Le Stade Toulousain solide mais sans génie, n'a pas eu à forcer son talent pour se qualifier pour la 25e finale de son histoire, face à une équipe de l'ASM à bout de souffle et qui peut déjà s'avouer heureuse d'être arrivée en demie, à l'issue d'une saison fracnhement décevante sur le plan du pratiqué!
Une ASM qui n'a jamais existé hier et a montré un visage trop familier cette saison, une équipe qui a perdu son jeu, aucune imagination, un jeu arrêté, sans flamme, sans envie et la fin d'un cycle inévitable.
Les supporters clermontois, venus en très grand nombre, avaient vite compris dans les tribunes que la 5e finale d'affilée n'était qu'une illusion entretenue par la 2e mi-temps des barrages. Toulouse emmené par un Skrela parfait chef d'orchestre et un Jauzion toujours présent dans les grands RDV (n'est ce pas Mr Liévremont) mettait à mal une défense de l'ASM aux abonnées absentes à chaque accélération et inscrivait dès la 9e minute son 1er essai par Caucaunibuca (encore une belle réussite de Novès...). Et c'est sur un score inespéré de 13-6 que l'ASM tournait à la pause.
Mais dès le début de la 2e mi-temps, Toulouse dominateur en conquête (et un peu partout) confirmait son emprise, malgré un bref sursaut clermontois d'une dizaine de minutes suite à l'entrée de Lauaki qui malheureusement devait ressortir blessé...( d'ailleurs on s'interrogera une fois de plus sur le coaching ubuesque de Cotter faisant entrer le 3e ligne All Black à la place de Cudmore, faisant passer Vermeulen en 2e ligne alors qu'il avait Pierre sur le banc...).
La fin de match entre clermontois impuissants et Toulousains gestionnaires, se concluait par un essai en contre et un lourd mais indiscutable passif de 23 points, 29-6.
Une défaite qui marque la fin d'un superbe cycle de 5 ans d'un groupe trop vieillisant, usé et diminué pour espérer rivaliser hier soir. On n'oubliera pas de sitôt ce groupe qui aura été au bout de saon ambition en remportant le Brennus l'an dernier...
Quant à la saison de l'ASM, la demie-finale sauve les apparences comptables, objectif minimum pour un champion en titre...mais sur le plan du jeu, une saison il faut bien le dire décevante où, à de rares exceptions, à l'image de sa charnière, on n'aura jamais retrouvé l'équipe si plaisante à voir jouer ses dernières années.
Le club ne doit pas se cacher derrière ce statut de demi-finaliste en trompe-l'oeil et repartir pour un nouveau cycle qui recéle autant d'inquiétudes que d'espoir.
… un parfait chef d'orchestre David c'est sur ! .. j'ai des interrogations en rapport à ce qu'il vit … et je me demande toujours ce qu'il vient faire dans la galère Clermontoise
