pas ce manque
de fraîcheur, physique et mentale. C'est décevant." Tout est
résume dans cet aveu d'Alain Revol, l'assistant de Michel Couturas.
Libérés pour le championnat et pour la ...Coupe
Ainsi, dés le 28 février, l'ASM a déjà
sauvé sa saison. Propriétaire de ce fameux billet européen,
derrière lequel courent tous les ténors du championnat, l'ASM
dispose aujourd'hui d'un atout majeur à l'entame du Top 16. "Ce
qui serait bien, ce serait que nous ramenions un autre objet, avec un peu
de bois autour, plaisante Arnaud Costes."
Plaisanterie de l'instant ? Pas seulement. Enfin débarrassés
d'un lourd fardeau, les Montferrandais vont désormais se lancer
sans retenue dans la course au Brenus. "On a montré qu'on pouvait
être une grande équipe. On saura maintenant lors d'un prochain
voyage à Toulon si l'ASM est capable de s'inscrire dans la durée
s'interroge Fabrice Ribeyrolles".
Si le Top 16 est désormais au centre de toutes les discussions,
il n'en va pas de même de la Coupe de France et l'ASM aura tout le
loisir de faire l'impasse sur cette compétition, d'autant que le
quart de finale prévu à Bourgoin le 21 mars, sera pour les
hommes de Michel Couturas une autre occasion de se rapprocher de l'Europe.
2,5 MF dans les caisses
on ne saurait oublier avant de conclure, de rappeler la belle affaire
financière réussie par les montferrandais. Puisque au-delà
d'une qualification pour l'Europe de demain, c'est un jacpot d'environ
2,5 MF qui est tombé dans les caisses de l'ASM, dont 1,2 MF comme
prix de la victoire.
De se réjouir, enfin, de la présence de 31 699 spectateurs,
réunis dans le stade de Gerland, qui témoigne, si besoin
était, que le rugby fait toujours recette à condition bien
sûr de proposer des événements plus mobilisateurs qu'un
championnat qui ronronne cinq mois sur huit.
Jean-Marc PIQUEMAL (Midi Olympique)
|
Le haut de la page. |
Une si longue attente
Loin de céder sous le poids de l'enjeu., les Montferrandais
ont au contraire réussi à inverser le cours de l'histoire.
Balayant d'un trait, treize ans d'abstinence pour offrir à leurs
supporters un véritable trophée. Une victoire qui place l'ASM
dans une position idéale avant le Top 16.
Le tour d'honneur achevé les joueurs montferrandais ont rapidement
retrouve leurs esprits et leur sere
nite. Un vestiaire largement ouvert a la presse, mais un vestiaire
étonnamment calme, comme si le soulagement d'avoir répondu
présent, l'emportait sur le bonheur fou de ramener enfin un titre
majeur au
pays. Même Victor Boffelli si pétillant sur le bord de
la touche, affichait une retenue surprenante, tandis que ses joueurs s'enfonçaient
un a un dans la piscine. Ainsi, Jean-Marc Lhermet, habille d'une seule
serviette s'exprimait a mots mesures: "C'est le premier titre que je gagne
en douze saisons passées à l'ASM. Alors, on n'a pas l'habitude
de s'extérioriser, d'autant que nous n'avons jamais été
du bon côté. Jusqu'à ce soir!"
L'ancien capitaine de l'ASM a lutté le plus longtemps possible
avant de quitter ses camarades. Souffrant d'une côte récemment
fracturée et d'un sévère traitement de la part des
Berjalliens. "Chaque minute passée sur le terrain était une
victoire." A 32 ans, Lhermet savoure plus qu' un autre cette victoire.
Montée en puissance.
"Il y a dix-huit mois, je me faisais le plus grand souci pour l'avenir
de l'ASM. Je ne sentais pas chez les dirigeants la volonté
de s'engager dans l'aventure. En fait, ils ont hésite autant
que le rugby. Michelin ne prend jamais les décisions à légère.
Les dirigeants ne voulait pas engager le club dans une voie sans issue.
Malgré tout, ils ont affiché leurs intentions et ce titre
n'est rien d'autre que la concrétisation de dix mois de travail
à tous les niveaux. Il témoigne de la montée en puissance
de l'ASM."
Jean-Louis Jourdan, le président de la section rugby a lui aussi
de la mémoire :"A cette époque, il y avait huit clubs enragés
qui faisaient de la fuite en avant. Nous ne voulions pas mettre le club
en péril. On a choisi de s'adapter, mais nous n'avons rien changé.
L'ASM existait telle que vous remarqué que tous les gars qui ont
joué aujourd'hui sont ensemble depuis trois ans ?
Nous avons fait l'effort de conserver notre effectif; puis de créer
un nouveau staff technique. Après, on a seulement oeuvré
sur le comportement professionnel des joueurs avant de parler d'autre chose."
Nouvelle image
Il ne faut pas chercher ailleurs les raisons de cette m'aîtrise
nouvelle affichée par les joueurs. "C'est vrai que le discours des
entraîneurs a été payant -confesse Fabrice Ribeyrolles.
Les paroles choisies furent les bonnes. Avec les mêmes joueurs, c'est
un autre visage que présente l'ASM aujourd'hui, sérieuse.
Une belle image me semble t'il."
Pourtant, Éric Lecomte a eu peur. Peur que l'histoire noire
de l'ASM se répète alors que son équipe menait 16-9:
"j'ai dit à Gérald Merceron qu'il fallait encore marquer.
Car je n'ai jamais oublié que nous menions sur le même score
lors de la finale 94 contre le Stade Toulousain. Heureusement, nous avons
rapidement marqué un essai et j'ai plus eu peur. Maintenant, je
sais que nous avons vaincu le signe indien. Le déclic s'est produit,
l'ASM a gagné sa finale et ce résultat peut faire avancer
les choses plus vite que prévu."
"Je crois effectivement, poursuit le capitaine Ribeyrolles, que nous
sommes enfin capables d'être une grande équipe. Il fallait
d'abord gagner un titre. Nous l'avons fait en montrant une maîtrise
nouvelles loin de Michelin .Ce que nous avons réalisé aujourd'hui,
nous savons que nous pouvons le refaire. Le Top 16 nous donnera l'occasion
de jouer d'autres grands matchs loin de nos terres et c'est, je le crois,
à une certaines distance de la maison que l'on bâtit sur du
solide."
Leur billet pour la prochaine Coupe d'Europe en poche, les Montferrandais
peuvent s e jeter dans le Top 16, libérés de toute pression.
Il s'agit là d'un avantage majuscule sur les "équipes qui
n'ont plus que le championnat pour sauver leur saison.
La page n'est plus blanche.
Jean-Marc PIQUEMAL (Midi Olympique)
|
Le haut de la page. |
Au bonheur des dames.
Le Gormen's Café a été, dans la nuit de samedi
à dimanche, la plaque tournante de la fête "jaunes et bleu".
"Il aurait fallu pousser les murs", sourit Olivier Azam, le tenancier du
lieu, obligé d'imposer une rotation à l'entrée de
son établissement, plein à craquer. Haies d'honneur, musique
de circonstance, le ton monte de plusieurs crans lorsque Fabrice Ribeyrolles
et ses équipiers, tous accompagnés de leurs épouses
ou amies, pénétrant dans la place. Ils sont tous là,
dirigeants et entraîneurs, prêts à fêter comme
il se doit ce premier titre depuis une éternité.
Le Bouclier européen est présente au balcon, la mousse
coule à flot, les bouchons sautent... il est l'heure de se laisser
aller. "Quand je vois cette ambiance, cette foule, je me demande ce que
cela serait si c'était le Brennus" s'exclame un dirigeants, avant
de rajouter, plus sérieux, "croyez moi, cette victoire va nous donner
un capital confiance énorme pour la suite de la saison".
Les femmes et compagnes des joueurs sont pour une fois conviées
à cette sacro-sainte troisième mi-temps. Florence et Nathalie
n'ont pas oublié leurs larmes de 1994; elles savourent encore plus
ces moments, aussi rares que précieux, "Pour une fois que ce sont
les autres (les Berjalliens) qui pleurent, autant en profiter à
fond", rigole Florence.
"Cela fait dix ans qu'il attend cela, c'est bien de partager ces moments
avec lui, avec tout le monde". Nathalie, comme sont "homme" attendait ce
titre depuis si longtemps...Dans la "fosse, les supportrices "jaune et
bleu" donnent de la voix. Le rugby n'est pas qu'une affaire d'hommes. Les
dernières images du match, sur le grand écran, sont "blues"
avec émotion et quelques larmes, mais de bonheur cette fois-ci.
Il était dit que la fête serait grande. Et elle le fut, jusqu'à
l'aube.
Christophe BURON (La Montagne)
|
Le haut de la page. |
Une belle victoire populaire
|
Le succès de l'AS Montferrand, samedi, sur le terrain de Gerland,
face à Bourgoin (35-16), en finale du Bouclier européen,
fut également celle du public auvergnat qui surpasse, en voix et
en couleurs, son vis-à-vis berjallien. L'enthousiasme populaire,
déclenché par la belle et nette victoire des "jaunes et bleu"
a continué ensuite, tard dans la soirée, dans différents
établissements clermontois.
Après un accueil déjà chaleureux dans les salons
de "l'Astrolabe", à Aulnat, les joueurs et l'encadrement de l'ASM
eurent droit à une véritable ovation à leur arrivée
au "Gormen's Café", où ils avaient décidé de
poursuivre leur soirée. Devant plus d'un millier de leurs supporters,
Fabrice Ribeyrolles et ses équipiers ont
pu ainsi présenter le Bouclier européen, dans une ambiance
de feu, colorée et bien arrosée.
La Montagne.
|
|
Le haut de la page.
Les déclarations:
Jean-François Tordo (3e ligne Bourgoin)
-AFP- :
"Nous ne sommes pas parvenus à concrétiser nos moments
forts et nous avons commis de trop nombreuses fautes. Les Montferrandais
nous ont rapidement mis le doute avec l'essai en contre inscrit en début
de match. Puis en seconde période, ils ont su creuser l'écart
et nous enliser. Surtout, nous leurs avons rendu beaucoup trop de ballons
sur des fautes ou des chamailleries. Nous nous sommes laissés un
peu emporter. Tous ces détails font la différence lors d'une
finale."
Michel Couturas (entraîneur de Bourgoin)
-AFP- :
"Ils ont attaqué le match avec un collectif qu'apparemment nous
ne possédons plus. Nous avons perdu beaucoup trop de ballons. le
match était pratiquement plié à la mi-temps. Une fois
que le jeu était lancé, nous étions dominés.
Nous avons encore un groupe qui se fabrique."
Victor Boffelli (entraîneur Montferrand)
-AFP- :
"C'est un grand moment de bonheur, une immense joie pour tous les joueurs.
Nous avons préparé ce match de manière merveilleuse.
L'avant-match a été comme je le souhaitais. Ils se sont comportés
comme des hommes. Ce qui m'a fait particulièrement plaisir, c'est
de voir que les avants ont été présents au combat
sans perdre de lucidité pendant quatre vingts minutes. Maintenant,
il faut rester modestes et humbles pour la suite de la saison."
Victor Boffelli (entraîneur Montferrand)
-Le Progrés- :
"C'est un grand moment de bonheur. Je suis vraiment fier de mes joueurs
qui ont fait preuve d'une superbe lucidité dans le combat. Notre
préparation d'avant match a été exceptionnelle, avec
de grands moments vécus entre hommes, et cette cohésion d'un
groupe ultra solidaire a trouvé son prolongement sur le terrain.
Maintenant, place à la suite, car ce n'est pas fini pour l'ASM.
Mais aujourd'hui je suis heureux pour toute l'Auvergne rugbystique qui
attendait depuis longtemps un tel moment"
Jean-Marc Lhermet (3e ligne Montferrand) -AFP-
:
"On attendait ce titre depuis des années. L'ASM a été
cinq fois finaliste du Championnat et je ne sais combien de fois finaliste
du Challenge Du Manoir. Nous nous devions pour tout le peuple auvergnat
et nous-mêmes les joueurs de ramener ce titre. Maintenant, il faut
profiter de ce titre et le fêter. Mais la saison n'est pas finie.
Il faut aller chercher le Bouclier de Brennus (NDLR: titre de champion
de France)."
Christophe Mombet (manager général
de Montferrand) -AFP - :
"Avec ce Bouclier, nous entrons dans la cour des plus grands. Nous
sommes sur l'une des plus hautes marches. Nous avons tout fait pour participer
à la grande Coupe d'Europe la saison prochaine. Ce sera une grande
déception si nous n'y participons pas."
Fabrice Ribeyrolles (centre et capitaine ASM)
-Le Progrés- :
"Nous sommes restés sereins et lucides durant toute la rencontre.
Cette capacité à demeurer concentré lors d'un grand
événements nous ouvre de belles perspectives. Cette finale
gagnée doit nous faire prendre conscience de nos moyens. Nous avons
été forts là ou nous l'avions décidé,
en mêlée et surtout en défense. Nous avons fait reculer
les Berjalliens sur tous les impacts. Ce match doit nous servir de référence
pour le Top 16 et nous permet d'aborder notre prochain déplacement
à Toulon sur une dynamique positive".
Stéphane Castaignède (demi de
mêlée ASM) -Le Progrés- :
"Même si Bourgoin a été dangereux sur certains
groupés pénétrants et quelques mouvements au large,
nous n'avons jamais douté. Nous avons été dominateurs
pratiquement tout le match. On avançait, on avait le monopole du
ballon, notre jeu au pied était efficace, et sur tout on a été
très performant en défense. Le formidable travail des avants
m'a permis de jouer des bons coups, à l'intuition, car la troisième
ligne berjallienne était bien fixée".
Arnaud Costes (troisième ligne aile
ASM) -Le Progrés- :
"L'objectif en finale est de gagner. C'est réussi et en plus
nous y avons mis une certaines manière. Nous avons senti très
vite que nous avions l'emprise du match et Gérald (Merceron) a su
concrétiser au pied nos phases de domination. C'est un moment de
bonheur important pour le club, les supporters et toute l'Auvergne. Enfin
nous avons gagné quelque chose".
Jimmy Marlu (ailier ASM) -Le Progrés-
:
"C'est un immense plaisir. J'ai 21 ans, c'est ma troisième année
au club, et je gagne déjà un titre qui ne sera pas le dernier
je l'espère. Sur mon essai, Stéphane (Casteignède)
m'appelle sur le petit côté. Il arrive à me transmettre
le ballon et là, sur l'envie et la rage, je m'arrache pour marquer.
Super !".
Gérald Merceron (ouvreur ASM) -Le Progrés-:
"Je suis heureux que ma réussite personnelle ait été
bénéfique à l'équipe. Je suis surtout content
pour nos supporters, nous avons livré le match qu'ils attendaient
de nous". |
Le haut de la page. |
|