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En réponse au sujet "A LIRE ET A COMPRENDRE"


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50 réponses à ce sujet

#46 la bella y la Bestia

la bella y la Bestia

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Posté 06 octobre 2013 - 08:50

On va perdre les 3/4 du forum

on a déjà perdu ceux de l'ASM :paff:



#47 dungannon92

dungannon92

    Champion du Monde

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Posté 06 octobre 2013 - 15:11

Histoire d'alimenter la réflexion, voici une chronique parue dans le Libé du week-end dernier sous la plume de Guillaume Erner, présentateur de l'émission Service public sur France Inter. Cela concerne surtout les usagers de Twitter et de Facebook mais j'y trouve des résonances avec les cybers - et la plupart des forums, je suppose.

 

"Hater": les réseaux de la colère

 

Au commencement était le troll. A l'époque antique du Web, ce barbare venait saccager les forums. Puis il y eut les réseaux sociaux, et le troll devint hater. Cette créature contamine par sa haine radicale tous les espaces non modérés du Net. Il exige que Sophia Aram rentre dans son pays - le pays de Trappes, peut-être -, questionne le judaïsme de David Pujadas ou traque le père de Zohra Dati. Son dieu à lui, c'est le Très Bas. Muni d'une souris, l'homme redevient un loup pour l'homme.

Et pourtant, le hater est une énigme. Grâce à la Toile, il n'a pas de visage, juste des dents et des poings. Sur Twitter, Facebook, il est partout, mais dans le monde des hommes, il demeure introuvable. Comment l'étudier? Il n'y a pas de sociologie du hater, tout juste une psychopathologie. Pourquoi, face à un écran rectangulaire, l'humanité ne tourne-t-elle plus rond? C'est comme si 140 caractères ne laissaient plus de place au surmoi. Et c'est ainsi que le peuple des internautes se transforme en foule solitaire, une foule réunie pour revivre à nouveau, avec les outils de demain, le meurtre primitif d'hier.

Un siècle avant Twitter, Guillaume Le Bon redoutait déjà l'avènement de cette multitude car, expliquait-il, "les foules ne connaissent que les émotions simples et excessives". Et pourtant, il y a quelque chose de rassurant dans ce déferlement de haine et de bêtise, qu'il concerne Sophia Aram, David Pujadas ou d'autres. En France, on n'est pas près de mourir pour des idées. Mais pour le reste, le poids du hater montre que le progrès technologique, ce peut être aussi le retour à l'état de nature.



#48 la bella y la Bestia

la bella y la Bestia

    Champion du Monde

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Posté 06 octobre 2013 - 15:25

Sinon lire les forums Apple fans boys VS Android Samsung ...
A côté le forum des cybers même en période bouillante , c'est Zebulon

#49 l'autre

l'autre

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Posté 06 octobre 2013 - 15:56

Sinon lire les forums Apple fans boys VS Android Samsung ...
A côté le forum des cybers même en période bouillante , c'est Zebulon

 

Dans le meme style, Linux vs Windows, 'C'est de la merde, faut etre un ramassis de cons pas fini pour avoir inventé une purge pareille', chez <Linuxfr.org> (excellent site)

 

Tout compte fait, c'est quand meme assez Bisounours ici,

 

Oh pardon !  . . ; :biere01:



#50 flOVER

flOVER

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Posté 06 octobre 2013 - 17:25

Histoire d'alimenter la réflexion, voici une chronique parue dans le Libé du week-end dernier sous la plume de Guillaume Erner, présentateur de l'émission Service public sur France Inter. Cela concerne surtout les usagers de Twitter et de Facebook mais j'y trouve des résonances avec les cybers - et la plupart des forums, je suppose.

 

"Hater": les réseaux de la colère

 

Au commencement était le troll. A l'époque antique du Web, ce barbare venait saccager les forums. Puis il y eut les réseaux sociaux, et le troll devint hater. Cette créature contamine par sa haine radicale tous les espaces non modérés du Net. Il exige que Sophia Aram rentre dans son pays - le pays de Trappes, peut-être -, questionne le judaïsme de David Pujadas ou traque le père de Zohra Dati. Son dieu à lui, c'est le Très Bas. Muni d'une souris, l'homme redevient un loup pour l'homme.

Et pourtant, le hater est une énigme. Grâce à la Toile, il n'a pas de visage, juste des dents et des poings. Sur Twitter, Facebook, il est partout, mais dans le monde des hommes, il demeure introuvable. Comment l'étudier? Il n'y a pas de sociologie du hater, tout juste une psychopathologie. Pourquoi, face à un écran rectangulaire, l'humanité ne tourne-t-elle plus rond? C'est comme si 140 caractères ne laissaient plus de place au surmoi. Et c'est ainsi que le peuple des internautes se transforme en foule solitaire, une foule réunie pour revivre à nouveau, avec les outils de demain, le meurtre primitif d'hier.

Un siècle avant Twitter, Guillaume Le Bon redoutait déjà l'avènement de cette multitude car, expliquait-il, "les foules ne connaissent que les émotions simples et excessives". Et pourtant, il y a quelque chose de rassurant dans ce déferlement de haine et de bêtise, qu'il concerne Sophia Aram, David Pujadas ou d'autres. En France, on n'est pas près de mourir pour des idées. Mais pour le reste, le poids du hater montre que le progrès technologique, ce peut être aussi le retour à l'état de nature.

 

Belle petite soupe ! miammm



#51 F@b

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Posté 06 octobre 2013 - 18:02

je crois que tout a été écrit