Mon scénario idéal, c'est une finale Castres-MHR, victoire de Castres. Les joueurs commencent à célébrer. Alors qu'ils se dirigent vers le bouclier pour s'en saisir, un employé de la LNR court en direction de Bouscatel et lu glisse quelque chose à l'oreille. S'ensuivent 15 minutes de flottement au Stade de France, on ne comprend pas trop se qu'il se passe. Enfin, Bouscatel prend ses responsabilités, un micro et la parole, et explique aux 80.000 spectateurs présents qu'en raisons d'irrégularités durant la saison (entendre "tricheries éhontées"), on doit déclarer le CO forfait, et qu'une enquête sera ouverte (pouvant mener à une rétrogradation en Pro D2).
Un spectateur castrais, pensant que Bouscatel fait référence au titre de 93, décide de réparer cette injustice et court en sa direction pour se saisir du micro et expliquer au monde que non, pour le titre de 93, le CO n'y était pour rien, qu'ils ont triché à l'insu de leur plein gré, etc. Mais il est rattrapé à temps par le service d'ordre. Alors qu'il est emmené en dehors du stade, il pense en son for intérieur que ce service d'ordre arrive troisième dans le classement des meilleurs services d'ordre de finales de l'ère professionnelle.
Le Brennus est remis à des joueurs du MHR tout penauds, qui le soulèvent sans aucun enthousiasme, conscients qu'ils sont de ne pas le mériter. Altrad décide que s'en est trop, et qu'il quitte le rugby. Furieux, il dit ses quatre vérités à Laporte et au bon docteur Simon (oui, c'est assez peu connu, mais Serge Simon est médecin !), et mentionne les nombreux pots-de-vin offerts à ceux-ci. L'échange est enregistré par une caméra de Canal, et est entendu par macron qui se trouvait à leurs côtés et qui se dit "Saperlipopette !".
Kockott, Babilllot et Urdapilleta sont en pleurs. En voyant ces images, une foule spontanée se réunit place de Jaude, dépassant en nombre celle du premier Brennus, ce qui a deux effets : premièrement, la foule, en sautant, crée un petit séisme qui ouvre une micro-faille sur le terrain du Michelin, révélant un coffre enfoui là depuis des siècles. Il contient des millions d'euros en louis d'or, écus, florins et salaricaps (une monnaie de l'époque). L'ASM est sauvée. Deuxièmement, Damian McKenzie, Rieko Ioane et Beauden Barrett, qui regardent les infos à la télévision entre amis, voient cette foule réunie place de Jaude, ont une épiphanie, et font un pacte de sang : ils se jurent de tout faire pour jouer dans ce club merveilleux l'an prochain, quitte à être payés au salaire minimum. Durant leur conversation qui finit au petit matin, ils découvrent également un point commun qu'ils ignoraient jusque-là ; ils ont tous trois du sang JIFF ! Cette caractéristique, qui se transmet par la mère, fait qu'ils sont JIFF eux-mêmes ! Pendant ce temps, à Christchurch, les joueurs du club local, réunis au pub The Bog, voient les mêmes informations, et se disent que, ayant eux-mêmes connu un tremblement de terre en 2011, jamais au grand jamais ils ne mettront un pied là-bas. D'ailleurs, ils s'empresseront dès le lendemain de prolonger à vie avec leur club bien-aimé, et s'engageront à réduire leurs fautes de main et leur manque de concentration en première mi-temps.